Lise Ravary a récemment publié un article profondément vide à propos de l'état de santé du Québec. Oui, Mme Ravary est maintenant le médecin spécialiste des états. Voyons voir s'il n'y a pas moyen de creuser un petit peu pour trouver un peu de substance derrière ses affirmations faciles et gratuites:
Les vraies affaires se trouvent dans l’état des choses au Québec. Qu’observe-t-on ?
Ça débute très mal. Je dois vous dire immédiatement que j'ai développé une véritable allergie à cette phrase insipide, vide et prétentieuse des "vraies affaires".
Qui êtes-vous pour juger de ce qui est un "vrai" ou un "faux" problème? Quels sont vos critères? Vous parlez au nom de qui?
Qui suis-je, moi, pour l'affirmer? Bien sûr, il y a des questions d'ordre public qui m'intéressent plus que d'autres, il y a des problèmes sociaux qui me tiennent plus à coeur que d'autres et il y a des combats qui m'interpellent plus que d'autres. Mais qui suis-je pour affirmer que certains enjeux ne sont pas des "vraies affaires" et qu'il ne faut pas en parler?
Aucun citoyen, aucun journaliste et aucun parti politique n'a l'autorité de bannir un enjeu du revers de la main sous prétexte que ce n'est pas une "vraie affaire". Ça prend des meilleurs arguments que ça pour clore une discussion.
De plus, je crois comprendre que cette expression des "vraies affaires" est généralement utilisée pour parler de petits problèmes très terre à terre et liés directement au quotidien des gens tout en ridiculisant les grands enjeux de société que l'on associe avec mépris à l'élite intellectuelle.
Or, cela est très malsain. Il y a des enjeux importants qui n'ont peut-être pas d'impact immédiat et clairement observable sur le quotidien des citoyens mais qui demeurent d'une importance capitale pour l'avenir de notre société, de la démocratie et du monde.
Bref, ce n'est pas parce qu'un enjeu n'a pas d'impact instantané sur le prix de la caisse de bière qu'il ne s'agit pas d'une "vraie affaire"...
Nos autoroutes, nos ponts et nos rues et même le plafond de la Grande bibliothèque s’effondrent. Des écoles, CHSLD et hôpitaux sont en fin de vie utile.
Les infrastructures sont en mauvais état, c'est vrai. Sincèrement, j'y pense avec horreur à chaque fois que je passe sous un viaduc.
Mais cela est-il une preuve que "le Québec" va mal ou plutôt que le parti libéral, au pouvoir presque sans interruption depuis 14 ans, est complètement incompétent et corrompu?
Souvenez-vous à quel point ce parti a tenté d'éviter la mise en place de la Commission Charbonneau. Souvenez-vous de l'insistance des médias et de la colossale pression populaire qui a été nécessaire pour acculer au pied du mur le gouvernement Charest sur cette question.
Et si ce n'était pas "le Québec" qui va mal, mais plutôt le parti libéral du Québec?
Nous sommes champions du décrochage scolaire et de l’attente à l’urgence.
Premièrement, pour ce qui est du décrochage scolaire, je vous réfère à cet article:
Les jeunes du secondaire sont de moins en moins nombreux à décrocher, tant à Montréal que dans l'ensemble du Québec, selon les dernières statistiques du ministère de l'Éducation, du Loisir et des Sports (MELS). (...) Les statistiques du MELS indiquent pourtant que le taux de décrochage est passé de 20,3 % en 2007-2008 à 15,3 % en 2012-2013, une baisse de 5 points de pourcentage en cinq ans. La situation est encore plus encourageante à Montréal, où le problème du décrochage sévit plus sévèrement que dans la plupart des autres régions du Québec.
