Je n'en parle pas souvent sur ce blogue, mais je lis pas mal de romans jeunesse afin d'être en mesure de faire découvrir et aimer la lecture à mes élèves. Je dois bien vous avouer que, bien que j'apprécie ces petites lectures, les véritables coups de coeur sont plutôt rares. Disons que, j'ai beau travailler avec des enfants, je ne suis pas exactement dans le public-cible.
Mais cette fois-ci, je suis vraiment tombé sur une petite perle.
Ce roman, inspiré de faits vécus, raconte l'histoire de Sadako Sasaki, une petite fille de 11 ans qui habite Hiroshima en 1954. C'est une enfant coquine, fugace et pleine de vie. Malheureusement, la leucémie (causée, évidemment, par la bombe) vient terrasser la fillette et c'est à travers elle que le lecteur expérimente sa santé qui périclite, ses espoirs qui s'écroulent, sa famille dévastée. Sadako ne s'accroche plus qu'à un seul espoir, celui des grues en origami. En effet, une légende japonaise raconte que si une personne malade plie mille de ces grues, les dieux lui accorderont la guérison. Des centaines et des centaines de petites grues sont bientôt suspendues au-dessus du lit d'hôpital de la petite, mais ses forces disparaissent rapidement.
Ce petit roman est tout simplement renversant. Et malgré le sujet qui peut sembler être d'une lourdeur insupportable, je trouve qu'il traite de la maladie et de la mort avec une certaine douceur. Il s'agit de thèmes dont on évite généralement de parler et ce livre réussit à les aborder avec beaucoup de tact, de sensibilité et d'habileté. Je dirais même que sa lecture en serait sûrement très bénéfique à des enfants qui ont connu la perte d'un être cher.
Les jolies illustrations, à la fois touchantes et naïves, accompagnent et agrémentent à merveille le récit.
Vraiment, un très, très beau petit roman.
Mais cette fois-ci, je suis vraiment tombé sur une petite perle.
Ce roman, inspiré de faits vécus, raconte l'histoire de Sadako Sasaki, une petite fille de 11 ans qui habite Hiroshima en 1954. C'est une enfant coquine, fugace et pleine de vie. Malheureusement, la leucémie (causée, évidemment, par la bombe) vient terrasser la fillette et c'est à travers elle que le lecteur expérimente sa santé qui périclite, ses espoirs qui s'écroulent, sa famille dévastée. Sadako ne s'accroche plus qu'à un seul espoir, celui des grues en origami. En effet, une légende japonaise raconte que si une personne malade plie mille de ces grues, les dieux lui accorderont la guérison. Des centaines et des centaines de petites grues sont bientôt suspendues au-dessus du lit d'hôpital de la petite, mais ses forces disparaissent rapidement.
Ce petit roman est tout simplement renversant. Et malgré le sujet qui peut sembler être d'une lourdeur insupportable, je trouve qu'il traite de la maladie et de la mort avec une certaine douceur. Il s'agit de thèmes dont on évite généralement de parler et ce livre réussit à les aborder avec beaucoup de tact, de sensibilité et d'habileté. Je dirais même que sa lecture en serait sûrement très bénéfique à des enfants qui ont connu la perte d'un être cher.
Les jolies illustrations, à la fois touchantes et naïves, accompagnent et agrémentent à merveille le récit.
Vraiment, un très, très beau petit roman.