La vomissure féministe de la semaine nous est offerte gracieusement par une certaine Stéphanie Boulay qui est, si je comprends bien, une chanteuse:
«Membres du boysclub, vous m'avez menti. Quand je l'ai appris, vous m'avez menti à nouveau. Vous m'avez responsabilisée pour vos mensonges. Vous m'avez manipulée. Vous m'avez pénétrée sans condom sans mon consentement, vous avez dit que c'était aussi de ma faute. Vous ne m'avez pas crue quand je vous ai confié que je pensais avoir été agressée. Vous m'avez pénétrée sans condom en me disant que j'étais la seule, finalement, il y en avait des dizaines d'autres. J'ai eu peur pour ma santé, pour ma vie», écrit Stéphanie Boulay.
Calvaire...
Le problème avec ce texte, ce n'est pas que Mme Boulay dénonce les mauvais traitements dont elle a été victime. Elle peut bien le faire si elle le souhaite. Ça lui fera peut-être du bien, j'sais pas, je ne suis pas psy.
Le problème, c'est qu'elle associe ses bourreaux à ce qu'elle appelle un "boys club". Ce faisant, elle généralise les mauvais comportements qu'elle décrit à tous les hommes.
C'est sexiste, misandre et inacceptable.
Les comportements qui sont décrits dans ce texte ne sont pas exclusivement masculins. Les femmes mentent aussi. Les femmes manipulent aussi. Les femmes blâment aussi. Les femmes aussi ont des comportements irresponsables. Les femmes trahissent aussi. Les femmes agressent et violent aussi.
Croyez-moi, un très grand nombre de femmes que j'ai connues et fréquentées dans ma vie m'ont fait beaucoup de mal. Si j'avais envie d'en dresser la liste, je le ferais. Ça me ferait peut-être du bien, même si je doute des bénéfices de l'auto-thérapie publique. Mais jamais je n'associerais ces femmes à un "girls club". Jamais je ne généraliserais leur cruauté, leur mesquinerie et leur trahison à toutes les femmes du monde.
Je ne suis pas un sexiste, moi.
«Autour de moi, on parle d'untel et untel qui ont trompé, menti, brisé, dénigré. On parle d'eux avec un sourire en coin. "C'est un tombeur". On rit même. "Il ne changera pas!". On les excuse. "Il n'est pas le seul!". Ce n'est pas grave, paraît-il. C'est comme ça. Les amis du boysclub, entre eux, ne se froissent pas de ça, et aucun de leurs déboires n'entache l'opinion qu'ils ont les uns des autres. Comme s'ils faisaient partie d'un monde clos, et nous d'un autre, hermétique, séparé, non-équivalent», écrit la co-interprète de Mappemonde.
Les femmes aussi trompent, brisent et dénigrent. Et des femmes libertines, ça existe. J'ai connu des femmes qui avaient eu des dizaines d'amants. Certaines s'en vantaient. On parlait d'elles avec un sourire en coin. "C'est une séductrice, on ne la changera pas." Ce n'était pas grave, c'était comme ça.
Avec les années et l'expérience, Mme Boulay, on apprend à chercher des gens qui partagent nos valeurs. On apprend à être moins superficiel et à chercher autre chose qu'une beauté plastique. On passe tous par là. C'est ce que vous devriez faire, vous aussi.
Arrêtez de faire porter le blâme de votre poignée d'imbéciles à toute la population masculine de la planète, apprenez de vos erreurs naïves et tournez votre regard vers les bons gars, peut-être un peu moins pétards, peut-être un peu moins charmants, peut-être un peu plus timides, mais qui ont la même conception de l'amour que vous.
Stéphanie Boulay termine son billet en confiant qu'elle rêve d'un monde où le «boysclub» serait chose du passé: «Je rêve d'un monde où on ne dirait pas à une fille "tu choisis mal tes amoureux, il faudrait que tu consultes" au lieu de condamner l'imbécile qui l'a menée en bateau, qui l'a traitée comme une moins que rien. Où on ferait des efforts des deux côtés, où on prendrait des mesures concrètes pour aller mieux à l'intérieur, pour agir sainement, au lieu de toujours balayer de la main avec un sourire en coin parce que "ce n'est pas grave, c'est comme ça pour les hommes, ce n'est pas de leur faute"».
Les hommes aussi fréquentent des femmes toxiques qui leur arrachent le coeur, qui les trahissent et qui les mènent en bateau. On est presque tous passé par là. Je me suis fait passer le coeur au broyeur plus souvent qu'à mon tour.
Les seules qui généralisent et qui disent que "c'est comme ça pour les hommes, ce n'est pas de leur faute", ce sont les féministes misandres comme vous, Mme Boulay.
Dans la réalité, les hommes ne constituent pas un bloc monolithique homogène. J'irai même jusqu'à dire que certains d'entre nous ne sommes pas des horribles trous d'cul! Je sais, c'est renversant, mais c'est pourtant vrai.
Ce texte illustre, une fois de plus, une réalité indéniable.
Un homme qui écrit un texte haineux contre les femmes sera dénoncé, avec raison.
