Fascinant témoignage de ce père qui décrit l'endoctrinement idéologique de sa fille par une mosquée montréalaise. Regardez comment ça fonctionne:
Le père d'un des dix jeunes Québécois arrêtés in extremis, il y a 12 jours, à l'aéroport parce qu'on craignait qu'ils partent grossir les rangs de groupes djihadistes accuse Adil Charkaoui et son centre islamique d'avoir «semé la haine» dans le coeur de sa fille.
«Tout ça, c'est depuis qu'elle a commencé à fréquenter la mosquée Assahaba. Je pense que le responsable, c'est M. Charkaoui», a-t-il confié hier à La Presse, la voix étreinte par l'émotion.
(...) «depuis deux ans, elle a commencé à fréquenter cette mosquée. Et elle a adopté des idées radicales», dit-il. M. Zibara et sa famille sont de confession chiite, un courant minoritaire au sein de l'islam. Un jour, sa fille a rejeté complètement la voie de ses parents.
«Elle est venue me dire que les chiites sont des mécréants. J'ai compris qu'ils avaient commencé à lui dire qu'elle était dans la mauvaise voie. Qu'elle n'était pas avec les bons musulmans, que EUX sont les bons musulmans. Ils ont commencé à l'endoctriner doucement. Elle était au collège de Maisonneuve, où il y a des jeunes adeptes d'idées extrémistes qui viennent de l'Arabie saoudite, de Daesh [l'acronyme arabe du groupe armé État islamique] ou d'al-Nosra [la filiale syrienne d'Al-Qaïda]», raconte-t-il.
(...) «Avec le temps, j'ai remarqué sur sa page Facebook des récitations d'imams connus pour leur extrémisme, leur radicalisme», poursuit M. Zibara. Le père a alors voulu mener une bataille des idées pour reconquérir sa fille.
«J'ai commencé à avoir avec elle des discussions culturelles, religieuses, de pensée profonde, sur les communautés musulmanes, les communautés non musulmanes, l'humanité. J'appartiens à une école très pacifiste, qui croit qu'il y a une seule humanité créée par un Dieu unique. Mais apparemment, ils ont gagné la bataille contre moi. Ils ont su m'arracher ma fille», dit-il.
(...) Même après avoir été épinglée par la police à l'aéroport, la Montréalaise est demeurée active sur Facebook. «Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà et leur prépare un châtiment avilissant», a-t-elle écrit quelques jours à peine après l'intervention policière.
(...) Plusieurs jeunes disparus en janvier et soupçonnés d'être partis rejoindre des djihadistes fréquentaient ce centre, tout comme l'un des deux élèves du collège de Maisonneuve arrêtés en possession de substances potentiellement explosives et accusés d'avoir facilité les activités d'un groupe terroriste en avril. Selon des sources policières, deux ou trois des dix jeunes interceptés il y a deux semaines à l'aéroport sont «directement liés» à Adil Charkaoui.
(...) Jad Zibara croit maintenant que sa fille a été manipulée. «C'est une adolescente qui essaie de connaître le bien. Ils lui disent qu'eux, ils sont le bien et que le reste de l'humanité est mauvais. Ma fille est une victime d'Adil Charkaoui. Il met la haine dans le coeur des jeunes. On vit bien ici! C'est une belle ville, la belle Montréal, une ville cosmopolite où il y a toutes sortes de religions et de communautés. C'est une belle province! C'est un beau pays accueillant pour tous les peuples», s'emporte le père, d'un ton où perce une grande douleur.
(...) «Ces jeunes font partie de cellules. Ils sont radicalisés par la force des réseaux sociaux et par une même source d'influence, et peut-être plus qu'une. Une des sources d'influence qui a été documentée, c'est le Centre islamique de l'Est de Montréal. Est-ce que c'est LA source? On ne sait pas. Mais est-ce qu'il y a lieu de s'inquiéter? Probablement.»
