Ce billet fait partie d'une série. Pour bien en comprendre le contexte, je vous invite à lire:
Première partie - Thériault, Vallée et Bazzo ne sont pas féministes!
Deuxième partie - Réplique à Lise Ravary
Troisième partie - Réplique à Nathalie Petrowski
Quatrième partie - Réplique à Louise Langevin
Cinquième partie - Réplique à Mathieu Charlebois
Sixième partie - Réplique à Manon Cornellier
Examinons maintenant la réaction de Lise Payette, la papesse féministe du Québec en personne, qui a publié ce texte dans Le Devoir:
Les femmes sont encore plus découragées que les hommes d’ici.
Avez-vous des statistiques ou un sondage quelconque pour appuyer cette affirmation Mme Payette? Sur quelles données vous basez-vous pour comparer le découragement des femmes et celui des hommes? Comment mesure-t-on le découragement?
Êtes-vous simplement dotée de l'habileté surhumaine de lire dans les pensées des Québécoises?
Elles ont été plus pénalisées que les hommes par les décisions insensées d’austérité qui les touchent directement et les empêchent trop souvent d’apporter le meilleur de ce qu’elles savent faire dans des milieux qui en ont bien besoin.
Vous le répétez sans cesse, mais vous n'avez toujours pas expliqué, à ma connaissance, de quelle façon les politiques d'austérité ont pénalisé les femmes davantage que les hommes, Mme Payette. Aurélie Lanctôt a vomi tout un livre sur cette thèse, mais si on se fie à l'article de Rima Elkouri, c'est une sombre farce!
Comprenons-nous bien, je ne suis pas en train de dire que les politiques d'austérité ne touchent pas les femmes. Évidemment qu'elles en subissent les conséquences. Mais c'est également le cas des hommes.
Ce qui m'horripile, c'est cette apparente obsession de "gradation" qui vise à nous faire croire que c'est toujours pire pour les femmes.
Ainsi, selon Mme Payette, les femmes seraient "plus découragées", "plus pénalisées" et "plus touchées"... ces affirmations gratuites et infondées véhiculent l'étrange obsession de victimisation de Mme Payette. Cela ne lui suffit pas d'affirmer que les politiques d'austérité ont des conséquences néfastes pour toute la société. Non! Elle ne peut pas s'empêcher de dire que c'est PIRE pour les femmes. C'est toujours pire pour les femmes.
Pour les féministes comme Mme Payette, tout est toujours plus tragique, plus terrible et plus dramatique quand ce sont des femmes qui écopent. Les hommes qui souffrent, eux, c'est moins grave. On s'en fout.
Pourquoi est-il nécessaire pour ces féministes de continuellement minimiser la misère des hommes et d'exagérer celle des femmes? Pourquoi ressentent-elles le besoin de "féminiser" tous les problèmes de la société? Pourquoi tiennent-elles à s'accaparer tous les problèmes et à nier les effets néfastes qui sont ressentis par les enfants et les hommes? Pourquoi faut-il toujours que tout soit à propos d'elles, elles, elles?
Au fond, le message qui est derrière tout ça n'est-il pas que la souffrance des femmes est plus intolérable que celle des hommes? Et que, conséquemment, les femmes ont plus d'importance et de valeur que les hommes?
Moi, de mon point de vue égalitaire, il me suffit amplement de savoir que DES GENS souffrent des coupures sauvages imposées par le gouvernement libéral. Ce simple fait, bien documenté, est suffisant pour me faire détester ces décisions politiques. Que les gens qui en subissent les conséquences soient en majorité des hommes ou des femmes n'a aucun effet sur le niveau de mon indignation.
Qu'on me dise que cela affecte des enfants et alors là, OUI, mon indignation va grimper. Qu'on me dise que cela affecte des personnes handicapées, des malades ou des personnes âgées et là, ENCORE, mon indignation va grimper d'un autre cran. Parce que ces gens-là sont vulnérables et parfois incapables de se défendre eux-mêmes et ils doivent donc bénéficier d'une protection particulière.
Du reste, que les gens qui écopent soient davantage des hommes ou davantage des femmes ne change rien à ma perception de la situation. Je ne comprends donc pas quel est l'intérêt de cette étrange gradation.
J'imagine qu'il faut être une féministe sexiste pour le comprendre...
Les femmes ont déjà perdu une grande partie de ce qu’elles avaient acquis péniblement sur une longue période. Retour à la case départ dans bien des cas.
