Il est terriblement difficile d'avoir une conversation intelligente à propos de l'immigration et du multiculturalisme. Surtout parce que, plus souvent qu'autrement, on se retrouve coincé entre des positions extrémistes.
COINCÉ ENTRE DEUX EXTRÊMES
D'un côté, les multiculturalistes croient si aveuglément à la vertu absolue de leur idéologie qu'ils n'hésiteront pas une seconde à l'élever au rang d'évangile sacré que l'on ne saurait critiquer. Ils se qualifient eux-même d'êtres infiniment vertueux, "ouverts", "inclusifs" et "accueillants". Et, de la même façon, ils diabolisent les opposants et les considèrent tous comme des rednecks racistes et xénophobes. Probablement des nazis.
À l'autre extrême, les véritables racistes ignorants qui n'ont jamais adressé la parole à un immigrant de leur vie et qui entretiennent des préjugés stupides. Ils méprisent quiconque n'est pas comme eux. Ces gens existent, mais ils sont beaucoup moins nombreux et beaucoup plus passifs que ce qu'on voudrait nous faire croire.
Pour les premiers, l'immigration est la solution à tous les problèmes économiques et sociaux et nous n'en accueilleront jamais assez. Pour les seconds, les immigrants sont des envahisseurs indésirables qui devraient rester chez eux.
Pour les premiers, les cultures étrangères sont toutes merveilleuses et doivent être respectées inconditionnellement, tandis que la culture locale est méprisée et dévalorisée. Pour les seconds, c'est le contraire: c'est un nationalisme chauviniste et arrogant qui considère toutes les cultures étrangères comme intrinsèquement inférieures.
Pour les premiers, les minorités doivent être absoutes de toute critique et de toute moquerie car il s'agit là d'une des pires transgressions imaginables. À l'opposé, les seconds auraient du mal à identifier un seul aspect positif qui caractérise un groupe minoritaire puisqu'ils ne les connaissent pas vraiment.
Pour les premiers, la civilisation occidentale est un monstre qui s'est rendu coupable de nombreuses ignominies envers les groupes ethniques minoritaires à coup de discrimination, de colonisation et d'impérialisme. Ils carburent à la culpabilité et à la honte et considèrent toute minorité culturelle comme moralement supérieure. Pour les seconds, les groupes non-occidentaux sont des barbares préhistoriques, des sous-humains qui ne méritent que le plus profond des mépris.
Pour les premiers, tous les aspects de la culture d'accueil doivent être gommés afin que l'immigrant se sente ici chez lui, comme s'il n'avait jamais quitté son pays d'origine. Pour les seconds, aucune adaptation ne doit être accordée au nouvel arrivant qui doit renier sa culture d'origine le plus rapidement possible et agir comme s'il avait vécu ici toute sa vie.
Pour les premiers, les religions des nouveaux arrivants sont des merveilles anthropologiques qui doivent être respectées à tout prix. Toute affirmation qui porte l'étiquette religieux est automatiquement à l'abri de toute critique. Ceci est particulièrement choquant et dangereux dans le cas de l'Islam. Les seconds sont des ignares qui ne font même pas la différence entre l'Islam, le sikhisme et le bouddhisme.
DEUX IDÉOLOGIES RACISTES
Le seul point où les deux groupes se rejoignent, ironiquement, c'est qu'ils sont tous les deux racistes. Les premiers le sont car ils souhaitent que les groupes minoritaires bénéficient de privilèges, de quotas et, comme l'explique Maajid Nawaz, "d'attentes plus basses". Les seconds sont également racistes car ils considèrent le groupe auquel ils appartiennent comme étant en tout point qualitativement supérieur aux autres.
Les deux groupes sont également cons. Les deux ont tort. Les deux appuient leurs opinions sur des visions du monde erronées ou sur l'ignorance. Toute tentative d'avoir une conversation avec l'un ou l'autre de ses idéologues est vouée à l'échec. Les premiers n'hésiteront pas à taxer de xénophobie quiconque exprime la moindre réserve face à leur idéologie tordue. Les seconds n'exprimeront que moquerie et mépris face à quiconque est en désaccord avec eux.
