Quel est le coût des commissions scolaires? La réponse est choquante:
L’administration varie de 375$ à 2048$ dans les commissions scolaires québécoises
Et ça, c'est PAR ÉLÈVE! Tout cet argent gaspillé dans les méandres administratifs des commissions scolaires! Imaginez les miracles qu'on pourrait accomplir si tout cet argent était investi directement auprès des élèves, en services, en soutien, en projets spéciaux ambitieux, en classes adaptées, en école à vocations spécialisées, en voyages éducatifs, en séminaires et conférences pour les enfants, etc.
Mais non, on aime mieux verser ça en frais administratifs à des commissions scolaires, de sorte que la vaste majorité de ces sommes ne profite absolument pas aux élèves. Les bureaucrates sont confortables dans leurs beaux bureaux high-tech propres et climatisés, ça je peux vous le garantir!
L'info provient d'ici.
Dans le même ordre d'idée, une lectrice m'envoie ce commentaire:
Ça prend ben un employé de commission scolaire pour accuser les fonctionnaires de sauver leurs jobs! Très cher, les jobs des directions et des cadres d'une commission scolaire sont votés à chaque année généralement à ce temps -ci par les commissaires. Mais, malheureusement, les électeurs ne vont pas voter aux élections scolaires. Un des gros budgets du Québec, les jobs, les coupures tout ce que tu veux... les commissaires sont les décideurs, les cadres sont les gestionnaires des décisions des commissaires. Un élu, on doit le questionner. Idéalement, les Québécois connaîtraient le pouvoir de la démocratie.... C'est qui ton commissaire? Il pense quoi?
Merci d'avoir pris le temps d'écrire.
Tout d'abord, il est vrai que je travaille POUR une commission scolaire, mais je ne travaille pas À la commission scolaire. Je ne suis pas un bureaucrate. Je suis sur le terrain, au front, dans les tranchées. Pas du tout la même chose. Lorsque je parle des commission scolaires, je parle des cadres, des adminsitrateurs et des bureaucrates, bref gens qui passent leurs temps dans leurs petits bureaux, qui ne mettent à peu près jamais les pieds dans les écoles, qui nous chient des consignes ridicules et de la nouvelle paperasse inutile à remplir pour justifier leur existence et qui s'intéressent davantage à leurs jolies petites colonnes de chiffres qu'aux enfants. Ce sont ces parasites-là que je dénonce et que j'aimerais bien voir à la rue!
La démocraties scolaire est une joke monumentale. Que ce soit les élections de commissaires ou les conseils d'établissement, ils ne servent qu'à donner une illusion de pouvoir à des gens qui n'en ont pas vraiment. On pourrait élire un génie révolutionnaire au poste de commissaire ou à celui de président de C.É. qu'il ne pourrais strictement rien changer au système, pas plus qu'un engrenage peut transformer la montre dont il fait partie en calculatrice de poche.
Il n'y a rien à faire avec ce système, à part l'abolir et le remplacer par quelque chose de complètement différent. Un nouveau système qui a les intérêts des élèves en plein coeur. Un système souple, décentralisé, ouvert et prêt à remettre sérieusement en question notre vieux modèle scolaire. Les petits gestionnaires à cravates sans envergures, tu en gardes quelques-uns dans le département de la comptabilité et tu donnes les postes importants à du monde compétent, des gens qui ont travaillé dans le système d'éducation, qui le connaissent mais qui sont capables d'y jeter un regard critique, qui aiment s'y replonger pour rester branchés sur ce qui s'y vit, qui sont au courant des idées neuves, qui étudient ce qui se fait ailleurs, qui remettent tout en question!
Comme par exemple, qu'est-ce qu'on espère accomplir avec l'école exactement? Créer des travailleurs compétents ou des gens heureux et équilibrés? Qu'est-ce qu'un enfant a véritablement besoin de savoir en ce début de 21e siècle? Comment doit-il l'apprendre? Pourquoi regroupe-t-on les enfants par âge plutôt que par intérêt, par méthode d'apprentissage ou par habileté? Pourquoi s'acharner à tout évaluer, à tout chiffrer? Pourquoi anéantir l'estime de soi d'enfants qui n'ont tout simplement pas d'affinités pour les matières académiques traditionnelles? Pourquoi ne pas trouver un moyen d'exploiter leurs talents dans autre chose que l'orthographe et l'arithmétique? Pourquoi briser des gens pour les faire fonctionner dans un système rigide, alors qu'on pourrait les aider à s'épanouir dans un système souple?
Nos actuels gestionnaires sont des petits bureaucrates carriéristes dénués de vision et de passion. Ils n'ont aucune réponse intéressante à offrir à ces questions et elles ne les intéressent absolument pas. Tant que leur budget balance, que ma moyenne de classe est au-dessus d'un certain chiffre établi aléatoirement pour évaluer le rendement de l'entreprise et que je me plie à toutes leurs insignifiantes exigences bureaucratiques, ils sont bien contents.
Or, que ça leur plaise ou non, une école, ce n'est pas une usine de grille-pains.