Ben voyons donc. Qu'est-ce que les femmes ont perdu? Qu'est-ce qu'elles sont LES SEULES à avoir perdu? Qu'est-ce qu'elles avaient acquis sur une longue période et qu'elles ont maintenant perdu? QUOI? Qu'est-ce qui constitue un retour à la case départ? On parle de QUOI? Donnez-nous UN exemple!!!
Retour à la maison, aussi, dans bien des cas où d’autres solutions sont impossibles. Ce qui conduit à l’appauvrissement des femmes en général et au découragement devant le manque flagrant de compréhension affiché sans gêne par nos élus.
Des femmes sont OBLIGÉES de "retourner à la maison" contre leur gré à cause des politiques d'austérité? Avez-vous des statistiques pour appuyer cette affirmation? Combien de femmes se sont vues OBLIGÉES de "retourner à la maison" contre leur gré? Et ce phénomène n'affecte AUCUN homme, c'est ça?
Et remarquez comment elle dit "retourner à la maison" plutôt que "mise au chômage". Ce choix de termes est très révélateur.
Pour les féministes comme Mme Payette, ceci est l'ultime humiliation. Retourner à la maison signifie pour elles être de nouveau réduites à l'esclavage domestique: lavage, ménage, faire la cuisine, etc.
Un homme qui perd sa job va tout simplement sur le chômage. Une FEMME qui perd sa job est "OBLIGÉE de retourner À LA MAISON!" C'est bien pire!
Misère...
Comment pouvons-nous garder le moral devant les insignifiances que notre gouvernement nous sert régulièrement concernant l’avancement des femmes dans une société comme la nôtre, où les femmes ont réussi à faire reconnaître leurs qualifications dans tellement de domaines qu’elles sont devenues essentielles et qu’elles méritent notre admiration pour leur courage et leur ténacité ? C’est vrai que nous sommes parties de loin et que nous devons beaucoup à celles qui nous ont précédées pour nous montrer la voie, mais nous avons tenu bon malgré les obstacles, le mépris, souvent, et les injustices flagrantes. Jamais rien ne nous a été accordé parce que nous le méritions. Ça aurait été trop simple.
Mme Payette déblatère des généralités qui ne veulent rien dire pendant la quasi-totalité de ce paragraphe. C'est flou au point d'en être totalement dépourvu d'intérêt.
Quelles insignifiances? Quels obstacles? Quelles injustices flagrantes? De quoi parle-t-elle?
Aucune idée.
Mais là où elle débloque carrément, c'est à la fin, lorsqu'elle affirme que "jamais rien ne nous a été accordé parce que nous le méritons".
Pourtant, Mme Payette, votre consoeur féministe, Manon Cornellier, nous rappelait tout juste dans son article les grandes avancées que nous devons au féminisme: l’obtention du droit de vote, l’équité salariale et le libre choix en matière de reproduction.
Dites-moi, Mme Payette, si toutes ces avancées ne vous ont pas été accordées parce que vous les méritiez, alors pourquoi?
N'est-il pas fascinant de voir les féministes transformer TOUT, même leurs grandes victoires historiques, en preuve additionnelle de leur oppression? Moi, ça me fascine complètement.
À quelques jours seulement de la célébration de la Journée internationale des femmes, le 8 mars prochain, il serait bon de nous souvenir que les combats que nous menons encore ici même serviront peut-être à d’autres femmes ailleurs dans le monde où la situation est encore pire que la nôtre.
Cette phrase mérite vraiment que nous nous y attardions un instant.
Tout d'abord, remarquez le choix des mots. Pour Mme Payette, la situation des femmes ailleurs dans le monde est "ENCORE PIRE QUE LA NÔTRE". Ce qu'elle dit, c'est qu'ici, la situation est abominable et qu'ailleurs, c'est ENCORE PIRE!
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le Québec est un véritable enfer pour les femmes, un cauchemar! Les Québécoises vivent sous l'oppression d'un patriarcat misogyne qui les déteste et qui tente par tous les moyens de les renvoyer dans leur cuisine avec ses politiques sexistes qui n'affectent que les femmes!
Mme Payette a perdu tout contact avec la réalité depuis très, très longtemps.
Les hommes de partout dans le monde ont beaucoup exploité les situations où les femmes se retrouvaient dans une éternelle compétition pour trouver des maris pourvoyeurs ou des patrons gentils et compréhensifs. Les femmes autonomes financièrement n’ont plus besoin de jouer à ces jeux dangereux qui en font des ennemies les unes des autres.
Calvaire... par où commencer?
