Si vous avez lu ce billet, alors vous avez déjà entendu parler de Francis Dupuis-Déri.
Il y a des limites à nous prendre pour des cons, Monsieur. Mais apparemment, il n'y a aucune limite à votre propre malhonnêteté!
Argument stupide qu'on ne cesse de nous recracher à la figure. Encore et encore et encore.
Permettez-moi de me citer moi-même, j'ai écrit ceci dans ma récente réplique à Marc Cassivi:
Tu crois que le nombre moins élevé d'élues démontre le fait que nous vivons dans un patriarcat misogyne qui déteste les femmes. C'est faux.
Dis-moi, mon p'tit Marco, comment ta théorie tient-elle la route dans un pays soi-disant démocratique où la moitié des électeurs sont des femmes? Comment tu expliques ça, mon coco? Les électrices elles-mêmes seraient également des sexistes patriarcales misogynes qui refusent d'élire des femmes? Tu ne trouves pas que c'est un peu boiteux comme argument? Et c'est pas très féministe d'insulter des femmes comme ça, mon p'tit Marco.
Et si la réalité était simplement que la politique intéresse moins les femmes que les hommes? Si c'était un choix? Une expression de leur liberté de choisir? Je sais, c'est moins excitant que ton vaste complot imaginaire, mais ça colle fichtrement mieux à la réalité par exemple.
Et j'ajouterais ceci: qu'est-ce que ça me rapporte, à moi, que ce soit majoritairement des hommes qui gouvernent des pays? Quels privilèges cela me confère-t-il?
Dans la réalité, je n'en profite absolument d'aucune façon.
Je n'ai pas lu les ouvrages de ces auteurs, alors je ne peux pas commenter.
Mais compte tenu de l'extraordinaire malhonnêteté intellectuelle dont il fait preuve, je soupçonne que M. Dupuis-Déri déforme complètement leurs propos.
De plus, comme je l'ai déjà illustré ici (et je prépare plusieurs autres billets sur le sujet), ce sont les féministes qui instrumentalisent la préhistoire pour faire de la propagande misandre et anti-hommes.
Au début de l'article, nous étions "peu", et voilà que quelques lignes plus loin, nous sommes devenus "nombreux". Faudrait peut-être se faire une idée, non?
De plus, il faut être sérieusement timbré pour croire que les gens qui critiquent le féminisme sont importants ou influents. Dans les faits, les antiféministes sont marginalisés. Leurs propos sont bannis ou ridiculisés. Leurs réputations salies et diffamées. C'est exactement ce que vous venez de faire avec Messieurs Dallaire et Zemmour. C'est typique.
Les seules exceptions qui me viennent à l'esprit sont Sophie Durocher et Richard Martineau. Et ils paient le prix de leur courage.
Je n'ai jamais entendu parler de tels propos tenus par Trump.
Hahahahahaha! C'est ça sa preuve? Les Nazis?
Elle est trop forte celle-là. La Loi de Godwin, crisse!
Pas croyable...
C'est maintenant au tour du Devoir de chanter les louanges de ce grand féministe.
Voyons voir de plus près ce qu'il a à déblatérer.
Extraits de l'article:
Ils sont peu, mais ils sont audibles : ces hommes qui crient à l’injustice, dépouillés de leurs privilèges par les féministes et leurs appels à l’égalité.
Je n'ai pas la prétention de parler pour tous les antiféministes de la planète... alors dans ce billet, je vais répondre en mon propre nom, comme si les propos de ce monsieur m'étaient adressés personnellement (ce qu'ils ne sont pas, je le sais bien, n'y voyez pas le signe d'un ego surdimensionné).
Tout d'abord, que nous soyons peu nombreux n'est pas indicateur que nous ayons tort. La validité d'un argument est totalement indépendant du nombre de personnes qui y adhèrent.
Ensuite, on voit déjà l'idée se dessiner: les antiféministes sont des hommes qui CRIENT parce qu'ils sont "dépouillés" de leurs "privilèges" alors que les féministes, elles, appellent à "l'égalité". C'est joli comme tout, vous ne trouvez pas? C'est simple, c'est net, c'est clair. On a les gentilles vertueuses d'un côté et les méchants criards sexistes de l'autre. Comme dans les films.
Or, si vous êtes le moindrement intelligent, vous savez bien qu'une telle vision manichéenne de la réalité ne peut être que puérile, simpliste et stupide.
Premièrement, je ne crie pas. J'écris.
