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Channel: Le Blogue du Prof Solitaire
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COMME CONVENU de Laurel

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Bonjour à tous,

Cela fait un moment que je suis les aventures du Prof Solitaire sur le blogue de celui-ci, y allant de mes petits commentaires de temps en temps.

Récemment, le Prof a eu la générosité de me proposer une participation plus active et de profiter de son blogue pour publier mes propres textes. En voici donc le premier.

Depuis environ deux ans, je suis avec passion les aventures de Laurel et Adrien (sans oublier la fille de Laurel, Cerise et leur chat Brume). Donc voilà, je commence par saboter le blogue du Prof pour vanter les mérites d'un autre : « Comme convenu».

Laurel, alias Laureline Duermael est une illustratrice et dessinatrice de bande dessinée. Elle a créé son premier blogue en 2003 et a travaillé pour le journal de Spirou ainsi que pour le magazine Psikopat. Elle a publié plusieurs albums, tels que sa série « Cerise ». Avec son compagnon, Adrien, elle a également créé le jeu vidéo «Doodle Grub ». Ce jeu a attiré sur eux l'attention de deux entrepreneurs : Arthur Madrid et Sébastien Borget, qui leur ont commandé un jeu. A la suite de quoi, ils décident tous les quatre de monter une boite : Pixowl. Athur Madrid en sera le CEO et travaillera au Brésil où il vit et lèvera des fonds grâce à ses contacts ; Sébastien Borget restera en France d'où il gèrera le marketing et Laurel et Adrien déménageront en Californie, à Burlingame où ils développeront des jeux pour mobile à partir du concept de « Doodle Grub ».

Malheureusement, très vite, des tensions vont apparaître à l'intérieur du groupe, du fait notamment de nombreuses promesses non tenues et du caractère irrationnel de leurs deux partenaires.

En 2014, un an après leur installation, complètement à bout et découragée, Laurel crée un nouveau blogue « Comme convenu » qui racontera de façon fictive leurs déboires professionnels. Arthur Madrid devient Joffrey, Sébastien Borget, Luc, et la société Pixowl devient Boulax.

Il faut dire que Laurel et Adrien vont faire preuve d'une grande naïveté en accordant une totale confiance à leurs partenaires. Ainsi, Laurel n'a droit à aucune part dans Pixowl/Boulax sous prétexte qu'elle travaillera cinq jours PAR MOIS à ses albums. Par ailleurs, ils avanceront eux-mêmes les frais de déménagement sur la promesse d'un remboursement qui ne viendra jamais et ils devront vivre en colocation avec deux stagiaires pour une durée maximale de six mois (plus d'un an après, les stagiaires seront toujours là). Cerise sur le sundae, Arthur/Joffrey les fera venir sur un visa E2 qui les liera irrémédiablement à Boulax, en attendant la carte verte (je vous laisse deviner ce qu'il en sera). Enfin, Joffrey fait la promesse à Laurel d'engager une attachée de presse pour assurer la promotion de ses albums. Encore une fois, comme la plupart de ses autres engagements, celui-ci ne sera jamais tenu. Tout cela, Laurel et Adrien le trouvent normal. Ils ont confiance en Joffrey, ils croient en sa parole.

Mais la vie en Californie coûte cher. Laurel et Adrien travaillent dur, sans arriver à joindre les deux bouts. À cela (et à bien d'autres problèmes), Joffrey aura toujours la même réponse toute faite : « La Californie, c'est VOTRE rêve ».

D'ailleurs, Joffrey se révèle très vite envahissant, capricieux et colérique. De plus, chaque fois qu'une décision importante doit être prise, celui-ci bénéficie systématiquement de l'appui de Luc, bloquant ainsi effectivement toutes les initiatives et propositions d'Adrien.

Laurel et Adrien s'aperçoivent aussi rapidement que pendant qu'ils en arrachent complètement, leurs deux associés semblent se payer la traite. Joffrey (qui s'est accordé un super salaire) vit dans l'un des meilleurs quartiers de Rio, a pris une gouvernante, engage à tour de bras des collaborateurs aux salaires médiocres et organise régulièrement des activités payées par Boulax. Luc, de son côté, vivant en France, bénéficie d'avantages largement supérieurs à ceux d'un travailleur Etats-Unien. Par ailleurs, il arrondit ses fins de mois en revendant à son profit les cadeaux que reçoit Boulax en Californie et n'hésite pas à s'approprier le travail des autres tout en brassant surtout de l'air.

Et ce n'est pas fini ! Les deux compères s'avèrent être des gestionnaires désastreux, à un tel point que cela ressemble à du sabotage : salaires non payés, gestion du personnel (et des investisseurs) catastrophique, lancement de jeu rempli de bugs. De plus, ils obligent systématiquement Laurel et Adrien à avancer leurs frais, ce qui met la pression sur eux.

Face à autant de mauvaise foi, Laurel et Adrien finiront par décider de se prendre en main en imposant aux deux autres la création de leur propre jeu et en lançant (secrètement) leur demande de cartes vertes.

En 2014, afin de se soulager de la tension qui règne à Boulax, Laurel décide donc de lancer l'adaptation de ses aventures Californiennes sur son blogue « Comme convenu », au grand dam des deux c......ds qui n'apprécieront guère de se voir présentés sous un jour aussi peu flatteur. Au bout d'environ 250 pages, elle décide d'auto-éditer le premier volume (de deux) de « Comme convenu » au travers d'une campagne de financement participatif sur « Ulule » en visant un budget de 9500 euros. 271 678 euros seront finalement récoltés. 8000 personnes l'achèteront, uniquement par correspondance (l'album est indisponible en librairie).

Récemment, son blogue et ses (més)aventures ont bénéficié d'une belle publicité par l'intermédiaire de Chris O'brien de « Venturebeat » (ce qui a du faire très plaisir à Joffrey et Luc) :

Également, Laurel a annoncé la fin proche du deuxième (et dernier) volume. Comme pour le premier, il sera publié en auto-édition par financement participatif. A cette occasion, il sera possible d'acheter également le premier tome (ce que je vous invite ardemment à faire).



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