Tout d'abord, pour ce qui est de la compétition pour trouver des maris, la vision de Mme Payette est risible. Comme le sait tout homme qui a déjà été célibataire dans le Québec moderne, il est beaucoup plus difficile pour un homme de se trouver une copine que l'inverse. Les femmes n'ont qu'à soigner un tout petit peu leur apparence et les prétendants se bousculeront pour l'inviter. Les hommes, eux, doivent combattre leur timidité et faire les premiers pas, essuyer de nombreux rejets qui sont souvent bien peu charitables, recommencer, trouver des trucs intelligents à dire (ou trouver le moyen de deviner et de dire ce que Madame veut entendre), exhiber une certaine richesse matérielle, être drôle et amusant, etc. TOUTE la pression est sur l'homme. Absolument toute. Et si les femmes sont dans une espèce de compétition "passive" contre les autres femmes qui sont aussi ou plus jolies qu'elles, les hommes, eux, sont dans une compétition active contre tous les autres hommes qui tentent de séduire Madame.
Il y a des exceptions, bien sûr. Par chance, il y a parfois des femmes qui font les premiers pas et qui vont parler à des hommes. Il y a des femmes qui repoussent les avances de façon respectueuse. Il y a des femmes qui ne s'amusent pas à faire sauter leurs prétendants dans des cerceaux comme des chiens savants. Il y a des femmes qui ne s'intéressent pas qu'à la grosseur du porte-feuilles de Monsieur. Mais elles ne sont pas la majorité.
Je ne fais que décrire la réalité, ici. C'est tout. Et cette réalité ne correspond absolument pas à celle qui existe dans l'imagination fertile de Lise Payette. La recherche de l'âme soeur au Québec ne se résume pas à une abominable "exploitation" masculine des femmes qui sont "en compétition" pour se trouver un mari.
Pour ce qui est de la compétition du marché du travail, c'est la nature même du système dans lequel nous vivons. Tout le monde qui veut un emploi est en compétition contre tous les autres qui lorgnent le même emploi. Ceci est vrai pour tout le monde, pas seulement pour les femmes! De plus, rappelons que les taux de chômage des hommes sont supérieurs à ceux des femmes, alors la compétition est probablement encore plus féroce pour eux que pour elles.
Les femmes ont acquis une perception d’elles-mêmes complètement différente de celle de nos mères et de nos grands-mères, dont l’horizon était tellement bloqué qu’elles avaient du mal à imaginer que leur rôle pourrait changer dans un avenir prévisible.
C'est vrai! Bravo! Tant mieux! Hourra! Mission accomplie! Et si on passait à autre chose, maintenant?
Nous avons fait quelques acquis qu’on ne peut pas nous enlever.
C'est vrai! Bravo! Tant mieux! Hourra! Mission accomplie! Et si on passait à autre chose, maintenant?
Nous en avons perdu d’autres dans le fleuve de l’austérité.
Comme quoi? Oups, excusez-moi Mme Payette, j'avais oublié que vous ne faites pas dans le spécifique.
Aujourd’hui, nous devons affirmer que le féminisme n’est pas mort, qu’il est comme une porte ouverte sur un monde meilleur où nous aurons un rôle à jouer et des solutions à proposer à nos compagnons quand l’égalité homme-femme sera une chose acquise.
Comment la société québécoise pourrait-elle être plus égalitaire, Mme Payette? Expliquez-nous ça.
En quoi l'égalité homme-femme n'est-elle pas encore acquise? Expliquez-nous ça.
Sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer que, présentement, vos "compagnons" (les hommes) ne s'intéressent pas à ce que les femmes ont à proposer?
Pourquoi insinuez-vous que, présentement, les femmes ne peuvent pas jouer de rôle dans notre monde et qu'elles ne peuvent pas proposer de solutions?
C'est faux, Mme Payette.
En attendant ce grand jour, il nous reste à porter la bonne nouvelle aussi loin qu’à des ministres, femmes québécoises, qui ont, encore une fois, servi de courroie de transmission pour certains de leurs collègues qui se bidonnent dans leurs dos.
Ben oui, c'est ça. Mesdames Thériault et Vallée ne sont pas des femmes intelligentes et indépendantes qui ont le droit d'exprimer un point de vue contraire au vôtre! Ben NON! Il n'y a qu'UNE vérité, la vérité féministe! Ces femmes sont donc des connes finies qui sont les marionnettes des hommes cruels, exploiteurs et mesquins qui les utilisent, les exploitent et les manipulent en se moquant d'elles dans leur dos.
C'est de la pure paranoïa.
Toutefois, les mots "bonne nouvelle" sont très bien choisis car le féminisme est effectivement devenu une religion des temps modernes dont les croyants et les croyantes sont aussi aveuglés et fanatiques que ceux de n'importe quel autre culte.
