↧
Alicja Rodzik
↧
Les propos antiféministes mènent-ils à des tueries comme celle de Polytechnique?
Ça fait 28 ans que ça dure.
Ça fait 28 ans que les hommes du Québec se font dire que le lâche assassinat de 14 jeunes femmes à Polytechnique est de leur faute.
Ça fait 28 ans que les hommes du Québec qui osent remettre en question les dogmes féministes se font systématiquement traiter de Marc Lépine. J'ai raconté ici comment ma propre tante m'a fait le coup il y a quelques années.
Vous ne serez donc pas surpris que 2017 ne soit pas une exception. La tradition féministe se poursuit, avec plus d'arrogance que jamais.
Extraits du délirant article de Dominique Scali:
La récente montée de l’extrême droite au Québec s’accompagne de plus en plus de propos contre les femmes, s’inquiètent plusieurs militantes qui prendront mercredi la parole lors de la commémoration de la tuerie de Polytechnique.
Ah! L'extrême droite! La bibitte noire du moment! Le Bonhomme Sept Heure! Ceux qu'il faut craindre! Ceux qui sont responsables de tout ce qui va mal dans la société! Les monstres! Les abominations! Les déplorables!
Mais qui sont-ils exactement? Pas clair. C'est flou. En fait, le terme "extrême droite" est devenu une expression fourre-tout dans laquelle on peut placer quiconque n'est pas d'accord avec les dogmes multiculturalistes, féministes et marxistes de la gauche. C'est pratique, vous ne trouvez pas?
Prenez moi, par exemple. Je ne suis membre d'aucune organisation, mais je suis ouvertement antiféministe. Alors cela fait automatiquement de moi un membre honorifique de l'extrême droite. Peu importe le fait que je sois en faveur de l'égalité (la vraie) entre les hommes et les femmes et opposé à toute forme de privilège accordé à un sexe plutôt qu'à l'autre, bref que je sois motivé par un profond désir d'équité et de justice... cela n'a absolument aucune importance. Tu es antiféministe? Tu es d'extrême droite. La conversation est terminée.
Mais revenons à l'affirmation de Mme Scali. "L'extrême droite", donc, (whoever the hell that is) tiendrait de plus en plus des propos contre "LES FEMMES". Vraiment? Avez-vous un exemple à nous donner? Juste un seul? Je ne suis pas trop exigeant vous savez, un seul exemple m'aiderait à mieux comprendre. Non? Vous n'avez pas d'exemple? Rien pour appuyer vos propos? Je dois vous croire sur parole? Ah... tiens donc. C'est pratique pour vous, ça!
Et si je suis sceptique, je suis forcément d'extrême droite, c'est ça?
« À partir du moment où on se permet d’alimenter la haine et le dégoût, de tenir des discours discriminatoires et antiféministes, une tuerie comme celle de Polytechnique est encore possible », déplore Gabrielle Bouchard, présidente de la Fédération des femmes du Québec.
Et voilà. C'est reparti pour une 28e année consécutive! Bienvenue au festival annuel de la misandrie ouverte et décomplexée! Bienvenue au carnaval de la victimisation des femmes et de la diabolisation des hommes! Apportez votre vin!
Regardons de plus près l'affirmation de la mascotte de l'événement, voulez-vous?
Une bonne partie de l'affirmation de Mme Bouchard n'est qu'un vil blabla dénué de contenu et de sens. QUI se permet d'alimenter la "haine" et le "dégoût"? QUI tient des propos "discriminatoires"? QUELS SONT ces propos que vous jugez si sévèrement? Avez-vous DES CITATIONS exactes? Des RÉFÉRENCES? Des NOMS? Si le problème est si grave, ça ne devrait pas être bien difficile de nous nommer ou de citer des gens, des publications, des groupes qui sont pro-haine, pro-dégoût et pro-discrimination! Alors, allez-y, faut pas se gêner voyons! Vous êtes la mascotte! Si vous ne le faites pas, alors qui le fera?
Vous n'avez rien, Mme Bouchard? Pas de nom? Pas de citations? Pas de contexte? Il faut encore une fois vous croire sur parole, c'est ça? Ah, bon. Ben je m'empresse de vous croire, alors! Je ne voudrais tout de même pas qu'on m'associe à l'extrême droit, pardi!
Mais dans ce tourbilon de vent et d'affirmations gratuites, il y a une perle. Vous l'avez vue? Non? Alors relisez la citation.
Allez-y, je vous attends. Je suis un gars très patient.
Vous l'avez trouvée?
Mme Bouchard nous dit que si on tolère des discours "antiféministes", alors d'autres tueries comme Polytechnique sont possibles.
C'est pas des maudites farces! Rappelez-vous, on ne parle pas d'une quidam croisée sur le trottoir, on parle de la présidente de la Fédération des femmes du Québec! Hallucinant.
L'horreur de cette abominable déclaration vous échappe? Permettez-moi de vous expliquer.
Je suis un ardent antiféministe. J'ai publié des centaines de billets sur ce blogue pour dénoncer, vilipender et ridiculiser les affirmations mensongères et sexistes de féministes du Québec et d'ailleurs. Est-ce que cela signifie que j'encourage la violence? Bien sûr que non! Jamais vous ne trouverez dans mes propos le moindre encouragement à la violence. Au contraire, j'abhorre la violence. Est-ce que cela signifie que j'encourage la haine? La haine des idées stupides, sans doute, mais la haine des gens? Pas du tout!
Mais pour Mme Bouchard, ces distinctions n'ont aucune importance. Je tiens des propos antiféministes, alors je rends possible d'autres attentats comme Polythechnique et s'ils surviennent, j'en serai responsable. Délirant.
Bref, ce qu'affirme Mme Bouchard, c'est que quiconque critique une idéologie cautionne et encourage les éventuels actes de violence qui pourraient éventuellement être commis contre les gens qui adhèrent à cette idéologie.
Sur ce blogue, j'ai publié de nombreux billets dans lesquels je dénonce, je critique et je ridiculise les dogmes, les obsessions et les contradictions de la religion chrétienne. Est-ce que cela signifie que si demain matin, un coucou armé décidait d'abattre des croyants dans une église, j'en serais responsable? L'affirmer tient du délire.
J'ai également publié des centaines de billets qui dénoncent, critiquent et vilipendent la religion musulmane et les fanatiques qu'elle engendre. Je DÉNONCE LEUR VIOLENCE! Mais pour Mme Bouchard et les petits gauchistes comme elle, cela n'a aucune importance. Elle n'hésiterait pas à me tenir responsable d'un attentat commis contre des musulmans. Si le petit con qui a attaqué une mosquée à Québec avait consulté mon blogue dans les mois avant de commettre son attentat, ces gens-là n'auraient pas hésité à me tenir responsable! Délirant.
De la même façon, j'ai publié des centaines de billets sur ce blogue qui sont en faveur de la souveraineté du Québec. Je dénonce, vilipende et ridiculise les propos des fédéralistes serviles et des Québer-bashers. Jamais je n'affirme que ces gens-là ne devraient pas avoir le droit de s'exprimer! Je dénonce tout simplement leurs propos. Mais s'il fallait qu'un illuminé décide d'assassiner un politicien fédéraliste, est-ce que je devrais en être tenu responsable pour avoir critiqué la thèse fédéraliste pendant des années? Délirant.
Critiquer des idées, même lorsque ces dernières sont très populaires et répandues dans la population, n'est pas forcément un geste haineux. Au contraire, il s'agit d'un exercice essentiel pour tester la validité de ce qui est affirmé. Si je réussis à démontrer que des propos sont idiots, gratuits, sans fondements et erronés, alors que tu es incapable d'appuyer tes dires sur des faits et de défendre tes arguments, ben c'est peut-être parce que c'est un paquet de conneries! Seul le choc des idées peut permettre de déterminer quelles idées ont de la valeur et lesquelles en sont dépourvues!
Oui, je suis antiféministe! Je considère que l'idéologie féministe est un horreur, une vision du monde misandre, sexiste et toxique qui infecte la société et qui pousse les gens à prendre des décision discriminatoires et à adopter des attitudes misandres qui font souffrir beaucoup de petits garçons et d'hommes.
Non, cela ne signifie pas que je hais les femmes! Je ne les aime pas toutes non plus, il y en a qui m'enragent, mais il y en a un plus grand nombre que j'aime bien. La personne que j'aime le plus au monde est ma femme! Je ne suis pas contre les droits des femmes, je suis en faveur des droits humains! Et ça, ça englobe tout le monde, y compris les femmes!
Qu'est-ce qu'il y a de discriminatoire, de haineux et de misogyne là-dedans, je vous le demande! En quoi ceci constitue un cautionnement d'éventuels gestes violents?
Il faut être sérieusement timbré pour affirmer une chose pareille.
Mais voilà, pour Mme Bouchard et ses sbires, l'idéologie féministe a été élevée au rang sacro-saint de dogme divin et béni qu'il ne faut pas critiquer sous peine d'être excommunié ou d'être condamné aux flammes éternelles de l'enfer! Ce sont des fanatiques comme les autres, rien de plus.
(...) Depuis un peu plus d’un an, le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence remarque que les propos s’apparentant à l’extrême droite sont de plus en plus décomplexés. Ces groupes tiennent parfois des discours qui cantonnent la femme dans un rôle traditionnel « digne du Moyen Âge », dit le directeur Herman Deparice-Okomba. L’islam et le contrôle des armes à feu sont aussi des thèmes récurrents.
Des groupes qui "s'apparentent"à l'extrême droite? Mais de qui parle-t-il, bordel?
Des groupes qui cantonnent la femme dans un rôle traditionnel? Les seuls groupes que j'entends le faire ouvertement, ce sont les imams musulmans! Et je suis prêt à parier que ce n'est pas de ces gens-là qu'il parle! Faudrait surtout pas! Ce serait "raciste"!
Depuis que j'écris sur ce blogue, il est arrivé UNE SEULE FOIS que quelqu'un tienne ce genre de discours avec moi. Et je ne me suis pas gêné pour le ramasser. J'en ai même fait un billet.
