Contrairement à l'affaire Ghomeshi à propos de laquelle j'ai blogué à quelques reprises (ici, ici et ici), je n'ai jamais écrit à propos des accusations de Mme Paquet.
La raison principale est que, contrairement aux accusatrices de Ghomeshi qui me semblent être de mesquines manipulatrices, Mme Paquet me donne plutôt l'impression d'être une personne vulnérable qui ne va pas bien. Et je n'aime pas taper sur les gens en détresse.
Sauf que là, je ne peux pas rester silencieux. Il y a des limites à laisser les gens dire n'importe quoi sur toutes les tribunes.
Il y a quelques jours, une chanteuse a publié une lettre dans laquelle elle accusait les hommes de faire partie d'un "boys club" qui s'amuse à manipuler, mentir et violer les femmes. Il a été largement diffusé dans les médias, évidemment. C'est toujours le même cirque avec ces maudits torchons féministes. Face à un texte aussi outrancier, j'ai publié une réplique qui est ici.
Et voilà que Mme Alice Paquet publie à son tour une lettre ouverte adressée à ceux qui ont OSÉ critiquer la chanteuse en question. Comme c'est ce que j'ai fait, je me sens interpellé. Voici donc ma réponse.
Chère toi qui parles trop fort, chère toi qui déranges. Je t’écris pour te dire que tu parles juste bien fort comme il faut, et que tu déranges comme on a besoin d’être dérangés. Je t’écris pour te dire que tu es plus forte que le courant de la rivière. Que tu es la montagne, le pic de la montagne, tout ce qui existe de plus grand, de plus haut.
Très joli. Mme Paquet est une poétesse dans l'âme.
Deux bémols à apporter ici:
Premièrement, je devine par l'utilisation de l'adjectif "forte" que Mme Paquet ne s'adresse qu'aux victimes féminines. C'est bien malheureux. Parce que des victimes masculines d'agresseuses, ça existe:
CriminELLES
CriminELLES II
Elles se vantent d'avoir agressé leur conjoint
Deuxièmement, c'est très bien d'encourager les victimes d'agression sexuelle à dénoncer. Elles devraient effectivement le faire, même si c'est dur, même si ça fait peur, même si ça fait mal. C'est la bonne chose à faire.
Toutefois, contrairement à ce que semble affirmer Mme Paquet, cela ne veut pas dire qu'il faille automatiquement croire sur parole quiconque dénonce ou accuse. La présomption d'innocence est fondamentale et malheureusement, les fausses accusations existent:
Pourquoi des femmes mentent-elles à propos d'agressions sexuelles?
Ghomeshi non coupable
La gaffe du magazine Rolling Stone
Une victime innocente de plus
Je t’écris pour te faire la promesse que les doigts de ton agresseur ne resteront pas gravés sur ta peau pour toujours. Les gens qui t’écrivent du bas de leur inconfort, qui vident leur bedon plein de mots méchants sur les réseaux sociaux sont ignorants. Ils sont ignorants. Pour te dire qu’avec le courage vient souvent la peur et que dénoncer une agression sexuelle, c’est nager à contre-courant.
Je vous invite à lire ma réponse à Mme Boulay. Vous verrez par vous-mêmes qu'elle n'est pas motivée par l'inconfort, la méchanceté ou l'ignorance.
Ma réponse est motivée par mon amour de la justice et ma haine du sexisme. Point final.
En passant, "bedon", "mots méchants", ça fait pas un peu juvénile comme vocabulaire? Ça en dit long sur la profondeur et la sophistication de la réflexion de Mme Paquet...
Je travaille présentement à approfondir le sujet de la dénonciation publique dans un collectif féministe. En gros, nous sommes à la recherche de solutions de rechange au système de justice en ce qui a trait aux agressions sexuelles. On tente de sonder les recoins qui se peuvent, s’il en existe finalement.
Des solutions de rechange au système de justice?
En d'autres termes, Mme Paquet et ses amies féministes veulent jouer aux justicières? Plutôt que d'aller à la police pour porter plainte, elles vont encourager les femmes à se faire justice elles-mêmes? Fuck l'ordre public civilisé, fuck la présomption d'innocence, ça va être le retour de la loi du Talion?
J'espère que je me trompe et que ce n'est pas dans cette voie qu'elles s'engagent... mais connaissant leur fanatisme, ça ne m'étonnerait pas du tout.
Dénoncer publiquement une agression sexuelle fait partie de la courte liste des solutions. Personnellement, cette voie me semble être celle de l’instinctif. Elle laisse place à une montée de boucliers, notamment sur les réseaux sociaux, et c’est exactement la raison pour laquelle j’écris cette lettre aujourd’hui.
