Cliquez ici pour lire la première partie.
Cette étonnante assertion a été contredite par plusieurs experts qui affirment que c'est impossible. Selon eux, des marques devraient être visibles sur ces balles et elles devraient être comparables par des experts en balistique. Dans les années 80, un chercheur du nom de Larry Howard se procura un revolver identique à celui d'Oswald ainsi que les mêmes munitions. Après de multiples tests, il observa une constante: toutes les balles tirées par le revolver arboraient une bosse très visible à l'oeil nu. Or, sur les photos officielles des balles qui ont été retirées du corps de Tippit, aucune bosse n'est visible.
Je dois dire que, personnellement, cet aspect de l'enquête me semble tout de même plus solide que le reste et suggère effectivement qu'Oswald était coupable. Après tout, il avait bel et bien un pistolet en sa possession lors de son arrestation et a effectivement tenté de s'en servir contre les policiers qui se dirigeaient vers lui dans le cinéma où il s'était réfugié. Un homme innocent ne se comporte pas ainsi.
Toutefois, l'arme d'Oswald s'enraya et refusa de tirer lorsqu'il appuya sur la gâchette, ce qui sauva indubitablement la vie d'un des policiers sur place. Mais si l'arme était défectueuse, comment aurait-il pu s'en servir quelques minutes plus tôt pour abattre Tippit? Cette question demeure sans réponse.
De plus, personne ne s'est apparemment donné la peine de tester l'arme d'Oswald afin de vérifier si elle avait tiré récemment. Ce test, qui est pourtant routinier, aurait permis d'ajouter une bonne dose de crédibilité à la thèse de la commission Warren.
DANS LE PROCHAIN BILLET: LA VESTE
Cliquez ici pour lire la seconde partie.
Lee Harvey Oswald a-t-il tué l'officier J.D. Tippit? Contrairement à ce que voudrait nous faire croire la commission Warren, cette thèse n'est pas blindée. Plusieurs témoins oculaires contredisent la version officielle des faits. Les balles et les cartouches retrouvées sur les lieux soulèvent beaucoup de questions. Et il y a aussi...
3- LE PISTOLET
L'arme avec laquelle Lee Oswald fut arrêté avait été achetée par la poste par "A.J. Hidell". Il s'agit d'un pseudonyme qu'Oswald avait déjà utilisé à plusieurs reprises, mais l'arme fut livrée dans une boîte postale qui portait son vrai nom, ce qui est plutôt bizarre. Oswald avait toutefois l'arme en sa possession lors de son arrestation, cela et incontestable.
Mais a-t-il utilisé cette arme pour tuer l'officier J.D. Tippit? La commission Warren affirma que oui, mais plusieurs détails étranges persistent dans cette affaire.
Mais a-t-il utilisé cette arme pour tuer l'officier J.D. Tippit? La commission Warren affirma que oui, mais plusieurs détails étranges persistent dans cette affaire.
Par exemple, le FBI fut incapable de prouver que les balles retirées du corps de Tippit (à l'exception d'une seule) avaient été tirées avec le pistolet d'Oswald. Ils expliquèrent que cela était dû à des modifications qui avaient été faites à l'arme et d'un baril trop court pour les munitions utilisées. Conséquemment, "consecutive bullets fired in the revolver by the FBI could not even be identified with each other under the microscope."
Je dois dire que, personnellement, cet aspect de l'enquête me semble tout de même plus solide que le reste et suggère effectivement qu'Oswald était coupable. Après tout, il avait bel et bien un pistolet en sa possession lors de son arrestation et a effectivement tenté de s'en servir contre les policiers qui se dirigeaient vers lui dans le cinéma où il s'était réfugié. Un homme innocent ne se comporte pas ainsi.
Toutefois, l'arme d'Oswald s'enraya et refusa de tirer lorsqu'il appuya sur la gâchette, ce qui sauva indubitablement la vie d'un des policiers sur place. Mais si l'arme était défectueuse, comment aurait-il pu s'en servir quelques minutes plus tôt pour abattre Tippit? Cette question demeure sans réponse.
De plus, personne ne s'est apparemment donné la peine de tester l'arme d'Oswald afin de vérifier si elle avait tiré récemment. Ce test, qui est pourtant routinier, aurait permis d'ajouter une bonne dose de crédibilité à la thèse de la commission Warren.