Mais je n'en ai malheureusement pas encore fini avec les élucubrations de Mme Lise Payette. Voici quelques extraits de cet article de La Presse:
Les chefs de trois partis politiques ont pris leurs engagements devant les femmes, à l'issue du Sommet des femmes, vendredi soir à Montréal. En entrevue, l'instigatrice du Sommet, Lise Payette, a évoqué l'idée de créer un parti politique de femmes si ces engagements ne venaient pas à se concrétiser.
Un coup de génie! Un parti politique juste pour les femmes! Wow! Qui aurait cru que la solution ultime était la SÉGRÉGATION?
Mais ne nous arrêtons pas là! Après les stationnements pour femmes, les taxis pour femmes, les manifestations interdites aux hommes, des centres sportifs pour femmes et le Facebook des femmes, pourquoi ne pas pousser le concept encore plus loin? Il devrait y avoir des villes pour les femmes et des villes pour les hommes! Évidemment, les femmes garderont Montréal, Laval et Québec, les hommes se contenteront de Val d'Or, Thetford Mines et Saint-Tite.
Il faudra aussi penser à accorder des laisser-passer spéciaux afin que certains hommes puissent entrer dans les enclaves féminines pour ramasser les poubelles, nettoyer les rues, réparer les infrastructures, etc. Les femmes ne vont tout de même pas s'abaisser avec de telles tâches!
Les présentations des chefs du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, de la Coalition avenir Québec, François Legault, et de la coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, ont donné lieu à une véritable surenchère d'engagements visant à donner plus de représentation et de pouvoir aux femmes.
C'est maintenant officiel. TOUS les partis politiques du Québec, sauf le parti libéral et possiblement Option nationale, se sont engagés à mettre en place un système discriminatoire qui favorise les femmes et pénalise les hommes.
Même Péladeau, que j'avais jadis applaudi pour sa réserve, a finalement craqué.
Je n'ai pas envie de me répéter à propos de cet enjeu, je vous réfère donc à mes autres billets qui l'ont décortiqué et qui en ont exposé l'inhérent sexisme:
Des quotas de femmes?
PKP et la parité obligatoire
Le "DÉNI" des femmes?
L'équité selon Trudeau
La faiblesse des femmes?
Ah! Si seulement les femmes étaient au pouvoir!
Ils vont finir par me faire voter libéral, ces tarés...
La parité homme-femme a été promise non seulement au conseil des ministres, mais aussi chez les candidats aux élections, chez les sous-ministres et au sein des organismes gouvernementaux publics et parapublics. Elle pourrait même être inscrite dans les conditions des appels d'offres du gouvernement pour les contrats publics. Chacun y est allé de son engagement en faveur des femmes.
YES madame! Du beau gros sexisme mur à mur! Vive la DISCRIMINATION "POSITIVE"à la faveur des femmes! Dorénavant, aucun critère d'embauche ne sera plus important que les organes génitaux des candidats qui appliquent à un poste! T'as un vagin? On t'engage! Hourra!
Mme David a aussi promis une sorte de super ministre de la Condition féminine, «une vraie», a-t-elle souligné, qui verrait à s'assurer que dans tous les ministères, «toutes les politiques soient bonnes et pertinentes pour les femmes».
Hahahahahaha!
Parce que, évidemment, une ministre de la Condition féminine, ce n'est pas suffisant! On a besoin d'une SUPER MINISTRE de la Condition féminine!
Il est absolument PRIMORDIAL de s'assurer que dans TOUS les ministères, TOUTES les politiques soient bonnes et pertinentes POUR LES FEMMES!
Seront-elles bonnes et pertinentes pour les hommes? Ça, on s'en câlisse!
Au cours d'une entrevue, Mme Payette a dit souhaiter qu'à l'issue de ce sommet, les femmes se rendent compte qu'elles sont fortes lorsqu'elles sont unies et que c'est de cette façon qu'elles feront des gains. Car, selon elle, les gains qu'elles ont réalisés à ce jour sont aujourd'hui menacés.
Quels gains sont menacés? AUCUNE IDÉE! Ça n'a aucune importance! Il suffit de DIRE que les gains sont menacés pour que cette menace devienne réelle, comme par enchantement! C'est la pensée magique féministes, mes amis!
«Si on fait un sommet et que quand on aura fait des propositions - c'est le manifeste, avec les exigences des femmes vers l'égalité - et que ça ne marche pas, il restera une seule solution: c'est un parti politique de femmes, le PPDF», a lancé Mme Payette.
Et voilà! Le PPDF! C'est merveilleux! Où cette hystérie collective s'arrêtera-t-elle? N'y a-t-il donc PERSONNE au Québec qui a suffisamment de bon sens pour dire: NON! C'EST ASSEZ!