Dénoncer une agression sexuelle publiquement n'est pas la meilleure chose à faire. Ce qu'il faut faire, c'est immédiatement aller à la police et porter plainte. Sans attendre. Dire toute la vérité et rien que la vérité. Et après, chercher de l'aide.
Imaginez le chaos si les gens commençaient à s'accuser publiquement de divers crimes au lieu de porter plainte à la police. Imaginez le cirque!
On n'est pas au Far West, tout de même! On a un système de justice qui sert à enregistrer les plaintes, à enquêter sur leur validité et à appliquer les lois! Servez-vous-en !
Je voulais que tu saches, toi qui pitonnes des mots lourds, des jurons. Toi qui craches ta haine des femmes en majuscules, qui te plais à nous rappeler que barrer notre entre-jambes à clé est une bonne manière de ne pas se faire agresser.
Ceci ne me concerne pas. Je ne hais pas les femmes. Je hais certaines femmes, mais pas toutes. C'est d'ailleurs ce qui me différencie des féministes comme Mesdames Boulay et Paquet. Vous ne m'entendrez jamais parler d'un "girls club". Vous ne m'entendrez jamais généraliser les mauvais comportements de certaines femmes à toute la population féminine du Québec. Et vous ne m'entendrez jamais nier le fait que les victimes féminines ou que les agresseurs masculins existent. Je ne suis aveuglé par aucune idéologie sexiste, moi. Je vois la réalité telle qu'elle est.
Et je n'ai jamais dit à qui que ce soit de "barrer son entre-jambes à clé"... en fait, je n'ai jamais entendu quelqu'un utiliser cet "argument". Je ne suis même pas sûr de comprendre ce que ça veut dire. Y'a vraiment des gens qui disent ça ou est-ce Mme Paquet qui fabule?
Toi qui m’as aussi écrit des messages privés pour me dire ce que tu allais faire de ton pénis au moment où tu me verrais.
Combien de fois c'est arrivé, Mme Paquet? Combien?
Et lorsque c'est arrivé, avez-vous porté plainte? Pourquoi pas? Vous savez que les menaces et le harcèlement sexuel, c'est illégal? Vous savez que des messages haineux sur l'Internet sont faciles à retracer?
Ou vous auriez pu les rendre public, pourquoi ne pas l'avoir fait? Est-ce que nous sommes encore une fois supposés vous croire sans la moindre preuve?
Alors à la place de vous servir de ces hypothétiques messages pour jouer à la victime sur la place publique, donnez donc l'exemple et portez plainte!
Toi qui recommences chaque fois qu’une femme dénonce une agression. Toi qui nous pousses dans un bassin d’hésitation et de culpabilité.
Lorsqu'une femme ou un homme dénonce une agression à la police, j'applaudis. Les salopards agresseurs et les salopes agresseuses, je veux qu'ils et elles soient puni(e)s, Mme Paquet.
Ce n'est pas la dénonciation que je dénonce, c'est l'injustice et le sexisme.
Qui trouves aussi que le consentement « gâche le moment » et que ça se sent de toute façon, ces affaires-là. « Pas besoin de le demander », que tu me dirais.
Encore une fois, je n'ai jamais entendu ces arguments-là.
Mais je dirais certainement que, dans certains contextes, le consentement implicite, ça existe. Il y a de multiples façons de manifester son consentement sans utiliser des mots.
Vous préféreriez que les gens signent des constats à l'amiable avant de baiser pour officialiser leur consentement?
Toi qui retires le condom pendant l’acte.
Jamais entendu parler de quelqu'un qui fait ça. Si ça existe, alors c'est inacceptable et répréhensible. Mais je doute fort que ce soit un phénomène aussi répandu que ce que vous semblez prétendre.
Qui nous demandes d’aller consulter pour qui nie l’existence du boys’ club, aussi, cet illustre groupe d’hommes qui préférerait les femmes muettes.
Je suis un homme et je dénonce le sexisme quand je le vois. Et je l'ai vu dans le texte de Mme Boulay. Je le vois également dans votre lettre ouverte.
Cette idée de "boys club" tient davantage de la misandrie, de la paranoïa et de la théorie du complot déjantée que de la réalité.
Oui, il y a des hommes qui se comportent de façon répugnante avec les femmes. Dénoncez-les tant que vous voulez, mais arrêtez de généraliser leurs mauvais comportements à l'ensemble des hommes! Et arrêtez de les qualifier de "boys club" comme si leurs mauvais comportements étaient exclusivement masculins!
C'est vraiment trop demander? Qu'est-ce qu'il y a de si difficile à comprendre là-dedans?
Pour ce qui est d'aller consulter, où est le mal? Vous devriez essayer, ça vous ferait énormément de bien. Moi je l'ai fait et ça m'a beaucoup aidé.
Qui nies tes privilèges avec toute la violence du monde.
