Bravo à Corneille pour avoir eu le courage admirable de briser le silence:
Parmi les tabous qui demeurent encore dans nos sociétés réside le phénomène de la pédophilie féminine. Trop souvent sous-estimé, il est pourtant plus fréquent qu'on ne le croit, comme en témoigne le récent témoignage du chanteur Corneille, victime d'agression sexuelle de la part de sa tante à l'âge de six ans.
Dans son autobiographie sortie ce jeudi, le chanteur Corneille évoque les abus sexuels dont il a été victime de la part de sa tante étant alors âgé de six ans. Un témoignage qui révèle, une fois de plus, qu'il s'agit là d'un phénomène plus fréquent qu'on ne le croit.
(...) Bien que la mère a toujours été considérée comme une victime potentielle, cette figure a également souvent été suspectée. Le terme de "mauvaise mère" apparaît dans les tribunaux à la fin du XIXème siècle ; dans les années 1960/70/80, on pouvait parler de "mère pathogène" dans l’univers psychiatrique ; et surgit actuellement, sans doute, la "mère incestueuse". Mais tout cela remonte à bien plus longtemps : il n’y a qu’à lire Sophocle pour s’en apercevoir. Dans la Grèce antique, ce n’est pas l’inceste dans sa représentation actuelle qui posait problème - d’ailleurs le terme n’existait même pas – mais le fait qu’il était inconcevable de pouvoir toucher la mère. Toutefois, on se rend compte que la femme était déjà suspectée dans le monde antique, ce que révèlent notamment les dictionnaires latins où le terme "incestus" apparait et est associé à l’adultère féminin.
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Dans son autobiographie sortie ce jeudi, le chanteur Corneille évoque les abus sexuels dont il a été victime de la part de sa tante étant alors âgé de six ans. Un témoignage qui révèle, une fois de plus, qu'il s'agit là d'un phénomène plus fréquent qu'on ne le croit.
(...) Bien que la mère a toujours été considérée comme une victime potentielle, cette figure a également souvent été suspectée. Le terme de "mauvaise mère" apparaît dans les tribunaux à la fin du XIXème siècle ; dans les années 1960/70/80, on pouvait parler de "mère pathogène" dans l’univers psychiatrique ; et surgit actuellement, sans doute, la "mère incestueuse". Mais tout cela remonte à bien plus longtemps : il n’y a qu’à lire Sophocle pour s’en apercevoir. Dans la Grèce antique, ce n’est pas l’inceste dans sa représentation actuelle qui posait problème - d’ailleurs le terme n’existait même pas – mais le fait qu’il était inconcevable de pouvoir toucher la mère. Toutefois, on se rend compte que la femme était déjà suspectée dans le monde antique, ce que révèlent notamment les dictionnaires latins où le terme "incestus" apparait et est associé à l’adultère féminin.
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