Oui, les deux groupes sont également ridicules. Mais le problème, c'est que l'un de ces groupes est considéré prestigieux, ses représentants occupent des positions de pouvoir et son idéologie est dominante dans la société. Évidemment, c'est le premier groupe. C'est ce qui le rend si dangereux et c'est également la raison pour laquelle je consacre beaucoup plus de billets à critiquer le multiculturalisme qu'à attaquer les bigots ignares. Le premier est insidieux, profondément implanté et très puissant, tandis que le second est déjà marginalisé, affaibli et ridiculisé. Le multiculturalisme est socialement accepté et célébré, pas le racisme suprémaciste.
Certains lecteurs de ce blogue, en me voyant attaquer le multiculturalisme, prennent immédiatement pour acquis que je hais les immigrants et que je suis un xénophobe. Ils ont tort. D'autres croient reconnaître en moi une âme soeur dans leur croisade haineuse contre les immigrants. Ils ont également tort. Je n'appartiens à ni l'une, ni l'autre de ces idéologies extrémistes et les deux m'exaspèrent également.
Mais comme la xénophobie est presque universellement honnie et que les textes racistes ne sont pas diffusés, je ne ressens nul besoin de la pourfendre sur ce blogue. Inutile de battre un cheval mort, comme disent les Anglais. Mais les multiculturalistes, eux, sont partout et leur idéologie s'immisce dans le discours public et dans la politique tel un virus. C'est donc à cette idéologie que je m'attaque.
Ma position est modérée et équilibrée. J'aime bien les immigrants, mais en nombres raisonnables. Je vois la diversité comme positive, tant qu'elle ne noie pas l'identité locale. J'apprécie plusieurs aspects des cultures des Néo-Québécois, mais je crois qu'ils ne doivent pas s'isoler dans des ghettos. Je les respecte comme individus, mais je n'ai pas à respecter les aspects de leurs religions ou de leurs cultures qui vont à l'encontre des lois et des valeurs du pays d'accueil. Je me réjouis de les voir célébrer leur culture d'origine, mais sans rejeter la culture du pays qui les accueille et dans lequel ils choisissent de venir vivre. Je les encourage à enseigner leur langue d'origine à leurs enfants à la maison, mais tout en apprenant le français à l'école. Je reconnais leur droit de pratiquer leur religion en privé, mais je refuse que les espaces publics soient instrumentalisés, modifiés ou détournés pour faire la promotion de leurs croyances ou de leurs édits religieux. Je les considère égaux aux autres citoyens et je ne crois pas qu'ils doivent être exempts de critiques valides sous prétexte qu'ils sont minoritaires. Je m'oppose à la création d'écoles parallèles, surtout si ces dernières jouent un rôle d'endoctrinement religieux auprès des enfants.
Surtout, je ne m'auto-censurerai jamais pour dénoncer et tourner en dérision les aspects rétrogrades et vils de leur religion, pas plus que je ne le ferais pour le christianisme qui est implanté ici depuis des siècles.
LE MULTICULTURALISME
Au-delà de leurs éternels slogans d'ouverture à la diversité, les défenseurs du multiculturalisme vont souvent réduire ce dernier à une simple politique gouvernementale. C'est d'ailleurs justement ce que fait Francine Pelletier dans cet article publié dans les pages du Devoir que certains de mes amis multiculturalistes ont diffusé sur les médias sociaux.
Or, c'est une erreur de réduire le multiculturalisme à une simple politique. Il s'agit plutôt d'une idéologie très doctrinaire qui, comme toutes les autres idéologies, a ses gourous, ses tabous, ses évangiles, ses anges et ses démons. Et, comme toutes les idéologies, elle est détachée de la réalité et doit être sans cesse combattue afin de limiter les dégâts causés par ses inévitables excès.
Dans le contexte québécois, le multiculturalisme joue un rôle particulièrement insidieux. Confortable dans son hégémonie, dans son prestige dominateur et dans sa puissante capacité assimilatrice, la culture anglophone peut prétendre à la magnanimité et se lancer dans de grands discours multiculturalistes sur l'ouverture. Elle sait que, de toute façon, quiconque n'apprend pas l'anglais ne pourra pas survivre au Canada. Le Québec, lui, avec un statut minoritaire, ne bénéficie pas du même prestige, il peine à assimiler ses immigrants et se voit affaibli par des immigrants qui choisissent majoritairement l'anglais.
J'espère que ceci fournit suffisamment de contexte pour mieux comprendre la nature de ma démarche ainsi que mes prises de position dans ce débat.
