Cette sublime bande dessinée raconte l'histoire de Marguerite, une jeune femme de 27 ans, qui a beaucoup de soucis. Elle préfère la solitude et déteste les événements sociaux, elle ne comprend pas les blagues et les doubles sens, elle a du mal à entrer en relation avec ses voisins et ses collègues de travail (ces derniers la trouvent bizarre et ridicule), ses intérêts semblent étranges et obsessifs aux yeux des autres, elle est accro à ses routines sans lesquelles son anxiété explose, etc.
Ses tentatives répétées de comprendre ce qui se passe et de trouver de l'aide se soldent par des échecs. Les spécialistes de la santé sont tout simplement incapables de mettre le doigt sur le problème.
Puis, éventuellement, Marguerite comprendra que ce qui lui rend la vie si difficile a un nom: le syndrome d'Asperger. Pour certains, une telle révélations aurait l'effet d'une condamnation. Mais pour Marguerite, c'est tout le contraire, c'est une libération.
Libération de la honte, libération de l'incompréhension, libération de sa solitude. Elle renaît et, pour la première fois de sa vie, s'épanouit et est heureuse. Elle partage alors avec le lecteur comment elle s'y prend pour gérer sa différence tout en évitant les crises.
Les réactions de l'entourage, elles, sont malheureusement beaucoup moins sympathiques.
Cette bande dessinées et un chef-d'oeuvre. Je pourrais en parler pendant des heures, la décrire case par case, phylactère par phylactère et m'extasier pendant des heures sur tous ses aspects... mais ce serait égoïste de ma part. Je vous volerais d'une expérience inoubliable: celle de la découvrir et de la lire par soi-même pour la première fois.
Le scénario est une petite merveille. Il est d'une efficacité mirobolante pour projeter le lecteur dans le quotidien d'une personne autiste avec tout ce que cela comporte comme particularités. Les dessins, quant à eux, sont simples, mais beaux et efficaces.
C'est surtout l'usage de la couleur qui est notable. En effet, la BD débute essentiellement en noir et blanc et, lorsque Marguerite reçoit son diagnostic, les couleurs commencent à apparaître. Le rouge est très habilement utilisé pour souligner les bruits qui irritent tant Marguerite, l'intensité de cette couleur exprimant merveilleusement bien ses poussées d'angoisse. Je n'aurais jamais cru qu'on pouvait transmettre aussi efficacement une émotion en jouant ainsi avec une seule couleur. C'est vraiment renversant.
Bref, une perle, un trésor, un vrai petit bijou que je ne saurais vous recommander dans des termes assez forts.
Ses tentatives répétées de comprendre ce qui se passe et de trouver de l'aide se soldent par des échecs. Les spécialistes de la santé sont tout simplement incapables de mettre le doigt sur le problème.
Puis, éventuellement, Marguerite comprendra que ce qui lui rend la vie si difficile a un nom: le syndrome d'Asperger. Pour certains, une telle révélations aurait l'effet d'une condamnation. Mais pour Marguerite, c'est tout le contraire, c'est une libération.
Libération de la honte, libération de l'incompréhension, libération de sa solitude. Elle renaît et, pour la première fois de sa vie, s'épanouit et est heureuse. Elle partage alors avec le lecteur comment elle s'y prend pour gérer sa différence tout en évitant les crises.
Les réactions de l'entourage, elles, sont malheureusement beaucoup moins sympathiques.
Cette bande dessinées et un chef-d'oeuvre. Je pourrais en parler pendant des heures, la décrire case par case, phylactère par phylactère et m'extasier pendant des heures sur tous ses aspects... mais ce serait égoïste de ma part. Je vous volerais d'une expérience inoubliable: celle de la découvrir et de la lire par soi-même pour la première fois.
Le scénario est une petite merveille. Il est d'une efficacité mirobolante pour projeter le lecteur dans le quotidien d'une personne autiste avec tout ce que cela comporte comme particularités. Les dessins, quant à eux, sont simples, mais beaux et efficaces.
C'est surtout l'usage de la couleur qui est notable. En effet, la BD débute essentiellement en noir et blanc et, lorsque Marguerite reçoit son diagnostic, les couleurs commencent à apparaître. Le rouge est très habilement utilisé pour souligner les bruits qui irritent tant Marguerite, l'intensité de cette couleur exprimant merveilleusement bien ses poussées d'angoisse. Je n'aurais jamais cru qu'on pouvait transmettre aussi efficacement une émotion en jouant ainsi avec une seule couleur. C'est vraiment renversant.
Bref, une perle, un trésor, un vrai petit bijou que je ne saurais vous recommander dans des termes assez forts.