Alors de ce côté-là, ce n'est pas l'hécatombe. Du moins, ça ne l'était pas lors de la publication de ces statistiques en 2015. Il faudra voir quels auront été les effets dévastateurs des récentes coupes sauvages en éducation perpétrées par le gouvernement libéral de Couillard:
Déclaration de guerre
"Les pires compressions depuis 20 ans"
Lettre ouverte à Philippe Couillard
L'éducation est importante pour le PLQ!
Le grand cornichon de l'éducation
Mépris libéral pour l'éducation et les sciences
L'éducation? Pas une priorité!
Deuxièmement, pour ce qui est des urgences, là, c'est effectivement un véritable désastre. Encore une fois, comment ne pas blâmer l'incompétence du gouvernement libéral qui, je le répète, est au pouvoir presque sans interruptions depuis 14 ans?
En fait, je dis 14 ans, mais en réalité, la corruption au sein de ce putain de parti est une plaie depuis beaucoup plus longtemps.
Alors, est-ce "le Québec" qui est malade ou plutôt le parti de merde qui le dirige?
Nous arrivons derniers pour le revenu personnel au Canada. Nous sommes les contribuables les plus imposés et taxés en Amérique du nord.
Je ne suis pas économiste, alors je suis mal placé pour commenter. Je dirai simplement qu'il ne faut pas seulement regarder ce qu'on paie, il faut aussi regarder ce qu'on obtient en retour. N'est-il pas raisonnable de dire que, si les Québécois paient plus, ils reçoivent davantage de services publics que les autres Nord-Américains?
La véritable question est: Comment réduire ces niveaux d'imposition sans s'attaquer aux services?
Ben, éliminer les dédoublements de ministères entre les gouvernements provincial et fédéral serait un bon début, mais pour ça il faudrait devenir un pays.
Malheureusement, le putain de parti libéral a comme raison d'être fondamentale le sabotage systématique de ce projet national. Encore une fois, le PLQ est un obstacle, pas une solution.
On pourrait également économiser en réduisant le poids de la bureaucratie. Mais encore une fois, le PLQ a démontré à maintes reprises qu'il est complètement incapable de le faire:
La "réforme" libérale
Une "réforme" libérale, ça ressemble à ça...
Coupons dans les services, épargnons la bureaucratie!
Notre ex-premier ministre est sous enquête pour corruption. L’actuel PM trouve que tout va bien.
Deux mots: corruption libérale.
Ça revient presque toujours à ça.
L’opposition converge vers un tiers parti d’extrême gauche pour augmenter l’appui à une option rejetée par deux Québécois sur trois.
Premièrement, pour ce qui est de la convergence du PQ avec Québec solidaire, je partage la frustration de Mme Ravary. QS crache au visage du PQ depuis le départ et ça ne fait qu'empirer depuis l'arrivée de Nadeau-Dubois. Il serait temps pour Lisée de se réveiller, d'envoyer paître ce petit parti de merde, de le combattre et de l'anéantir aux élections.
Deuxièmement, pour ce qui est d'une option (la souveraineté) qui serait apparemment rejetée par les deux tiers des Québécois, je répéterai simplement ce que j'ai déjà dit à plusieurs reprises: JE ME CÂLISSE DES SONDAGES! Il faut arrêter de donner une importance démesurée à ces trucs-là:
Qu'est-ce qu'un Québécois?
D'abord, la qualité d'une proposition ne se mesure pas par son putain de taux de popularité dans le plus récent sondage, bordel!
Si les deux tiers des Québécois répondaient à un sondeur qu'ils croient que la Terre est plate, cela signifie-t-il qu'il faudrait arrêter de parler du fait que la Terre est ronde?
