Le chapitre final de ma cauchemardesque saga s'est écrit hier.
Comme la CSST avait refusé de reconnaître ma dépression comme un accident de travail, causé par le harcèlement de mon ex-directrice, j'avais entrepris des démarches pour aller devant le tribunal de la commission des lésions professionnelles.
Il était toutefois clair dans mon esprit que je n'irais pas de l'avant si mon ancien syndicat refusait de me défendre devant cette instance. Ce dernier s'est finalement décidé hier et j'ai reçu le message suivant:
Il s’est avéré que suite à l’étude de votre dossier et aux recherches de décisions de la CALP et de la CLP et sachant que l’employeur a l’habitude de défendre ses dossiers avec tous les moyens en sa possession et qu’il n’hésiterait pas à établir une preuve qui pourraient vous être préjudiciable à votre nouvel emploi.
Nous sommes d’avis qu’il serait inutile de poursuive la contestation en CLP. Le **** ne vous représentera donc pas à cette instance. Une lettre vous sera adressée par le président M. ****.
C'est sans surprise que j'ai reçu ce message, évidemment. C'est ce à quoi je m'attendais. Je n'avais d'ailleurs absolument rien fait pour me préparer à une éventuelle comparution, convaincu que j'étais que le syndicat allait me laisser tomber.
J'ai des émotions partagées face à ce message. C'est certain que, d'une part, je suis amer de voir ce syndicat de pissous (qui n'a jamais rien fait de concret pour me défendre face à l'extraordinaire acharnement de la vieille charogne) me lâcher une ultime fois. Oubliez le berger allemand et les syndicats d'enseignants ne sont même pas des chihuahuas qui ont au moins le mérite de japper... ce sont des cochons d'Inde.
D'un autre côté, je suis soulagé parce que maintenant, c'est vraiment, vraiment fini. Pour de bon.
Pas psychologiquement, parce que je suis encore inquiet et plus angoissé que d'habitude. Je ressens toujours beaucoup d'insécurité, comme s'il me semble tout à fait possible qu'un désastre peut arriver à n'importe quel moment.
Mais le conflit lui-même, le harcèlement, l'acharnement, le salissage, la mesquinerie, la cruauté de la vieille sorcière et de mon ancienne commission scolaire, tout ça est maintenant derrière moi.
Juste à temps pour l'arrivée de 2014.
Comme la CSST avait refusé de reconnaître ma dépression comme un accident de travail, causé par le harcèlement de mon ex-directrice, j'avais entrepris des démarches pour aller devant le tribunal de la commission des lésions professionnelles.
Il était toutefois clair dans mon esprit que je n'irais pas de l'avant si mon ancien syndicat refusait de me défendre devant cette instance. Ce dernier s'est finalement décidé hier et j'ai reçu le message suivant:
Il s’est avéré que suite à l’étude de votre dossier et aux recherches de décisions de la CALP et de la CLP et sachant que l’employeur a l’habitude de défendre ses dossiers avec tous les moyens en sa possession et qu’il n’hésiterait pas à établir une preuve qui pourraient vous être préjudiciable à votre nouvel emploi.
Nous sommes d’avis qu’il serait inutile de poursuive la contestation en CLP. Le **** ne vous représentera donc pas à cette instance. Une lettre vous sera adressée par le président M. ****.
C'est sans surprise que j'ai reçu ce message, évidemment. C'est ce à quoi je m'attendais. Je n'avais d'ailleurs absolument rien fait pour me préparer à une éventuelle comparution, convaincu que j'étais que le syndicat allait me laisser tomber.
J'ai des émotions partagées face à ce message. C'est certain que, d'une part, je suis amer de voir ce syndicat de pissous (qui n'a jamais rien fait de concret pour me défendre face à l'extraordinaire acharnement de la vieille charogne) me lâcher une ultime fois. Oubliez le berger allemand et les syndicats d'enseignants ne sont même pas des chihuahuas qui ont au moins le mérite de japper... ce sont des cochons d'Inde.
D'un autre côté, je suis soulagé parce que maintenant, c'est vraiment, vraiment fini. Pour de bon.
Pas psychologiquement, parce que je suis encore inquiet et plus angoissé que d'habitude. Je ressens toujours beaucoup d'insécurité, comme s'il me semble tout à fait possible qu'un désastre peut arriver à n'importe quel moment.
Mais le conflit lui-même, le harcèlement, l'acharnement, le salissage, la mesquinerie, la cruauté de la vieille sorcière et de mon ancienne commission scolaire, tout ça est maintenant derrière moi.
Juste à temps pour l'arrivée de 2014.