Les féministes sont complètement exaspérantes.
Avant de plonger, un peu de contexte.
La semaine dernière, Thomas Mulcair a imité Harper et a décidé de ne plus participer à un débat des chefs qui devait porter UNIQUEMENT sur les femmes, ce qui a forcé les organisateurs à annuler l’événement.
Personnellement, je suis d'accord avec lui, pourquoi devrait-il y avoir un débat uniquement sur ce sujet et aucun autre? Qu'est-ce qui viendrait le justifier? Trudeau, lui, était "very disappointed". Of course.
Évidemment, il n'en fallait pas plus pour que les féministes déchirent leur chemise et hurlent au sexisme!
Trois d'entre elles, Martine Delvaux, Marilyse Hamelin et Pascale Navarro, ont signé une lettre ouverte qui, comme d'habitude, a été publiée partout: La Presse, Le Devoir, Châtelaine, etc. Les propos des féministes sont toujours largement diffusés dans les médias. Le problème, c'est qu'ils sont rarement critiqués. Les gens sont tous terrifiées d'être taxés de misogynie...
Voyons donc ensemble ce que contient cette fameuse lettre:
Nous vivons dans un pays où il n’est pas prioritaire d’entendre le point de vue des femmes. C’est la conclusion que nous tirons devant le refus du premier ministre sortant et du chef du NPD de débattre d’enjeux qui concernent les femmes.
Le ton de la lettre est donné avec cette déclaration complètement ahurissante. Prenez le temps de la relire. Il y a plein de trucs complètement déjantés dans ces deux phrases-là.
Premièrement, les auteures de cette lettre se basent sur la décision de DEUX PERSONNES de ne pas participer à UN ÉVÉNEMENT, et cela leur suffit pour affirmer que TOUT UN PAYS refuse d'entendre TOUTES LES FEMMES! C'est tout de même extraordinaire! Comme généralisation abusive, il est difficile d'imaginer mieux!
Deuxièmement, remarquez comment les auteures écrivent "LE" point de vue des femmes. Comme si les femmes n'avaient toutes qu'UN SEUL point de vue, qu'elles le partagent TOUTES sans exception et qu'elles sont LES SEULES à pouvoir le mettre de l'avant. Les femmes, selon ces trois féministes, sont un gigantesque bloc homogène qui partage exactement le même point de vue sur absolument tout. Selon elles, la moitié de la population pense toute exactement la même chose!
Imaginez si un auteur affirmait qu'il représentait LE point de vue de TOUS les hommes. Je serais le premier à l'envoyer paître, même si j'étais personnellement d'accord avec ses opinions! Les hommes ont des points de vue extrêmement variés sur tous les sujets et il serait complètement outrancier de prétendre qu'un point de vue est partagé par quiconque est né avec un pénis! Pourtant, les féministes instrumentalisent les femmes sans cesse et personne ne semble s'en offusquer. Vous n'êtes pas écoeurées, Mesdames, de voir ces gens-là parler en votre nom, sans votre permission et sans vous consulter? Vous n'êtes pas écoeurées de vous faire dicter quel est votre point de vue par ces gens qui s'approprient le privilège de vous représenter?
Moi, j'en aurais soupé à votre place!
Troisièmement, remarquez comment les auteures affirment que les politiciens refusent de débattre "d'enjeux qui concernent les femmes". Vraiment? Voyons voir.
Dans cette campagne, qui est loin d'être terminée, il a déjà été question de nombreux enjeux importants. Les partis ont abordé la question de l'environnement, de la forêt et de la construction du pipeline Énergie Est, mais ça ne concerne pas les femmes, ça? Un déversement de pétrole au Québec affecterait seulement les hommes? Le réchauffement climatique est un problème qui touche uniquement les hommes? En fait, je ne serais même pas étonné d'apprendre que ces auteures considèrent que seuls les hommes en sont responsables, elles ne seraient pas les premières féministes à l'affirmer.
Il a également beaucoup été question d'économie (très souvent), d'équilibre budgétaire, de reddition des comptes et d'austérité. Je suppose que ça ne touche pas les femmes ça non plus? Il a été question de liberté de presse, qui ne concernerait apparemment que les hommes. Et l'agro-alimentaire, ça ne touche pas les femmes ça? Elles ne mangent pas, elles? Il a beaucoup été question d'éthique, mais je suppose que seuls les hommes ont des problèmes avec ça, pas vrai? On a parlé du prix de l'essence qui serait apparemment sans conséquences pour les femmes. On a parlé d'infrastructures, seraient-elles uniquement utiles pour les hommes? On a parlé des anciens combattants et aux dernières nouvelles, il y avait pourtant des femmes dans l'armée. On a parlé de sécurité routière, mais nos courageuses auteures féministes rétorqueraient probablement que seuls les hommes provoquent des accidents. Il a été question de conciliation travail-famille, n'est-ce pas là un sujet qui touche les femmes de plein fouet?