On a assez des libéraux qui se servent des sondages pour manipuler l'opinion publique, on n'a pas besoin que les médias jouent à ce petit jeu eux aussi:
Le sondage comme outil de propagande
La souveraineté est clairement la meilleure option pour l'avenir du peuple québécois. Et on a besoin d'un parti qui a cette conviction tatouée sur le coeur et qui se bat bec et ongles pour faire passer le message et convaincre les gens. Ça prend un parti qui ne traite pas cette question comme un détail embarrassant de son programme et qui ne remet pas le référendum aux calendes grecques. Ça prend un parti qui a la force de ses convictions et qui a un plan précis! Un parti qui n'a pas peur de perdre s'il le faut et qui fait passer l'intérêt supérieur du peuple avant ses victoires électorales. Un parti qui traite la souveraineté comme ce qu'elle est: un enjeu existentiel, prioritaire, urgent et vital.
Tant que le PQ agira sans conviction sur cette question, il ne convaincra personne.
Alors dans ce cas-ci, on peut parler de la maladie du PQ, ne généralisons pas au Québec en entier.
Nous avons dit «non» deux fois au pays.
JE M'EN FOUS! Et excluez-moi de ce "nous"! Moi, j'ai voté OUI en 1995! Et je voterai OUI la prochaine fois! Et même si le "non" gagnait 100 fois, je m'en balance! Une cause juste mérite qu'on se batte et, en cas de défaite, qu'on se relève et qu'on recommence!
La dernière fois était il y a 20 ans! Beaucoup de jeunes Québécois n'ont pas eu la chance de se prononcer la dernière fois, donnons-leur cette chance!
Nous voulons protéger notre langue, mais nous sommes fiers de la massacrer.
Comment la massacrons-nous, exactement?
Si Mme Ravary dénigre le français québécois tel qu'il est parlé dans la population, alors je l'emmerde. La variété de français qui est parlée chez nous est tout aussi légitime que n'importe quelle autre variété qui est parlée dans les autres pays francophones. Et si nous avions un pays à nous, ben nous cesserions peut-être de nous dénigrer constamment et d'avoir honte de ce que nous sommes.
Si Mme Ravary parle plutôt du déclin de la langue française sous le regard complaisant du parti libéral, alors là, elle a entièrement raison:
Le déclin du français
L'inéluctable déclin se poursuit...
Le Génocide culturel des francophones au Canada
La vérité à propos de l'immigration
Le français en recul chez les travailleurs qualifiés
Encore une fois, le problème n'est pas "le Québec", mais cette saleté de parti libéral de merde...
Nous croyons dur comme fer que c’est à l’État de s’occuper de nos enfants.
Deux choses à dire:
1- Mme Ravary exagère et généralise. Est-ce que certaines personnes pensent cela? Indubitablement. Et c'est un problème. Mais ce n'est pas tout le monde.
2- L'état a un rôle a jouer dans l'éducation des enfants, que cela plaise ou non à Mme Ravary. La nature de ce rôle peut être analysé et débattu, bien sûr. J'ai moi-même déjà exprimé des opinions très critiques à propos des garderies et des pré-maternelles sur ce blogue:
Des millions pour les garderies! Et pour nous?
On envoie les enfants à l'école beaucoup trop tôt
Mais de là à dire que tout le monde croit "dur comme fer" que les parents n'ont aucun rôle à jouer dans l'éducation des enfants, c'est abusif et exagéré.
Ce n'est pas "une maladie"à imputer au Québec en entier...
Notre économie dépend de ressources naturelles transformées ailleurs, comme au 19e siècle.
La dilapidation de nos ressources
Que ferions-nous sans la péréquation et les centaines de programmes québécois d’aide à tout ce qui bouge?
La péréquation est un mythe que Mme Ravary devrait avoir honte de perpétrer:
Péréquatiooooooooooon!!!
Pour ce qui est des programmes que Mme Ravary juge trop nombreux, ben encore une fois, la solution est simple. Si le Québec était souverain, notre peuple pourrait arrêter de se préoccuper de sa survie et il pourrait s'épanouir comme un peuple normal. Et aux élections, on pourrait débattre de ce genre de questions comme le font les peuples normaux.
Mais pour ça, il faut être un pays.
Nous n’avons pas de plan, pas de vision.