À suivre...
Première partie - Thériault, Vallée et Bazzo ne sont pas féministes!
Deuxième partie - Réplique à Lise Ravary
Troisième partie - Réplique à Nathalie Petrowski
Quatrième partie - Réplique à Louise Langevin
Cinquième partie - Réplique à Mathieu Charlebois
Sixième partie - Réplique à Manon Cornellier
Examinons maintenant la réaction de Lise Payette, la papesse féministe du Québec en personne, qui a publié ce texte dans Le Devoir:
Les femmes sont encore plus découragées que les hommes d’ici.
Avez-vous des statistiques ou un sondage quelconque pour appuyer cette affirmation Mme Payette? Sur quelles données vous basez-vous pour comparer le découragement des femmes et celui des hommes? Comment mesure-t-on le découragement?
Êtes-vous simplement dotée de l'habileté surhumaine de lire dans les pensées des Québécoises?
Elles ont été plus pénalisées que les hommes par les décisions insensées d’austérité qui les touchent directement et les empêchent trop souvent d’apporter le meilleur de ce qu’elles savent faire dans des milieux qui en ont bien besoin.
Vous le répétez sans cesse, mais vous n'avez toujours pas expliqué, à ma connaissance, de quelle façon les politiques d'austérité ont pénalisé les femmes davantage que les hommes, Mme Payette. Aurélie Lanctôt a vomi tout un livre sur cette thèse, mais si on se fie à l'article de Rima Elkouri, c'est une sombre farce!
Comprenons-nous bien, je ne suis pas en train de dire que les politiques d'austérité ne touchent pas les femmes. Évidemment qu'elles en subissent les conséquences. Mais c'est également le cas des hommes.
Ce qui m'horripile, c'est cette apparente obsession de "gradation" qui vise à nous faire croire que c'est toujours pire pour les femmes.
Ainsi, selon Mme Payette, les femmes seraient "plus découragées", "plus pénalisées" et "plus touchées"... ces affirmations gratuites et infondées véhiculent l'étrange obsession de victimisation de Mme Payette. Cela ne lui suffit pas d'affirmer que les politiques d'austérité ont des conséquences néfastes pour toute la société. Non! Elle ne peut pas s'empêcher de dire que c'est PIRE pour les femmes. C'est toujours pire pour les femmes.
Pour les féministes comme Mme Payette, tout est toujours plus tragique, plus terrible et plus dramatique quand ce sont des femmes qui écopent. Les hommes qui souffrent, eux, c'est moins grave. On s'en fout.
Pourquoi est-il nécessaire pour ces féministes de continuellement minimiser la misère des hommes et d'exagérer celle des femmes? Pourquoi ressentent-elles le besoin de "féminiser" tous les problèmes de la société? Pourquoi tiennent-elles à s'accaparer tous les problèmes et à nier les effets néfastes qui sont ressentis par les enfants et les hommes? Pourquoi faut-il toujours que tout soit à propos d'elles, elles, elles?
Au fond, le message qui est derrière tout ça n'est-il pas que la souffrance des femmes est plus intolérable que celle des hommes? Et que, conséquemment, les femmes ont plus d'importance et de valeur que les hommes?
Moi, de mon point de vue égalitaire, il me suffit amplement de savoir que DES GENS souffrent des coupures sauvages imposées par le gouvernement libéral. Ce simple fait, bien documenté, est suffisant pour me faire détester ces décisions politiques. Que les gens qui en subissent les conséquences soient en majorité des hommes ou des femmes n'a aucun effet sur le niveau de mon indignation.
Qu'on me dise que cela affecte des enfants et alors là, OUI, mon indignation va grimper. Qu'on me dise que cela affecte des personnes handicapées, des malades ou des personnes âgées et là, ENCORE, mon indignation va grimper d'un autre cran. Parce que ces gens-là sont vulnérables et parfois incapables de se défendre eux-mêmes et ils doivent donc bénéficier d'une protection particulière.
Du reste, que les gens qui écopent soient davantage des hommes ou davantage des femmes ne change rien à ma perception de la situation. Je ne comprends donc pas quel est l'intérêt de cette étrange gradation.
J'imagine qu'il faut être une féministe sexiste pour le comprendre...
Les femmes ont déjà perdu une grande partie de ce qu’elles avaient acquis péniblement sur une longue période. Retour à la case départ dans bien des cas.