Voici maintenant des liens vers mes différents billets qui traitent de la question du multiculturalisme.
La toxicité du multiculturalisme
L'idéologie multiculturelle dominante fait dorénavant en sorte que le "respect" des minorités devient plus important que celui des lois ou même que la protection des enfants.
La terreur d'être traité de raciste
Cette tyrannie du multiculturalisme et de la tolérance-à-tout-prix a des conséquences sociales extrêmement néfastes et ce qui vient d'être révélé au Royaume-Uni tient carrément de l'horreur.
«On était bien ici avant»
La réalité importe peu au choeur des pleureuses multiculturelles pour qui les islamistes radicaux ne sont que de pauvres hères victimes de la misère sociale la plus abjecte.
L'angélisme de Louis T
Loin de semer la peur des terroristes musulmans, les médias multiculturels se dévouent plutôt à brouiller les cartes, à minimiser le danger, à noyer le poisson et à détourner le débat.
Mathieu Bock-Côté et le multiculturalisme
COINCÉ ENTRE DEUX EXTRÊMES
D'un côté, les multiculturalistes croient si aveuglément à la vertu absolue de leur idéologie qu'ils n'hésiteront pas une seconde à l'élever au rang d'évangile sacré que l'on ne saurait critiquer. Ils se qualifient eux-même d'êtres infiniment vertueux, "ouverts", "inclusifs" et "accueillants". Et, de la même façon, ils diabolisent les opposants et les considèrent tous comme des rednecks racistes et xénophobes. Probablement des nazis.
À l'autre extrême, les véritables racistes ignorants qui n'ont jamais adressé la parole à un immigrant de leur vie et qui entretiennent des préjugés stupides. Ils méprisent quiconque n'est pas comme eux. Ces gens existent, mais ils sont beaucoup moins nombreux et beaucoup plus passifs que ce qu'on voudrait nous faire croire.
Pour les premiers, l'immigration est la solution à tous les problèmes économiques et sociaux et nous n'en accueilleront jamais assez. Pour les seconds, les immigrants sont des envahisseurs indésirables qui devraient rester chez eux.
Pour les premiers, les cultures étrangères sont toutes merveilleuses et doivent être respectées inconditionnellement, tandis que la culture locale est méprisée et dévalorisée. Pour les seconds, c'est le contraire: c'est un nationalisme chauviniste et arrogant qui considère toutes les cultures étrangères comme intrinsèquement inférieures.
Pour les premiers, les minorités doivent être absoutes de toute critique et de toute moquerie car il s'agit là d'une des pires transgressions imaginables. À l'opposé, les seconds auraient du mal à identifier un seul aspect positif qui caractérise un groupe minoritaire puisqu'ils ne les connaissent pas vraiment.
Pour les premiers, la civilisation occidentale est un monstre qui s'est rendu coupable de nombreuses ignominies envers les groupes ethniques minoritaires à coup de discrimination, de colonisation et d'impérialisme. Ils carburent à la culpabilité et à la honte et considèrent toute minorité culturelle comme moralement supérieure. Pour les seconds, les groupes non-occidentaux sont des barbares préhistoriques, des sous-humains qui ne méritent que le plus profond des mépris.
Pour les premiers, tous les aspects de la culture d'accueil doivent être gommés afin que l'immigrant se sente ici chez lui, comme s'il n'avait jamais quitté son pays d'origine. Pour les seconds, aucune adaptation ne doit être accordée au nouvel arrivant qui doit renier sa culture d'origine le plus rapidement possible et agir comme s'il avait vécu ici toute sa vie.
Pour les premiers, les religions des nouveaux arrivants sont des merveilles anthropologiques qui doivent être respectées à tout prix. Toute affirmation qui porte l'étiquette religieux est automatiquement à l'abri de toute critique. Ceci est particulièrement choquant et dangereux dans le cas de l'Islam. Les seconds sont des ignares qui ne font même pas la différence entre l'Islam, le sikhisme et le bouddhisme.
DEUX IDÉOLOGIES RACISTES
Le seul point où les deux groupes se rejoignent, ironiquement, c'est qu'ils sont tous les deux racistes. Les premiers le sont car ils souhaitent que les groupes minoritaires bénéficient de privilèges, de quotas et, comme l'explique Maajid Nawaz, "d'attentes plus basses". Les seconds sont également racistes car ils considèrent le groupe auquel ils appartiennent comme étant en tout point qualitativement supérieur aux autres.