Deuxièmement, non seulement je ne me suis jamais lamenté qu'on m'aurait "dépouillé" de quelconque "privilèges", mais je n'en ai jamais revendiqué. Je ne veux pas de privilèges. Je veux l'égalité, la vraie, c'est tout. Je me suis même déjà prononcé CONTRE l'idée de quotas au primaire pour favoriser l'embauche d'enseignants masculins. Je ne veux absolument pas de privilèges et si quelqu'un en demandait pour les hommes, je le dénoncerais. Mais dans la réalité, je n'ai jamais entendu quelqu'un le faire. Ceci n'existe que dans l'imagination fertile de M. Dupuis-Déri.
Troisièmement, de quels "privilèges" suis-je supposé avoir été "dépouillé"? Je ne sais même pas de quoi il parle! Quels étaient les "privilèges" masculins que nous aurions perdus? Mon grand-père maternel devait avoir deux jobs (il travaillait dans un abattoir de jour et faisait du taxi de soir) pour nourrir sa famille? Vous y voyez un privilège, vous? Mon grand-père paternel était un livreur de crème glacée dans les Cantons de l'Est et s'est anéanti la santé à s'éreinter à longueur de journée à charrier des caisses. C'est un privilège masculin, ça? Mon père a fait carrière dans la police, il s'est fait agressé, frappé et tiré dessus à plusieurs reprises et a passé plus d'une nuit blanche après avoir vu des carnages absolument abominables. Il est où le privilège là-dedans exactement? Les hommes qui m'ont précédé n'ont joui d'aucun privilège dont je suis privé. À part peut-être celui de pouvoir aller boire entre eux dans une taverne. Et je ne m'en suis jamais plaint.
Quatrièmement, cette idée selon laquelle les féministes réclament "l'égalité" est un slogan vide et une sombre farce. Je l'ai illustré sur ce blogue à maintes reprises. Il faut être vraiment naïf ou malhonnête pour avancer une connerie pareille.
Ils se disent en crise, une « crise de la masculinité » qui n’est rien d’autre qu’un « mythe », estime Francis Dupuis-Déri dans un essai qui, dans le bruit ambiant, cherche à remettre les pendules à l’heure.
Je n'ai jamais utilisé le terme de "crise de la masculinité". Mais je ne le considère pas déraisonnable non plus, surtout lorsqu'il est question des taux de suicide, de la détresse psychologique et du décrochage scolaire, des problèmes qui affectent un nombre disproportionné d'hommes.
Mais apparemment, cela signifie que j'ai besoin que cet hurluberlu vienne remettre mon pendule à l'heure...
Les tenants de ce discours prétendent que les hommes « ont reçu le féminisme de plein fouet », que « l’ordre masculin est à jamais renversé » et que nous assistons à la « fin du patriarcat », écrit le professeur de science politique à l’UQAM dès les premières lignes de La crise de la masculinité. Autopsie d’un mythe tenace (Éditions du remue-ménage). Or, cette « propagande masculiniste » est une « construction fallacieuse » qui ne passe pas l’épreuve des faits, dit-il.
Je fréquente des sites qui s'intéressent à la cause des hommes depuis plusieurs années. Pas une seule fois je n'ai vu un antiféministe pleurer "l'ordre masculin" ou le "patriarcat". Pas une maudite fois. Les seules qui utilisent ce vocabulaire, ce sont les féministes.
M. Dupuis-Déri invente des propos pour ses adversaires. Et il est tellement malhabile qu'il utilise son propre vocabulaire féministe en construisant ses arguments fictifs.
Pitoyable.
« Même si on considère que nous sommes une société progressiste, il est faux de croire que l’égalité entre les sexes est une valeur fondamentale du Québec. Il y a encore énormément de lieux de pouvoir où les hommes sont majoritaires », fait valoir Francis Dupuis-Déri au Devoir, rencontré il y a quelques jours dans un café montréalais.
Ridicule. L'agenda féministe est une véritable obsession nationale. Il en est question dans les médias littéralement À TOUS LES JOURS! Le bombardement ne cesse jamais, il est sans relâche, sur tous les fronts. Si je voulais répliquer à tout ce qui se dit sur la place publique, il faudrait que je m'y consacre à temps plein. Et encore là, je ne fournirais pas!
« Tu ne peux pas affirmer que les hommes sont en crise alors que les statistiques montrent que ça va plutôt bien pour eux. »
Les statistiques montrent que ça va plutôt bien pour eux? Vraiment? Vous vous fichez de nous?
Comment expliquez-vous que tant de Québécois se suicident et que 80% d'entre eux soient des hommes?