Correction: l'esti de parti libéral n'a pas de plan et pas de vision.
Ne généralisons pas LEUR "maladie"à tout le Québec...
Que l’État s’acquitte correctement de la gestion à la petite semaine nous suffit.
Faux. Beaucoup de gens sont très insatisfaits du gouvernement actuel.
Vous connaissez beaucoup de monde qui chante les louanges de ce gouvernement, vous?
Moi non plus...
Nous réclamons du changement, pourvu que rien ne change.
Parlez pour vous, Mme Ravary. Je m'égosille à demander des changements sur ce blogue depuis des années et je n'en ai absolument pas peur.
Les Québécois veulent du changement, mais quand on n'a ni pays et ni leader pour nous défendre, c'est très difficile de simplement reconnaître que les problèmes existent.
Malheureusement, au lieu de blâmer les véritables responsables, les libéraux et les fédéralistes fanatiques, vous préférez diffamer le Québec au grand complet. Franchement, votre mépris pour les Québécois que vous semblez voir comme une bande de tarés devient insupportable...
Si vous avez des critiques à adresser à certaines personnes en particulier, ben allez-y. Mais généraliser à tout un peuple est méprisant et auto-destructeur!
Et si le problème c’était nous? Toujours contents avec notre petit pain, désormais bio et sans gluten. Nous avons tout pour être une Suisse grand format sauf la conviction que c’est possible et le courage d’agir. Il y a 50 ans s’ouvrait Expo 67. Devant nous, que des matins qui chantent. Aujourd’hui, nous naviguons au pif dans le brouillard. Pourquoi?
C'est très simple.
Nous avons à notre tête, depuis 14 ans, un parti d'incompétents corrompus:
Des libéraux corrompus? Vraiment?
Ces salopards gagnent élection après élection parce que le système de merde qui est en place leur permet d'accéder au pouvoir avec environ un tiers du vote populaire. Et vous appelez ça une démocratie?
La vraie démocratie, ce n'est pas ça...
Nous sommes dominés par une élite politique et des médias qui nous répètent que nous sommes des minables et que personne ne veut de la souveraineté. Exactement comme ce que vous êtes en train de faire, Mme Ravary. Comme si on n'avait pas assez de ce crétin de Couillard pour le glousser à chaque occasion qui se présente:
Réplique au premier ministre du Québec
Le Québec a besoin de se débarrasser des esti de libéraux parasitaires une bonne fois pour toute et de devenir un pays.
Alors seulement pourrons-nous cesser de simplement survivre et commencer réellement à vivre et à nous épanouir.
Alors seulement pourrons-nous mettre sur pied une démocratie moderne et efficace qui nous ressemble et qui fait passer nos intérêts nationaux avant ceux des autres.
Alors seulement pourrons-nous briser cette saloperie de cercle vicieux et cet abominable et long déclin culturel, linguistique et intellectuel desquels nous sommes prisonniers de génération en génération...
C'est ça la solution, Mme Ravary.
Le Québec n'est pas malade, mais il est dominé par des crottés qui l'empêchent d'avoir sa Renaissance.
Alors au lieu de vous ranger du côté de ceux qui le dénigrent, l'exploitent et l'immobilisent, rangez-vous donc du côté de ceux qui souhaitent le libérer et l'émanciper.
Les vraies affaires se trouvent dans l’état des choses au Québec. Qu’observe-t-on ?
Ça débute très mal. Je dois vous dire immédiatement que j'ai développé une véritable allergie à cette phrase insipide, vide et prétentieuse des "vraies affaires".
Qui êtes-vous pour juger de ce qui est un "vrai" ou un "faux" problème? Quels sont vos critères? Vous parlez au nom de qui?