Quels sont les privilèges que possèdent les hommes et dont les femmes sont dépourvues, exactement, Mme Paquet?
Faites-moi la liste de ces privilèges masculins. Allez-y, ça m'intéresse.
D'autres ont essayé avant vous et ont lamentablement échoué.
Permettez-moi de vous dire que ces réactions me semblent être celles non seulement d’hommes et de femmes (eh oui, de femmes) qui se sentent attaqués, mais qui, surtout, nagent dans un profond déni, celui où vous pointez du doigt et où je ne sais quels mécanismes de défense vous font déblatérer des âneries. Vous criez comme si votre vie dépendait de notre silence.
Je suis ravi d'apprendre que des femmes dénoncent vos propos sexistes, elles aussi. Ça me redonne un peu d'espoir dans l'humanité.
Je trouve toutefois très révélateur que Mme Paquet s'en étonne. Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas s'opposer à la misandrie?
On voit bien que Mme Paquet possède une vision manichéenne et profondément puérile de la situation.
D'un côté, il y a les méchants: les hommes du "boys club" et les femmes traîtresses, des gens haineux qui vivent dans le déni et qui déblatèrent des âneries.
De l'autre, il y a les gentilles: les valeureuses féministes opprimées, les braves dénonciatrices qu'il faut toujours croire sur parole, les montagnes, les pics de montagnes et "tout ce qui existe de plus grand, de plus haut."
C'est tellement caricatural et simplet que c'en est presque drôle. On dirait un film de Disney.
En fait, ce serait drôle si de telles débilités ne trouvaient pas un tel écho dans les journaux, les médias et la population.
J’ai parlé publiquement de mon agression, moi aussi. On m’a poussée dans le dos pour que je porte plainte, et je comprends. Un viol, c’est un crime. C’est donc logique que ce soit laissé entre les mains de la justice. Sauf qu’on ne nous croit pas. Et le fardeau de la preuve nous incombe.
Mais elle ne saisit pas les concepts les plus élémentaires, ma parole!
La job du système de justice, ce n'est pas de vous croire! Son rôle, c'est d'enregistrer votre plainte et d'investiguer de façon impartiale pour trouver des preuves qui viennent appuyer ou invalider vos affirmations!
Et quand il y a suffisamment de preuves, de faire subir un procès pour déterminer la culpabilité ou l'innocence de l'accusé!
C'est comme ça que ça marche! Même mes élèves de 6e année sont capables de comprendre ça, calvaire!
L’enquête vous laisse seule avec toutes vos craintes et vos doutes. Et je vous assure que le sentiment d’isolement est total, même lorsqu’on devient le centre d’attention national pour quelques jours.
Là, elle a raison. C'est vrai que c'est dur. C'est vrai qu'il faut être fait solide en esti. C'est vrai que ça prend une énorme dose de courage. C'est vrai que ça fait mal, que c'est comme revivre l'agression une deuxième fois et que le fait de partager des informations aussi privées est profondément humiliant. Elle a entièrement raison là-dessus.
Mais comment atténuer cela? Devrait-on garder les accusation et les procédures secrètes et confidentielles jusqu'à l'issue du procès? Ce n'est pas une solution idéale car ça pourrait empêcher d'autres victimes de l'agresseur ou de l'agresseuse allégué(e) de se manifester. Alors que faire?
Malheureusement, Mme Paquet ne propose aucune solution de rechange.
À quel moment es-tu montée à sa chambre ? La scène du non est la plus importante, bien sûr : la tonalité de ta voix, la force physique a-t-elle été employée, comment a-t-il réagi ? Peut-être avait-il un problème de surdité, sait-on ! Et la couleur des murs ? Jaune pâle ? Pervenche ? Réséda ? Ventre de biche ? Les cadres dans la pièce étaient situés à quelle hauteur ? Combien de verres ? Et ta vie sexuelle, elle ressemble à quoi ? Attache ta tuque, parce que si tu as plus de partenaires sexuels que de doigts, tu courailles, et c’est mauvais signe pour la suite.
Rien de plus normal. L'agresseur allégué est également soumis à cet interrogatoire.
Le rôle de la police est de déterminer impartialement la validité des accusations. Et ça passe par un interrogatoire. Et c'est en posant des questions sur des détails comme ça qu'on peut arriver à déterminer si une accusation est solide ou si c'est un paquet de sornettes inventées de toutes pièces. Ces questions sont essentielles. Et si vous n'êtes pas une menteuse, vous devriez y répondre avec enthousiasme en sachant que vos réponses ne vont que renforcer votre crédibilité.
Malheureusement, dans votre cas, Mme Paquet, on sait que certaines de vos affirmations se sont avérées être des fabulations. Comme l'histoire des points de sutures. Qui aurait cru que dire des conneries pourrait endommager la crédibilité d'une plaignante?
