L'un des principaux problèmes avec l'idéologie féministe, c'est qu'elle n'est pas ouverte à la critique.
Le féminisme se drape dans toutes les vertus et assigne les pires ignominies à ses adversaires, habituellement des hommes ou des femmes anti-féministes.
Pour un grand nombre de féministes, le fait de critiquer l'idéologie est synonyme de misogynie et de haine des femmes. Dans ce contexte, toute conversation constructive est strictement impossible.
Permettez-moi de vous raconter un anecdote personnel.
Il y a quelques semaines, je discutais d'équité salariale sur Facebook avec un pote. Une étude venait de paraître qui remettait en question la discrimination salariale dont seraient prétendument victimes les femmes. Je discutais donc de cela avec mon ami et à un moment donné, il me racontait que lorsqu'il était étudiant, il avait questionné cette théorie dans un de ces cours et que les étudiantes l'avaient alors vilipendé, refusant catégoriquement de remettre leurs convictions en question. J'ai répondu que cela ne me surprenait pas du tout. La conversation ne contenait absolument aucune insulte à l'égard des femmes, il s'agissait simplement d'un commentaire à propos de l'incapacité des féministes de remettre en question leurs croyances.
Entre alors en scène ma tante qui a vu cette conversation sur son fil de nouvelles.
Permettez-moi d'abord de parler un peu de ma tante. En fait, elle est ma marraine et c'est une femme que j'aime beaucoup et que j'ai toujours admiré. Elle a été enseignante, directrice d'école et conseillère pédagogique, c'est donc une personne qui a fait carrière dans le même milieu que moi et qui est très intelligente et compétente. Elle a un côté un peu marginal et artistique que j'ai toujours adoré. Contrairement aux autres membres de la famille de ma mère, elle est à peu près le seul adulte qui prenait la peine de converser avec moi quand j'étais enfant et ado. Elle m'a longtemps beaucoup gâté. Bref, c'est une femme que j'estime beaucoup.
Elle saute donc subitement dans la conversation en question et déclare que mon ami et moi sommes deux Marc Lépine en puissance!
Est-il nécessaire de dire que cette remarque m'a complètement estomaqué? En fait, j'étais profondément blessé qu'une personne pour qui j'ai toujours eu tant d'estime depuis ma plus tendre enfance puisse dire une chose pareille.
J'ai pris une grande respiration, déterminé à ne pas laisser quelques mots sur Facebook mettre un terme à une belle relation familiale de quatre décennies. Je lui ai répondu que je l'aimais beaucoup et que j'étais convaincu que ses mots avaient dépassé sa pensée. Je lui ai simplement demandé de les retirer. Elle a refusé, arguant que sa remarque était pertinente. Je l'ai donc retiré de ma liste d'amis, essentiellement pour me protéger de la souffrance de futures remarques de ce genre. Elle ne m'a à peu près pas adressé la parole depuis.
Je vous raconte cet anecdote avec une profonde tristesse et beaucoup de douleur. Mais je vous le raconte tout de même parce qu'il est très, très révélateur.
Vous voyez, le dogme féministe est si puissant et si destructeur qu'il justifie aux yeux de ma tante qu'elle compare son propre neveu qu'elle connaît depuis sa naissance à un tueur de masse misogyne simplement parce qu'il a OSÉ remettre en question la validité de la théorie de l'iniquité salariale et la capacité des féministes à se remettre en question.
Le venin est fort à ce point-là.
Voilà le climat de haine que le féminisme a réussi à créer au Québec.
Le féminisme se drape dans toutes les vertus et assigne les pires ignominies à ses adversaires, habituellement des hommes ou des femmes anti-féministes.
Pour un grand nombre de féministes, le fait de critiquer l'idéologie est synonyme de misogynie et de haine des femmes. Dans ce contexte, toute conversation constructive est strictement impossible.
Permettez-moi de vous raconter un anecdote personnel.
Il y a quelques semaines, je discutais d'équité salariale sur Facebook avec un pote. Une étude venait de paraître qui remettait en question la discrimination salariale dont seraient prétendument victimes les femmes. Je discutais donc de cela avec mon ami et à un moment donné, il me racontait que lorsqu'il était étudiant, il avait questionné cette théorie dans un de ces cours et que les étudiantes l'avaient alors vilipendé, refusant catégoriquement de remettre leurs convictions en question. J'ai répondu que cela ne me surprenait pas du tout. La conversation ne contenait absolument aucune insulte à l'égard des femmes, il s'agissait simplement d'un commentaire à propos de l'incapacité des féministes de remettre en question leurs croyances.
Entre alors en scène ma tante qui a vu cette conversation sur son fil de nouvelles.
Permettez-moi d'abord de parler un peu de ma tante. En fait, elle est ma marraine et c'est une femme que j'aime beaucoup et que j'ai toujours admiré. Elle a été enseignante, directrice d'école et conseillère pédagogique, c'est donc une personne qui a fait carrière dans le même milieu que moi et qui est très intelligente et compétente. Elle a un côté un peu marginal et artistique que j'ai toujours adoré. Contrairement aux autres membres de la famille de ma mère, elle est à peu près le seul adulte qui prenait la peine de converser avec moi quand j'étais enfant et ado. Elle m'a longtemps beaucoup gâté. Bref, c'est une femme que j'estime beaucoup.
Elle saute donc subitement dans la conversation en question et déclare que mon ami et moi sommes deux Marc Lépine en puissance!
Est-il nécessaire de dire que cette remarque m'a complètement estomaqué? En fait, j'étais profondément blessé qu'une personne pour qui j'ai toujours eu tant d'estime depuis ma plus tendre enfance puisse dire une chose pareille.
J'ai pris une grande respiration, déterminé à ne pas laisser quelques mots sur Facebook mettre un terme à une belle relation familiale de quatre décennies. Je lui ai répondu que je l'aimais beaucoup et que j'étais convaincu que ses mots avaient dépassé sa pensée. Je lui ai simplement demandé de les retirer. Elle a refusé, arguant que sa remarque était pertinente. Je l'ai donc retiré de ma liste d'amis, essentiellement pour me protéger de la souffrance de futures remarques de ce genre. Elle ne m'a à peu près pas adressé la parole depuis.
Je vous raconte cet anecdote avec une profonde tristesse et beaucoup de douleur. Mais je vous le raconte tout de même parce qu'il est très, très révélateur.
Vous voyez, le dogme féministe est si puissant et si destructeur qu'il justifie aux yeux de ma tante qu'elle compare son propre neveu qu'elle connaît depuis sa naissance à un tueur de masse misogyne simplement parce qu'il a OSÉ remettre en question la validité de la théorie de l'iniquité salariale et la capacité des féministes à se remettre en question.
Le venin est fort à ce point-là.
Voilà le climat de haine que le féminisme a réussi à créer au Québec.