Une personne en presque 10 ans sur des centaines de commentateurs, je trouve ça très peu inquiétant, M. Deparice-Okomba. Alors si vous savez quelque chose que je ne sais pas, pourquoi ne mettez-vous pas les affirmations gratuites de côté pour nous montrer des chiffres, des statistiques et des preuves?
« Oui, je vois une résurgence des propos antiféministes, ce qui va souvent de pair avec les propos racistes », abonde Marlihan Lopez, du Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel.
Ben voilà! Les gens qui critiquent le féminisme ne sont pas seulement des salopards misogynes qui encouragent les attentats violents contre les femmes, ce sont aussi des racistes!
Ajoutez donc que nous sommes tous des pédophiles de bébés naissants et des violeurs de bébés phoques pendant que vous y êtes! La job de bras sera alors complète!
« On n’a qu’à penser à l’attentat de la mosquée de Québec de janvier. Pour moi, c’est une violence qui est très similaire. »
Effectivement, très similaire.
Vous savez pourquoi?
Parce que dans les deux cas (Poly et la mosquée), les attentats ont été commis par des petits connards qui avaient une araignée au plafond et qui, tenez-vous bien, N'AVAIENT AUCUN LIEN AVEC DES SOI-DISANT GROUPES D'EXTRÊME-DROITE!
Personne ne les a encouragés à commettre ces atrocités! Dans les deux cas, on a affaire à des timbrés solitaires, des idiots inintéressants et incapables de la moindre réflexion valide sur quoi que ce soit, des illuminés qui ont décidé de massacrer des gens innocents parce qu'ils les avaient préalablement totalement déshumanisés.
Et savez-vous qui d'autre fait ça?
Pas un méchant antiféministe comme moi! Ben non!
Ce sont les féministes qui font très précisément la même chose. Depuis le début de cet article, on a droit à une accusation après l'autre! Haineux! Discriminatoires! Sexistes! Extrême droite! Éprouvent du dégoût! Encouragent la violence! Cautionnent les tueries! Racistes!
Que des accusations monstrueuses... et pas une seule preuve, pas un seul fait, pas un seul chiffre!
Mais c'est moi le problème? C'est moi le danger? C'est moi qui sème la haine? Moi qui cite TOUJOURS mes sources, moi qui ne fait pas d'affirmations gratuites, moi qui réplique simplement et civilement à des gens qui disent des énormités? C'est moi qui suis le monstre dangereux qu'il faut faire taire?
Dites-moi, Mme Bouchard, M. Deparice-Okomba, Mme Lopez... si la semaine prochaine, un débile décide d'abattre une personne qui a des opinions antiféministes, en serez-vous responsables?
Si le détraqué qui a proféré des menaces de mort envers Guy Nantel avait décidé de l'abattre, est-ce que ce meurtre odieux serait de votre faute pour avoir diabolisé les antiféministes?
Non? Ça ne tient que pour les autres, ça?
Tiens donc... comme c'est pratique!
« Je crois qu’on s’en va vers une intensification de la violence publique », croit Marie-Pierre Boisvert du Conseil québécois LGBT.
« Lors du dernier défilé de la Fierté gaie, il n’y a jamais eu autant de sécurité que cette année », dit-elle.
Maudit calvaire... si je croyais en un être céleste, je le supplierais de me donner de la patience présentement...
L'intensification de la violence publique n'est pas une question de "CROYANCE" ni une question de FEELING! C'est une question de CHIFFRES!
Or, que disent ces chiffres? Ben ils pointent plutôt vers une baisse de la criminalité!
Et croyez-le ou non, Mme Boisvert, une hausse de la sécurité ne signifie pas nécessairement qu'il y a une hausse de la violence publique. C'est pitoyable que je sois obligé de vous expliquer ça.
En fait, quand on pense aux plus récents incidents de violence publique, ils ont été commis par des groupe de gauche! Des gens qui voulaient s'en prendre physiquement à des manifestants pacifiques dont les opinions à propos de l'immigration feraient supposément d'eux de dangereux monstres "d'extrême droite"!
Quelle ironie!
« Il faut que tout le monde comprenne que les propos misogynes, c’est tolérance zéro », dit-il. Cela doit aussi aller de pair avec une meilleure éducation des jeunes au respect de la différence et de l’égalité hommes-femmes, ajoute-t-il.
Être antiféministe ne signifie pas qu'on soit misogyne, Monsieur.
Le type est directeur d'un organisme qui oeuvre contre la radicalisation... mais il a lui-même une vision caricaturale et manichéenne de la réalité, avec les valeureuses féministes d'un côté et les monstrueux antiféministes misogynes et racistes de l'autre!
Peut-être devrait-il essayer de se déradicaliser lui-même avant de venir nous faire la leçon!
Ça fait 28 ans que les hommes du Québec se font dire que le lâche assassinat de 14 jeunes femmes à Polytechnique est de leur faute.
Ça fait 28 ans que les hommes du Québec qui osent remettre en question les dogmes féministes se font systématiquement traiter de Marc Lépine. J'ai raconté ici comment ma propre tante m'a fait le coup il y a quelques années.
Vous ne serez donc pas surpris que 2017 ne soit pas une exception. La tradition féministe se poursuit, avec plus d'arrogance que jamais.
Extraits du délirant article de Dominique Scali:
La récente montée de l’extrême droite au Québec s’accompagne de plus en plus de propos contre les femmes, s’inquiètent plusieurs militantes qui prendront mercredi la parole lors de la commémoration de la tuerie de Polytechnique.
Ah! L'extrême droite! La bibitte noire du moment! Le Bonhomme Sept Heure! Ceux qu'il faut craindre! Ceux qui sont responsables de tout ce qui va mal dans la société! Les monstres! Les abominations! Les déplorables!
Mais qui sont-ils exactement? Pas clair. C'est flou. En fait, le terme "extrême droite" est devenu une expression fourre-tout dans laquelle on peut placer quiconque n'est pas d'accord avec les dogmes multiculturalistes, féministes et marxistes de la gauche. C'est pratique, vous ne trouvez pas?
Prenez moi, par exemple. Je ne suis membre d'aucune organisation, mais je suis ouvertement antiféministe. Alors cela fait automatiquement de moi un membre honorifique de l'extrême droite. Peu importe le fait que je sois en faveur de l'égalité (la vraie) entre les hommes et les femmes et opposé à toute forme de privilège accordé à un sexe plutôt qu'à l'autre, bref que je sois motivé par un profond désir d'équité et de justice... cela n'a absolument aucune importance. Tu es antiféministe? Tu es d'extrême droite. La conversation est terminée.
Mais revenons à l'affirmation de Mme Scali. "L'extrême droite", donc, (whoever the hell that is) tiendrait de plus en plus des propos contre "LES FEMMES". Vraiment? Avez-vous un exemple à nous donner? Juste un seul? Je ne suis pas trop exigeant vous savez, un seul exemple m'aiderait à mieux comprendre. Non? Vous n'avez pas d'exemple? Rien pour appuyer vos propos? Je dois vous croire sur parole? Ah... tiens donc. C'est pratique pour vous, ça!
Et si je suis sceptique, je suis forcément d'extrême droite, c'est ça?
« À partir du moment où on se permet d’alimenter la haine et le dégoût, de tenir des discours discriminatoires et antiféministes, une tuerie comme celle de Polytechnique est encore possible », déplore Gabrielle Bouchard, présidente de la Fédération des femmes du Québec.
Et voilà. C'est reparti pour une 28e année consécutive! Bienvenue au festival annuel de la misandrie ouverte et décomplexée! Bienvenue au carnaval de la victimisation des femmes et de la diabolisation des hommes! Apportez votre vin!
Regardons de plus près l'affirmation de la mascotte de l'événement, voulez-vous?
Une bonne partie de l'affirmation de Mme Bouchard n'est qu'un vil blabla dénué de contenu et de sens. QUI se permet d'alimenter la "haine" et le "dégoût"? QUI tient des propos "discriminatoires"? QUELS SONT ces propos que vous jugez si sévèrement? Avez-vous DES CITATIONS exactes? Des RÉFÉRENCES? Des NOMS? Si le problème est si grave, ça ne devrait pas être bien difficile de nous nommer ou de citer des gens, des publications, des groupes qui sont pro-haine, pro-dégoût et pro-discrimination! Alors, allez-y, faut pas se gêner voyons! Vous êtes la mascotte! Si vous ne le faites pas, alors qui le fera?
Vous n'avez rien, Mme Bouchard? Pas de nom? Pas de citations? Pas de contexte? Il faut encore une fois vous croire sur parole, c'est ça? Ah, bon. Ben je m'empresse de vous croire, alors! Je ne voudrais tout de même pas qu'on m'associe à l'extrême droit, pardi!
Mais dans ce tourbilon de vent et d'affirmations gratuites, il y a une perle. Vous l'avez vue? Non? Alors relisez la citation.
Allez-y, je vous attends. Je suis un gars très patient.
Vous l'avez trouvée?
Mme Bouchard nous dit que si on tolère des discours "antiféministes", alors d'autres tueries comme Polytechnique sont possibles.
C'est pas des maudites farces! Rappelez-vous, on ne parle pas d'une quidam croisée sur le trottoir, on parle de la présidente de la Fédération des femmes du Québec! Hallucinant.
L'horreur de cette abominable déclaration vous échappe? Permettez-moi de vous expliquer.
Je suis un ardent antiféministe. J'ai publié des centaines de billets sur ce blogue pour dénoncer, vilipender et ridiculiser les affirmations mensongères et sexistes de féministes du Québec et d'ailleurs. Est-ce que cela signifie que j'encourage la violence? Bien sûr que non! Jamais vous ne trouverez dans mes propos le moindre encouragement à la violence. Au contraire, j'abhorre la violence. Est-ce que cela signifie que j'encourage la haine? La haine des idées stupides, sans doute, mais la haine des gens? Pas du tout!
Mais pour Mme Bouchard, ces distinctions n'ont aucune importance. Je tiens des propos antiféministes, alors je rends possible d'autres attentats comme Polythechnique et s'ils surviennent, j'en serai responsable. Délirant.
Bref, ce qu'affirme Mme Bouchard, c'est que quiconque critique une idéologie cautionne et encourage les éventuels actes de violence qui pourraient éventuellement être commis contre les gens qui adhèrent à cette idéologie.