L’administration varie de 375$ à 2048$ dans les commissions scolaires québécoises
Et ça, c'est PAR ÉLÈVE! Tout cet argent gaspillé dans les méandres administratifs des commissions scolaires! Imaginez les miracles qu'on pourrait accomplir si tout cet argent était investi directement auprès des élèves, en services, en soutien, en projets spéciaux ambitieux, en classes adaptées, en école à vocations spécialisées, en voyages éducatifs, en séminaires et conférences pour les enfants, etc.
Mais non, on aime mieux verser ça en frais administratifs à des commissions scolaires, de sorte que la vaste majorité de ces sommes ne profite absolument pas aux élèves. Les bureaucrates sont confortables dans leurs beaux bureaux high-tech propres et climatisés, ça je peux vous le garantir!
L'info provient d'ici.
Dans le même ordre d'idée, une lectrice m'envoie ce commentaire:
Ça prend ben un employé de commission scolaire pour accuser les fonctionnaires de sauver leurs jobs! Très cher, les jobs des directions et des cadres d'une commission scolaire sont votés à chaque année généralement à ce temps -ci par les commissaires. Mais, malheureusement, les électeurs ne vont pas voter aux élections scolaires. Un des gros budgets du Québec, les jobs, les coupures tout ce que tu veux... les commissaires sont les décideurs, les cadres sont les gestionnaires des décisions des commissaires. Un élu, on doit le questionner. Idéalement, les Québécois connaîtraient le pouvoir de la démocratie.... C'est qui ton commissaire? Il pense quoi?
Merci d'avoir pris le temps d'écrire.
Tout d'abord, il est vrai que je travaille POUR une commission scolaire, mais je ne travaille pas À la commission scolaire. Je ne suis pas un bureaucrate. Je suis sur le terrain, au front, dans les tranchées. Pas du tout la même chose. Lorsque je parle des commission scolaires, je parle des cadres, des adminsitrateurs et des bureaucrates, bref gens qui passent leurs temps dans leurs petits bureaux, qui ne mettent à peu près jamais les pieds dans les écoles, qui nous chient des consignes ridicules et de la nouvelle paperasse inutile à remplir pour justifier leur existence et qui s'intéressent davantage à leurs jolies petites colonnes de chiffres qu'aux enfants. Ce sont ces parasites-là que je dénonce et que j'aimerais bien voir à la rue!
La démocraties scolaire est une joke monumentale. Que ce soit les élections de commissaires ou les conseils d'établissement, ils ne servent qu'à donner une illusion de pouvoir à des gens qui n'en ont pas vraiment. On pourrait élire un génie révolutionnaire au poste de commissaire ou à celui de président de C.É. qu'il ne pourrais strictement rien changer au système, pas plus qu'un engrenage peut transformer la montre dont il fait partie en calculatrice de poche.
Il n'y a rien à faire avec ce système, à part l'abolir et le remplacer par quelque chose de complètement différent. Un nouveau système qui a les intérêts des élèves en plein coeur. Un système souple, décentralisé, ouvert et prêt à remettre sérieusement en question notre vieux modèle scolaire. Les petits gestionnaires à cravates sans envergures, tu en gardes quelques-uns dans le département de la comptabilité et tu donnes les postes importants à du monde compétent, des gens qui ont travaillé dans le système d'éducation, qui le connaissent mais qui sont capables d'y jeter un regard critique, qui aiment s'y replonger pour rester branchés sur ce qui s'y vit, qui sont au courant des idées neuves, qui étudient ce qui se fait ailleurs, qui remettent tout en question!
Comme par exemple, qu'est-ce qu'on espère accomplir avec l'école exactement? Créer des travailleurs compétents ou des gens heureux et équilibrés? Qu'est-ce qu'un enfant a véritablement besoin de savoir en ce début de 21e siècle? Comment doit-il l'apprendre? Pourquoi regroupe-t-on les enfants par âge plutôt que par intérêt, par méthode d'apprentissage ou par habileté? Pourquoi s'acharner à tout évaluer, à tout chiffrer? Pourquoi anéantir l'estime de soi d'enfants qui n'ont tout simplement pas d'affinités pour les matières académiques traditionnelles? Pourquoi ne pas trouver un moyen d'exploiter leurs talents dans autre chose que l'orthographe et l'arithmétique? Pourquoi briser des gens pour les faire fonctionner dans un système rigide, alors qu'on pourrait les aider à s'épanouir dans un système souple?
Nos actuels gestionnaires sont des petits bureaucrates carriéristes dénués de vision et de passion. Ils n'ont aucune réponse intéressante à offrir à ces questions et elles ne les intéressent absolument pas. Tant que leur budget balance, que ma moyenne de classe est au-dessus d'un certain chiffre établi aléatoirement pour évaluer le rendement de l'entreprise et que je me plie à toutes leurs insignifiantes exigences bureaucratiques, ils sont bien contents.
Or, que ça leur plaise ou non, une école, ce n'est pas une usine de grille-pains.