«Tous ces jeunes se connaissent et ont un but commun, dit-il. Ils sont souvent radicalisés par un agent provocateur parce que c'est très difficile pour un individu seul de se rendre là-bas. Ces agents sont des gens charismatiques, habiles socialement et habiles avec les mots.»
C'est comme ça que ça fonctionne.
Toutefois, ce que ce père ne comprend pas, c'est que c'est lui qui a été l'instigateur du problème. En inculquant l'idéologie musulmane à sa fille, il a créé le terreau fertile dans lequel peut s'épanouir l'extrémisme. Du moment que tu rends tes propres enfants réceptifs à croire des conneries, tu ne dois pas te surprendre lorsqu'ils se mettent à croire les conneries que déblatèrent les autres.
Cela étant dit, tout musulman ne devient pas un islamiste fanatique qui veut tuer des mécréants. Il ne fait donc aucun doute que les réseaux d'endoctrinement montréalais ont joué un rôle dans la radicalisation de sa fille et de ses jeunes camarades.
Alors, quelle conclusion tirer de tout ça?
Premièrement, qu'on ne combat pas le fanatisme avec la religion "soft". On ne combat pas une idéologie fumiste basée sur des arguments surnaturels avec... une autre idéologie fumiste basée sur des arguments surnaturels. Le véritable remède du fanatisme religieux, c'est la laïcité, la science, la pensée critique, la dénonciation et le ridicule des âneries religieuses...
Deuxièmement, il faut mettre fin à ce cercle vicieux d'endoctrinement et de violence. Il faut arrêter de prétendre que les religions méritent notre "respect". Il faut abolir les écoles privées religieuses. Il faut arrêter de subventionner les organisations religieuses qui sont des centres d'endoctrinement déguisés en "centres communautaires", en "centres culturels", en "mosquée" et en "oeuvres de bienfaisance". C'est la méthode de prédilection des Frères musulmans, c'est documenté, c'est connu.
Cessons de mettre notre tête dans le sable. Les religions ne méritent ni notre respect, ni notre argent.
Le père d'un des dix jeunes Québécois arrêtés in extremis, il y a 12 jours, à l'aéroport parce qu'on craignait qu'ils partent grossir les rangs de groupes djihadistes accuse Adil Charkaoui et son centre islamique d'avoir «semé la haine» dans le coeur de sa fille.
«Tout ça, c'est depuis qu'elle a commencé à fréquenter la mosquée Assahaba. Je pense que le responsable, c'est M. Charkaoui», a-t-il confié hier à La Presse, la voix étreinte par l'émotion.
(...) «depuis deux ans, elle a commencé à fréquenter cette mosquée. Et elle a adopté des idées radicales», dit-il. M. Zibara et sa famille sont de confession chiite, un courant minoritaire au sein de l'islam. Un jour, sa fille a rejeté complètement la voie de ses parents.
«Elle est venue me dire que les chiites sont des mécréants. J'ai compris qu'ils avaient commencé à lui dire qu'elle était dans la mauvaise voie. Qu'elle n'était pas avec les bons musulmans, que EUX sont les bons musulmans. Ils ont commencé à l'endoctriner doucement. Elle était au collège de Maisonneuve, où il y a des jeunes adeptes d'idées extrémistes qui viennent de l'Arabie saoudite, de Daesh [l'acronyme arabe du groupe armé État islamique] ou d'al-Nosra [la filiale syrienne d'Al-Qaïda]», raconte-t-il.
(...) «Avec le temps, j'ai remarqué sur sa page Facebook des récitations d'imams connus pour leur extrémisme, leur radicalisme», poursuit M. Zibara. Le père a alors voulu mener une bataille des idées pour reconquérir sa fille.
«J'ai commencé à avoir avec elle des discussions culturelles, religieuses, de pensée profonde, sur les communautés musulmanes, les communautés non musulmanes, l'humanité. J'appartiens à une école très pacifiste, qui croit qu'il y a une seule humanité créée par un Dieu unique. Mais apparemment, ils ont gagné la bataille contre moi. Ils ont su m'arracher ma fille», dit-il.