Sur ce blogue, j'ai publié de nombreux billets dans lesquels je dénonce, je critique et je ridiculise les dogmes, les obsessions et les contradictions de la religion chrétienne. Est-ce que cela signifie que si demain matin, un coucou armé décidait d'abattre des croyants dans une église, j'en serais responsable? L'affirmer tient du délire.
J'ai également publié des centaines de billets qui dénoncent, critiquent et vilipendent la religion musulmane et les fanatiques qu'elle engendre. Je DÉNONCE LEUR VIOLENCE! Mais pour Mme Bouchard et les petits gauchistes comme elle, cela n'a aucune importance. Elle n'hésiterait pas à me tenir responsable d'un attentat commis contre des musulmans. Si le petit con qui a attaqué une mosquée à Québec avait consulté mon blogue dans les mois avant de commettre son attentat, ces gens-là n'auraient pas hésité à me tenir responsable! Délirant.
De la même façon, j'ai publié des centaines de billets sur ce blogue qui sont en faveur de la souveraineté du Québec. Je dénonce, vilipende et ridiculise les propos des fédéralistes serviles et des Québer-bashers. Jamais je n'affirme que ces gens-là ne devraient pas avoir le droit de s'exprimer! Je dénonce tout simplement leurs propos. Mais s'il fallait qu'un illuminé décide d'assassiner un politicien fédéraliste, est-ce que je devrais en être tenu responsable pour avoir critiqué la thèse fédéraliste pendant des années? Délirant.
Critiquer des idées, même lorsque ces dernières sont très populaires et répandues dans la population, n'est pas forcément un geste haineux. Au contraire, il s'agit d'un exercice essentiel pour tester la validité de ce qui est affirmé. Si je réussis à démontrer que des propos sont idiots, gratuits, sans fondements et erronés, alors que tu es incapable d'appuyer tes dires sur des faits et de défendre tes arguments, ben c'est peut-être parce que c'est un paquet de conneries! Seul le choc des idées peut permettre de déterminer quelles idées ont de la valeur et lesquelles en sont dépourvues!
Oui, je suis antiféministe! Je considère que l'idéologie féministe est un horreur, une vision du monde misandre, sexiste et toxique qui infecte la société et qui pousse les gens à prendre des décision discriminatoires et à adopter des attitudes misandres qui font souffrir beaucoup de petits garçons et d'hommes.
Non, cela ne signifie pas que je hais les femmes! Je ne les aime pas toutes non plus, il y en a qui m'enragent, mais il y en a un plus grand nombre que j'aime bien. La personne que j'aime le plus au monde est ma femme! Je ne suis pas contre les droits des femmes, je suis en faveur des droits humains! Et ça, ça englobe tout le monde, y compris les femmes!
Qu'est-ce qu'il y a de discriminatoire, de haineux et de misogyne là-dedans, je vous le demande! En quoi ceci constitue un cautionnement d'éventuels gestes violents?
Il faut être sérieusement timbré pour affirmer une chose pareille.
Mais voilà, pour Mme Bouchard et ses sbires, l'idéologie féministe a été élevée au rang sacro-saint de dogme divin et béni qu'il ne faut pas critiquer sous peine d'être excommunié ou d'être condamné aux flammes éternelles de l'enfer! Ce sont des fanatiques comme les autres, rien de plus.
(...) Depuis un peu plus d’un an, le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence remarque que les propos s’apparentant à l’extrême droite sont de plus en plus décomplexés. Ces groupes tiennent parfois des discours qui cantonnent la femme dans un rôle traditionnel « digne du Moyen Âge », dit le directeur Herman Deparice-Okomba. L’islam et le contrôle des armes à feu sont aussi des thèmes récurrents.
Des groupes qui "s'apparentent"à l'extrême droite? Mais de qui parle-t-il, bordel?
Des groupes qui cantonnent la femme dans un rôle traditionnel? Les seuls groupes que j'entends le faire ouvertement, ce sont les imams musulmans! Et je suis prêt à parier que ce n'est pas de ces gens-là qu'il parle! Faudrait surtout pas! Ce serait "raciste"!
Depuis que j'écris sur ce blogue, il est arrivé UNE SEULE FOIS que quelqu'un tienne ce genre de discours avec moi. Et je ne me suis pas gêné pour le ramasser. J'en ai même fait un billet.
Une personne en presque 10 ans sur des centaines de commentateurs, je trouve ça très peu inquiétant, M. Deparice-Okomba. Alors si vous savez quelque chose que je ne sais pas, pourquoi ne mettez-vous pas les affirmations gratuites de côté pour nous montrer des chiffres, des statistiques et des preuves?
« Oui, je vois une résurgence des propos antiféministes, ce qui va souvent de pair avec les propos racistes », abonde Marlihan Lopez, du Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel.
Ben voilà! Les gens qui critiquent le féminisme ne sont pas seulement des salopards misogynes qui encouragent les attentats violents contre les femmes, ce sont aussi des racistes!
Ajoutez donc que nous sommes tous des pédophiles de bébés naissants et des violeurs de bébés phoques pendant que vous y êtes! La job de bras sera alors complète!
« On n’a qu’à penser à l’attentat de la mosquée de Québec de janvier. Pour moi, c’est une violence qui est très similaire. »
Effectivement, très similaire.
Vous savez pourquoi?
Parce que dans les deux cas (Poly et la mosquée), les attentats ont été commis par des petits connards qui avaient une araignée au plafond et qui, tenez-vous bien, N'AVAIENT AUCUN LIEN AVEC DES SOI-DISANT GROUPES D'EXTRÊME-DROITE!
Personne ne les a encouragés à commettre ces atrocités! Dans les deux cas, on a affaire à des timbrés solitaires, des idiots inintéressants et incapables de la moindre réflexion valide sur quoi que ce soit, des illuminés qui ont décidé de massacrer des gens innocents parce qu'ils les avaient préalablement totalement déshumanisés.
Et savez-vous qui d'autre fait ça?
Pas un méchant antiféministe comme moi! Ben non!
Ce sont les féministes qui font très précisément la même chose. Depuis le début de cet article, on a droit à une accusation après l'autre! Haineux! Discriminatoires! Sexistes! Extrême droite! Éprouvent du dégoût! Encouragent la violence! Cautionnent les tueries! Racistes!
Que des accusations monstrueuses... et pas une seule preuve, pas un seul fait, pas un seul chiffre!
Mais c'est moi le problème? C'est moi le danger? C'est moi qui sème la haine? Moi qui cite TOUJOURS mes sources, moi qui ne fait pas d'affirmations gratuites, moi qui réplique simplement et civilement à des gens qui disent des énormités? C'est moi qui suis le monstre dangereux qu'il faut faire taire?
Dites-moi, Mme Bouchard, M. Deparice-Okomba, Mme Lopez... si la semaine prochaine, un débile décide d'abattre une personne qui a des opinions antiféministes, en serez-vous responsables?
Si le détraqué qui a proféré des menaces de mort envers Guy Nantel avait décidé de l'abattre, est-ce que ce meurtre odieux serait de votre faute pour avoir diabolisé les antiféministes?
Non? Ça ne tient que pour les autres, ça?
Tiens donc... comme c'est pratique!
« Je crois qu’on s’en va vers une intensification de la violence publique », croit Marie-Pierre Boisvert du Conseil québécois LGBT.
« Lors du dernier défilé de la Fierté gaie, il n’y a jamais eu autant de sécurité que cette année », dit-elle.
Maudit calvaire... si je croyais en un être céleste, je le supplierais de me donner de la patience présentement...
L'intensification de la violence publique n'est pas une question de "CROYANCE" ni une question de FEELING! C'est une question de CHIFFRES!
Or, que disent ces chiffres? Ben ils pointent plutôt vers une baisse de la criminalité!
Et croyez-le ou non, Mme Boisvert, une hausse de la sécurité ne signifie pas nécessairement qu'il y a une hausse de la violence publique. C'est pitoyable que je sois obligé de vous expliquer ça.
En fait, quand on pense aux plus récents incidents de violence publique, ils ont été commis par des groupe de gauche! Des gens qui voulaient s'en prendre physiquement à des manifestants pacifiques dont les opinions à propos de l'immigration feraient supposément d'eux de dangereux monstres "d'extrême droite"!
Quelle ironie!
« Il faut que tout le monde comprenne que les propos misogynes, c’est tolérance zéro », dit-il. Cela doit aussi aller de pair avec une meilleure éducation des jeunes au respect de la différence et de l’égalité hommes-femmes, ajoute-t-il.
Être antiféministe ne signifie pas qu'on soit misogyne, Monsieur.
Le type est directeur d'un organisme qui oeuvre contre la radicalisation... mais il a lui-même une vision caricaturale et manichéenne de la réalité, avec les valeureuses féministes d'un côté et les monstrueux antiféministes misogynes et racistes de l'autre!
Peut-être devrait-il essayer de se déradicaliser lui-même avant de venir nous faire la leçon!
↧
↧
La grande guerre contre Mars
↧
Comment parler de suicide à des élèves de 6e année?
Je surveillais à la récréation la semaine dernière lorsque deux de mes élèves sont venues me voir. Visiblement ébranlées, elles ont demandé de me parler en privé.
Elles m'ont raconté que trois autres filles, toutes dans ma classe, avaient tenues des propos qui les avaient inquiétées au plus haut point. Dans le vestiaire, après le cours d'éducation physique, elles auraient dit qu'elles souhaitaient se tuer et avaient même discuté de comment il fallait s'y prendre. Elles auraient dit ça en riant.
J'ai promis à mes deux filles que je m'y attaquerais rapidement. Le problème ne me semblait pas d'une urgence critique et je voulais prendre le temps de réfléchir avant de me lancer.
Contrairement à plusieurs de mes collègues, je n'ai jamais eu peur d'aborder des sujets tabous, controversés ou épineux avec mes élèves lorsqu'il est clairement dans leur intérêt de le faire. Cette fois-ci ne ferait pas exception. Comme je prends le temps de créer des liens avec mes élèves, je suis de toute évidence la personne la mieux placée pour avoir un impact positif auprès d'eux. C'est une grande opportunité et une énorme responsabilité que je ne prends pas à la légère.