Qui suis-je, moi, pour l'affirmer? Bien sûr, il y a des questions d'ordre public qui m'intéressent plus que d'autres, il y a des problèmes sociaux qui me tiennent plus à coeur que d'autres et il y a des combats qui m'interpellent plus que d'autres. Mais qui suis-je pour affirmer que certains enjeux ne sont pas des "vraies affaires" et qu'il ne faut pas en parler?
Aucun citoyen, aucun journaliste et aucun parti politique n'a l'autorité de bannir un enjeu du revers de la main sous prétexte que ce n'est pas une "vraie affaire". Ça prend des meilleurs arguments que ça pour clore une discussion.
De plus, je crois comprendre que cette expression des "vraies affaires" est généralement utilisée pour parler de petits problèmes très terre à terre et liés directement au quotidien des gens tout en ridiculisant les grands enjeux de société que l'on associe avec mépris à l'élite intellectuelle.
Or, cela est très malsain. Il y a des enjeux importants qui n'ont peut-être pas d'impact immédiat et clairement observable sur le quotidien des citoyens mais qui demeurent d'une importance capitale pour l'avenir de notre société, de la démocratie et du monde.
Bref, ce n'est pas parce qu'un enjeu n'a pas d'impact instantané sur le prix de la caisse de bière qu'il ne s'agit pas d'une "vraie affaire"...
Nos autoroutes, nos ponts et nos rues et même le plafond de la Grande bibliothèque s’effondrent. Des écoles, CHSLD et hôpitaux sont en fin de vie utile.
Les infrastructures sont en mauvais état, c'est vrai. Sincèrement, j'y pense avec horreur à chaque fois que je passe sous un viaduc.
Mais cela est-il une preuve que "le Québec" va mal ou plutôt que le parti libéral, au pouvoir presque sans interruption depuis 14 ans, est complètement incompétent et corrompu?
Souvenez-vous à quel point ce parti a tenté d'éviter la mise en place de la Commission Charbonneau. Souvenez-vous de l'insistance des médias et de la colossale pression populaire qui a été nécessaire pour acculer au pied du mur le gouvernement Charest sur cette question.
Et si ce n'était pas "le Québec" qui va mal, mais plutôt le parti libéral du Québec?
Nous sommes champions du décrochage scolaire et de l’attente à l’urgence.
Premièrement, pour ce qui est du décrochage scolaire, je vous réfère à cet article:
Les jeunes du secondaire sont de moins en moins nombreux à décrocher, tant à Montréal que dans l'ensemble du Québec, selon les dernières statistiques du ministère de l'Éducation, du Loisir et des Sports (MELS). (...) Les statistiques du MELS indiquent pourtant que le taux de décrochage est passé de 20,3 % en 2007-2008 à 15,3 % en 2012-2013, une baisse de 5 points de pourcentage en cinq ans. La situation est encore plus encourageante à Montréal, où le problème du décrochage sévit plus sévèrement que dans la plupart des autres régions du Québec.
Alors de ce côté-là, ce n'est pas l'hécatombe. Du moins, ça ne l'était pas lors de la publication de ces statistiques en 2015. Il faudra voir quels auront été les effets dévastateurs des récentes coupes sauvages en éducation perpétrées par le gouvernement libéral de Couillard:
Déclaration de guerre
"Les pires compressions depuis 20 ans"
Lettre ouverte à Philippe Couillard
L'éducation est importante pour le PLQ!
Le grand cornichon de l'éducation
Mépris libéral pour l'éducation et les sciences
L'éducation? Pas une priorité!
En fait, je dis 14 ans, mais en réalité, la corruption au sein de ce putain de parti est une plaie depuis beaucoup plus longtemps.
Alors, est-ce "le Québec" qui est malade ou plutôt le parti de merde qui le dirige?
Nous arrivons derniers pour le revenu personnel au Canada. Nous sommes les contribuables les plus imposés et taxés en Amérique du nord.
