Dans mon dernier billet, je remettais en question l'affirmation selon laquelle la quasi-totalité des pédophiles sont des hommes.
Merci à Fylouz qui m'a fait parvenir un lien vers cet article troublant écrit par un sexologue français:
La presse canadienne vient de révéler l'inculpation d’une femme âgée de 43 ans, qui a soumis son fils de quatre ans à un tournage pédopornographique. Cette révélation suscite un émoi effaré outre-Atlantique. Comment peut-on, lorsqu'on est mère, abuser sexuellement de son propre enfant ?
Longtemps occultés, les comportements incestueux et pédophiles féminins ne sont étudiés que depuis la fin des années 1980. La reconnaissance d'une telle rupture de l'image sacro-sainte de la mère est demeurée longtemps un tabou incontournable, indicible... Qu'il a bien fallu briser sous l'effet du tapage médiatique accompagnant, depuis, des procès hors normes.
(...) Cet embarras se retrouve dans les statistiques officielles qui tendent à chiffrer la proportion de femmes poursuivies devant les tribunaux pour agression sexuelle sur mineurs : 3,18% en 1999, par exemple, selon le service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger. En 2012, le ministère de la Justice dénombre 5 femmes jugées pour viol sur mineur par ascendant, contre 114 condamnés côté masculin.
Chacun s'accorde à penser que cette incidence est sous-estimée, notamment lorsque les victimes sont des garçons, puisque les indices anatomiques du viol vont être absents. Les auteurs américains Kaplan et Green, en 1995, en témoignent en publiant une fourchette d'implication féminine des délits sexuels sur mineurs s'étendant entre 4% et 24 % au cours de leurs travaux successifs.
(...) Tout l'arsenal d'émotions et de pulsions qui campent le profil type masculin est donc a priori présent chez les femmes. Il n'y a donc aucune raison de penser qu'elles soient exemptes des mêmes besoins, des mêmes défaillances, des mêmes traits psychiques pathogènes, des mêmes tendances perverses que les hommes.
Merci à Fylouz qui m'a fait parvenir un lien vers cet article troublant écrit par un sexologue français:
La presse canadienne vient de révéler l'inculpation d’une femme âgée de 43 ans, qui a soumis son fils de quatre ans à un tournage pédopornographique. Cette révélation suscite un émoi effaré outre-Atlantique. Comment peut-on, lorsqu'on est mère, abuser sexuellement de son propre enfant ?
Longtemps occultés, les comportements incestueux et pédophiles féminins ne sont étudiés que depuis la fin des années 1980. La reconnaissance d'une telle rupture de l'image sacro-sainte de la mère est demeurée longtemps un tabou incontournable, indicible... Qu'il a bien fallu briser sous l'effet du tapage médiatique accompagnant, depuis, des procès hors normes.
(...) Cet embarras se retrouve dans les statistiques officielles qui tendent à chiffrer la proportion de femmes poursuivies devant les tribunaux pour agression sexuelle sur mineurs : 3,18% en 1999, par exemple, selon le service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger. En 2012, le ministère de la Justice dénombre 5 femmes jugées pour viol sur mineur par ascendant, contre 114 condamnés côté masculin.
Chacun s'accorde à penser que cette incidence est sous-estimée, notamment lorsque les victimes sont des garçons, puisque les indices anatomiques du viol vont être absents. Les auteurs américains Kaplan et Green, en 1995, en témoignent en publiant une fourchette d'implication féminine des délits sexuels sur mineurs s'étendant entre 4% et 24 % au cours de leurs travaux successifs.
(...) Tout l'arsenal d'émotions et de pulsions qui campent le profil type masculin est donc a priori présent chez les femmes. Il n'y a donc aucune raison de penser qu'elles soient exemptes des mêmes besoins, des mêmes défaillances, des mêmes traits psychiques pathogènes, des mêmes tendances perverses que les hommes.