Je tiens à souligner, encore une fois, que les travailleuses du sexe qui se font violer se font immédiatement faire la morale. D’une manière ou d’une autre, comme vous dites, on ne fait que se victimiser. On est des féministes frustrées, des mégères ou des enfants qui se plaignent pour tout et surtout pour rien. Voyez comme ça sonne bien ?
Mme Paquet mélange tout. Ça devient très difficile de la suivre et de décortiquer ses propos. Si elle pense comme elle écrit, elle ne va vraiment pas bien. T'sais quand je disais qu'elle me donne l'impression d'être une personne fragile? Ce texte en est un excellent exemple. Je ne crois pas que les médias lui rendent service en lui donnant une tribune, cette jeune femme-là a besoin d'aide, pas de journalistes avides de sensationnalisme qui encouragent ses lubies.
La question de la sécurité des travailleuses et des travailleurs du sexe est très intéressante et il y a beaucoup à dire là-dessus, sur la protection de ces gens-là et sur la légalisation de leur métier. Mais Mme Paquet ne fait que lancer le concept sans le creuser, sans l'expliquer et, encore une fois, sans offrir de solution. Elle s'en sert seulement pour se dépeindre comme une éternelle victime de tout le monde.
Il n'y a rien de constructif là-dedans. Juste un paquet de "buzz words" lancés en l'air et d'accusations qui puent la tactique de l'homme de paille.
Chère toi qui déranges, tu déranges comme on a besoin d’être dérangés. Tu as bien fait de parler, de l’écrire, de le chanter. Ramenons le sujet de la culture du viol sur la table le plus souvent possible.
Mme Paquet vit dans un monde parallèle. Le Québec n'est pas et n'a jamais été une culture du viol:
Un vent de raison et d'espoir
"Les boys, on a besoin de se parler"
Enseignons aux petits garçons à ne pas violer!
Quelle culture du viol?
La vraie culture du viol
On dit que j’ai ouvert un chemin pour le débat. Quant à moi, j’ai l’impression d’être à mi-chemin. Lorsque vous écrivez vos commentaires gratuits et méchants sur les réseaux sociaux, vous prouvez mon point. Et je vous pointe du doigt sans remords, parce que vous êtes si loin de la réalité.
Mes commentaires ne sont ni gratuits et ni méchants.
Pour ce qui est d'ouvrir un chemin pour le "débat", laissez-moi rire! Dans un débat, les gens sont supposés être autorisés à émettre des opinions divergentes! Or, les féministes comme Mme Paquet détestent qu'on les critique ou qu'on les contredise. Elles préfèrent diaboliser les gens qui ne pensent pas comme elles en les traitant de misogynes et de monstres. C'est l'objectif même de cette lettre!
Les féministes ne veulent pas de débat. Elles veulent juste des tribunes et elles veulent museler leurs adversaires en les diffamant. C'est ce que Mme Paquet fait depuis le début et elle poursuit sans relâche:
Cher toi qui pitonnes, qui as l’écran comme rempart. Qui t’en donnes à coeur joie lorsqu’une femme parle fort, en nous rappelant qu’on met tous les hommes dans le même panier de toute façon.
Oui, c'est très précisément ce que vous faites. Pour une fois, vous êtes dans le mille.
Tu trouves peut-être qu’on se répète, qu’Alice Paquet et ses amies ne sont là que pour répéter la même cassette depuis un an avec le soutien de tous les groupes et mouvements que tu n’aimes pas.
Depuis un an? Hahahahaha! Non, depuis des DÉCENNIES!
Mme Paquet semble croire que la lutte féministe a commencé avec elle.
Quel phénoménal narcissisme! Un autre signe patent de sa profonde immaturité émotionnelle.
Mais si notre discours semble banal ou répétitif pour certains, cela en dit plus long sur l’ampleur du problème auquel nous faisons face que sur nos capacités à nous exprimer ou à partager des idées originales.
Votre discours ne "semble" pas banal et répétitif... il l'est.
Et il est également malhonnête, diffamatoire, sexiste, paranoïaque, insensé, déraisonnable et complètement déconnecté de la réalité.
Et, si je vous comprends bien, plus on répète quelque chose, plus ça prouve l'ampleur du problème et sa véracité, c'est bien ça?
Ah! ben maudit... j'savais pas ça. Je vais essayer pour voir:
Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes.
Est-ce que c'est plus vrai qu'avant? Est-ce que ça commence à vous rentrer dans la tête?
Et tant que nos interventions susciteront un tel ressac chez les soldats du clavier et les misogynes plus ou moins assumés, nous serons là pour nous défendre. Nous serons là pour appuyer celle qui dérange.