Il faut dire que je ne partais pas de rien. En vingt ans, j'ai souvent eu l'occasion de voir des gens aborder le sujet avec des groupes: des psychoéducateurs, des intervenants spécialisés, des travailleurs sociaux, etc. En les observant et suite à de nombreuses lectures sur le sujet, j'ai progressivement élaboré une intervention qui dure environ une heure et qui est très efficace. Habituellement, j'attends plus tard dans l'année scolaire pour en parler, mais vu les circonstances, j'ai décidé de le faire dès le lendemain matin.
Voici essentiellement comment ça se passe.
Premièrement, j'explique de quoi on parle. Les jeunes de 6e année ne constituent jamais un groupe homogène. Si certains sont sérieusement ados, d'autres ont encore les deux pieds bien ancrés dans l'enfance et il ne faut donc pas prendre pour acquis qu'ils sauront tous ce qu'est le suicide. Nous avons donc défini le terme. Je leur ai montré des statistiques pour leur faire comprendre l'ampleur du problème. J'ai invité ceux et celles qui connaissaient quelqu'un qui s'est suicider à lever la main. En me comptant moi, nous étions six ou sept sur une classe de 24 élèves. C'est énorme.
Deuxièmement, j'ai dessiné deux colonnes au tableau. J'ai intitulé celle de gauche "causes externes" et celle de droite "causes internes". Je leur ai expliqué que les raisons qui peuvent amener quelqu'un à vouloir mourir proviennent parfois de l'entourage de la personne et parfois de ce qui se passe dans sa tête à elle. Évidemment, vous comprendrez que l'objectif ici est d'abord et avant tout de simplifier et de vulgariser pour des jeunes de 11 - 12 ans.
Je leur ai demandé de me nommer des causes externes et ils ont été franchement excellents: intimidation, harcèlement, isolement, difficultés à l'école, crises familiales (séparation des parents, parent qui perd son travail, parents inadéquats, etc.), pauvreté, peine d'amour. Ils ont trouvé tout ça eux-mêmes, j'étais très impressionné.
Ils ont eu plus de difficulté avec les causes internes, mais ils ont tout de même nommé l'anxiété, la dépression et la dépendance. Je leur ai brièvement expliqué la nature de ces maux. J'ai aussi parlé de la mauvaise estime de soi que j'ai décrit comme le fait de s'intimider soi-même.
Une fois que notre liste m'a semblé suffisamment complète, j'ai expliqué que les éléments qui y figuraient n'assuraient pas qu'une personne veuille se suicider, mais plutôt qu'ils représentaient des risques.
Troisièmement, nous avons discuté de ce qu'une personne qui souffre peut faire pour se sentir mieux. Nous avons discuté de l'importance de parler et de demander de l'aide. J'ai expliqué que personne n'est un super-héros, que nous faisons tous face, à un moment donné de notre vie, à une situation si terrible que nous ne pouvons pas passer à travers tout seul. Nous avons parlé des ressources qui existent pour venir en aide aux jeunes.
Quatrièmement, j'ai pointé la liste au tableau et j'ai demandé aux élèves: "Voyez-vous un seul problème dans cette liste qu'il est impossible de régler? Voyez-vous un seul problème dont la seule solution est la mort?" Ils ont dit non. Je leur ai alors expliqué que le suicide n'était jamais la solution, que parfois ça prend beaucoup de temps et d'effort, mais qu'on peut toujours aller mieux. Évidemment, je n'ai pas parlé de suicide assisté pour des gens atteints de maladies incurables, c'est une autre conversation et à leur âge, ça ne les concerne pas directement.
Finalement, j'ai expliqué que le suicide était quelque chose de très sérieux et que s'il est essentiel de demander de l'aide lorsqu'on ne va pas bien, il est très important de ne pas faire de fausses alertes non plus. On ne se sert pas du suicide juste pour attirer l'attention. "Est-ce que vous activeriez l'alarme de feu de l'école pour attirer l'attention?" Ils ont tous trouvé l'idée ridicule. "C'est la même chose pour le suicide. Si tu as besoin d'aide et que tu sens qu'il y a urgence, alors tire l'alarme. Mais si tu es juste un peu déprimée et que tu sais que tu vas aller mieux dans quelques heures, évite les fausses alarmes. On ne fait pas de blagues avec le suicide."
Franchement, le cours s'est remarquablement bien déroulé. Les élèves ont participé et ils semblaient tout simplement fascinés par ce qui se passait. Les trois filles concernées ont bien réalisé qu'elles avaient été le déclencheur de ce cours et je crois qu'elles ont bien compris le message. Les deux élèves qui étaient venues me voir m'ont remercié et semblaient très soulagées et reconnaissantes.
Il n'y a pas eu d'autres propos de cette nature depuis. Si ça se reproduit, cela signifiera pour moi que l'élève tire l'alarme en toute connaissance de cause et le temps sera donc venu de faire appel aux pros.
Être prof, ce n'est pas seulement savoir enseigner l'accord des verbes et les fractions. Nous sommes extraordinairement bien placés pour intervenir auprès de nos élèves et pour avoir un impact positif majeur. Cette énorme responsabilité peut faire peur, mais il ne faut pas la fuir. Bien sûr, un enseignant qui ne se sent pas apte ou compétent pour faire une intervention doit faire appel à des pros, mais s'il a pris le temps de créer des liens significatifs avec les jeunes, il demeure mieux placé qu'un parfait inconnu qui est parachuté dans la classe le temps d'une intervention.
Elles m'ont raconté que trois autres filles, toutes dans ma classe, avaient tenues des propos qui les avaient inquiétées au plus haut point. Dans le vestiaire, après le cours d'éducation physique, elles auraient dit qu'elles souhaitaient se tuer et avaient même discuté de comment il fallait s'y prendre. Elles auraient dit ça en riant.
J'ai promis à mes deux filles que je m'y attaquerais rapidement. Le problème ne me semblait pas d'une urgence critique et je voulais prendre le temps de réfléchir avant de me lancer.
Contrairement à plusieurs de mes collègues, je n'ai jamais eu peur d'aborder des sujets tabous, controversés ou épineux avec mes élèves lorsqu'il est clairement dans leur intérêt de le faire. Cette fois-ci ne ferait pas exception. Comme je prends le temps de créer des liens avec mes élèves, je suis de toute évidence la personne la mieux placée pour avoir un impact positif auprès d'eux. C'est une grande opportunité et une énorme responsabilité que je ne prends pas à la légère.
Il faut dire que je ne partais pas de rien. En vingt ans, j'ai souvent eu l'occasion de voir des gens aborder le sujet avec des groupes: des psychoéducateurs, des intervenants spécialisés, des travailleurs sociaux, etc. En les observant et suite à de nombreuses lectures sur le sujet, j'ai progressivement élaboré une intervention qui dure environ une heure et qui est très efficace. Habituellement, j'attends plus tard dans l'année scolaire pour en parler, mais vu les circonstances, j'ai décidé de le faire dès le lendemain matin.
Voici essentiellement comment ça se passe.
Premièrement, j'explique de quoi on parle. Les jeunes de 6e année ne constituent jamais un groupe homogène. Si certains sont sérieusement ados, d'autres ont encore les deux pieds bien ancrés dans l'enfance et il ne faut donc pas prendre pour acquis qu'ils sauront tous ce qu'est le suicide. Nous avons donc défini le terme. Je leur ai montré des statistiques pour leur faire comprendre l'ampleur du problème. J'ai invité ceux et celles qui connaissaient quelqu'un qui s'est suicider à lever la main. En me comptant moi, nous étions six ou sept sur une classe de 24 élèves. C'est énorme.
Deuxièmement, j'ai dessiné deux colonnes au tableau. J'ai intitulé celle de gauche "causes externes" et celle de droite "causes internes". Je leur ai expliqué que les raisons qui peuvent amener quelqu'un à vouloir mourir proviennent parfois de l'entourage de la personne et parfois de ce qui se passe dans sa tête à elle. Évidemment, vous comprendrez que l'objectif ici est d'abord et avant tout de simplifier et de vulgariser pour des jeunes de 11 - 12 ans.
Je leur ai demandé de me nommer des causes externes et ils ont été franchement excellents: intimidation, harcèlement, isolement, difficultés à l'école, crises familiales (séparation des parents, parent qui perd son travail, parents inadéquats, etc.), pauvreté, peine d'amour. Ils ont trouvé tout ça eux-mêmes, j'étais très impressionné.
Ils ont eu plus de difficulté avec les causes internes, mais ils ont tout de même nommé l'anxiété, la dépression et la dépendance. Je leur ai brièvement expliqué la nature de ces maux. J'ai aussi parlé de la mauvaise estime de soi que j'ai décrit comme le fait de s'intimider soi-même.
Une fois que notre liste m'a semblé suffisamment complète, j'ai expliqué que les éléments qui y figuraient n'assuraient pas qu'une personne veuille se suicider, mais plutôt qu'ils représentaient des risques.
Troisièmement, nous avons discuté de ce qu'une personne qui souffre peut faire pour se sentir mieux. Nous avons discuté de l'importance de parler et de demander de l'aide. J'ai expliqué que personne n'est un super-héros, que nous faisons tous face, à un moment donné de notre vie, à une situation si terrible que nous ne pouvons pas passer à travers tout seul. Nous avons parlé des ressources qui existent pour venir en aide aux jeunes.
Quatrièmement, j'ai pointé la liste au tableau et j'ai demandé aux élèves: "Voyez-vous un seul problème dans cette liste qu'il est impossible de régler? Voyez-vous un seul problème dont la seule solution est la mort?" Ils ont dit non. Je leur ai alors expliqué que le suicide n'était jamais la solution, que parfois ça prend beaucoup de temps et d'effort, mais qu'on peut toujours aller mieux. Évidemment, je n'ai pas parlé de suicide assisté pour des gens atteints de maladies incurables, c'est une autre conversation et à leur âge, ça ne les concerne pas directement.