Comment expliquez-vous que la vaste majorité des itinérants soient des hommes? En effet, de décembre 2010 à septembre 2011, les refuges ont dénombré 142 215 nuitées chez les hommes et 14 398 chez les femmes. De décembre 2011 à septembre 2012, le bilan en est à 145 127 nuitées chez les hommes et à 15 382 nuitées pour les femmes. Cela signifie qu'il y a DIX FOIS PLUS d'itinérants que d'itinérantes.
Comment expliquez-vous que la majorité des victimes de meurtre soient des hommes? En effet, on compte toujours AU MOINS DEUX FOIS PLUS de victimes masculines de meurtre que de victimes féminines.
Comment expliquez-vous que la quasi-totalité des travailleurs qui meurent au travail sont des hommes?
Comment expliquez-vous que nos garçons vont si mal à l'école? Comment expliquez-vous qu'au Québec, les garçons constituent 69% des élèves en difficulté? Comment expliquez-vous que le Québec est l'un des endroits où les écarts de diplomation entre garçons et filles sont les plus importants? Et surtout, comment expliquez-vous que malgré cette situation absolument désastreuse, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) veut qu'on concentre nos efforts pour contrer le décrochage des filles?
Comment expliquez-vous que lorsqu'un homme est accusé par une femme d'avoir eu un comportement inapproprié ou de l'avoir agressée, il est immédiatement cloué au pilori sans même qu'on prenne la peine de vérifier la validité de l'accusation? Comment expliquez-vous qu'un homme n'ait pas droit à la présomption d'innocence dans ces cas-là?
Comment expliquez-vous que lorsqu'il est question de violence conjugale, on ne s'intéresse jamais aux victimes masculines? Pourtant, saviez-vous qu'au moins 40% des victimes sont des hommes? Une étude de l'université Harvard va même jusqu'à affirmer que 70% de la violence conjugale est perpétrée par des femmes contre leur conjoint! Et saviez-vous que cette violence est en hausse? Parlez-en à Maxime Gaget! Comment expliquez-vous qu'il y ait de nombreux refuges pour les femmes qui sont victimes de violence conjugale, mais AUCUN pour les hommes qui subissent la même violence?
Comment expliquez-vous que lorsqu'une personne est accusée d'un crime, le fait d'être une femme augmente considérablement ses chances d'être disculpée? Et si elle est trouvée coupable, Madame a beaucoup plus de chance de ne jamais voir l'intérieur d'une cellule!
Comment expliquez-vous que des enseignants masculins comme moi sont sans cesse soupçonnés d'être des pédophiles potentiels? Comment expliquez-vous que nous devions vivre à tous les jours avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête? Comment expliquez-vous que les hommes soient souvent perçus comme des pédophiles potentiels? Comment expliquez-vous que personne ne parle jamais de la pédophilie féminine? Comment expliquez-vous la réaction des gens aux agressions de femmes pédophiles?
Comment expliquez-vous que lorsqu'un jeune homme et une jeune femme qui ont trop bu ont une relation sexuelle consensuelle, il est vu comme un agresseur et elle est vue comme une victime?
Comment expliquez-vous qu'en cas de divorce ou de séparation, la garde des enfants soit généralement accordée à la mère? Ça ne vous inquiète pas pour l'avenir de vos petits-enfants, ça?
Comment expliquez vous que les médias québécois considèrent que la détresse ne peut être que féminine? Pourquoi décrivent-ils systématiquement la souffrance des hommes de façon anecdotique dans les pages d’opinion alors qu’elle y est présentée comme généralisée chez les femmes?
Comment expliquez-vous que la vaste majorité des itinérants soient des hommes? En effet, de décembre 2010 à septembre 2011, les refuges ont dénombré 142 215 nuitées chez les hommes et 14 398 chez les femmes. De décembre 2011 à septembre 2012, le bilan en est à 145 127 nuitées chez les hommes et à 15 382 nuitées pour les femmes. Cela signifie qu'il y a DIX FOIS PLUS d'itinérants que d'itinérantes.
Comment expliquez-vous que la majorité des victimes de meurtre soient des hommes? En effet, on compte toujours AU MOINS DEUX FOIS PLUS de victimes masculines de meurtre que de victimes féminines.
Comment expliquez-vous que la quasi-totalité des travailleurs qui meurent au travail sont des hommes?
Comment expliquez-vous que nos garçons vont si mal à l'école? Comment expliquez-vous qu'au Québec, les garçons constituent 69% des élèves en difficulté? Comment expliquez-vous que le Québec est l'un des endroits où les écarts de diplomation entre garçons et filles sont les plus importants? Et surtout, comment expliquez-vous que malgré cette situation absolument désastreuse, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) veut qu'on concentre nos efforts pour contrer le décrochage des filles?