Et moi je serai là pour dénoncer les harpies sexistes comme vous, Mme Paquet.
Le problème, c'est que vos propos décousus et sexistes seront diffusés dans tous les médias et mes arguments logiques, équitables, raisonnables et humanistes resteront confinés à ce petit blogue.
Et après ça, vous aurez le culot de venir nous parler du patriarcat...
La raison principale est que, contrairement aux accusatrices de Ghomeshi qui me semblent être de mesquines manipulatrices, Mme Paquet me donne plutôt l'impression d'être une personne vulnérable qui ne va pas bien. Et je n'aime pas taper sur les gens en détresse.
Sauf que là, je ne peux pas rester silencieux. Il y a des limites à laisser les gens dire n'importe quoi sur toutes les tribunes.
Il y a quelques jours, une chanteuse a publié une lettre dans laquelle elle accusait les hommes de faire partie d'un "boys club" qui s'amuse à manipuler, mentir et violer les femmes. Il a été largement diffusé dans les médias, évidemment. C'est toujours le même cirque avec ces maudits torchons féministes. Face à un texte aussi outrancier, j'ai publié une réplique qui est ici.
Et voilà que Mme Alice Paquet publie à son tour une lettre ouverte adressée à ceux qui ont OSÉ critiquer la chanteuse en question. Comme c'est ce que j'ai fait, je me sens interpellé. Voici donc ma réponse.
Chère toi qui parles trop fort, chère toi qui déranges. Je t’écris pour te dire que tu parles juste bien fort comme il faut, et que tu déranges comme on a besoin d’être dérangés. Je t’écris pour te dire que tu es plus forte que le courant de la rivière. Que tu es la montagne, le pic de la montagne, tout ce qui existe de plus grand, de plus haut.
Très joli. Mme Paquet est une poétesse dans l'âme.
Deux bémols à apporter ici:
Premièrement, je devine par l'utilisation de l'adjectif "forte" que Mme Paquet ne s'adresse qu'aux victimes féminines. C'est bien malheureux. Parce que des victimes masculines d'agresseuses, ça existe:
CriminELLES
CriminELLES II
Elles se vantent d'avoir agressé leur conjoint
Toutefois, contrairement à ce que semble affirmer Mme Paquet, cela ne veut pas dire qu'il faille automatiquement croire sur parole quiconque dénonce ou accuse. La présomption d'innocence est fondamentale et malheureusement, les fausses accusations existent:
Pourquoi des femmes mentent-elles à propos d'agressions sexuelles?
Ghomeshi non coupable
La gaffe du magazine Rolling Stone
Une victime innocente de plus
C'est pas l'fun, j'aimerais bien que ça n'existe pas, mais c'est la triste réalité.
Je vous invite à lire ma réponse à Mme Boulay. Vous verrez par vous-mêmes qu'elle n'est pas motivée par l'inconfort, la méchanceté ou l'ignorance.
Ma réponse est motivée par mon amour de la justice et ma haine du sexisme. Point final.
En passant, "bedon", "mots méchants", ça fait pas un peu juvénile comme vocabulaire? Ça en dit long sur la profondeur et la sophistication de la réflexion de Mme Paquet...
Je travaille présentement à approfondir le sujet de la dénonciation publique dans un collectif féministe. En gros, nous sommes à la recherche de solutions de rechange au système de justice en ce qui a trait aux agressions sexuelles. On tente de sonder les recoins qui se peuvent, s’il en existe finalement.
Des solutions de rechange au système de justice?
En d'autres termes, Mme Paquet et ses amies féministes veulent jouer aux justicières? Plutôt que d'aller à la police pour porter plainte, elles vont encourager les femmes à se faire justice elles-mêmes? Fuck l'ordre public civilisé, fuck la présomption d'innocence, ça va être le retour de la loi du Talion?
J'espère que je me trompe et que ce n'est pas dans cette voie qu'elles s'engagent... mais connaissant leur fanatisme, ça ne m'étonnerait pas du tout.
Dénoncer publiquement une agression sexuelle fait partie de la courte liste des solutions. Personnellement, cette voie me semble être celle de l’instinctif. Elle laisse place à une montée de boucliers, notamment sur les réseaux sociaux, et c’est exactement la raison pour laquelle j’écris cette lettre aujourd’hui.
Dénoncer une agression sexuelle publiquement n'est pas la meilleure chose à faire. Ce qu'il faut faire, c'est immédiatement aller à la police et porter plainte. Sans attendre. Dire toute la vérité et rien que la vérité. Et après, chercher de l'aide.
Imaginez le chaos si les gens commençaient à s'accuser publiquement de divers crimes au lieu de porter plainte à la police. Imaginez le cirque!