On a parlé des aînés (et encore ici) les auteures iraient-elles jusqu'à nier que, puisqu'elles vivent plus longtemps, les femmes forment la majeure partie des gens du troisième âge qui bénéficieront de ces mesures? D'ailleurs, en passant, n'est-il pas étonnant que ces pauvres femmes opprimées, discriminées, exploitées et réduites à la servitude vivent plus longtemps que les hommes? Vous ne trouvez pas ça fascinant, vous?
Bref, comme on le voit bien, TOUS les enjeux qui ont été abordés depuis le début de cette campagne électorale touchent les femmes au moins autant que les hommes et parfois même davantage. Mais ce n'est pas assez! Ce que souhaitent les féministes, c'est qu'on parle de sujets qui concernent UNIQUEMENT les femmes. Comme quoi, me direz-vous? Voyons ce que proposent les auteures de cette merveilleuse lettre:
Le recul de la représentation politique des femmes, depuis quelques années, est inquiétant et, au lieu de s’en préoccuper, au lieu de placer ce sujet au centre de leur campagne électorale, voilà que nos politiciens désertent.
Ah! La représentation politique des femmes. Le sujet féministe de l'heure, évidemment. Et il est, de toute évidence, beaucoup plus important que tous les autres enjeux mentionnés ci-haut, à leurs yeux.
J'ai déjà écrit sur ce sujet ici et ici. Je n'ai pas vraiment envie de tout répéter, mais disons simplement deux choses.
Premièrement, il est vrai qu'il y a un plus grand nombre d'élus masculins. Mais pourquoi? Est-ce à cause du "patriarcat", de la "misogynie" ou de la discrimination généralisée de la société? Qu'est-ce qui empêche les femmes, et uniquement ces dernières, à se lancer en politique? Réponse: absolument rien. C'est une carrière qui les intéresse en moins grands nombres, c'est tout. Ça ne rejoins pas leurs intérêts, leurs valeurs, leurs ambitions, leur plan de vie. C'est également le cas de la plupart des hommes d'ailleurs. C'est un choix personnel, tout simplement.
Deuxièmement, les féministes proposent qu'on instaure des politiques de "parité obligatoire" qui FORCERAIENT les partis et les gouvernements à compter au moins 50% de femmes. Mais cette proposition est débile pour un paquet de raisons. Tout d'abord, ce sont les électeurs qui doivent choisir qui les représente, pas des quotas féministes préétablis. Deuxièmement, puisque davantage d'hommes s'intéressent à la politique, la parité obligatoire empêcherait plusieurs d'entre eux de se présenter aux élections simplement parce qu'ils sont des hommes, ce qui est discriminatoire. Troisièmement, les partis seraient obligés de choisir des candidats non pas en fonction de leurs compétences, mais bien en fonction de leur sexe, ce qui est un critère beaucoup moins important que le premier. Bref, cette proposition n'est rien de moins que de la discrimination sexuelle institutionnalisée.
Certaines universités américaines ont instauré des quotas semblables pour assurer que les gens engagés respectent des quotas de genre, d'ethnie et d'orientation sexuelle... ces critères-là deviennent alors plus importants que les qualifications du candidat, sans parler de l'énorme "bureaucratie de l'équité", coûteuse et inutile, que cela engendre. Le résultat est désastreux.
La réalité, c'est que rien n'empêche les femmes de se lancer en politique et d'être élues. Il n'y a pas de complot patriarcal pour les en empêcher. Alors si ces féministes veulent plus de femmes en politique, ben qu'elles se présentent elles-mêmes au lieu de chiâler! RIEN ne les en empêche!
Si le premier ministre Harper ne souhaite pas participer à ce débat, il faudrait au moins que les autres chefs de parti occupent l’espace public pour dénoncer l’absence de vision égalitaire du gouvernement actuel et les conséquences qui en découlent. Selon l’article de la journaliste canadienne Zi-Ann Lum, paru le 24 août dernier dans le Huffington Post Canada, et la CBC, le dernier débat portant sur les enjeux féminins a été tenu en… 1984.
Le fait qu'un sujet n'ait pas été débattu depuis des décennies ne signifie pas nécessairement qu'il est temps de le ramener sur le tapis. Parfois, cela signifie que la question est essentiellement réglée.
D'ailleurs, de quels autres enjeux spécifiquement féminins ces trois valeureuses féministes voudraient-elles qu'on parle exactement, à part cette histoire de parité obligatoire en politique? Y a-t-il autre chose qui pourrait justifier qu'on consacre un débat entier aux enjeux féministes? Si oui, lesquels?
Est-ce que la situation des femmes au Canada, depuis, s’est tellement améliorée qu’il ne vaut plus la peine d’en parler?
Absolument, ça crève les yeux. Il faut être doté d'une mauvaise foi colossale pour affirmer que la situation ne s'est pas améliorée. Les femmes ont accès à toutes les mêmes opportunités, toutes les mêmes carrières et tous les mêmes domaines d'étude que les hommes. Elles jouissent même de plusieurs avantages dans notre système d'éducation et sont généralement perçues par la société comme étant des êtres plus précieux et possédant une plus grande valeur que les hommes. Les femmes vivent plus longtemps, ont davantage de services à leur disposition, ont moins de chance de se retrouver sans abris que les hommes, ont moins de chance d'être blessées ou tuées en travaillant, et j'en passe.