Finalement, j'ai expliqué que le suicide était quelque chose de très sérieux et que s'il est essentiel de demander de l'aide lorsqu'on ne va pas bien, il est très important de ne pas faire de fausses alertes non plus. On ne se sert pas du suicide juste pour attirer l'attention. "Est-ce que vous activeriez l'alarme de feu de l'école pour attirer l'attention?" Ils ont tous trouvé l'idée ridicule. "C'est la même chose pour le suicide. Si tu as besoin d'aide et que tu sens qu'il y a urgence, alors tire l'alarme. Mais si tu es juste un peu déprimée et que tu sais que tu vas aller mieux dans quelques heures, évite les fausses alarmes. On ne fait pas de blagues avec le suicide."
Franchement, le cours s'est remarquablement bien déroulé. Les élèves ont participé et ils semblaient tout simplement fascinés par ce qui se passait. Les trois filles concernées ont bien réalisé qu'elles avaient été le déclencheur de ce cours et je crois qu'elles ont bien compris le message. Les deux élèves qui étaient venues me voir m'ont remercié et semblaient très soulagées et reconnaissantes.
Il n'y a pas eu d'autres propos de cette nature depuis. Si ça se reproduit, cela signifiera pour moi que l'élève tire l'alarme en toute connaissance de cause et le temps sera donc venu de faire appel aux pros.
Être prof, ce n'est pas seulement savoir enseigner l'accord des verbes et les fractions. Nous sommes extraordinairement bien placés pour intervenir auprès de nos élèves et pour avoir un impact positif majeur. Cette énorme responsabilité peut faire peur, mais il ne faut pas la fuir. Bien sûr, un enseignant qui ne se sent pas apte ou compétent pour faire une intervention doit faire appel à des pros, mais s'il a pris le temps de créer des liens significatifs avec les jeunes, il demeure mieux placé qu'un parfait inconnu qui est parachuté dans la classe le temps d'une intervention.
↧
Un hyperloop au Québec?
C'est ce que j'aime par dessus tout de l'Internet.
Grâce à cet outil, un quidam comme moi, s'il est suffisamment curieux, peut en savoir autant que les spécialistes.
Et c'est là qu'on se rend compte à quel point la vaste majorité des gens sont des ignares qui disent absolument n'importe quoi.
Et cela s'applique définitivement aux politiciens du PLQ.
Voici une de leurs plus récentes idées de génie:
À l’exemple du monorail, donné par Philippe Couillard pour illustrer ce à quoi pourrait ressembler une nouvelle liaison rapide entre Montréal et Québec, le ministre André Fortin ajoute celui de l’Hyperloop, un concept futuriste développé aux États-Unis.
Quelques minutes après avoir été accusé d’improviser en chambre par la Coalition avenir Québec, le ministre des Transports a été invité par la presse parlementaire à préciser sa pensée quant à l’appel de projets annoncé par son chef dimanche dernier.
Oui, parce que la meilleure chose à faire lorsqu'on t'accuse d'improviser des niaiseries... c'est d'improviser une niaiserie encore pire! Tout le monde sait ça!
Option nationale, les nouveaux caniches de Québec solidaire, ont publié ceci sur leur page Facebook:
C'est très joli tout ça.
Il y a juste un problème.
L'hyperloop est une énorme farce complètement irréalisable.
On devrait la rebaptiser l'hyper-oups!
Thunderf00t l'explique très bien dans ces vidéos:
Grâce à cet outil, un quidam comme moi, s'il est suffisamment curieux, peut en savoir autant que les spécialistes.
Et c'est là qu'on se rend compte à quel point la vaste majorité des gens sont des ignares qui disent absolument n'importe quoi.
Et cela s'applique définitivement aux politiciens du PLQ.
Voici une de leurs plus récentes idées de génie:
À l’exemple du monorail, donné par Philippe Couillard pour illustrer ce à quoi pourrait ressembler une nouvelle liaison rapide entre Montréal et Québec, le ministre André Fortin ajoute celui de l’Hyperloop, un concept futuriste développé aux États-Unis.
Quelques minutes après avoir été accusé d’improviser en chambre par la Coalition avenir Québec, le ministre des Transports a été invité par la presse parlementaire à préciser sa pensée quant à l’appel de projets annoncé par son chef dimanche dernier.
Oui, parce que la meilleure chose à faire lorsqu'on t'accuse d'improviser des niaiseries... c'est d'improviser une niaiserie encore pire! Tout le monde sait ça!
Option nationale, les nouveaux caniches de Québec solidaire, ont publié ceci sur leur page Facebook:
C'est très joli tout ça.
Il y a juste un problème.
L'hyperloop est une énorme farce complètement irréalisable.
On devrait la rebaptiser l'hyper-oups!
Thunderf00t l'explique très bien dans ces vidéos:
↧
↧
Meilleur logiciel pour une vidéothèque?
Chers lecteurs, chères lectrices, je fais appel aux cinéphiles mordus parmi vous.
Connaissez-vous un bon logiciel gratuit pour recenser une collection de DVD? La mienne a atteint un stade où je ne suis plus sûr de ce que je possède ou non.
J'aimerais un truc simple à utiliser, pas nécessaire que ce soit très sophistiqué. Si le logiciel était capable d'aller chercher les infos du film sur le net (année, producteur, etc.), l'image du boîtier et qu'il permettait de coter le film, ce serait encore mieux, mais pas essentiel.
Tous les logiciels gratos que j'ai essayés ne sont pas du tout instinctifs, ou encore ils ne permettent pas de créer une liste facilement accessible et imprimable. Celui que j'ai utilisé pendant quelques années ne se met plus à jour et je ne peux plus ajouter le films à la liste.
Merci à l'avance pour vos suggestions!
Connaissez-vous un bon logiciel gratuit pour recenser une collection de DVD? La mienne a atteint un stade où je ne suis plus sûr de ce que je possède ou non.
J'aimerais un truc simple à utiliser, pas nécessaire que ce soit très sophistiqué. Si le logiciel était capable d'aller chercher les infos du film sur le net (année, producteur, etc.), l'image du boîtier et qu'il permettait de coter le film, ce serait encore mieux, mais pas essentiel.
Tous les logiciels gratos que j'ai essayés ne sont pas du tout instinctifs, ou encore ils ne permettent pas de créer une liste facilement accessible et imprimable. Celui que j'ai utilisé pendant quelques années ne se met plus à jour et je ne peux plus ajouter le films à la liste.
Merci à l'avance pour vos suggestions!
↧
Star Wars Épisode VIII: c'est comment?
Écrire quelques mots à propos de ce film m'aidera peut-être à digérer mon abyssale déception... pour ne pas dire mon dégoût. Si vous ne l'avez pas vu et que vous ne voulez pas que je gâche les soi-disant surprises, alors ne lisez pas la suite.
C'est vraiment le pire film de Star Wars qui a été fait. Même les épisodes 1, 2 et 3, pourtant loin d'être très bons, sont des chefs-d'oeuvres à côté de ça.
En fait, c'est un des pires films que j'ai vus de ma vie, point. J'ai connu des élèves de 6e année qui sont capables d'écrire une histoire plus captivante, amusante et cohérente que ça.
Ça devrait s'appeler "Star Wars: The Last Anti-Climax". On dirait que l'objectif du scénariste est carrément de mettre une intrigue en place pour ensuite la dégonfler comme une vieille balloune qui fait des bruits de pets en se vidant. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Ça fait deux ans qu'on se questionne à propos des parents de Rey. Même dans le film, ils y font allusion à maintes reprises. Dans une des nombreuses séquences inutiles, ineptes et absurdes du film, elle pénètre dans un trou du côté sombre et se retrouve derrière un miroir qui lui révèle presque le visage de ses parents... mais non. Finalement, elle ne voit que son propre visage. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Et finalement elle l'apprend de la bouche de Kylo Ren! Et ses parents sont... tenez-vous bien... deux ramasseurs de débris anonymes qui l'ont vendue contre de l'eau. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Depuis deux ans que les théories fusent à propos du leader suprême Snoke. Qui est-il? D'où sort-il? Pourquoi est-il dévisagé? S'agit-il d'un clone de Palpatine? Un Mace Windu torturé par le côté obscur? On le rencontre finalement en personne! Et croyez-le ou non... ce qui aurait pu être un adversaire puissant et redoutable crève de manière complètement pathétique, avec un stupide regard hébété dans la face, sans qu'aucune réponse ne soit apportée quant à ses origines. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Rey tend son sabre laser à Luke, offrant enfin une conclusion à la scène finale de l'épisode précédent. Il le prend délicatement dans ses mains... la regarde dans les yeux... et le balance par dessus son épaule comme un déchet. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Même l'épisode 1 avait su se racheter de sa médiocrité en nous offrant un combat de sabres laser épique à la fin. Ici? Non. Le duel entre Rey et Kylo? Rien de plus qu'un combat de tir à la corde pour savoir qui obtiendra le sabre laser de Skywalker. Et ce sabre, comment a-t-il été récupéré? Pourquoi Rey a-t-elle eu des visions en le touchant? Aucune réponse. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Le duel entre Luke et Kylo? Il consiste essentiellement à voir les deux se regarder, se jeter des regards méchants et s'échanger des propos inintéressants et pas mémorables pour 5 cents. Ils se foncent dessus mais ne se battent même pas. Leurs sabres ne se touchent jamais. En fait, à la fin, on découvre que Luke n'est même pas vraiment là. C'est une projection de la Force. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
D'ailleurs, Luke crève à la fin. Pourtant, il vient de retrouver sa connexion avec la Force, il est puissant, il est en pleine forme, il n'est pas du tout blessé. Mais à la fin, il s'assoit sur une roche, regarde le soleil et... disparaît. Comme ça. Sans raisons apparente. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Le tiers du film est dédié à une mission de Finn et d'une femme asiatique complètement dénuée d'intérêt (vive la diversité!) et après tout ce temps, leur mission s'avère complètement vaine et inutile. Si rien de tout cela ne s'était produit, le film aurait progressé très exactement de la même façon. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Le fantôme de Yoda fait une apparition! Enfin! Mais oubliez les performances extraordinaires de Frank Oz dans les années 80 et les répliques profondes et fascinantes qui me hantent toujours des décennies plus tard. Ici, Yoda n'a carrément rien d'intéressant à dire, rien à apporter, rien à faire là. Pas une seule de ses paroles n'a le moindre intérêt. Il déblatère quelques évidences, éructe quelques paroles insensées, fait rigoler les gens dans l'audience (preuve ultime de l'échec de cette scène qui se voulait signifiante), puis c'est tout. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
On a finalement droit à une séquence d'action mettant en scène le Faucon millénaire, mais c'est un calque de scènes déjà vues avant, comme celle dans le champ d'astéroïdes ou encore celle au coeur de la seconde Étoile noire. Sauf que cette fois-ci... ben... heu... c'est dans une caverne de cristaux rouges. Du reste, c'est du copié-collé. Pffffffffffrrrrrrrrrrrrrt!