On n'est pas au Far West, tout de même! On a un système de justice qui sert à enregistrer les plaintes, à enquêter sur leur validité et à appliquer les lois! Servez-vous-en !
Je voulais que tu saches, toi qui pitonnes des mots lourds, des jurons. Toi qui craches ta haine des femmes en majuscules, qui te plais à nous rappeler que barrer notre entre-jambes à clé est une bonne manière de ne pas se faire agresser.
Ceci ne me concerne pas. Je ne hais pas les femmes. Je hais certaines femmes, mais pas toutes. C'est d'ailleurs ce qui me différencie des féministes comme Mesdames Boulay et Paquet. Vous ne m'entendrez jamais parler d'un "girls club". Vous ne m'entendrez jamais généraliser les mauvais comportements de certaines femmes à toute la population féminine du Québec. Et vous ne m'entendrez jamais nier le fait que les victimes féminines ou que les agresseurs masculins existent. Je ne suis aveuglé par aucune idéologie sexiste, moi. Je vois la réalité telle qu'elle est.
Et je n'ai jamais dit à qui que ce soit de "barrer son entre-jambes à clé"... en fait, je n'ai jamais entendu quelqu'un utiliser cet "argument". Je ne suis même pas sûr de comprendre ce que ça veut dire. Y'a vraiment des gens qui disent ça ou est-ce Mme Paquet qui fabule?
Toi qui m’as aussi écrit des messages privés pour me dire ce que tu allais faire de ton pénis au moment où tu me verrais.
Combien de fois c'est arrivé, Mme Paquet? Combien?
Et lorsque c'est arrivé, avez-vous porté plainte? Pourquoi pas? Vous savez que les menaces et le harcèlement sexuel, c'est illégal? Vous savez que des messages haineux sur l'Internet sont faciles à retracer?
Ou vous auriez pu les rendre public, pourquoi ne pas l'avoir fait? Est-ce que nous sommes encore une fois supposés vous croire sans la moindre preuve?
Alors à la place de vous servir de ces hypothétiques messages pour jouer à la victime sur la place publique, donnez donc l'exemple et portez plainte!
Toi qui recommences chaque fois qu’une femme dénonce une agression. Toi qui nous pousses dans un bassin d’hésitation et de culpabilité.
Lorsqu'une femme ou un homme dénonce une agression à la police, j'applaudis. Les salopards agresseurs et les salopes agresseuses, je veux qu'ils et elles soient puni(e)s, Mme Paquet.
Ce n'est pas la dénonciation que je dénonce, c'est l'injustice et le sexisme.
Qui trouves aussi que le consentement « gâche le moment » et que ça se sent de toute façon, ces affaires-là. « Pas besoin de le demander », que tu me dirais.
Encore une fois, je n'ai jamais entendu ces arguments-là.
Mais je dirais certainement que, dans certains contextes, le consentement implicite, ça existe. Il y a de multiples façons de manifester son consentement sans utiliser des mots.
Vous préféreriez que les gens signent des constats à l'amiable avant de baiser pour officialiser leur consentement?
Toi qui retires le condom pendant l’acte.
Jamais entendu parler de quelqu'un qui fait ça. Si ça existe, alors c'est inacceptable et répréhensible. Mais je doute fort que ce soit un phénomène aussi répandu que ce que vous semblez prétendre.
Qui nous demandes d’aller consulter pour qui nie l’existence du boys’ club, aussi, cet illustre groupe d’hommes qui préférerait les femmes muettes.
Je suis un homme et je dénonce le sexisme quand je le vois. Et je l'ai vu dans le texte de Mme Boulay. Je le vois également dans votre lettre ouverte.
Cette idée de "boys club" tient davantage de la misandrie, de la paranoïa et de la théorie du complot déjantée que de la réalité.
Oui, il y a des hommes qui se comportent de façon répugnante avec les femmes. Dénoncez-les tant que vous voulez, mais arrêtez de généraliser leurs mauvais comportements à l'ensemble des hommes! Et arrêtez de les qualifier de "boys club" comme si leurs mauvais comportements étaient exclusivement masculins!
C'est vraiment trop demander? Qu'est-ce qu'il y a de si difficile à comprendre là-dedans?
Pour ce qui est d'aller consulter, où est le mal? Vous devriez essayer, ça vous ferait énormément de bien. Moi je l'ai fait et ça m'a beaucoup aidé.
Qui nies tes privilèges avec toute la violence du monde.
Quels sont les privilèges que possèdent les hommes et dont les femmes sont dépourvues, exactement, Mme Paquet?
Faites-moi la liste de ces privilèges masculins. Allez-y, ça m'intéresse.
D'autres ont essayé avant vous et ont lamentablement échoué.