Évidemment, le sexisme existe encore et existera toujours, mais les femmes n'en sont pas les uniques victimes. Beaucoup d'hommes sont également victimes de discrimination. Mais l'idéologie féministe qui domine les esprits et les médias rend ces victimes-là invisibles.
Nos aspirants au poste de premier ministre croient-ils que le sort des femmes autochtones, les coupes dans les programmes destinés à la promotion de l’égalité, les inégalités systémiques et le recul des femmes à la Chambre des communes sont des affaires classées? Non, l’égalité de fait n’est pas atteinte et les femmes sont bien peu visibles dans les débats. Nous le déplorons.
Le sort des femmes autochtones n'est pas un problème isolé. Plusieurs communautés amérindiennes sont plongés dans une profonde crise dans ce pays, et ce depuis très, très longtemps. Les hommes aussi en souffrent, tout comme les enfants, évidemment. C'est un problème majeur, complexe, profond et ce n'est pas en mettant uniquement l'emphase sur la problématique des femmes qui habitent ces communautés que nous nous approcherons de réelles solutions.
Pour le reste, elles se répètent, encore et encore: on veut plus de femmes élues... c'est une tactique purement féministe, ça, d'ailleurs. À force de répéter et de répéter et de répéter inlassablement, les gens finissent par croire que c'est vrai.
La politique est un lieu de stratégies. Quand il est temps de profiter du vote féminin, on sort le grand jeu. Par exemple, les crédits d’impôt et les mesures de conciliation travail-famille ont tout pour plaire à l’électorat féminin. Plus ça change, plus c’est pareil: on a jadis accordé le droit de vote aux femmes, sans doute pour la bonne cause, mais aussi parce qu’on avait grand besoin de leurs voix.
WOW! Vous voyez ça? Elles AVOUENT que les partis politiques élaborent des pans entiers de leurs programmes et font des promesses spécifiquement dans le but de gagner le vote féminin! En d'autres termes, elles AVOUENT que les femmes ont un impact majeur en politique et que les partis s'intéressent à leurs besoins, malgré le fait que les députées soient moins nombreuses que les élus masculins. Bref, elles AVOUENT que les politiciens ne font pas la sourde oreille quand il est question des femmes!
Pourtant, au début de cet article, elles affirmaient sans détour que les politiciens considèrent que les femmes ne sont "pas prioritaires", qu'ils ne les "écoutent pas", qu'ils ne s'en "préoccupent pas", que lorsqu'il est question des enjeux féminins, ils préfèrent "déserter"... et dans ce paragraphe-ci, elles AVOUENT elles-mêmes que c'est faux! Elles se contredisent complètement!
Faudrait peut-être se faire une idée, Mesdames! ;-)
Nous sommes en 2015. Les femmes ne se contenteront pas de prestations pour enfants. D’autres sujets doivent être abordés, et le temps est venu de faire face à la musique.
Ben non, ce n'est pas assez. Les partis politiques élaborent des programmes et font des promesses spécifiquement pour les femmes. Mais ce n'est jamais assez.
D'autres sujets doivent être abordés? Mais LESQUELS????
L’éléphant au milieu de la pièce, c’est le manque criant de femmes au Parlement et le fait que les enjeux d’égalité ne mobilisent plus l’attention.
ENCORE!!!
Voyons voir, selon ces auteures féministes, les trois enjeux féministes prioritaires sont:
1- Le recul de la représentation politique des femmes
2- Le recul des femmes à la Chambre des communes
3- Le manque criant de femmes au Parlement
Ça fait TROIS fois qu'elles reviennent à ça! Croient-elles vraiment que si elles répètent la même crisse d'affaire dans des mots légèrement différents, ça devient des enjeux distincts? C'est pas des farces, mes élèves de 6e année me font ça quand ils manquent d'idées dans leurs textes!
Si ceci ne démontre pas clairement LA VACUITÉ TOTALE ET COMPLÈTE de leur argumentaire, alors je ne sais pas ce que ça prend!
Le gouvernement fédéral compte trop peu de femmes et ne se soucie pas d’en augmenter le nombre.
Et voilà, encore une fois. Ça fait quatre. Quelqu'un pourrait m'expliquer comment un texte aussi vide et nul a pu se voir publié dans tous les principaux médias du Québec? C'est hallucinant...
Et en passant, ce n'est pas parce que les partis ne s'engagent pas dans la voie des quotas obligatoires que vous préconisez que cela signifie automatiquement qu'ils ne se soucient pas d'augmenter le nombre de femmes au parlement! Peut-être voient-ils, comme moi, que vos maudits quotas discriminatoires ne sont tout simplement pas la bonne solution, ça ne vous a jamais effleuré l'esprit?