Je pourrais continuer comme ça pendant des heures, mais vous comprenez le principe.
De la merde, je vous dis. De la pure merde du début à la fin. Ajoutez à ça des porgs, des petites créatures insupportables qui ne sont là que pour vendre des jouets, et le fiasco est complet.
On m'aurait engagé pour anéantir Star Wars que je ne n'aurais pas su faire mieux. Non seulement il n'apporte rien d'intéressant à la mythologie de la galaxie far, far away, mais en fait, il dévalorise tout ce qui est arrivé avant et donne l'impression que toutes les grandes victoires du passé n'ont servi strictement à rien. Quelle abjecte horreur...
À lire également:
Star Wars Épisode VII: c'est comment?
ROGUE ONE: C'est comment?
↧
L'assassinat de Luke Skywalker
↧
Gender Wars: The last snowflake
Dans ce vidéo, Sargon se moque avec brio de l'aspect propagandiste du dernier film de Star Wars...
↧
↧
Médias féministes misandres
Je n'ai pas envie de répondre point par point à ces articles haineux, mais je ne peux pas les passer sous silence non plus.
Le fait que de tels articles puissent être largement publiés par les grands médias des deux côtés de l'Atlantique en dit très, très long sur le climat de virulente misandrie qui règne actuellement en Occident.
Tout d'abord, en France, il y a cet article frauduleux qui a fait le tour des médias (tel que le Nouvel Observateur):
« Les femmes sont plus petites que les hommes car elles ont été privées de viande depuis la nuit des temps », titrait L’Obs il y a quelques jours. Une part croissante des médias français se fait l’écho d’une théorie excitante élaborée par une anthropologue sans formation en biologie, Priscille Touraille, selon laquelle la différence de taille et de volume musculaire entre hommes et femmes viendrait d’une privation alimentaire orchestrée par les hommes depuis la nuit des temps sur l’ensemble du globe terrestre.
En douze ans d’existence, cette théorie n’a été appuyée par aucun spécialiste en biologie évolutive. Si cette fake news prospère, c’est grâce à l’inculture du grand public -journalistes inclus- en matière de biologie évolutive et parce qu’elle flatte nos pulsions complotistes. Serions-nous, femmes, si fragiles, si irrationnelles, qu’il faille nous épargner les rigueurs d’un discours authentiquement scientifique en nous offrant à la place le doux cocon d’une science de niveau infantile ? Et si nous assistions à l’avènement d’un féminisme obscurantiste ?
(...) Pourtant, la théorie de Touraille est reprise sans remise en question par Nora Bouazzouni dans son récent ouvrage Faiminisme, quand le sexisme passe à table, qui jouit en ce moment de relais médiatiques aussi nombreux que complaisants. Malgré son évidente faiblesse scientifique, d’importants médias français publics ou subventionnés (Le Monde, France Inter, La Croix, RFI, Arte, Les Inrocks, Le Parisien et L’Obs) la relayent à toutes les sauces sans y apporter la moindre contradiction, sans interroger d’autres spécialistes, quand ils ne la présentent pas carrément sous l’aspect d’un fait établi, comme dans Libération ou dans cette récente vidéo de Franceinfo qui comptabilise 403 000 vues en quatre jours. On peut discuter de la part de naïveté, de paresse intellectuelle ou d’inculture scientifique qui explique cette unanimité médiatique, mais ce qui est certain, ce que nous avons affaire à une fake news, une vraie.
La version française de Slate nous offrait cette autre extraordinaire vomissure de la journaliste Ruth Graham intitulée "Les hommes n'auraient jamais dû avoir le droit de travailler" dans laquelle toutes les failles de quelques hommes sont généralisées sans la moindre hésitation à la totalité de la population masculine de la planète:
(...) Au regard des révélations récentes et de la multiplication des cas de harcèlement entre collègues, de menaces sur des subordonnés et de grands producteurs se masturbant dans des plantes vertes, une seule conclusion s'impose: l'expérience du travail masculin a échoué.
Commençons par une question d'importance: est-il seulement naturel que les hommes travaillent? On sait, par exemple, que les hommes ne savent pas gérer leur argent. Les entreprises dirigées par des femmes s'en sortent mieux sur les marchés et les femmes sont aussi meilleures en investissements et en économies.
(...) Mais avec leurs salaires bien plus élevés et leur surreprésentation dans les écoles de commerce et les conseils d'administration, les hommes ont joui de toutes les opportunités possibles pour réussir dans le monde des affaires. En d'autres termes, les hommes profitent depuis des dizaines d'années de programmes de discrimination positive spécialement conçus pour eux.
Reste que malgré tous ces avantages, non seulement les hommes ont failli à ces attentes, mais ils ont aussi été responsables de la crise des subprimes, avec arnaque d'investisseurs, liquidation de fonds de retraite durement acquis et déclenchement de krachs dans le monde entier.
Et au lieu d'apprendre de leurs erreurs et de leurs méfaits, ils se sont eux-mêmes accordés moult bonus, avant de faire pression sur le législateur pour qu'il n'empêche pas la redite d'une telle catastrophe. Nous devons nous poser cette question: les hommes possèdent-ils des capacités intellectuelles suffisantes pour que nous leur confions nos ressources les plus précieuses?
(...) Mais qu'on accorde aux hommes un généreux bénéfice du doute –tout cela pourrait être bien davantage dû à leur incompétence qu'à leur malfaisance. Et si on limitait simplement leur pouvoir managérial au lieu de les exclure purement et simplement du marché du travail?
Malheureusement, la réalité est cruelle: les hommes ne se contentent pas d'être débiles, ils sont dangereux. Une récente enquête fait état de 30% de femmes ayant eu à subir des avances non désirées sur leur lieu de travail, des faits qualifiables de harcèlement sexuel pour la majorité d'entre elles.
(...) Au travail, les hommes sont trop émotifs. Ils sont esclaves de leur colère, de leur jalousie et de leur fierté. Leur attention est volatile et ils sont prompts aux coups de sang. Et ai-je déjà mentionné le problème du «harcèlement sexuel constant»?
(...) Accorder de véritables pouvoirs aux hommes est simplement trop risqué.
Il faut le reconnaître, certains hommes ont fait de leur mieux pour s'adapter au monde professionnel, en s'interdisant par exemple de se retrouver en tête-à-tête avec une femme. Et pourtant, encore et toujours, ils n'arrivent pas à se contrôler: ils agressent, chopent, harcèlent, matent, tripotent, menacent, «plaisantent» et ainsi de suite.
Une faillite qui aura engouffré des dizaines de millions de dollars en frais de justice et fait des dizaines de millions de victimes. Réfléchissez aux coûts financiers et émotionnels que nous aurions pu nous épargner si les hommes étaient restés à leur place, c'est-à-dire à la maison.
Pendant ce temps, aux USA, le New York Times publie un article vitriolique et abominablement haineux qui affirme que la libido masculine est fondamentalement violente et que, s'ils n'en tenaient qu'à eux, les hommes tueraient tous leur père et violeraient leur mère:
The New York Times has come under fire by the public for publishing and featuring a meandering and kooky article that argues that the male libido is inherently violent and masculinity is inherently “monstrous.”
The article has a heady title: "The Unexamined Brutality of the Male Libido." But the tweet the NYT chose to announce the piece gets more to the heart of the matter: "Opinion: If you let boys be boys, they will murder their fathers and sleep with their mothers."
This is pretty much the thesis statement of a rambling 1,500 word column that reads like some modestly popular Tumblr post evolved into a Huffington Post article that was caught by an editor and buried deep in the website. In the NYT, however, the article by Canadian writer Stephen Marche (a man, it bears mentioning) is a featured column, prominently placed on the front page of the Times' opinion section.
Et ce n'est que le début. Attendez-vous à des atrocités encore plus monstrueuses en 2018!
Vive le féminisme!
Le fait que de tels articles puissent être largement publiés par les grands médias des deux côtés de l'Atlantique en dit très, très long sur le climat de virulente misandrie qui règne actuellement en Occident.
Tout d'abord, en France, il y a cet article frauduleux qui a fait le tour des médias (tel que le Nouvel Observateur):
« Les femmes sont plus petites que les hommes car elles ont été privées de viande depuis la nuit des temps », titrait L’Obs il y a quelques jours. Une part croissante des médias français se fait l’écho d’une théorie excitante élaborée par une anthropologue sans formation en biologie, Priscille Touraille, selon laquelle la différence de taille et de volume musculaire entre hommes et femmes viendrait d’une privation alimentaire orchestrée par les hommes depuis la nuit des temps sur l’ensemble du globe terrestre.
En douze ans d’existence, cette théorie n’a été appuyée par aucun spécialiste en biologie évolutive. Si cette fake news prospère, c’est grâce à l’inculture du grand public -journalistes inclus- en matière de biologie évolutive et parce qu’elle flatte nos pulsions complotistes. Serions-nous, femmes, si fragiles, si irrationnelles, qu’il faille nous épargner les rigueurs d’un discours authentiquement scientifique en nous offrant à la place le doux cocon d’une science de niveau infantile ? Et si nous assistions à l’avènement d’un féminisme obscurantiste ?
(...) Pourtant, la théorie de Touraille est reprise sans remise en question par Nora Bouazzouni dans son récent ouvrage Faiminisme, quand le sexisme passe à table, qui jouit en ce moment de relais médiatiques aussi nombreux que complaisants. Malgré son évidente faiblesse scientifique, d’importants médias français publics ou subventionnés (Le Monde, France Inter, La Croix, RFI, Arte, Les Inrocks, Le Parisien et L’Obs) la relayent à toutes les sauces sans y apporter la moindre contradiction, sans interroger d’autres spécialistes, quand ils ne la présentent pas carrément sous l’aspect d’un fait établi, comme dans Libération ou dans cette récente vidéo de Franceinfo qui comptabilise 403 000 vues en quatre jours. On peut discuter de la part de naïveté, de paresse intellectuelle ou d’inculture scientifique qui explique cette unanimité médiatique, mais ce qui est certain, ce que nous avons affaire à une fake news, une vraie.