Ben voyons donc. Qu'est-ce que les femmes ont perdu? Qu'est-ce qu'elles sont LES SEULES à avoir perdu? Qu'est-ce qu'elles avaient acquis sur une longue période et qu'elles ont maintenant perdu? QUOI? Qu'est-ce qui constitue un retour à la case départ? On parle de QUOI? Donnez-nous UN exemple!!!
Retour à la maison, aussi, dans bien des cas où d’autres solutions sont impossibles. Ce qui conduit à l’appauvrissement des femmes en général et au découragement devant le manque flagrant de compréhension affiché sans gêne par nos élus.
Des femmes sont OBLIGÉES de "retourner à la maison" contre leur gré à cause des politiques d'austérité? Avez-vous des statistiques pour appuyer cette affirmation? Combien de femmes se sont vues OBLIGÉES de "retourner à la maison" contre leur gré? Et ce phénomène n'affecte AUCUN homme, c'est ça?
Et remarquez comment elle dit "retourner à la maison" plutôt que "mise au chômage". Ce choix de termes est très révélateur.
Pour les féministes comme Mme Payette, ceci est l'ultime humiliation. Retourner à la maison signifie pour elles être de nouveau réduites à l'esclavage domestique: lavage, ménage, faire la cuisine, etc.
Un homme qui perd sa job va tout simplement sur le chômage. Une FEMME qui perd sa job est "OBLIGÉE de retourner À LA MAISON!" C'est bien pire!
Misère...
Comment pouvons-nous garder le moral devant les insignifiances que notre gouvernement nous sert régulièrement concernant l’avancement des femmes dans une société comme la nôtre, où les femmes ont réussi à faire reconnaître leurs qualifications dans tellement de domaines qu’elles sont devenues essentielles et qu’elles méritent notre admiration pour leur courage et leur ténacité ? C’est vrai que nous sommes parties de loin et que nous devons beaucoup à celles qui nous ont précédées pour nous montrer la voie, mais nous avons tenu bon malgré les obstacles, le mépris, souvent, et les injustices flagrantes. Jamais rien ne nous a été accordé parce que nous le méritions. Ça aurait été trop simple.
Mme Payette déblatère des généralités qui ne veulent rien dire pendant la quasi-totalité de ce paragraphe. C'est flou au point d'en être totalement dépourvu d'intérêt.
Quelles insignifiances? Quels obstacles? Quelles injustices flagrantes? De quoi parle-t-elle?
Aucune idée.
Mais là où elle débloque carrément, c'est à la fin, lorsqu'elle affirme que "jamais rien ne nous a été accordé parce que nous le méritons".
Pourtant, Mme Payette, votre consoeur féministe, Manon Cornellier, nous rappelait tout juste dans son article les grandes avancées que nous devons au féminisme: l’obtention du droit de vote, l’équité salariale et le libre choix en matière de reproduction.
Dites-moi, Mme Payette, si toutes ces avancées ne vous ont pas été accordées parce que vous les méritiez, alors pourquoi?
N'est-il pas fascinant de voir les féministes transformer TOUT, même leurs grandes victoires historiques, en preuve additionnelle de leur oppression? Moi, ça me fascine complètement.
À quelques jours seulement de la célébration de la Journée internationale des femmes, le 8 mars prochain, il serait bon de nous souvenir que les combats que nous menons encore ici même serviront peut-être à d’autres femmes ailleurs dans le monde où la situation est encore pire que la nôtre.
Cette phrase mérite vraiment que nous nous y attardions un instant.
Tout d'abord, remarquez le choix des mots. Pour Mme Payette, la situation des femmes ailleurs dans le monde est "ENCORE PIRE QUE LA NÔTRE". Ce qu'elle dit, c'est qu'ici, la situation est abominable et qu'ailleurs, c'est ENCORE PIRE!
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le Québec est un véritable enfer pour les femmes, un cauchemar! Les Québécoises vivent sous l'oppression d'un patriarcat misogyne qui les déteste et qui tente par tous les moyens de les renvoyer dans leur cuisine avec ses politiques sexistes qui n'affectent que les femmes!
Mme Payette a perdu tout contact avec la réalité depuis très, très longtemps.
Les hommes de partout dans le monde ont beaucoup exploité les situations où les femmes se retrouvaient dans une éternelle compétition pour trouver des maris pourvoyeurs ou des patrons gentils et compréhensifs. Les femmes autonomes financièrement n’ont plus besoin de jouer à ces jeux dangereux qui en font des ennemies les unes des autres.
Calvaire... par où commencer?
