Voilà une nouvelle que vous ne verrez pas dans les pages de La Presse ou sur les ondes de Radio-Canadâ:
Un membre d’une des familles les plus riches et puissantes du Québec, Paul Desmarais Jr, aurait été interrogé et mis sur écoute par la police belge, à la fin 2017, dans le cadre d’une enquête sur des paiements allégués du cimentier Lafarge au groupe terroriste État islamique.
Le réputé quotidien Le Monde a révélé hier que Paul Desmarais Jr et trois autres administrateurs de GBL, un holding des familles Frère et Desmarais, ont été rencontrés par des policiers belges le 13 décembre 2017. Leur téléphone a également été placé sur écoute dans le mois précédant cette rencontre, selon le quotidien.
La police belge cherche à savoir ce que savait exactement la direction de GBL dans l’affaire des paiements allégués de Lafarge au groupe armé État islamique (ÉI) en Syrie, entre 2012 et 2014.
(...) Lafarge (renommé LafargeHolcim après une fusion avec le cimentier suisse Holcim) a admis avoir eu recours à des pratiques « inacceptables » pour continuer à opérer une raffinerie neuve dans le nord de la Syrie pendant la guerre civile.
(...) Les enquêteurs notent que des comptes rendus transmis par les avocats de LafargeHolcim sont manquants, « notamment ceux de novembre et décembre 2013 ». Il est aussi question d’un « mail dangereux » effacé par une secrétaire d’un administrateur de GBL et de rumeurs évoquées par un administrateur de « destruction de preuves ».
Dans une conversation téléphonique captée par la police et rapportée par Le Monde, un ancien cadre de Lafarge acquiesce à un interlocuteur qui lui dit que des actionnaires de Lafarge chercheraient actuellement à faire porter le blâme sur des cadres inférieurs de la compagnie.
(...) Un ex-responsable du géant du ciment Lafarge, une compagnie dont le Québécois Paul Desmarais Jr est administrateur et actionnaire, a affirmé que sa firme aurait versé 20 000 euros par mois à l’État islamique.
Un membre d’une des familles les plus riches et puissantes du Québec, Paul Desmarais Jr, aurait été interrogé et mis sur écoute par la police belge, à la fin 2017, dans le cadre d’une enquête sur des paiements allégués du cimentier Lafarge au groupe terroriste État islamique.
Le réputé quotidien Le Monde a révélé hier que Paul Desmarais Jr et trois autres administrateurs de GBL, un holding des familles Frère et Desmarais, ont été rencontrés par des policiers belges le 13 décembre 2017. Leur téléphone a également été placé sur écoute dans le mois précédant cette rencontre, selon le quotidien.
La police belge cherche à savoir ce que savait exactement la direction de GBL dans l’affaire des paiements allégués de Lafarge au groupe armé État islamique (ÉI) en Syrie, entre 2012 et 2014.
(...) Lafarge (renommé LafargeHolcim après une fusion avec le cimentier suisse Holcim) a admis avoir eu recours à des pratiques « inacceptables » pour continuer à opérer une raffinerie neuve dans le nord de la Syrie pendant la guerre civile.
(...) Les enquêteurs notent que des comptes rendus transmis par les avocats de LafargeHolcim sont manquants, « notamment ceux de novembre et décembre 2013 ». Il est aussi question d’un « mail dangereux » effacé par une secrétaire d’un administrateur de GBL et de rumeurs évoquées par un administrateur de « destruction de preuves ».
Dans une conversation téléphonique captée par la police et rapportée par Le Monde, un ancien cadre de Lafarge acquiesce à un interlocuteur qui lui dit que des actionnaires de Lafarge chercheraient actuellement à faire porter le blâme sur des cadres inférieurs de la compagnie.
(...) Un ex-responsable du géant du ciment Lafarge, une compagnie dont le Québécois Paul Desmarais Jr est administrateur et actionnaire, a affirmé que sa firme aurait versé 20 000 euros par mois à l’État islamique.