Il préfère, semble-t-il, se préoccuper de «sécurité» et faire des coupes dans les programmes qu’avait fait naître le progressisme social jadis si cher au Canada et au Québec. Ce progrès social, c’est pourtant ce qui a, en grande partie, amené les femmes à s’intéresser à la politique et à s’y impliquer. Or, moins de progressisme, cela veut malheureusement dire moins d’égalité. Voilà bien un enjeu essentiel.
Regardez-moi ces espèces d'équations bidons. C'est pitoyable.
Programmes sociaux + progrès social = intérêt accru des femmes pour la politique? Ben oui, parce que TOUTES les femmes sont progressistes, tout le monde sait ça! Des femmes conservatrices et réactionnaires, ça n'existe pas! HA! Elles n'ont pas travaillé dans des écoles primaires ces trois-là, je vous le garantie!
Moins de progressisme = moins d'égalité? Vraiment? En d'autres termes, l'égalité entre les hommes et les femmes n'est pas une valeur sociale ou culturelle de notre civilisation moderne, elle est simplement le fruit des subventions aux programmes sociaux. Si on sabre dans les programmes voués à "l'égalité", on se retrouvera en 1910 dans le temps de le dire? Les femmes devront rester à la maison, faire des bébés et cirer les planchers? Ridicule...
Les programmes sociaux sont nécessaires pour venir en aide aux gens dans le besoin! Idéalement, TOUTES les personnes qui souffrent ou qui ont besoin d'aide! Peu importe que ces personnes aient un vagin ou pas!
Pour ce qui est du dédain apparent des auteures pour la sécurité qu'elles placent entre guillemets avec dérision, elles démontrent une fois de plus leur profonde ignorance. Les vrais misogynes, ceux qui s'opposent véritablement à l'égalité entre les hommes et les femmes dans ce pays, ce sont ces mêmes fanatiques islamistes que l'on tente de dépister avec ces programmes de sécurité qui les dégoûtent tant. En d'autres termes, c'est de leur sécurité à elles qu'il s'agit, mais elles sont trop aveugles pour le voir.
Au Québec, la situation n’est pas rose non plus.
Oui, on le sait, rien n'est jamais assez rose pour nos amies féministes. Expliquez-nous quel est le problème au Québec.
Le gouvernement actuel affiche l’un des plus bas taux de féminisation du Parlement, une institution qui a perdu l’expertise de Fatima Houda-Pepin, pourtant essentielle actuellement, tout comme il vient de perdre l’ex-ministre Marguerite Blais. Celle-ci a bien pris soin de souligner qu’on ne lui proposait pas de défis. Le gouvernement Charest était, il va sans dire, loin de faire l’unanimité, mais les femmes y occupaient une place, ce qui indique qu’en politique (canadienne ou québécoise), le souci d’égalité tient plus à la bonne volonté d’un individu qu’à des principes institutionnalisés.
Et ENCORE UNE FOIS, elles reviennent sur la question du nombre de femmes députées. C'est la CINQUIÈME fois dans le même texte! Ahurissant.
Ce n'est plus une fixation, c'est carrément de la pensée magique. Comme si le simple fait d'augmenter le nombre de femmes dans nos parlements réglera automatiquement TOUS les problèmes! Parce que les femmes sont toutes si merveilleuses, si bonnes, si intègres, si honnêtes, si brillantes et si géniales que le simple fait d'augmenter leur nombre mettra fin à toutes les inégalités et à toutes les discriminations! Pouf! Comme ça!
Les hommes, eux, sont beaucoup trop cons pour comprendre, évidemment. Donc moins il y a d'hommes dans nos parlements, mieux ce sera!
En passant, je trouve particulièrement amusant qu'elles choisissent de citer le gouvernement Charest en exemple! Ce dernier comptait peut-être plus de femmes, mais ça ne l'a pas empêché d'être le gouvernement le plus malhonnête, le plus corrompu, le plus incompétent et le plus dévastateur de l'histoire récente du Québec!
Ben oui, le simple fait d'ajouter des femmes ne signifie pas automatiquement qu'on a un meilleur gouvernement! Qui l'aurait cru? Les bras m'en tombent!
C’est de cela qu’il faudrait débattre, en cet automne électoral. Voilà un beau sujet pour nos politiciens. La formation Up For Debate, une coalition de 175 groupes de femmes canadiens, exige que les politiciens se prononcent (sur le peu de femmes en politique, (OUI, SIXIÈME FOIS!) sur les enjeux d’égalité, sur les conditions de vie des femmes autochtones, etc.) pendant la campagne électorale. Que le premier ministre Harper ne juge pas cela assez intéressant pour débattre en dit long sur ses idées, sur sa façon de gouverner et, surtout, sur son peu d’égard envers les citoyennes canadiennes.
Et votre lettre pitoyable en dit long sur vos lubies, vos fixations, vos obsessions et la vacuité de votre argumentaire.
Mais ce n'est pas grave. Peu importe ce qu'écrivent les féministes, leurs élucubrations, même les plus inaptes, seront toujours prises au sérieux et publiées...