Une femme qui écrit un texte haineux contre les hommes sera célébrée et publiée.
C'est dégueulasse.
«Membres du boysclub, vous m'avez menti. Quand je l'ai appris, vous m'avez menti à nouveau. Vous m'avez responsabilisée pour vos mensonges. Vous m'avez manipulée. Vous m'avez pénétrée sans condom sans mon consentement, vous avez dit que c'était aussi de ma faute. Vous ne m'avez pas crue quand je vous ai confié que je pensais avoir été agressée. Vous m'avez pénétrée sans condom en me disant que j'étais la seule, finalement, il y en avait des dizaines d'autres. J'ai eu peur pour ma santé, pour ma vie», écrit Stéphanie Boulay.
Calvaire...
Le problème avec ce texte, ce n'est pas que Mme Boulay dénonce les mauvais traitements dont elle a été victime. Elle peut bien le faire si elle le souhaite. Ça lui fera peut-être du bien, j'sais pas, je ne suis pas psy.
Le problème, c'est qu'elle associe ses bourreaux à ce qu'elle appelle un "boys club". Ce faisant, elle généralise les mauvais comportements qu'elle décrit à tous les hommes.
C'est sexiste, misandre et inacceptable.
Les comportements qui sont décrits dans ce texte ne sont pas exclusivement masculins. Les femmes mentent aussi. Les femmes manipulent aussi. Les femmes blâment aussi. Les femmes aussi ont des comportements irresponsables. Les femmes trahissent aussi. Les femmes agressent et violent aussi.
Croyez-moi, un très grand nombre de femmes que j'ai connues et fréquentées dans ma vie m'ont fait beaucoup de mal. Si j'avais envie d'en dresser la liste, je le ferais. Ça me ferait peut-être du bien, même si je doute des bénéfices de l'auto-thérapie publique. Mais jamais je n'associerais ces femmes à un "girls club". Jamais je ne généraliserais leur cruauté, leur mesquinerie et leur trahison à toutes les femmes du monde.
Je ne suis pas un sexiste, moi.
«Autour de moi, on parle d'untel et untel qui ont trompé, menti, brisé, dénigré. On parle d'eux avec un sourire en coin. "C'est un tombeur". On rit même. "Il ne changera pas!". On les excuse. "Il n'est pas le seul!". Ce n'est pas grave, paraît-il. C'est comme ça. Les amis du boysclub, entre eux, ne se froissent pas de ça, et aucun de leurs déboires n'entache l'opinion qu'ils ont les uns des autres. Comme s'ils faisaient partie d'un monde clos, et nous d'un autre, hermétique, séparé, non-équivalent», écrit la co-interprète de Mappemonde.
Les femmes aussi trompent, brisent et dénigrent. Et des femmes libertines, ça existe. J'ai connu des femmes qui avaient eu des dizaines d'amants. Certaines s'en vantaient. On parlait d'elles avec un sourire en coin. "C'est une séductrice, on ne la changera pas." Ce n'était pas grave, c'était comme ça.
Avec les années et l'expérience, Mme Boulay, on apprend à chercher des gens qui partagent nos valeurs. On apprend à être moins superficiel et à chercher autre chose qu'une beauté plastique. On passe tous par là. C'est ce que vous devriez faire, vous aussi.
Arrêtez de faire porter le blâme de votre poignée d'imbéciles à toute la population masculine de la planète, apprenez de vos erreurs naïves et tournez votre regard vers les bons gars, peut-être un peu moins pétards, peut-être un peu moins charmants, peut-être un peu plus timides, mais qui ont la même conception de l'amour que vous.
Stéphanie Boulay termine son billet en confiant qu'elle rêve d'un monde où le «boysclub» serait chose du passé: «Je rêve d'un monde où on ne dirait pas à une fille "tu choisis mal tes amoureux, il faudrait que tu consultes" au lieu de condamner l'imbécile qui l'a menée en bateau, qui l'a traitée comme une moins que rien. Où on ferait des efforts des deux côtés, où on prendrait des mesures concrètes pour aller mieux à l'intérieur, pour agir sainement, au lieu de toujours balayer de la main avec un sourire en coin parce que "ce n'est pas grave, c'est comme ça pour les hommes, ce n'est pas de leur faute"».
Les hommes aussi fréquentent des femmes toxiques qui leur arrachent le coeur, qui les trahissent et qui les mènent en bateau. On est presque tous passé par là. Je me suis fait passer le coeur au broyeur plus souvent qu'à mon tour.
Les seules qui généralisent et qui disent que "c'est comme ça pour les hommes, ce n'est pas de leur faute", ce sont les féministes misandres comme vous, Mme Boulay.
Dans la réalité, les hommes ne constituent pas un bloc monolithique homogène. J'irai même jusqu'à dire que certains d'entre nous ne sommes pas des horribles trous d'cul! Je sais, c'est renversant, mais c'est pourtant vrai.
Ce texte illustre, une fois de plus, une réalité indéniable.
Un homme qui écrit un texte haineux contre les femmes sera dénoncé, avec raison.
Une femme qui écrit un texte haineux contre les hommes sera célébrée et publiée.
C'est dégueulasse.