Pourquoi accepter que des pipelines traversent notre territoire afin que l'Alberta ait accès à l'océan Atlantique? Pourquoi faire fi des risques de fuites, de la pollution et de la menace que ce projet constitue pour les espèces menacées? La réponse est simple, beaucoup de monde est prêt à courir tous ces risques parce qu'ils croient que le Québec s'enrichira.
Ben détrompez-vous. C'est faux!
Extrait de l'importante nouvelle:
Une nouvelle étude commandée par les groupes environnementaux Greenpeace et Équiterre conclut que le transport et le traitement des sables bitumineux de l'Alberta auraient des «retombées économiques négligeables» pour le Québec.
Une économiste, coauteure de l'étude et membre du conseil d'administration de Greenpeace, soutient que la création d'emplois et les retombées pour le Québec de tous les projets liés aux sables bitumineux proposés jusqu'ici seraient négligeables pour l'ensemble de l'économie de la province. «(Les risques) sont assumés par les citoyens du Québec et non par les entreprises», a affirmé Brigid Rowan, économiste principale au sein du Goodman Group, en conférence de presse à Montréal.
L'étude examine les possibles bénéfices économiques du projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada (T.TRP), du plan de Suncor (T.SU) qui permettrait à sa raffinerie montréalaise de transformer du sable bitumineux de l'Alberta, et de l'inversion par Enbridge (T.ENB) du flux de sa canalisation 9 vers Montréal.
Si tous ces projets devaient voir le jour, la contribution du secteur du pétrole brut se maintiendrait «probablement» aux niveaux actuels de 0,50% - ou moins - de l'ensemble de l'économie du Québec, et à 0,30% - ou moins - de tous les emplois de la province, soutient l'étude.
Mme Rowan affirme qu'en contrepartie, un bris d'oléoduc pourrait coûter des vies et des milliards de dollars en dommages - particulièrement si le déversement se produisait dans un secteur urbain comme Montréal ou Toronto.
(...) Toutes retombées économiques minimes seraient ressenties durant la période de développement à court terme, et les projets généreraient peu d'emplois à long terme dans la province, a affirmé l'économiste.
Bien que les raffineries bénéficient probablement des prix plus bas du pétrole brut, ces économies ne se traduiraient sans doute pas par une baisse des prix à la pompe pour les consommateurs, ajoute l'étude.
(...) Les opposants au projet font notamment valoir le déversement d'un oléoduc d'Enbridge au Michigan en 2010, au cours duquel 20 000 barils de pétrole brut s'étaient déversés dans la rivière Kalamazoo.
Le gouvernement fédéral avait salué la décision sur la canalisation 9, affirmant que le projet consoliderait des emplois de qualité en raffinage au Québec, ouvrirait de nouveaux marchés pour les producteurs pétroliers dans l'Ouest canadien et offrirait une solution de rechange au pétrole brut étranger plus dispendieux.
(...) «(Le Québec) doit se doter d'une vision énergétique durable, en misant sur l'efficacité énergétique, les investissements dans les énergies renouvelables, le transport en commun et l'électrification des transports», fait valoir Ian Goodman, président du Goodman Group et co-auteur du rapport, dans le communiqué transmis lundi. «Cela permettrait de récolter des bénéfices plus importants et plus durables sur le plan du développement économique», soutient M. Goodman.
Ben détrompez-vous. C'est faux!
Extrait de l'importante nouvelle:
Une nouvelle étude commandée par les groupes environnementaux Greenpeace et Équiterre conclut que le transport et le traitement des sables bitumineux de l'Alberta auraient des «retombées économiques négligeables» pour le Québec.
Une économiste, coauteure de l'étude et membre du conseil d'administration de Greenpeace, soutient que la création d'emplois et les retombées pour le Québec de tous les projets liés aux sables bitumineux proposés jusqu'ici seraient négligeables pour l'ensemble de l'économie de la province. «(Les risques) sont assumés par les citoyens du Québec et non par les entreprises», a affirmé Brigid Rowan, économiste principale au sein du Goodman Group, en conférence de presse à Montréal.
L'étude examine les possibles bénéfices économiques du projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada (T.TRP), du plan de Suncor (T.SU) qui permettrait à sa raffinerie montréalaise de transformer du sable bitumineux de l'Alberta, et de l'inversion par Enbridge (T.ENB) du flux de sa canalisation 9 vers Montréal.
Si tous ces projets devaient voir le jour, la contribution du secteur du pétrole brut se maintiendrait «probablement» aux niveaux actuels de 0,50% - ou moins - de l'ensemble de l'économie du Québec, et à 0,30% - ou moins - de tous les emplois de la province, soutient l'étude.
Mme Rowan affirme qu'en contrepartie, un bris d'oléoduc pourrait coûter des vies et des milliards de dollars en dommages - particulièrement si le déversement se produisait dans un secteur urbain comme Montréal ou Toronto.
(...) Toutes retombées économiques minimes seraient ressenties durant la période de développement à court terme, et les projets généreraient peu d'emplois à long terme dans la province, a affirmé l'économiste.
Bien que les raffineries bénéficient probablement des prix plus bas du pétrole brut, ces économies ne se traduiraient sans doute pas par une baisse des prix à la pompe pour les consommateurs, ajoute l'étude.
(...) Les opposants au projet font notamment valoir le déversement d'un oléoduc d'Enbridge au Michigan en 2010, au cours duquel 20 000 barils de pétrole brut s'étaient déversés dans la rivière Kalamazoo.
Le gouvernement fédéral avait salué la décision sur la canalisation 9, affirmant que le projet consoliderait des emplois de qualité en raffinage au Québec, ouvrirait de nouveaux marchés pour les producteurs pétroliers dans l'Ouest canadien et offrirait une solution de rechange au pétrole brut étranger plus dispendieux.
(...) «(Le Québec) doit se doter d'une vision énergétique durable, en misant sur l'efficacité énergétique, les investissements dans les énergies renouvelables, le transport en commun et l'électrification des transports», fait valoir Ian Goodman, président du Goodman Group et co-auteur du rapport, dans le communiqué transmis lundi. «Cela permettrait de récolter des bénéfices plus importants et plus durables sur le plan du développement économique», soutient M. Goodman.