Comme c'est rassurant:
Des documents de TransCanada révèlent la présence dans ses pipelines de plus d'un millier de raccords comportant possiblement des matériaux de qualité inférieure. Certains de ces raccords se trouvent sur un tronçon que la compagnie souhaite convertir pour transporter du pétrole, dans le cadre du projet Énergie Est.
L'Office national de l'énergie (ONE) sait depuis 2008 que des coudes et des raccords en acier installés dans des pipelines au Canada ont une plus faible résistance à la rupture. Mais c'est seulement l'hiver dernier, huit ans plus tard, que l'organisme de réglementation a publié un avis de sécurité à ce sujet.
(...) Dans le seul pipeline Keystone de TransCanada, on compte plus de 1200 raccords dont la fabrication ne respecte pas les exigences.
Deux cent vingt-cinq autres raccords problématiques ont aussi été répertoriés dans son réseau de gaz naturel, dont une trentaine situés dans le tronçon qui termine sa course aux Cèdres, près de Montréal.
(...) Les raccords visés par l'ordonnance de l'Office national de l'énergie sont plus minces que prévu, un détail qui a échappé à TransCanada au moment de l'installation. C'est le même problème qui a mené il y a trois ans à la rupture d'un pipeline à Buffalo Creek, en Alberta.
L'ingénieur Evan Vokes avait prédit cet accident. Il a été congédié après avoir dénoncé publiquement d'importantes lacunes dans les pratiques de TransCanada en 2012. «Il s'agit des mêmes pièces qu'à l'époque», précise l'ingénieur, qui dit avoir été témoin à plusieurs reprises de l'installation de pièces de qualité inférieure lorsqu'il travaillait pour l'entreprise.
(...) Quelques raccords ont été recouverts, par mesure de précaution.
L'ingénieur Evan Vokes craint que ce ne soit pas suffisant. «Cela ne restaure pas les propriétés du métal et n'empêchera pas une éventuelle fissure de s'étendre.»
Des documents de TransCanada révèlent la présence dans ses pipelines de plus d'un millier de raccords comportant possiblement des matériaux de qualité inférieure. Certains de ces raccords se trouvent sur un tronçon que la compagnie souhaite convertir pour transporter du pétrole, dans le cadre du projet Énergie Est.
L'Office national de l'énergie (ONE) sait depuis 2008 que des coudes et des raccords en acier installés dans des pipelines au Canada ont une plus faible résistance à la rupture. Mais c'est seulement l'hiver dernier, huit ans plus tard, que l'organisme de réglementation a publié un avis de sécurité à ce sujet.
(...) Dans le seul pipeline Keystone de TransCanada, on compte plus de 1200 raccords dont la fabrication ne respecte pas les exigences.
Deux cent vingt-cinq autres raccords problématiques ont aussi été répertoriés dans son réseau de gaz naturel, dont une trentaine situés dans le tronçon qui termine sa course aux Cèdres, près de Montréal.
(...) Les raccords visés par l'ordonnance de l'Office national de l'énergie sont plus minces que prévu, un détail qui a échappé à TransCanada au moment de l'installation. C'est le même problème qui a mené il y a trois ans à la rupture d'un pipeline à Buffalo Creek, en Alberta.
L'ingénieur Evan Vokes avait prédit cet accident. Il a été congédié après avoir dénoncé publiquement d'importantes lacunes dans les pratiques de TransCanada en 2012. «Il s'agit des mêmes pièces qu'à l'époque», précise l'ingénieur, qui dit avoir été témoin à plusieurs reprises de l'installation de pièces de qualité inférieure lorsqu'il travaillait pour l'entreprise.
(...) Quelques raccords ont été recouverts, par mesure de précaution.
L'ingénieur Evan Vokes craint que ce ne soit pas suffisant. «Cela ne restaure pas les propriétés du métal et n'empêchera pas une éventuelle fissure de s'étendre.»