(...) Même après avoir été épinglée par la police à l'aéroport, la Montréalaise est demeurée active sur Facebook. «Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà et leur prépare un châtiment avilissant», a-t-elle écrit quelques jours à peine après l'intervention policière.
(...) Plusieurs jeunes disparus en janvier et soupçonnés d'être partis rejoindre des djihadistes fréquentaient ce centre, tout comme l'un des deux élèves du collège de Maisonneuve arrêtés en possession de substances potentiellement explosives et accusés d'avoir facilité les activités d'un groupe terroriste en avril. Selon des sources policières, deux ou trois des dix jeunes interceptés il y a deux semaines à l'aéroport sont «directement liés» à Adil Charkaoui.
(...) Jad Zibara croit maintenant que sa fille a été manipulée. «C'est une adolescente qui essaie de connaître le bien. Ils lui disent qu'eux, ils sont le bien et que le reste de l'humanité est mauvais. Ma fille est une victime d'Adil Charkaoui. Il met la haine dans le coeur des jeunes. On vit bien ici! C'est une belle ville, la belle Montréal, une ville cosmopolite où il y a toutes sortes de religions et de communautés. C'est une belle province! C'est un beau pays accueillant pour tous les peuples», s'emporte le père, d'un ton où perce une grande douleur.
(...) «Ces jeunes font partie de cellules. Ils sont radicalisés par la force des réseaux sociaux et par une même source d'influence, et peut-être plus qu'une. Une des sources d'influence qui a été documentée, c'est le Centre islamique de l'Est de Montréal. Est-ce que c'est LA source? On ne sait pas. Mais est-ce qu'il y a lieu de s'inquiéter? Probablement.»
«Tous ces jeunes se connaissent et ont un but commun, dit-il. Ils sont souvent radicalisés par un agent provocateur parce que c'est très difficile pour un individu seul de se rendre là-bas. Ces agents sont des gens charismatiques, habiles socialement et habiles avec les mots.»
C'est comme ça que ça fonctionne.
Toutefois, ce que ce père ne comprend pas, c'est que c'est lui qui a été l'instigateur du problème. En inculquant l'idéologie musulmane à sa fille, il a créé le terreau fertile dans lequel peut s'épanouir l'extrémisme. Du moment que tu rends tes propres enfants réceptifs à croire des conneries, tu ne dois pas te surprendre lorsqu'ils se mettent à croire les conneries que déblatèrent les autres.
Cela étant dit, tout musulman ne devient pas un islamiste fanatique qui veut tuer des mécréants. Il ne fait donc aucun doute que les réseaux d'endoctrinement montréalais ont joué un rôle dans la radicalisation de sa fille et de ses jeunes camarades.
Alors, quelle conclusion tirer de tout ça?
Premièrement, qu'on ne combat pas le fanatisme avec la religion "soft". On ne combat pas une idéologie fumiste basée sur des arguments surnaturels avec... une autre idéologie fumiste basée sur des arguments surnaturels. Le véritable remède du fanatisme religieux, c'est la laïcité, la science, la pensée critique, la dénonciation et le ridicule des âneries religieuses...
Deuxièmement, il faut mettre fin à ce cercle vicieux d'endoctrinement et de violence. Il faut arrêter de prétendre que les religions méritent notre "respect". Il faut abolir les écoles privées religieuses. Il faut arrêter de subventionner les organisations religieuses qui sont des centres d'endoctrinement déguisés en "centres communautaires", en "centres culturels", en "mosquée" et en "oeuvres de bienfaisance". C'est la méthode de prédilection des Frères musulmans, c'est documenté, c'est connu.
Cessons de mettre notre tête dans le sable. Les religions ne méritent ni notre respect, ni notre argent.