Permettez-moi de vous dire que ces réactions me semblent être celles non seulement d’hommes et de femmes (eh oui, de femmes) qui se sentent attaqués, mais qui, surtout, nagent dans un profond déni, celui où vous pointez du doigt et où je ne sais quels mécanismes de défense vous font déblatérer des âneries. Vous criez comme si votre vie dépendait de notre silence.
Je suis ravi d'apprendre que des femmes dénoncent vos propos sexistes, elles aussi. Ça me redonne un peu d'espoir dans l'humanité.
Je trouve toutefois très révélateur que Mme Paquet s'en étonne. Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas s'opposer à la misandrie?
On voit bien que Mme Paquet possède une vision manichéenne et profondément puérile de la situation.
D'un côté, il y a les méchants: les hommes du "boys club" et les femmes traîtresses, des gens haineux qui vivent dans le déni et qui déblatèrent des âneries.
De l'autre, il y a les gentilles: les valeureuses féministes opprimées, les braves dénonciatrices qu'il faut toujours croire sur parole, les montagnes, les pics de montagnes et "tout ce qui existe de plus grand, de plus haut."
En fait, ce serait drôle si de telles débilités ne trouvaient pas un tel écho dans les journaux, les médias et la population.
J’ai parlé publiquement de mon agression, moi aussi. On m’a poussée dans le dos pour que je porte plainte, et je comprends. Un viol, c’est un crime. C’est donc logique que ce soit laissé entre les mains de la justice. Sauf qu’on ne nous croit pas. Et le fardeau de la preuve nous incombe.
Mais elle ne saisit pas les concepts les plus élémentaires, ma parole!
La job du système de justice, ce n'est pas de vous croire! Son rôle, c'est d'enregistrer votre plainte et d'investiguer de façon impartiale pour trouver des preuves qui viennent appuyer ou invalider vos affirmations!
Et quand il y a suffisamment de preuves, de faire subir un procès pour déterminer la culpabilité ou l'innocence de l'accusé!
C'est comme ça que ça marche! Même mes élèves de 6e année sont capables de comprendre ça, calvaire!
L’enquête vous laisse seule avec toutes vos craintes et vos doutes. Et je vous assure que le sentiment d’isolement est total, même lorsqu’on devient le centre d’attention national pour quelques jours.
Là, elle a raison. C'est vrai que c'est dur. C'est vrai qu'il faut être fait solide en esti. C'est vrai que ça prend une énorme dose de courage. C'est vrai que ça fait mal, que c'est comme revivre l'agression une deuxième fois et que le fait de partager des informations aussi privées est profondément humiliant. Elle a entièrement raison là-dessus.
Mais comment atténuer cela? Devrait-on garder les accusation et les procédures secrètes et confidentielles jusqu'à l'issue du procès? Ce n'est pas une solution idéale car ça pourrait empêcher d'autres victimes de l'agresseur ou de l'agresseuse allégué(e) de se manifester. Alors que faire?
Malheureusement, Mme Paquet ne propose aucune solution de rechange.
À quel moment es-tu montée à sa chambre ? La scène du non est la plus importante, bien sûr : la tonalité de ta voix, la force physique a-t-elle été employée, comment a-t-il réagi ? Peut-être avait-il un problème de surdité, sait-on ! Et la couleur des murs ? Jaune pâle ? Pervenche ? Réséda ? Ventre de biche ? Les cadres dans la pièce étaient situés à quelle hauteur ? Combien de verres ? Et ta vie sexuelle, elle ressemble à quoi ? Attache ta tuque, parce que si tu as plus de partenaires sexuels que de doigts, tu courailles, et c’est mauvais signe pour la suite.
Rien de plus normal. L'agresseur allégué est également soumis à cet interrogatoire.
Le rôle de la police est de déterminer impartialement la validité des accusations. Et ça passe par un interrogatoire. Et c'est en posant des questions sur des détails comme ça qu'on peut arriver à déterminer si une accusation est solide ou si c'est un paquet de sornettes inventées de toutes pièces. Ces questions sont essentielles. Et si vous n'êtes pas une menteuse, vous devriez y répondre avec enthousiasme en sachant que vos réponses ne vont que renforcer votre crédibilité.
Malheureusement, dans votre cas, Mme Paquet, on sait que certaines de vos affirmations se sont avérées être des fabulations. Comme l'histoire des points de sutures. Qui aurait cru que dire des conneries pourrait endommager la crédibilité d'une plaignante?
Je tiens à souligner, encore une fois, que les travailleuses du sexe qui se font violer se font immédiatement faire la morale. D’une manière ou d’une autre, comme vous dites, on ne fait que se victimiser. On est des féministes frustrées, des mégères ou des enfants qui se plaignent pour tout et surtout pour rien. Voyez comme ça sonne bien ?