La version française de Slate nous offrait cette autre extraordinaire vomissure de la journaliste Ruth Graham intitulée "Les hommes n'auraient jamais dû avoir le droit de travailler" dans laquelle toutes les failles de quelques hommes sont généralisées sans la moindre hésitation à la totalité de la population masculine de la planète:
(...) Au regard des révélations récentes et de la multiplication des cas de harcèlement entre collègues, de menaces sur des subordonnés et de grands producteurs se masturbant dans des plantes vertes, une seule conclusion s'impose: l'expérience du travail masculin a échoué.
Commençons par une question d'importance: est-il seulement naturel que les hommes travaillent? On sait, par exemple, que les hommes ne savent pas gérer leur argent. Les entreprises dirigées par des femmes s'en sortent mieux sur les marchés et les femmes sont aussi meilleures en investissements et en économies.
(...) Mais avec leurs salaires bien plus élevés et leur surreprésentation dans les écoles de commerce et les conseils d'administration, les hommes ont joui de toutes les opportunités possibles pour réussir dans le monde des affaires. En d'autres termes, les hommes profitent depuis des dizaines d'années de programmes de discrimination positive spécialement conçus pour eux.
Reste que malgré tous ces avantages, non seulement les hommes ont failli à ces attentes, mais ils ont aussi été responsables de la crise des subprimes, avec arnaque d'investisseurs, liquidation de fonds de retraite durement acquis et déclenchement de krachs dans le monde entier.
Et au lieu d'apprendre de leurs erreurs et de leurs méfaits, ils se sont eux-mêmes accordés moult bonus, avant de faire pression sur le législateur pour qu'il n'empêche pas la redite d'une telle catastrophe. Nous devons nous poser cette question: les hommes possèdent-ils des capacités intellectuelles suffisantes pour que nous leur confions nos ressources les plus précieuses?
(...) Mais qu'on accorde aux hommes un généreux bénéfice du doute –tout cela pourrait être bien davantage dû à leur incompétence qu'à leur malfaisance. Et si on limitait simplement leur pouvoir managérial au lieu de les exclure purement et simplement du marché du travail?
Malheureusement, la réalité est cruelle: les hommes ne se contentent pas d'être débiles, ils sont dangereux. Une récente enquête fait état de 30% de femmes ayant eu à subir des avances non désirées sur leur lieu de travail, des faits qualifiables de harcèlement sexuel pour la majorité d'entre elles.
(...) Au travail, les hommes sont trop émotifs. Ils sont esclaves de leur colère, de leur jalousie et de leur fierté. Leur attention est volatile et ils sont prompts aux coups de sang. Et ai-je déjà mentionné le problème du «harcèlement sexuel constant»?
(...) Accorder de véritables pouvoirs aux hommes est simplement trop risqué.
Il faut le reconnaître, certains hommes ont fait de leur mieux pour s'adapter au monde professionnel, en s'interdisant par exemple de se retrouver en tête-à-tête avec une femme. Et pourtant, encore et toujours, ils n'arrivent pas à se contrôler: ils agressent, chopent, harcèlent, matent, tripotent, menacent, «plaisantent» et ainsi de suite.
Une faillite qui aura engouffré des dizaines de millions de dollars en frais de justice et fait des dizaines de millions de victimes. Réfléchissez aux coûts financiers et émotionnels que nous aurions pu nous épargner si les hommes étaient restés à leur place, c'est-à-dire à la maison.
Pendant ce temps, aux USA, le New York Times publie un article vitriolique et abominablement haineux qui affirme que la libido masculine est fondamentalement violente et que, s'ils n'en tenaient qu'à eux, les hommes tueraient tous leur père et violeraient leur mère:
The New York Times has come under fire by the public for publishing and featuring a meandering and kooky article that argues that the male libido is inherently violent and masculinity is inherently “monstrous.”
The article has a heady title: "The Unexamined Brutality of the Male Libido." But the tweet the NYT chose to announce the piece gets more to the heart of the matter: "Opinion: If you let boys be boys, they will murder their fathers and sleep with their mothers."
This is pretty much the thesis statement of a rambling 1,500 word column that reads like some modestly popular Tumblr post evolved into a Huffington Post article that was caught by an editor and buried deep in the website. In the NYT, however, the article by Canadian writer Stephen Marche (a man, it bears mentioning) is a featured column, prominently placed on the front page of the Times' opinion section.
Et ce n'est que le début. Attendez-vous à des atrocités encore plus monstrueuses en 2018!
Vive le féminisme!
↧
Star Wars 8: ce qui a mal tourné pendant le meeting
Il est en plein dans le mille sur toute la ligne.
↧
"He's Not My Luke Skywalker"
Extraits de l'article:
The actor Mark Hamill just lasered in on why he disliked how director Rian Johnson had him play Luke Skywalker in “Star Wars: The Last Jedi.”
“He’s not my Luke Skywalker,” Hamill, who originated the part in the iconic space opera four decades ago, proclaimed of his role in the new movie.
MILD SPOILER ALERT:
“The Last Jedi” shows the character in hiding, and Hamill appeared to take issue with that.
“I said to Rian, I said ‘Jedis don’t give up.’ I mean, even if he had a problem, he would maybe take a year to try and regroup, but if he made a mistake he would try and right that wrong, so right there, we had a fundamental difference, but, it’s not my story anymore,” Hamill, 66, said in an interview posted to YouTube on Wednesday. “It’s somebody else’s story, and Rian needed me to be a certain way to make the ending effective.”
Hamill added: “I almost had to think of Luke as another character. Maybe he’s Jake Skywalker, he’s not my Luke Skywalker.”
(...) “I still haven’t accepted it completely, but it’s only a movie,” Hamill said. “I hope people like it. I hope they don’t get upset.”
The actor Mark Hamill just lasered in on why he disliked how director Rian Johnson had him play Luke Skywalker in “Star Wars: The Last Jedi.”
“He’s not my Luke Skywalker,” Hamill, who originated the part in the iconic space opera four decades ago, proclaimed of his role in the new movie.
MILD SPOILER ALERT:
“The Last Jedi” shows the character in hiding, and Hamill appeared to take issue with that.
“I said to Rian, I said ‘Jedis don’t give up.’ I mean, even if he had a problem, he would maybe take a year to try and regroup, but if he made a mistake he would try and right that wrong, so right there, we had a fundamental difference, but, it’s not my story anymore,” Hamill, 66, said in an interview posted to YouTube on Wednesday. “It’s somebody else’s story, and Rian needed me to be a certain way to make the ending effective.”
Hamill added: “I almost had to think of Luke as another character. Maybe he’s Jake Skywalker, he’s not my Luke Skywalker.”
(...) “I still haven’t accepted it completely, but it’s only a movie,” Hamill said. “I hope people like it. I hope they don’t get upset.”
↧
Le temps d'être offusquée!
Juste à temps pour Noël, le youtubeur australien Independant Man partage avec nous deux nouvelles délirantes.
La première est à propos d'un pseudo-scandale autour d'une pub pour une boutique de thé. Et pour une fois, la compagnie a refusé de s'excuser et, encore mieux, a récidivé. Absolument hilarant. Je ne bois pas de thé, mais ceci me donne envie de m'y mettre! ;-D
La deuxième nouvelle tourne autour d'un étudiant de Harvard qui a confessé sur la place publique quelque chose de vraiment abominable... quelque chose de monstrueux... quelque chose de si honteux que ça dépasse l'entendement. Figurez-vous donc qu'il était dans un pub avec des amis et qu'il a OSÉ commenter l'apparence physique des jeunes femmes dans ses classes. Le monstre! Le salopard!
S'ensuit une entrevue télé dans laquelle Cathy Areu, membre honorifique des forces bien-pensantes féministes, vient nous expliquer que des hommes qui parlent de l'apparence physique des femmes est une abomination qui encourage le viol... mais que lorsque les femmes font la même chose, alors là, rien de grave là-dedans.
Vous savez pourquoi?
"Parce que les femmes ne violent pas et ne font de mal à personne!"
Ah, vraiment?
De telles déclarations me rappellent pourquoi je consacre du temps à dresser ces listes:
CriminELLES (2016)
CriminELLES II (2017)
Pour ce qui est des femmes qui n'agressent jamais les hommes, allez jeter un coup d'oeil à ça:
La vérité sur la violence conjugale
La violence conjugale contre les hommes est en hausse
La violence contre les hommes explose
"Les hommes sont tout aussi nombreux à être victimes"
Elles se vantent d'avoir agressé leur conjoint
La violence des femmes
La violence des filles
Le silence des victimes masculines
La première est à propos d'un pseudo-scandale autour d'une pub pour une boutique de thé. Et pour une fois, la compagnie a refusé de s'excuser et, encore mieux, a récidivé. Absolument hilarant. Je ne bois pas de thé, mais ceci me donne envie de m'y mettre! ;-D
La deuxième nouvelle tourne autour d'un étudiant de Harvard qui a confessé sur la place publique quelque chose de vraiment abominable... quelque chose de monstrueux... quelque chose de si honteux que ça dépasse l'entendement. Figurez-vous donc qu'il était dans un pub avec des amis et qu'il a OSÉ commenter l'apparence physique des jeunes femmes dans ses classes. Le monstre! Le salopard!
S'ensuit une entrevue télé dans laquelle Cathy Areu, membre honorifique des forces bien-pensantes féministes, vient nous expliquer que des hommes qui parlent de l'apparence physique des femmes est une abomination qui encourage le viol... mais que lorsque les femmes font la même chose, alors là, rien de grave là-dedans.
Vous savez pourquoi?
"Parce que les femmes ne violent pas et ne font de mal à personne!"
Ah, vraiment?
De telles déclarations me rappellent pourquoi je consacre du temps à dresser ces listes:
CriminELLES (2016)
CriminELLES II (2017)
Pour ce qui est des femmes qui n'agressent jamais les hommes, allez jeter un coup d'oeil à ça:
La vérité sur la violence conjugale
"Les hommes sont tout aussi nombreux à être victimes"
La violence des femmes
Le silence des victimes masculines
↧
↧
JoyeuSE No-ELLE féministe!