Maudit patriarcat de merde!!!
Avant de plonger, un peu de contexte.
La semaine dernière, Thomas Mulcair a imité Harper et a décidé de ne plus participer à un débat des chefs qui devait porter UNIQUEMENT sur les femmes, ce qui a forcé les organisateurs à annuler l’événement.
Personnellement, je suis d'accord avec lui, pourquoi devrait-il y avoir un débat uniquement sur ce sujet et aucun autre? Qu'est-ce qui viendrait le justifier? Trudeau, lui, était "very disappointed". Of course.
Évidemment, il n'en fallait pas plus pour que les féministes déchirent leur chemise et hurlent au sexisme!
Trois d'entre elles, Martine Delvaux, Marilyse Hamelin et Pascale Navarro, ont signé une lettre ouverte qui, comme d'habitude, a été publiée partout: La Presse, Le Devoir, Châtelaine, etc. Les propos des féministes sont toujours largement diffusés dans les médias. Le problème, c'est qu'ils sont rarement critiqués. Les gens sont tous terrifiées d'être taxés de misogynie...
Voyons donc ensemble ce que contient cette fameuse lettre:
Nous vivons dans un pays où il n’est pas prioritaire d’entendre le point de vue des femmes. C’est la conclusion que nous tirons devant le refus du premier ministre sortant et du chef du NPD de débattre d’enjeux qui concernent les femmes.
Le ton de la lettre est donné avec cette déclaration complètement ahurissante. Prenez le temps de la relire. Il y a plein de trucs complètement déjantés dans ces deux phrases-là.
Premièrement, les auteures de cette lettre se basent sur la décision de DEUX PERSONNES de ne pas participer à UN ÉVÉNEMENT, et cela leur suffit pour affirmer que TOUT UN PAYS refuse d'entendre TOUTES LES FEMMES! C'est tout de même extraordinaire! Comme généralisation abusive, il est difficile d'imaginer mieux!
Deuxièmement, remarquez comment les auteures écrivent "LE" point de vue des femmes. Comme si les femmes n'avaient toutes qu'UN SEUL point de vue, qu'elles le partagent TOUTES sans exception et qu'elles sont LES SEULES à pouvoir le mettre de l'avant. Les femmes, selon ces trois féministes, sont un gigantesque bloc homogène qui partage exactement le même point de vue sur absolument tout. Selon elles, la moitié de la population pense toute exactement la même chose!
Imaginez si un auteur affirmait qu'il représentait LE point de vue de TOUS les hommes. Je serais le premier à l'envoyer paître, même si j'étais personnellement d'accord avec ses opinions! Les hommes ont des points de vue extrêmement variés sur tous les sujets et il serait complètement outrancier de prétendre qu'un point de vue est partagé par quiconque est né avec un pénis! Pourtant, les féministes instrumentalisent les femmes sans cesse et personne ne semble s'en offusquer. Vous n'êtes pas écoeurées, Mesdames, de voir ces gens-là parler en votre nom, sans votre permission et sans vous consulter? Vous n'êtes pas écoeurées de vous faire dicter quel est votre point de vue par ces gens qui s'approprient le privilège de vous représenter?
Moi, j'en aurais soupé à votre place!
Troisièmement, remarquez comment les auteures affirment que les politiciens refusent de débattre "d'enjeux qui concernent les femmes". Vraiment? Voyons voir.
Dans cette campagne, qui est loin d'être terminée, il a déjà été question de nombreux enjeux importants. Les partis ont abordé la question de l'environnement, de la forêt et de la construction du pipeline Énergie Est, mais ça ne concerne pas les femmes, ça? Un déversement de pétrole au Québec affecterait seulement les hommes? Le réchauffement climatique est un problème qui touche uniquement les hommes? En fait, je ne serais même pas étonné d'apprendre que ces auteures considèrent que seuls les hommes en sont responsables, elles ne seraient pas les premières féministes à l'affirmer.
Il a également beaucoup été question d'économie (très souvent), d'équilibre budgétaire, de reddition des comptes et d'austérité. Je suppose que ça ne touche pas les femmes ça non plus? Il a été question de liberté de presse, qui ne concernerait apparemment que les hommes. Et l'agro-alimentaire, ça ne touche pas les femmes ça? Elles ne mangent pas, elles? Il a beaucoup été question d'éthique, mais je suppose que seuls les hommes ont des problèmes avec ça, pas vrai? On a parlé du prix de l'essence qui serait apparemment sans conséquences pour les femmes. On a parlé d'infrastructures, seraient-elles uniquement utiles pour les hommes? On a parlé des anciens combattants et aux dernières nouvelles, il y avait pourtant des femmes dans l'armée. On a parlé de sécurité routière, mais nos courageuses auteures féministes rétorqueraient probablement que seuls les hommes provoquent des accidents. Il a été question de conciliation travail-famille, n'est-ce pas là un sujet qui touche les femmes de plein fouet?