Mme Paquet mélange tout. Ça devient très difficile de la suivre et de décortiquer ses propos. Si elle pense comme elle écrit, elle ne va vraiment pas bien. T'sais quand je disais qu'elle me donne l'impression d'être une personne fragile? Ce texte en est un excellent exemple. Je ne crois pas que les médias lui rendent service en lui donnant une tribune, cette jeune femme-là a besoin d'aide, pas de journalistes avides de sensationnalisme qui encouragent ses lubies.
La question de la sécurité des travailleuses et des travailleurs du sexe est très intéressante et il y a beaucoup à dire là-dessus, sur la protection de ces gens-là et sur la légalisation de leur métier. Mais Mme Paquet ne fait que lancer le concept sans le creuser, sans l'expliquer et, encore une fois, sans offrir de solution. Elle s'en sert seulement pour se dépeindre comme une éternelle victime de tout le monde.
Il n'y a rien de constructif là-dedans. Juste un paquet de "buzz words" lancés en l'air et d'accusations qui puent la tactique de l'homme de paille.
Chère toi qui déranges, tu déranges comme on a besoin d’être dérangés. Tu as bien fait de parler, de l’écrire, de le chanter. Ramenons le sujet de la culture du viol sur la table le plus souvent possible.
Mme Paquet vit dans un monde parallèle. Le Québec n'est pas et n'a jamais été une culture du viol:
Un vent de raison et d'espoir
"Les boys, on a besoin de se parler"
Enseignons aux petits garçons à ne pas violer!
Quelle culture du viol?
La vraie culture du viol
On dit que j’ai ouvert un chemin pour le débat. Quant à moi, j’ai l’impression d’être à mi-chemin. Lorsque vous écrivez vos commentaires gratuits et méchants sur les réseaux sociaux, vous prouvez mon point. Et je vous pointe du doigt sans remords, parce que vous êtes si loin de la réalité.
Mes commentaires ne sont ni gratuits et ni méchants.
Pour ce qui est d'ouvrir un chemin pour le "débat", laissez-moi rire! Dans un débat, les gens sont supposés être autorisés à émettre des opinions divergentes! Or, les féministes comme Mme Paquet détestent qu'on les critique ou qu'on les contredise. Elles préfèrent diaboliser les gens qui ne pensent pas comme elles en les traitant de misogynes et de monstres. C'est l'objectif même de cette lettre!
Les féministes ne veulent pas de débat. Elles veulent juste des tribunes et elles veulent museler leurs adversaires en les diffamant. C'est ce que Mme Paquet fait depuis le début et elle poursuit sans relâche:
Cher toi qui pitonnes, qui as l’écran comme rempart. Qui t’en donnes à coeur joie lorsqu’une femme parle fort, en nous rappelant qu’on met tous les hommes dans le même panier de toute façon.
Oui, c'est très précisément ce que vous faites. Pour une fois, vous êtes dans le mille.
Tu trouves peut-être qu’on se répète, qu’Alice Paquet et ses amies ne sont là que pour répéter la même cassette depuis un an avec le soutien de tous les groupes et mouvements que tu n’aimes pas.
Depuis un an? Hahahahaha! Non, depuis des DÉCENNIES!
Mme Paquet semble croire que la lutte féministe a commencé avec elle.
Quel phénoménal narcissisme! Un autre signe patent de sa profonde immaturité émotionnelle.
Mais si notre discours semble banal ou répétitif pour certains, cela en dit plus long sur l’ampleur du problème auquel nous faisons face que sur nos capacités à nous exprimer ou à partager des idées originales.
Votre discours ne "semble" pas banal et répétitif... il l'est.
Et il est également malhonnête, diffamatoire, sexiste, paranoïaque, insensé, déraisonnable et complètement déconnecté de la réalité.
Et, si je vous comprends bien, plus on répète quelque chose, plus ça prouve l'ampleur du problème et sa véracité, c'est bien ça?
Ah! ben maudit... j'savais pas ça. Je vais essayer pour voir:
Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes. Les hommes ne sont pas tous des salopards misogynes qui violent les femmes.
Est-ce que c'est plus vrai qu'avant? Est-ce que ça commence à vous rentrer dans la tête?
Et tant que nos interventions susciteront un tel ressac chez les soldats du clavier et les misogynes plus ou moins assumés, nous serons là pour nous défendre. Nous serons là pour appuyer celle qui dérange.
Et moi je serai là pour dénoncer les harpies sexistes comme vous, Mme Paquet.
J'ai fermé ma gueule face à ces conneries depuis trop longtemps. Là, ça va faire.
Le problème, c'est que vos propos décousus et sexistes seront diffusés dans tous les médias et mes arguments logiques, équitables, raisonnables et humanistes resteront confinés à ce petit blogue.
Et après ça, vous aurez le culot de venir nous parler du patriarcat...