↧
Chansons de No-Elle féministes
Proposées le plus sérieusement du monde par des féministes, interprétées par l'hilarante Shoe0nHead et son chum. Rires assurés:
D'autres vidéos de Shoe:
La pilule masculine?
Féministes et sexbots
D'autres vidéos de Shoe:
La pilule masculine?
Féministes et sexbots
Joyeux Noël!
↧
Réécrire des chansons "sexistes"?
On est rendus là, apparemment... j'ai bien dit "apparemment"... une belle leçon à propos du biais de confirmation.
D'autres vidéos de Counter Arguments:
↧
Smack Talk: The Last Jedi Review
Professor Tosspot est d'accord avec moi... c'est de la merde.
↧
↧
La violence qu'on refuse de voir
Celle qui est perpétrée par des femmes.
↧
La victimisation sexuelle par les femmes est plus fréquente que vous le croyez
Extraits de l'article du Scientific American:
Take a moment and picture an image of a rapist. Without a doubt, you are thinking about a man. Given our pervasive cultural understanding that perpetrators of sexual violence are nearly always men, this makes sense. But this assumption belies the reality, revealed in our study of large-scale federal agency surveys, that women are also often perpetrators of sexual victimization.
In 2014, we published a study on the sexual victimization of men, finding that men were much more likely to be victims of sexual abuse than was thought. To understand who was committing the abuse, we next analyzed four surveys conducted by the Bureau of Justice Statistics (BJS) and the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) to glean an overall picture of how frequently women were committing sexual victimization.
The results were surprising. For example, the CDC’s nationally representative data revealed that over one year, men and women were equally likely to experience nonconsensual sex, and most male victims reported female perpetrators. Over their lifetime, 79 percent of men who were “made to penetrate” someone else (a form of rape, in the view of most researchers) reported female perpetrators. Likewise, most men who experienced sexual coercion and unwanted sexual contact had female perpetrators.
We also pooled four years of the National Crime Victimization Survey (NCVS) data and found that 35 percent of male victims who experienced rape or sexual assault reported at least one female perpetrator. Among those who were raped or sexually assaulted by a woman, 58 percent of male victims and 41 percent of female victims reported that the incident involved a violent attack, meaning the female perpetrator hit, knocked down or otherwise attacked the victim, many of whom reported injuries.
And, because we had previously shown that nearly one million incidents of sexual victimization happen in our nation’s prisons and jails each year, we knew that no analysis of sexual victimization in the U.S. would be complete without a look at sexual abuse happening behind bars. We found that, contrary to assumptions, the biggest threat to women serving time does not come from male corrections staff. Instead, female victims are more than three times as likely to experience sexual abuse by other women inmates than by male staff.
Also surprisingly, women inmates are more likely to be abused by other inmates than are male inmates, disrupting the long held view that sexual violence in prison is mainly about men assaulting men. In juvenile corrections facilities, female staff are also a much more significant threat than male staff; more than nine in ten juveniles who reported staff sexual victimization were abused by a woman.
(...) To thoroughly dismantle sexual victimization, we must grapple with its many complexities, which requires attention to all victims and perpetrators, regardless of their sex. This inclusive framing need not and should not come at the expense of gender-sensitive approaches, which take into account the ways in which gender norms influence women and men in different or disproportionate ways.
Male-perpetrated sexual victimization finally came to public attention after centuries of denial and indifference, thanks to women’s rights advocates and the anti-rape movement. Attention to sexual victimization perpetrated by women should be understood as a necessary next step in continuing and expanding upon this important legacy.
Take a moment and picture an image of a rapist. Without a doubt, you are thinking about a man. Given our pervasive cultural understanding that perpetrators of sexual violence are nearly always men, this makes sense. But this assumption belies the reality, revealed in our study of large-scale federal agency surveys, that women are also often perpetrators of sexual victimization.
In 2014, we published a study on the sexual victimization of men, finding that men were much more likely to be victims of sexual abuse than was thought. To understand who was committing the abuse, we next analyzed four surveys conducted by the Bureau of Justice Statistics (BJS) and the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) to glean an overall picture of how frequently women were committing sexual victimization.
The results were surprising. For example, the CDC’s nationally representative data revealed that over one year, men and women were equally likely to experience nonconsensual sex, and most male victims reported female perpetrators. Over their lifetime, 79 percent of men who were “made to penetrate” someone else (a form of rape, in the view of most researchers) reported female perpetrators. Likewise, most men who experienced sexual coercion and unwanted sexual contact had female perpetrators.
We also pooled four years of the National Crime Victimization Survey (NCVS) data and found that 35 percent of male victims who experienced rape or sexual assault reported at least one female perpetrator. Among those who were raped or sexually assaulted by a woman, 58 percent of male victims and 41 percent of female victims reported that the incident involved a violent attack, meaning the female perpetrator hit, knocked down or otherwise attacked the victim, many of whom reported injuries.
And, because we had previously shown that nearly one million incidents of sexual victimization happen in our nation’s prisons and jails each year, we knew that no analysis of sexual victimization in the U.S. would be complete without a look at sexual abuse happening behind bars. We found that, contrary to assumptions, the biggest threat to women serving time does not come from male corrections staff. Instead, female victims are more than three times as likely to experience sexual abuse by other women inmates than by male staff.
Also surprisingly, women inmates are more likely to be abused by other inmates than are male inmates, disrupting the long held view that sexual violence in prison is mainly about men assaulting men. In juvenile corrections facilities, female staff are also a much more significant threat than male staff; more than nine in ten juveniles who reported staff sexual victimization were abused by a woman.
(...) To thoroughly dismantle sexual victimization, we must grapple with its many complexities, which requires attention to all victims and perpetrators, regardless of their sex. This inclusive framing need not and should not come at the expense of gender-sensitive approaches, which take into account the ways in which gender norms influence women and men in different or disproportionate ways.
Male-perpetrated sexual victimization finally came to public attention after centuries of denial and indifference, thanks to women’s rights advocates and the anti-rape movement. Attention to sexual victimization perpetrated by women should be understood as a necessary next step in continuing and expanding upon this important legacy.
↧
Sexisme à l'embauche?
Si les femmes sont moins souvent engagées que les hommes pour des jobs techniques, ce doit être la faute du maudit patriarcat misogyne, pas vrai?
Dans cette expérience, on a modifié les voix des gens pendant les entrevues. Les résultats sont fascinants et surprenants:
In short, we made men sound like women and women sound like men and looked at how that affected their interview performance. We also looked at what happened when women did poorly in interviews, how drastically that differed from men’s behavior, and why that difference matters for the thorny issue of the gender gap in tech.
(...) One of the big motivators to think about voice masking was the increasingly uncomfortable disparity in interview performance on the platform between men and women1. At that time, we had amassed over a thousand interviews with enough data to do some comparisons and were surprised to discover that women really were doing worse. Specifically, men were getting advanced to the next round 1.4 times more often than women. Interviewee technical score wasn’t faring that well either — men on the platform had an average technical score of 3 out of 4, as compared to a 2.5 out of 4 for women.
(...) After running the experiment, we ended up with some rather surprising results. Contrary to what we expected (and probably contrary to what you expected as well!), masking gender had no effect on interview performance with respect to any of the scoring criteria (would advance to next round, technical ability, problem solving ability). If anything, we started to notice some trends in the opposite direction of what we expected: for technical ability, it appeared that men who were modulated to sound like women did a bit better than unmodulated men and that women who were modulated to sound like men did a bit worse than unmodulated women.
(...) After the experiment was over, I was left scratching my head. If the issue wasn’t interviewer bias, what could it be?
(...) What I learned was pretty shocking. As it happens, women leave interviewing.io roughly 7 times as often as men after they do badly in an interview. And the numbers for two bad interviews aren’t much better.
(...) I mentioned earlier that men are doing a lot better on the platform than women, but here’s the startling thing. Once you factor out interview data from both men and women who quit after one or two bad interviews, the disparity goes away entirely. So while the attrition numbers aren’t great, I’m massively encouraged by the fact that at least in these findings, it’s not about systemic bias against women or women being bad at computers or whatever. Rather, it’s about women being bad at dusting themselves off after failing (...)
Dans cette expérience, on a modifié les voix des gens pendant les entrevues. Les résultats sont fascinants et surprenants:
In short, we made men sound like women and women sound like men and looked at how that affected their interview performance. We also looked at what happened when women did poorly in interviews, how drastically that differed from men’s behavior, and why that difference matters for the thorny issue of the gender gap in tech.
(...) One of the big motivators to think about voice masking was the increasingly uncomfortable disparity in interview performance on the platform between men and women1. At that time, we had amassed over a thousand interviews with enough data to do some comparisons and were surprised to discover that women really were doing worse. Specifically, men were getting advanced to the next round 1.4 times more often than women. Interviewee technical score wasn’t faring that well either — men on the platform had an average technical score of 3 out of 4, as compared to a 2.5 out of 4 for women.
(...) After running the experiment, we ended up with some rather surprising results. Contrary to what we expected (and probably contrary to what you expected as well!), masking gender had no effect on interview performance with respect to any of the scoring criteria (would advance to next round, technical ability, problem solving ability). If anything, we started to notice some trends in the opposite direction of what we expected: for technical ability, it appeared that men who were modulated to sound like women did a bit better than unmodulated men and that women who were modulated to sound like men did a bit worse than unmodulated women.
(...) After the experiment was over, I was left scratching my head. If the issue wasn’t interviewer bias, what could it be?
(...) What I learned was pretty shocking. As it happens, women leave interviewing.io roughly 7 times as often as men after they do badly in an interview. And the numbers for two bad interviews aren’t much better.
(...) I mentioned earlier that men are doing a lot better on the platform than women, but here’s the startling thing. Once you factor out interview data from both men and women who quit after one or two bad interviews, the disparity goes away entirely. So while the attrition numbers aren’t great, I’m massively encouraged by the fact that at least in these findings, it’s not about systemic bias against women or women being bad at computers or whatever. Rather, it’s about women being bad at dusting themselves off after failing (...)
↧