On a parlé des aînés (et encore ici) les auteures iraient-elles jusqu'à nier que, puisqu'elles vivent plus longtemps, les femmes forment la majeure partie des gens du troisième âge qui bénéficieront de ces mesures? D'ailleurs, en passant, n'est-il pas étonnant que ces pauvres femmes opprimées, discriminées, exploitées et réduites à la servitude vivent plus longtemps que les hommes? Vous ne trouvez pas ça fascinant, vous?
Bref, comme on le voit bien, TOUS les enjeux qui ont été abordés depuis le début de cette campagne électorale touchent les femmes au moins autant que les hommes et parfois même davantage. Mais ce n'est pas assez! Ce que souhaitent les féministes, c'est qu'on parle de sujets qui concernent UNIQUEMENT les femmes. Comme quoi, me direz-vous? Voyons ce que proposent les auteures de cette merveilleuse lettre:
Le recul de la représentation politique des femmes, depuis quelques années, est inquiétant et, au lieu de s’en préoccuper, au lieu de placer ce sujet au centre de leur campagne électorale, voilà que nos politiciens désertent.
Ah! La représentation politique des femmes. Le sujet féministe de l'heure, évidemment. Et il est, de toute évidence, beaucoup plus important que tous les autres enjeux mentionnés ci-haut, à leurs yeux.
J'ai déjà écrit sur ce sujet ici et ici. Je n'ai pas vraiment envie de tout répéter, mais disons simplement deux choses.
Premièrement, il est vrai qu'il y a un plus grand nombre d'élus masculins. Mais pourquoi? Est-ce à cause du "patriarcat", de la "misogynie" ou de la discrimination généralisée de la société? Qu'est-ce qui empêche les femmes, et uniquement ces dernières, à se lancer en politique? Réponse: absolument rien. C'est une carrière qui les intéresse en moins grands nombres, c'est tout. Ça ne rejoins pas leurs intérêts, leurs valeurs, leurs ambitions, leur plan de vie. C'est également le cas de la plupart des hommes d'ailleurs. C'est un choix personnel, tout simplement.
Deuxièmement, les féministes proposent qu'on instaure des politiques de "parité obligatoire" qui FORCERAIENT les partis et les gouvernements à compter au moins 50% de femmes. Mais cette proposition est débile pour un paquet de raisons. Tout d'abord, ce sont les électeurs qui doivent choisir qui les représente, pas des quotas féministes préétablis. Deuxièmement, puisque davantage d'hommes s'intéressent à la politique, la parité obligatoire empêcherait plusieurs d'entre eux de se présenter aux élections simplement parce qu'ils sont des hommes, ce qui est discriminatoire. Troisièmement, les partis seraient obligés de choisir des candidats non pas en fonction de leurs compétences, mais bien en fonction de leur sexe, ce qui est un critère beaucoup moins important que le premier. Bref, cette proposition n'est rien de moins que de la discrimination sexuelle institutionnalisée.
Certaines universités américaines ont instauré des quotas semblables pour assurer que les gens engagés respectent des quotas de genre, d'ethnie et d'orientation sexuelle... ces critères-là deviennent alors plus importants que les qualifications du candidat, sans parler de l'énorme "bureaucratie de l'équité", coûteuse et inutile, que cela engendre. Le résultat est désastreux.
La réalité, c'est que rien n'empêche les femmes de se lancer en politique et d'être élues. Il n'y a pas de complot patriarcal pour les en empêcher. Alors si ces féministes veulent plus de femmes en politique, ben qu'elles se présentent elles-mêmes au lieu de chiâler! RIEN ne les en empêche!
Si le premier ministre Harper ne souhaite pas participer à ce débat, il faudrait au moins que les autres chefs de parti occupent l’espace public pour dénoncer l’absence de vision égalitaire du gouvernement actuel et les conséquences qui en découlent. Selon l’article de la journaliste canadienne Zi-Ann Lum, paru le 24 août dernier dans le Huffington Post Canada, et la CBC, le dernier débat portant sur les enjeux féminins a été tenu en… 1984.
Le fait qu'un sujet n'ait pas été débattu depuis des décennies ne signifie pas nécessairement qu'il est temps de le ramener sur le tapis. Parfois, cela signifie que la question est essentiellement réglée.
D'ailleurs, de quels autres enjeux spécifiquement féminins ces trois valeureuses féministes voudraient-elles qu'on parle exactement, à part cette histoire de parité obligatoire en politique? Y a-t-il autre chose qui pourrait justifier qu'on consacre un débat entier aux enjeux féministes? Si oui, lesquels?
Est-ce que la situation des femmes au Canada, depuis, s’est tellement améliorée qu’il ne vaut plus la peine d’en parler?
Absolument, ça crève les yeux. Il faut être doté d'une mauvaise foi colossale pour affirmer que la situation ne s'est pas améliorée. Les femmes ont accès à toutes les mêmes opportunités, toutes les mêmes carrières et tous les mêmes domaines d'étude que les hommes. Elles jouissent même de plusieurs avantages dans notre système d'éducation et sont généralement perçues par la société comme étant des êtres plus précieux et possédant une plus grande valeur que les hommes. Les femmes vivent plus longtemps, ont davantage de services à leur disposition, ont moins de chance de se retrouver sans abris que les hommes, ont moins de chance d'être blessées ou tuées en travaillant, et j'en passe.