Je ne suis pas économiste, alors je suis mal placé pour commenter. Je dirai simplement qu'il ne faut pas seulement regarder ce qu'on paie, il faut aussi regarder ce qu'on obtient en retour. N'est-il pas raisonnable de dire que, si les Québécois paient plus, ils reçoivent davantage de services publics que les autres Nord-Américains?
La véritable question est: Comment réduire ces niveaux d'imposition sans s'attaquer aux services?
Ben, éliminer les dédoublements de ministères entre les gouvernements provincial et fédéral serait un bon début, mais pour ça il faudrait devenir un pays.
Malheureusement, le putain de parti libéral a comme raison d'être fondamentale le sabotage systématique de ce projet national. Encore une fois, le PLQ est un obstacle, pas une solution.
On pourrait également économiser en réduisant le poids de la bureaucratie. Mais encore une fois, le PLQ a démontré à maintes reprises qu'il est complètement incapable de le faire:
La "réforme" libérale
Une "réforme" libérale, ça ressemble à ça...
Coupons dans les services, épargnons la bureaucratie!
Deux mots: corruption libérale.
Ça revient presque toujours à ça.
L’opposition converge vers un tiers parti d’extrême gauche pour augmenter l’appui à une option rejetée par deux Québécois sur trois.
Premièrement, pour ce qui est de la convergence du PQ avec Québec solidaire, je partage la frustration de Mme Ravary. QS crache au visage du PQ depuis le départ et ça ne fait qu'empirer depuis l'arrivée de Nadeau-Dubois. Il serait temps pour Lisée de se réveiller, d'envoyer paître ce petit parti de merde, de le combattre et de l'anéantir aux élections.
Deuxièmement, pour ce qui est d'une option (la souveraineté) qui serait apparemment rejetée par les deux tiers des Québécois, je répéterai simplement ce que j'ai déjà dit à plusieurs reprises: JE ME CÂLISSE DES SONDAGES! Il faut arrêter de donner une importance démesurée à ces trucs-là:
Qu'est-ce qu'un Québécois?
Si les deux tiers des Québécois répondaient à un sondeur qu'ils croient que la Terre est plate, cela signifie-t-il qu'il faudrait arrêter de parler du fait que la Terre est ronde?
On a assez des libéraux qui se servent des sondages pour manipuler l'opinion publique, on n'a pas besoin que les médias jouent à ce petit jeu eux aussi:
Le sondage comme outil de propagande
Tant que le PQ agira sans conviction sur cette question, il ne convaincra personne.
Alors dans ce cas-ci, on peut parler de la maladie du PQ, ne généralisons pas au Québec en entier.
Nous avons dit «non» deux fois au pays.
JE M'EN FOUS! Et excluez-moi de ce "nous"! Moi, j'ai voté OUI en 1995! Et je voterai OUI la prochaine fois! Et même si le "non" gagnait 100 fois, je m'en balance! Une cause juste mérite qu'on se batte et, en cas de défaite, qu'on se relève et qu'on recommence!
La dernière fois était il y a 20 ans! Beaucoup de jeunes Québécois n'ont pas eu la chance de se prononcer la dernière fois, donnons-leur cette chance!
Nous voulons protéger notre langue, mais nous sommes fiers de la massacrer.
Comment la massacrons-nous, exactement?
Si Mme Ravary parle plutôt du déclin de la langue française sous le regard complaisant du parti libéral, alors là, elle a entièrement raison:
Le déclin du français
L'inéluctable déclin se poursuit...
Le Génocide culturel des francophones au Canada
La vérité à propos de l'immigration
Le français en recul chez les travailleurs qualifiés
Nous croyons dur comme fer que c’est à l’État de s’occuper de nos enfants.
Deux choses à dire:
1- Mme Ravary exagère et généralise. Est-ce que certaines personnes pensent cela? Indubitablement. Et c'est un problème. Mais ce n'est pas tout le monde.