Les deux groupes sont également cons. Les deux ont tort. Les deux appuient leurs opinions sur des visions du monde erronées ou sur l'ignorance. Toute tentative d'avoir une conversation avec l'un ou l'autre de ses idéologues est vouée à l'échec. Les premiers n'hésiteront pas à taxer de xénophobie quiconque exprime la moindre réserve face à leur idéologie tordue. Les seconds n'exprimeront que moquerie et mépris face à quiconque est en désaccord avec eux.
Oui, les deux groupes sont également ridicules. Mais le problème, c'est que l'un de ces groupes est considéré prestigieux, ses représentants occupent des positions de pouvoir et son idéologie est dominante dans la société. Évidemment, c'est le premier groupe. C'est ce qui le rend si dangereux et c'est également la raison pour laquelle je consacre beaucoup plus de billets à critiquer le multiculturalisme qu'à attaquer les bigots ignares. Le premier est insidieux, profondément implanté et très puissant, tandis que le second est déjà marginalisé, affaibli et ridiculisé. Le multiculturalisme est socialement accepté et célébré, pas le racisme suprémaciste.
Certains lecteurs de ce blogue, en me voyant attaquer le multiculturalisme, prennent immédiatement pour acquis que je hais les immigrants et que je suis un xénophobe. Ils ont tort. D'autres croient reconnaître en moi une âme soeur dans leur croisade haineuse contre les immigrants. Ils ont également tort. Je n'appartiens à ni l'une, ni l'autre de ces idéologies extrémistes et les deux m'exaspèrent également.
Mais comme la xénophobie est presque universellement honnie et que les textes racistes ne sont pas diffusés, je ne ressens nul besoin de la pourfendre sur ce blogue. Inutile de battre un cheval mort, comme disent les Anglais. Mais les multiculturalistes, eux, sont partout et leur idéologie s'immisce dans le discours public et dans la politique tel un virus. C'est donc à cette idéologie que je m'attaque.
Ma position est modérée et équilibrée. J'aime bien les immigrants, mais en nombres raisonnables. Je vois la diversité comme positive, tant qu'elle ne noie pas l'identité locale. J'apprécie plusieurs aspects des cultures des Néo-Québécois, mais je crois qu'ils ne doivent pas s'isoler dans des ghettos. Je les respecte comme individus, mais je n'ai pas à respecter les aspects de leurs religions ou de leurs cultures qui vont à l'encontre des lois et des valeurs du pays d'accueil. Je me réjouis de les voir célébrer leur culture d'origine, mais sans rejeter la culture du pays qui les accueille et dans lequel ils choisissent de venir vivre. Je les encourage à enseigner leur langue d'origine à leurs enfants à la maison, mais tout en apprenant le français à l'école. Je reconnais leur droit de pratiquer leur religion en privé, mais je refuse que les espaces publics soient instrumentalisés, modifiés ou détournés pour faire la promotion de leurs croyances ou de leurs édits religieux. Je les considère égaux aux autres citoyens et je ne crois pas qu'ils doivent être exempts de critiques valides sous prétexte qu'ils sont minoritaires. Je m'oppose à la création d'écoles parallèles, surtout si ces dernières jouent un rôle d'endoctrinement religieux auprès des enfants.
Surtout, je ne m'auto-censurerai jamais pour dénoncer et tourner en dérision les aspects rétrogrades et vils de leur religion, pas plus que je ne le ferais pour le christianisme qui est implanté ici depuis des siècles.
LE MULTICULTURALISME
Au-delà de leurs éternels slogans d'ouverture à la diversité, les défenseurs du multiculturalisme vont souvent réduire ce dernier à une simple politique gouvernementale. C'est d'ailleurs justement ce que fait Francine Pelletier dans cet article publié dans les pages du Devoir que certains de mes amis multiculturalistes ont diffusé sur les médias sociaux.
Or, c'est une erreur de réduire le multiculturalisme à une simple politique. Il s'agit plutôt d'une idéologie très doctrinaire qui, comme toutes les autres idéologies, a ses gourous, ses tabous, ses évangiles, ses anges et ses démons. Et, comme toutes les idéologies, elle est détachée de la réalité et doit être sans cesse combattue afin de limiter les dégâts causés par ses inévitables excès.