Évidemment, le sexisme existe encore et existera toujours, mais les femmes n'en sont pas les uniques victimes. Beaucoup d'hommes sont également victimes de discrimination. Mais l'idéologie féministe qui domine les esprits et les médias rend ces victimes-là invisibles.
Nos aspirants au poste de premier ministre croient-ils que le sort des femmes autochtones, les coupes dans les programmes destinés à la promotion de l’égalité, les inégalités systémiques et le recul des femmes à la Chambre des communes sont des affaires classées? Non, l’égalité de fait n’est pas atteinte et les femmes sont bien peu visibles dans les débats. Nous le déplorons.
Le sort des femmes autochtones n'est pas un problème isolé. Plusieurs communautés amérindiennes sont plongés dans une profonde crise dans ce pays, et ce depuis très, très longtemps. Les hommes aussi en souffrent, tout comme les enfants, évidemment. C'est un problème majeur, complexe, profond et ce n'est pas en mettant uniquement l'emphase sur la problématique des femmes qui habitent ces communautés que nous nous approcherons de réelles solutions.
Pour le reste, elles se répètent, encore et encore: on veut plus de femmes élues... c'est une tactique purement féministe, ça, d'ailleurs. À force de répéter et de répéter et de répéter inlassablement, les gens finissent par croire que c'est vrai.
La politique est un lieu de stratégies. Quand il est temps de profiter du vote féminin, on sort le grand jeu. Par exemple, les crédits d’impôt et les mesures de conciliation travail-famille ont tout pour plaire à l’électorat féminin. Plus ça change, plus c’est pareil: on a jadis accordé le droit de vote aux femmes, sans doute pour la bonne cause, mais aussi parce qu’on avait grand besoin de leurs voix.
WOW! Vous voyez ça? Elles AVOUENT que les partis politiques élaborent des pans entiers de leurs programmes et font des promesses spécifiquement dans le but de gagner le vote féminin! En d'autres termes, elles AVOUENT que les femmes ont un impact majeur en politique et que les partis s'intéressent à leurs besoins, malgré le fait que les députées soient moins nombreuses que les élus masculins. Bref, elles AVOUENT que les politiciens ne font pas la sourde oreille quand il est question des femmes!
Pourtant, au début de cet article, elles affirmaient sans détour que les politiciens considèrent que les femmes ne sont "pas prioritaires", qu'ils ne les "écoutent pas", qu'ils ne s'en "préoccupent pas", que lorsqu'il est question des enjeux féminins, ils préfèrent "déserter"... et dans ce paragraphe-ci, elles AVOUENT elles-mêmes que c'est faux! Elles se contredisent complètement!
Faudrait peut-être se faire une idée, Mesdames! ;-)
Nous sommes en 2015. Les femmes ne se contenteront pas de prestations pour enfants. D’autres sujets doivent être abordés, et le temps est venu de faire face à la musique.
Ben non, ce n'est pas assez. Les partis politiques élaborent des programmes et font des promesses spécifiquement pour les femmes. Mais ce n'est jamais assez.
D'autres sujets doivent être abordés? Mais LESQUELS????
L’éléphant au milieu de la pièce, c’est le manque criant de femmes au Parlement et le fait que les enjeux d’égalité ne mobilisent plus l’attention.
ENCORE!!!
Voyons voir, selon ces auteures féministes, les trois enjeux féministes prioritaires sont:
1- Le recul de la représentation politique des femmes
2- Le recul des femmes à la Chambre des communes
3- Le manque criant de femmes au Parlement
Ça fait TROIS fois qu'elles reviennent à ça! Croient-elles vraiment que si elles répètent la même crisse d'affaire dans des mots légèrement différents, ça devient des enjeux distincts? C'est pas des farces, mes élèves de 6e année me font ça quand ils manquent d'idées dans leurs textes!
Si ceci ne démontre pas clairement LA VACUITÉ TOTALE ET COMPLÈTE de leur argumentaire, alors je ne sais pas ce que ça prend!
Le gouvernement fédéral compte trop peu de femmes et ne se soucie pas d’en augmenter le nombre.
Et voilà, encore une fois. Ça fait quatre. Quelqu'un pourrait m'expliquer comment un texte aussi vide et nul a pu se voir publié dans tous les principaux médias du Québec? C'est hallucinant...
Et en passant, ce n'est pas parce que les partis ne s'engagent pas dans la voie des quotas obligatoires que vous préconisez que cela signifie automatiquement qu'ils ne se soucient pas d'augmenter le nombre de femmes au parlement! Peut-être voient-ils, comme moi, que vos maudits quotas discriminatoires ne sont tout simplement pas la bonne solution, ça ne vous a jamais effleuré l'esprit?