Comment expliquez-vous que lorsqu'un homme est accusé par une femme d'avoir eu un comportement inapproprié ou de l'avoir agressée, il est immédiatement cloué au pilori sans même qu'on prenne la peine de vérifier la validité de l'accusation? Comment expliquez-vous qu'un homme n'ait pas droit à la présomption d'innocence dans ces cas-là?
Comment expliquez-vous que le viol ne soit seulement décrié lorsque la victime est une femme? Comment expliquez-vous que lorsque c'est une femme qui agresse un homme, les médias trouvent cela amusant ou pire, qu'ils affirment que la victime a été "chanceuse"?
Comment expliquez-vous que lorsqu'il est question de violence conjugale, on ne s'intéresse jamais aux victimes masculines? Pourtant, saviez-vous qu'au moins 40% des victimes sont des hommes? Une étude de l'université Harvard va même jusqu'à affirmer que 70% de la violence conjugale est perpétrée par des femmes contre leur conjoint! Et saviez-vous que cette violence est en hausse? Parlez-en à Maxime Gaget! Comment expliquez-vous qu'il y ait de nombreux refuges pour les femmes qui sont victimes de violence conjugale, mais AUCUN pour les hommes qui subissent la même violence?
Comment expliquez-vous que lorsqu'une personne est accusée d'un crime, le fait d'être une femme augmente considérablement ses chances d'être disculpée? Et si elle est trouvée coupable, Madame a beaucoup plus de chance de ne jamais voir l'intérieur d'une cellule!
Comment expliquez-vous que lorsqu'un jeune homme et une jeune femme qui ont trop bu ont une relation sexuelle consensuelle, il est vu comme un agresseur et elle est vue comme une victime?
Comment expliquez-vous qu'en cas de divorce ou de séparation, la garde des enfants soit généralement accordée à la mère? Ça ne vous inquiète pas pour l'avenir de vos petits-enfants, ça?
Comment expliquez vous que les médias québécois considèrent que la détresse ne peut être que féminine? Pourquoi décrivent-ils systématiquement la souffrance des hommes de façon anecdotique dans les pages d’opinion alors qu’elle y est présentée comme généralisée chez les femmes?
Comment expliquez-vous que, comme le dit si bien ce médecin: «Il existe un vide épouvantable dans l'offre de services de santé pour les hommes. Le gouvernement a la mauvaise philosophie, il a du mal à s'adapter aux réalités masculines.»
Comment expliquez-vous que, comme le dit ce travailleur humanitaire, les ONG n'ont jamais même pris la peine d'identifier quels sont les problèmes des hommes?
Il y a des limites à nous prendre pour des cons, Monsieur. Mais apparemment, il n'y a aucune limite à votre propre malhonnêteté!
En guise d’exemple pour déboulonner ce mythe, l’auteur rappelle que parmi les 193 pays membres de l’Organisation des Nations unies, seulement 18 sont gouvernés par des femmes. « Ce sont donc des hommes seuls ou presque qui gouvernent le monde, c’est-à-dire qui ont le pouvoir de prendre des décisions qui affectent les populations. »
Argument stupide qu'on ne cesse de nous recracher à la figure. Encore et encore et encore.
Permettez-moi de me citer moi-même, j'ai écrit ceci dans ma récente réplique à Marc Cassivi:
Tu crois que le nombre moins élevé d'élues démontre le fait que nous vivons dans un patriarcat misogyne qui déteste les femmes. C'est faux.
Dis-moi, mon p'tit Marco, comment ta théorie tient-elle la route dans un pays soi-disant démocratique où la moitié des électeurs sont des femmes? Comment tu expliques ça, mon coco? Les électrices elles-mêmes seraient également des sexistes patriarcales misogynes qui refusent d'élire des femmes? Tu ne trouves pas que c'est un peu boiteux comme argument? Et c'est pas très féministe d'insulter des femmes comme ça, mon p'tit Marco.
Et si la réalité était simplement que la politique intéresse moins les femmes que les hommes? Si c'était un choix? Une expression de leur liberté de choisir? Je sais, c'est moins excitant que ton vaste complot imaginaire, mais ça colle fichtrement mieux à la réalité par exemple.
Et j'ajouterais ceci: qu'est-ce que ça me rapporte, à moi, que ce soit majoritairement des hommes qui gouvernent des pays? Quels privilèges cela me confère-t-il?
Dans la réalité, je n'en profite absolument d'aucune façon.
Les chantres de la « crise de la masculinité » irritent l’universitaire aussi par leur discours qui trace une ligne entre les hommes et les femmes, en les définissant de façon « complètement stéréotypée ».