Dans le contexte québécois, le multiculturalisme joue un rôle particulièrement insidieux. Confortable dans son hégémonie, dans son prestige dominateur et dans sa puissante capacité assimilatrice, la culture anglophone peut prétendre à la magnanimité et se lancer dans de grands discours multiculturalistes sur l'ouverture. Elle sait que, de toute façon, quiconque n'apprend pas l'anglais ne pourra pas survivre au Canada. Le Québec, lui, avec un statut minoritaire, ne bénéficie pas du même prestige, il peine à assimiler ses immigrants et se voit affaibli par des immigrants qui choisissent majoritairement l'anglais.
J'espère que ceci fournit suffisamment de contexte pour mieux comprendre la nature de ma démarche ainsi que mes prises de position dans ce débat.
Voici maintenant des liens vers mes différents billets qui traitent de la question du multiculturalisme.
La toxicité du multiculturalisme
L'idéologie multiculturelle dominante fait dorénavant en sorte que le "respect" des minorités devient plus important que celui des lois ou même que la protection des enfants.
La terreur d'être traité de raciste
Cette tyrannie du multiculturalisme et de la tolérance-à-tout-prix a des conséquences sociales extrêmement néfastes et ce qui vient d'être révélé au Royaume-Uni tient carrément de l'horreur.
c'est qu'au nom du respect et de l'ouverture, elle impose la censure.
Selon lui, il ne faut pas manifester son désaccord avec une idéologie si cette dernière émane d'un groupe minoritaire. Quiconque enfreint cette règle est un xénophobe raciste redneck.
Santé mentale et colonialisme
Mais le noeud du problème, à mon humble avis, c'est qu'ils ont grandi dans une société où le multiculturalisme a été élevé au rang de Vertu Absolue. J'oserais même dire qu'ils y ont été endoctrinés. Avec les meilleures intentions du monde, évidemment.
Santé mentale et colonialisme
Mais le noeud du problème, à mon humble avis, c'est qu'ils ont grandi dans une société où le multiculturalisme a été élevé au rang de Vertu Absolue. J'oserais même dire qu'ils y ont été endoctrinés. Avec les meilleures intentions du monde, évidemment.
La formation «abandonne les connaissances pour se consacrer exclusivement à la promotion du multiculturalisme, rebaptisé pluralisme», dit-elle.
L'axe central du nouveau programme est... le multiculturalisme canadien, selon M. Courtois. «Ce ne sont plus les enfants issus de l'immigration qu'il faut intégrer à la nation, dans la logique du programme, mais l'inverse», écrit-il dans Le nouveau cours d'histoire du Québec au secondaire: l'école québécoise au service du multiculturalisme canadien?
La réalité importe peu au choeur des pleureuses multiculturelles pour qui les islamistes radicaux ne sont que de pauvres hères victimes de la misère sociale la plus abjecte.
Ayaan Hirsi Ali est une témoin privilégiée. Elle est une éveilleuse de conscience et une dénonciatrice brillante et crédible. Au péril de sa vie, elle a le courage de tirer la sonnette d'alarme et son message mérite d'être entendu.
Loin de semer la peur des terroristes musulmans, les médias multiculturels se dévouent plutôt à brouiller les cartes, à minimiser le danger, à noyer le poisson et à détourner le débat.
Deux intéressants vidéos dans lesquels MBC exprime son opinion sur cette idéologie.
Maajid Nawaz et la gauche "régressive"
Faut-il éviter de critiquer l'Islam au nom de l'ouverture et de la tolérance?
La victoire des islamistes
Vous croyez que la liberté d'expression est inattaquable? Vous croyez que les islamistes ne réussiront pas à y mettre un terme, comme ils le souhaitent si ardemment? Vous croyez qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter?
Aveuglement volontaire
L'exercice d'aveuglement volontaire auquel s'adonnent les médias et les politiciens, au nom de la tolérance et du multiculturalisme dogmatique, est exaspérant.
Le déni de la gauche
Pour les multiculturalistes fanatiques de la gauche, il faut à tout prix détourner le débat et ignorer les faits afin d'éviter toute critique de la religion musulmane. Et quiconque ose la critiquer n'est qu'une saleté de raciste xénophobe.
Bienvenue au Canada
Le joli royaume du multiculturalisme débile
Racisme systémique au Québec?