Il préfère, semble-t-il, se préoccuper de «sécurité» et faire des coupes dans les programmes qu’avait fait naître le progressisme social jadis si cher au Canada et au Québec. Ce progrès social, c’est pourtant ce qui a, en grande partie, amené les femmes à s’intéresser à la politique et à s’y impliquer. Or, moins de progressisme, cela veut malheureusement dire moins d’égalité. Voilà bien un enjeu essentiel.
Regardez-moi ces espèces d'équations bidons. C'est pitoyable.
Programmes sociaux + progrès social = intérêt accru des femmes pour la politique? Ben oui, parce que TOUTES les femmes sont progressistes, tout le monde sait ça! Des femmes conservatrices et réactionnaires, ça n'existe pas! HA! Elles n'ont pas travaillé dans des écoles primaires ces trois-là, je vous le garantie!
Moins de progressisme = moins d'égalité? Vraiment? En d'autres termes, l'égalité entre les hommes et les femmes n'est pas une valeur sociale ou culturelle de notre civilisation moderne, elle est simplement le fruit des subventions aux programmes sociaux. Si on sabre dans les programmes voués à "l'égalité", on se retrouvera en 1910 dans le temps de le dire? Les femmes devront rester à la maison, faire des bébés et cirer les planchers? Ridicule...
Les programmes sociaux sont nécessaires pour venir en aide aux gens dans le besoin! Idéalement, TOUTES les personnes qui souffrent ou qui ont besoin d'aide! Peu importe que ces personnes aient un vagin ou pas!
Pour ce qui est du dédain apparent des auteures pour la sécurité qu'elles placent entre guillemets avec dérision, elles démontrent une fois de plus leur profonde ignorance. Les vrais misogynes, ceux qui s'opposent véritablement à l'égalité entre les hommes et les femmes dans ce pays, ce sont ces mêmes fanatiques islamistes que l'on tente de dépister avec ces programmes de sécurité qui les dégoûtent tant. En d'autres termes, c'est de leur sécurité à elles qu'il s'agit, mais elles sont trop aveugles pour le voir.
Au Québec, la situation n’est pas rose non plus.
Oui, on le sait, rien n'est jamais assez rose pour nos amies féministes. Expliquez-nous quel est le problème au Québec.
Le gouvernement actuel affiche l’un des plus bas taux de féminisation du Parlement, une institution qui a perdu l’expertise de Fatima Houda-Pepin, pourtant essentielle actuellement, tout comme il vient de perdre l’ex-ministre Marguerite Blais. Celle-ci a bien pris soin de souligner qu’on ne lui proposait pas de défis. Le gouvernement Charest était, il va sans dire, loin de faire l’unanimité, mais les femmes y occupaient une place, ce qui indique qu’en politique (canadienne ou québécoise), le souci d’égalité tient plus à la bonne volonté d’un individu qu’à des principes institutionnalisés.
Et ENCORE UNE FOIS, elles reviennent sur la question du nombre de femmes députées. C'est la CINQUIÈME fois dans le même texte! Ahurissant.
Ce n'est plus une fixation, c'est carrément de la pensée magique. Comme si le simple fait d'augmenter le nombre de femmes dans nos parlements réglera automatiquement TOUS les problèmes! Parce que les femmes sont toutes si merveilleuses, si bonnes, si intègres, si honnêtes, si brillantes et si géniales que le simple fait d'augmenter leur nombre mettra fin à toutes les inégalités et à toutes les discriminations! Pouf! Comme ça!
Les hommes, eux, sont beaucoup trop cons pour comprendre, évidemment. Donc moins il y a d'hommes dans nos parlements, mieux ce sera!
En passant, je trouve particulièrement amusant qu'elles choisissent de citer le gouvernement Charest en exemple! Ce dernier comptait peut-être plus de femmes, mais ça ne l'a pas empêché d'être le gouvernement le plus malhonnête, le plus corrompu, le plus incompétent et le plus dévastateur de l'histoire récente du Québec!
Ben oui, le simple fait d'ajouter des femmes ne signifie pas automatiquement qu'on a un meilleur gouvernement! Qui l'aurait cru? Les bras m'en tombent!
C’est de cela qu’il faudrait débattre, en cet automne électoral. Voilà un beau sujet pour nos politiciens. La formation Up For Debate, une coalition de 175 groupes de femmes canadiens, exige que les politiciens se prononcent (sur le peu de femmes en politique, (OUI, SIXIÈME FOIS!) sur les enjeux d’égalité, sur les conditions de vie des femmes autochtones, etc.) pendant la campagne électorale. Que le premier ministre Harper ne juge pas cela assez intéressant pour débattre en dit long sur ses idées, sur sa façon de gouverner et, surtout, sur son peu d’égard envers les citoyennes canadiennes.
Et votre lettre pitoyable en dit long sur vos lubies, vos fixations, vos obsessions et la vacuité de votre argumentaire.
Mais ce n'est pas grave. Peu importe ce qu'écrivent les féministes, leurs élucubrations, même les plus inaptes, seront toujours prises au sérieux et publiées...
Maudit patriarcat de merde!!!