2- L'état a un rôle a jouer dans l'éducation des enfants, que cela plaise ou non à Mme Ravary. La nature de ce rôle peut être analysé et débattu, bien sûr. J'ai moi-même déjà exprimé des opinions très critiques à propos des garderies et des pré-maternelles sur ce blogue:
Des millions pour les garderies! Et pour nous?
On envoie les enfants à l'école beaucoup trop tôt
Ce n'est pas "une maladie"à imputer au Québec en entier...
Notre économie dépend de ressources naturelles transformées ailleurs, comme au 19e siècle.
Le problème, encore une fois, est l'incompétence et la corruption du parti libéral:
La dilapidation de nos ressources
Que ferions-nous sans la péréquation et les centaines de programmes québécois d’aide à tout ce qui bouge?
La péréquation est un mythe que Mme Ravary devrait avoir honte de perpétrer:
Péréquatiooooooooooon!!!
Mais pour ça, il faut être un pays.
Nous n’avons pas de plan, pas de vision.
Correction: l'esti de parti libéral n'a pas de plan et pas de vision.
Ne généralisons pas LEUR "maladie"à tout le Québec...
Que l’État s’acquitte correctement de la gestion à la petite semaine nous suffit.
Faux. Beaucoup de gens sont très insatisfaits du gouvernement actuel.
Vous connaissez beaucoup de monde qui chante les louanges de ce gouvernement, vous?
Moi non plus...
Nous réclamons du changement, pourvu que rien ne change.
Parlez pour vous, Mme Ravary. Je m'égosille à demander des changements sur ce blogue depuis des années et je n'en ai absolument pas peur.
Les Québécois veulent du changement, mais quand on n'a ni pays et ni leader pour nous défendre, c'est très difficile de simplement reconnaître que les problèmes existent.
Malheureusement, au lieu de blâmer les véritables responsables, les libéraux et les fédéralistes fanatiques, vous préférez diffamer le Québec au grand complet. Franchement, votre mépris pour les Québécois que vous semblez voir comme une bande de tarés devient insupportable...
Si vous avez des critiques à adresser à certaines personnes en particulier, ben allez-y. Mais généraliser à tout un peuple est méprisant et auto-destructeur!
Et si le problème c’était nous? Toujours contents avec notre petit pain, désormais bio et sans gluten. Nous avons tout pour être une Suisse grand format sauf la conviction que c’est possible et le courage d’agir. Il y a 50 ans s’ouvrait Expo 67. Devant nous, que des matins qui chantent. Aujourd’hui, nous naviguons au pif dans le brouillard. Pourquoi?
C'est très simple.
Nous avons à notre tête, depuis 14 ans, un parti d'incompétents corrompus:
Des libéraux corrompus? Vraiment?
La vraie démocratie, ce n'est pas ça...
Nous sommes dominés par une élite politique et des médias qui nous répètent que nous sommes des minables et que personne ne veut de la souveraineté. Exactement comme ce que vous êtes en train de faire, Mme Ravary. Comme si on n'avait pas assez de ce crétin de Couillard pour le glousser à chaque occasion qui se présente:
Réplique au premier ministre du Québec
Alors seulement pourrons-nous cesser de simplement survivre et commencer réellement à vivre et à nous épanouir.
Alors seulement pourrons-nous mettre sur pied une démocratie moderne et efficace qui nous ressemble et qui fait passer nos intérêts nationaux avant ceux des autres.
Alors seulement pourrons-nous briser cette saloperie de cercle vicieux et cet abominable et long déclin culturel, linguistique et intellectuel desquels nous sommes prisonniers de génération en génération...
C'est ça la solution, Mme Ravary.
Le Québec n'est pas malade, mais il est dominé par des crottés qui l'empêchent d'avoir sa Renaissance.
Alors au lieu de vous ranger du côté de ceux qui le dénigrent, l'exploitent et l'immobilisent, rangez-vous donc du côté de ceux qui souhaitent le libérer et l'émanciper.