Vous faites vraiment confiance à des multiculturalistes fanatiques pour mener une enquête objective sur une question comme celle-là?
Niqab: deux poids, deux mesures...
Le Canada souffre du complexe de l'ouverture multiculturelle. Les symptômes sont nombreux.
Les réactions de nos bons gouvernements
Mais toi, mon Phil, ce que tu as vu de PIRE, c'est la petite bannière à Québec? T'es vraiment un crisse de gros insignifiant.
Le fanatisme idéologique aveugle
La solution de Couillard pour stopper les attentats terroristes, c'est d'ouvrir nos portes et d'accueillir ENCORE PLUS D'IMMIGRANTS MUSULMANS! De cette façon, nous pourrons nous fourrer dans le même pétrin que la France! C'est génial!
Multiculturalisme: l'Europe se réveille!
Je me demande si je vais vivre assez vieux pour entendre des propos semblables sortir de la bouche d'un premier ministre canadien...
Un institut pour "ouvrir l’Islam aux Montréalais"
On a ici la logique multiculturelle canadienne poussée à son ultime limite. Ce n'est plus la population d'accueil qui offre des formations à ses nouveaux arrivants afin de les éduquer à propos du pays où ils viennent vivre et leur permettre de s'intégrer! Non! Ce sont les minorités qui ouvrent des "instituts" pour former, recruter et embrigader le peuple d'accueil.
Faut-il éviter de critiquer l'Islam au nom de l'ouverture et de la tolérance?
Vous croyez que la liberté d'expression est inattaquable? Vous croyez que les islamistes ne réussiront pas à y mettre un terme, comme ils le souhaitent si ardemment? Vous croyez qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter?
Aveuglement volontaire
L'exercice d'aveuglement volontaire auquel s'adonnent les médias et les politiciens, au nom de la tolérance et du multiculturalisme dogmatique, est exaspérant.
Le déni de la gauche
Pour les multiculturalistes fanatiques de la gauche, il faut à tout prix détourner le débat et ignorer les faits afin d'éviter toute critique de la religion musulmane. Et quiconque ose la critiquer n'est qu'une saleté de raciste xénophobe.
Le joli royaume du multiculturalisme débile
Racisme systémique au Québec?
Vous faites vraiment confiance à des multiculturalistes fanatiques pour mener une enquête objective sur une question comme celle-là?
Des groupes inspirés du mouvement américain Black Lives Matter tentent de s'immiscer au Québec et les médias multiculturalistes leur ouvrent toute grande la porte, évidemment.
Le Canada souffre du complexe de l'ouverture multiculturelle. Les symptômes sont nombreux.
Mais toi, mon Phil, ce que tu as vu de PIRE, c'est la petite bannière à Québec? T'es vraiment un crisse de gros insignifiant.
Le fanatisme idéologique aveugle
La solution de Couillard pour stopper les attentats terroristes, c'est d'ouvrir nos portes et d'accueillir ENCORE PLUS D'IMMIGRANTS MUSULMANS! De cette façon, nous pourrons nous fourrer dans le même pétrin que la France! C'est génial!
Multiculturalisme: l'Europe se réveille!
Je me demande si je vais vivre assez vieux pour entendre des propos semblables sortir de la bouche d'un premier ministre canadien...
On a ici la logique multiculturelle canadienne poussée à son ultime limite. Ce n'est plus la population d'accueil qui offre des formations à ses nouveaux arrivants afin de les éduquer à propos du pays où ils viennent vivre et leur permettre de s'intégrer! Non! Ce sont les minorités qui ouvrent des "instituts" pour former, recruter et embrigader le peuple d'accueil.
Comment peut-on affirmer que la critique d'une idéologie débile est une forme de racisme?
Non, on n'a pas à respecter toutes les opinions des autres. Parfois, les gens croient des conneries. On n'a pas à respecter des conneries.
Le festival des cons
Le débat public m'exaspère complètement.
Le débat public m'exaspère complètement.
Cette caricature provient d'ici. Celle du haut de la page provient d'ici.
Cliquez sur les liens ci-dessous pour d'autres affrontements épiques:
Le Prof versus le féminisme
Le Prof versus la religion
Le Prof versus les cOmMisSIoNs scOLaiReS
Cliquez sur les liens ci-dessous pour d'autres affrontements épiques:
Le Prof versus le féminisme