Ça me fait mal de l'admettre, mais pour une fois, je suis d'accord avec Justin Trudeau.
Il a pris la bonne décision en brisant sa promesse d'instaurer un nouveau mode de scrutin proportionnel. En fait, on pourrait dire qu'il a été idiot de le promettre en campagne électorale.
Je crois que c'est une très mauvaise idée dans le contexte d'un système parlementaire de tradition britannique.
Ils ont instauré ce système en Nouvelle-Zélande il y a deux décennies et ils se sont retrouvés avec des gouvernement minoritaires à chaque fois. Pour former un gouvernement, les grands partis doivent donc forger des alliances avec les petits, ce qui donne un pouvoir et une influence démesurée à ces partis marginaux qui détiennent toujours la balance du pouvoir, malgré le fait qu'ils n'ont obtenu qu'une portion assez insignifiante des suffrages.
Ceci est, à mon humble avis, profondément antidémocratique. Sans parler du fait qu'en bout de ligne, tous les partis sont obligés de faire des compromis et que les électeurs n'obtiennent jamais ce qu'ils auraient souhaité.
Et de plus, les ministres issus de partis différents ont parfois beaucoup de mal à coopérer, ce qui cause des gouvernements parfois assez dysfonctionnels et en proie aux divisions intestines.
Une élection proportionnelle dans le contexte d'une république démocratique, lorsqu'il est question d'élire un président, ça oui. C'est d'ailleurs probablement l'idéal. Et ce serait une bonne idée dans un éventuel Québec souverain. Mais dans un système parlementaire comme ce que nous avons présentement, c'est une très mauvaise idée.
Et ne vous inquiétez pas trop, il serait étonnant que je me mette à être souvent d'accord avec Juju! ;-)
Il a pris la bonne décision en brisant sa promesse d'instaurer un nouveau mode de scrutin proportionnel. En fait, on pourrait dire qu'il a été idiot de le promettre en campagne électorale.
Je crois que c'est une très mauvaise idée dans le contexte d'un système parlementaire de tradition britannique.
Ils ont instauré ce système en Nouvelle-Zélande il y a deux décennies et ils se sont retrouvés avec des gouvernement minoritaires à chaque fois. Pour former un gouvernement, les grands partis doivent donc forger des alliances avec les petits, ce qui donne un pouvoir et une influence démesurée à ces partis marginaux qui détiennent toujours la balance du pouvoir, malgré le fait qu'ils n'ont obtenu qu'une portion assez insignifiante des suffrages.
Ceci est, à mon humble avis, profondément antidémocratique. Sans parler du fait qu'en bout de ligne, tous les partis sont obligés de faire des compromis et que les électeurs n'obtiennent jamais ce qu'ils auraient souhaité.
Et de plus, les ministres issus de partis différents ont parfois beaucoup de mal à coopérer, ce qui cause des gouvernements parfois assez dysfonctionnels et en proie aux divisions intestines.
Une élection proportionnelle dans le contexte d'une république démocratique, lorsqu'il est question d'élire un président, ça oui. C'est d'ailleurs probablement l'idéal. Et ce serait une bonne idée dans un éventuel Québec souverain. Mais dans un système parlementaire comme ce que nous avons présentement, c'est une très mauvaise idée.
Et ne vous inquiétez pas trop, il serait étonnant que je me mette à être souvent d'accord avec Juju! ;-)