Tout d'abord, pour ce qui est de la compétition pour trouver des maris, la vision de Mme Payette est risible. Comme le sait tout homme qui a déjà été célibataire dans le Québec moderne, il est beaucoup plus difficile pour un homme de se trouver une copine que l'inverse. Les femmes n'ont qu'à soigner un tout petit peu leur apparence et les prétendants se bousculeront pour l'inviter. Les hommes, eux, doivent combattre leur timidité et faire les premiers pas, essuyer de nombreux rejets qui sont souvent bien peu charitables, recommencer, trouver des trucs intelligents à dire (ou trouver le moyen de deviner et de dire ce que Madame veut entendre), exhiber une certaine richesse matérielle, être drôle et amusant, etc. TOUTE la pression est sur l'homme. Absolument toute. Et si les femmes sont dans une espèce de compétition "passive" contre les autres femmes qui sont aussi ou plus jolies qu'elles, les hommes, eux, sont dans une compétition active contre tous les autres hommes qui tentent de séduire Madame.
Il y a des exceptions, bien sûr. Par chance, il y a parfois des femmes qui font les premiers pas et qui vont parler à des hommes. Il y a des femmes qui repoussent les avances de façon respectueuse. Il y a des femmes qui ne s'amusent pas à faire sauter leurs prétendants dans des cerceaux comme des chiens savants. Il y a des femmes qui ne s'intéressent pas qu'à la grosseur du porte-feuilles de Monsieur. Mais elles ne sont pas la majorité.
Je ne fais que décrire la réalité, ici. C'est tout. Et cette réalité ne correspond absolument pas à celle qui existe dans l'imagination fertile de Lise Payette. La recherche de l'âme soeur au Québec ne se résume pas à une abominable "exploitation" masculine des femmes qui sont "en compétition" pour se trouver un mari.
Pour ce qui est de la compétition du marché du travail, c'est la nature même du système dans lequel nous vivons. Tout le monde qui veut un emploi est en compétition contre tous les autres qui lorgnent le même emploi. Ceci est vrai pour tout le monde, pas seulement pour les femmes! De plus, rappelons que les taux de chômage des hommes sont supérieurs à ceux des femmes, alors la compétition est probablement encore plus féroce pour eux que pour elles.
Les femmes ont acquis une perception d’elles-mêmes complètement différente de celle de nos mères et de nos grands-mères, dont l’horizon était tellement bloqué qu’elles avaient du mal à imaginer que leur rôle pourrait changer dans un avenir prévisible.
C'est vrai! Bravo! Tant mieux! Hourra! Mission accomplie! Et si on passait à autre chose, maintenant?
Nous avons fait quelques acquis qu’on ne peut pas nous enlever.
C'est vrai! Bravo! Tant mieux! Hourra! Mission accomplie! Et si on passait à autre chose, maintenant?
Nous en avons perdu d’autres dans le fleuve de l’austérité.
Comme quoi? Oups, excusez-moi Mme Payette, j'avais oublié que vous ne faites pas dans le spécifique.
Aujourd’hui, nous devons affirmer que le féminisme n’est pas mort, qu’il est comme une porte ouverte sur un monde meilleur où nous aurons un rôle à jouer et des solutions à proposer à nos compagnons quand l’égalité homme-femme sera une chose acquise.
Comment la société québécoise pourrait-elle être plus égalitaire, Mme Payette? Expliquez-nous ça.
En quoi l'égalité homme-femme n'est-elle pas encore acquise? Expliquez-nous ça.
Sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer que, présentement, vos "compagnons" (les hommes) ne s'intéressent pas à ce que les femmes ont à proposer?
C'est faux, Mme Payette.
En attendant ce grand jour, il nous reste à porter la bonne nouvelle aussi loin qu’à des ministres, femmes québécoises, qui ont, encore une fois, servi de courroie de transmission pour certains de leurs collègues qui se bidonnent dans leurs dos.
Ben oui, c'est ça. Mesdames Thériault et Vallée ne sont pas des femmes intelligentes et indépendantes qui ont le droit d'exprimer un point de vue contraire au vôtre! Ben NON! Il n'y a qu'UNE vérité, la vérité féministe! Ces femmes sont donc des connes finies qui sont les marionnettes des hommes cruels, exploiteurs et mesquins qui les utilisent, les exploitent et les manipulent en se moquant d'elles dans leur dos.
C'est de la pure paranoïa.
Toutefois, les mots "bonne nouvelle" sont très bien choisis car le féminisme est effectivement devenu une religion des temps modernes dont les croyants et les croyantes sont aussi aveuglés et fanatiques que ceux de n'importe quel autre culte.