« Grosso modo, les hommes ont l’air d’une bande d’abrutis qui sont supérieurs simplement parce qu’ils sont plus forts parce que leurs ancêtres chassaient le mammouth. Je caricature, mais à peine », ajoute-t-il, citant en exemple les « propos sexistes » tenus au Québec par le psychologue Yvon Dallaire — autrefois chroniqueur au Journal de Montréal, spécialiste des relations de couple — et en France par le polémiste Éric Zemmour, auteur du controversé livre Le premier sexe.
Ces deux personnalités publiques, qu’il n’hésite pas à qualifier de « suprémacistes mâles », « font des références à des mythes de l’âge des cavernes pour expliquer la psychologie masculine aujourd’hui : on est plus fort, plus autonome, naturellement agressif alors que les femmes sont plus passives parce qu’elles nous attendaient dans les cavernes », persifle-t-il.
Je n'ai pas lu les ouvrages de ces auteurs, alors je ne peux pas commenter.
Mais compte tenu de l'extraordinaire malhonnêteté intellectuelle dont il fait preuve, je soupçonne que M. Dupuis-Déri déforme complètement leurs propos.
De plus, comme je l'ai déjà illustré ici (et je prépare plusieurs autres billets sur le sujet), ce sont les féministes qui instrumentalisent la préhistoire pour faire de la propagande misandre et anti-hommes.
Les tenants de ce discours victimaires sont nombreux, soutient l’auteur, allant de personnalités médiatiques, de politiciens à gauche comme à droite en passant par des fonctionnaires et même des femmes « post-féministes ».
Au début de l'article, nous étions "peu", et voilà que quelques lignes plus loin, nous sommes devenus "nombreux". Faudrait peut-être se faire une idée, non?
De plus, il faut être sérieusement timbré pour croire que les gens qui critiquent le féminisme sont importants ou influents. Dans les faits, les antiféministes sont marginalisés. Leurs propos sont bannis ou ridiculisés. Leurs réputations salies et diffamées. C'est exactement ce que vous venez de faire avec Messieurs Dallaire et Zemmour. C'est typique.
Les seules exceptions qui me viennent à l'esprit sont Sophie Durocher et Richard Martineau. Et ils paient le prix de leur courage.
De fait, le président des États-Unis, Donald Trump, se fraie un chemin dans l’essai de Francis Dupuis-Déri. Le controversé locataire de la Maison-Blanche s’est servi du discours de la « crise de la masculinité » pour rallier les hommes blancs en colère du pays — ces « angry white men », pour reprendre les mots du journaliste américain Michael Kimmel.
Désabusés et souvent sans emploi, ces électeurs voulaient un coupable pour expliquer le haut taux de chômage qui les frappe de plein fouet depuis les années Reagan, en 1980. Trump a brandi les femmes, au même titre que les immigrants et les communautés racisées, comme boucs émissaires.
« Les angry white men pensent que des emplois leur sont dus, et quand ce sont des femmes qui les obtiennent, ils considèrent que ces emplois leur ont été volés », observe l’auteur. Pourtant, « ce sont majoritairement des hommes qui prennent les décisions qui mettent les classes de gens moins bien nantis dans de telles conditions financières ».
Je n'ai jamais entendu parler de tels propos tenus par Trump.
Si vous savez à quels propos il fait allusion, faites-moi signe. D'ici là, je vais tout simplement classer ceci dans la filière des fabulations.
Pour ce qui est de l'expression "angry white men", elle ne fait qu'illustrer le fait que M. Dupuis-Déri ne se contente pas d'être un sexiste, il est raciste par dessus le marché.
Pour ce qui est de l'expression "angry white men", elle ne fait qu'illustrer le fait que M. Dupuis-Déri ne se contente pas d'être un sexiste, il est raciste par dessus le marché.
Mais croyez-le ou non, ce guignol va maintenant nous faire la morale:
Aux yeux de l’auteur, sexisme et racisme s’entrecroisent. Pour en faire la preuve, celui qui est associé à l’Institut de recherches et d’études féministes se rapporte à la montée du fascisme en Italie et à l’arrivée du nazisme en Allemagne dans les années 1920. « Le projet fasciste et le projet nazi sont des projets de revalorisation de la virilité : il faut reconstruire des hommes forts, prêts à combattre, alors que les femmes vont retourner à la maison pour s’occuper des enfants », explique-t-il.
Hahahahahaha! C'est ça sa preuve? Les Nazis?
Elle est trop forte celle-là. La Loi de Godwin, crisse!
Pas croyable...
À ce stade-ci, aucune réplique n'est nécessaire. Ce monsieur se couvre de ridicule très bien par lui-même. Contentons-nous de rire!