Mais je n'en ai malheureusement pas encore fini avec les élucubrations de Mme Lise Payette. Voici quelques extraits de cet article de La Presse:
Les chefs de trois partis politiques ont pris leurs engagements devant les femmes, à l'issue du Sommet des femmes, vendredi soir à Montréal. En entrevue, l'instigatrice du Sommet, Lise Payette, a évoqué l'idée de créer un parti politique de femmes si ces engagements ne venaient pas à se concrétiser.
Un coup de génie! Un parti politique juste pour les femmes! Wow! Qui aurait cru que la solution ultime était la SÉGRÉGATION?
Mais ne nous arrêtons pas là! Après les stationnements pour femmes, les taxis pour femmes, les manifestations interdites aux hommes, des centres sportifs pour femmes et le Facebook des femmes, pourquoi ne pas pousser le concept encore plus loin? Il devrait y avoir des villes pour les femmes et des villes pour les hommes! Évidemment, les femmes garderont Montréal, Laval et Québec, les hommes se contenteront de Val d'Or, Thetford Mines et Saint-Tite.
Il faudra aussi penser à accorder des laisser-passer spéciaux afin que certains hommes puissent entrer dans les enclaves féminines pour ramasser les poubelles, nettoyer les rues, réparer les infrastructures, etc. Les femmes ne vont tout de même pas s'abaisser avec de telles tâches!
Les présentations des chefs du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, de la Coalition avenir Québec, François Legault, et de la coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, ont donné lieu à une véritable surenchère d'engagements visant à donner plus de représentation et de pouvoir aux femmes.
C'est maintenant officiel. TOUS les partis politiques du Québec, sauf le parti libéral et possiblement Option nationale, se sont engagés à mettre en place un système discriminatoire qui favorise les femmes et pénalise les hommes.
Même Péladeau, que j'avais jadis applaudi pour sa réserve, a finalement craqué.
Je n'ai pas envie de me répéter à propos de cet enjeu, je vous réfère donc à mes autres billets qui l'ont décortiqué et qui en ont exposé l'inhérent sexisme:
Des quotas de femmes?
PKP et la parité obligatoire
Le "DÉNI" des femmes?
L'équité selon Trudeau
La faiblesse des femmes?
Ah! Si seulement les femmes étaient au pouvoir!
Ils vont finir par me faire voter libéral, ces tarés...
La parité homme-femme a été promise non seulement au conseil des ministres, mais aussi chez les candidats aux élections, chez les sous-ministres et au sein des organismes gouvernementaux publics et parapublics. Elle pourrait même être inscrite dans les conditions des appels d'offres du gouvernement pour les contrats publics. Chacun y est allé de son engagement en faveur des femmes.
YES madame! Du beau gros sexisme mur à mur! Vive la DISCRIMINATION "POSITIVE"à la faveur des femmes! Dorénavant, aucun critère d'embauche ne sera plus important que les organes génitaux des candidats qui appliquent à un poste! T'as un vagin? On t'engage! Hourra!
Mme David a aussi promis une sorte de super ministre de la Condition féminine, «une vraie», a-t-elle souligné, qui verrait à s'assurer que dans tous les ministères, «toutes les politiques soient bonnes et pertinentes pour les femmes».
Hahahahahaha!
Parce que, évidemment, une ministre de la Condition féminine, ce n'est pas suffisant! On a besoin d'une SUPER MINISTRE de la Condition féminine!
Il est absolument PRIMORDIAL de s'assurer que dans TOUS les ministères, TOUTES les politiques soient bonnes et pertinentes POUR LES FEMMES!
Seront-elles bonnes et pertinentes pour les hommes? Ça, on s'en câlisse!
Au cours d'une entrevue, Mme Payette a dit souhaiter qu'à l'issue de ce sommet, les femmes se rendent compte qu'elles sont fortes lorsqu'elles sont unies et que c'est de cette façon qu'elles feront des gains. Car, selon elle, les gains qu'elles ont réalisés à ce jour sont aujourd'hui menacés.
Quels gains sont menacés? AUCUNE IDÉE! Ça n'a aucune importance! Il suffit de DIRE que les gains sont menacés pour que cette menace devienne réelle, comme par enchantement! C'est la pensée magique féministes, mes amis!
«Si on fait un sommet et que quand on aura fait des propositions - c'est le manifeste, avec les exigences des femmes vers l'égalité - et que ça ne marche pas, il restera une seule solution: c'est un parti politique de femmes, le PPDF», a lancé Mme Payette.
Et voilà! Le PPDF! C'est merveilleux! Où cette hystérie collective s'arrêtera-t-elle? N'y a-t-il donc PERSONNE au Québec qui a suffisamment de bon sens pour dire: NON! C'EST ASSEZ!
À suivre...