Le gouvernement libéral a récemment annoncé qu'il y aura une enquête sur le "racisme systémique" au Québec.
Ma réaction initiale n'a pas été très positive, principalement parce que je m'attends à une enquête biaisée dont les conclusions seront décidées à l'avance, exactement comme cela semble être le cas pour la commission d'enquête sur les femmes autochtones tuées ou disparues (j'en ai fait la démonstration ici et ici).
Vous faites vraiment confiance à des multiculturalistes fanatiques pour mener une enquête objective sur une question comme celle-là?
Je vais toutefois donner la parole à des gens beaucoup plus brillants et articulés que moi qui ont exprimé des points de vue très pertinents sur la question.
Tout d'abord, Mathieu Bock-Côté:
(...) On peut donc s’attendre à un festival d’accusations contre le Québec commandité par son propre gouvernement.
Au cœur de ce procès, il y aura donc la notion de racisme systémique. En un mot, nos structures sociales seraient racistes et pousseraient à la discrimination contre les différentes minorités.
(...) L’accusation est massive. C’est dans ses fondements que notre société serait coupable. Nos grands principes masqueraient l’exclusion des minorités. Les plus radicaux vont jusqu’à comparer le sort des Noirs québécois à celui des Noirs américains, ce qui relève du délire pur et simple. Cela témoigne moins d’une grande lucidité que d’une américanisation des esprits et d’une inquiétante inculture.
(...) On nous sort sans cesse des statistiques censées prouver ce racisme systémique. Elles prouvent surtout qu’on peut faire dire n’importe quoi à des statistiques, pour peu qu’on les investisse d’une obsession idéologique. Des phénomènes très complexes concernant l’intégration souvent difficile des minorités sont instrumentalisés pour justifier cette accusation.
(...) L’intimidation idéologique joue aussi son rôle: quiconque s’oppose à une telle commission risque la pire accusation. Alors les politiciens se couchent.
Voici maintenant Joseph Facal:
(...) Cette année, le thème retenu pour examen approfondi sera le «racisme systémique» au Québec. Vous avez bien lu. Les jeunes libéraux croient que cela existe et le premier ministre, lui, prend cela au sérieux.
Qui dit «systémique» dit système. Il ne s’agit pas de savoir s’il y a, oui ou non, des individus racistes au Québec. Il y en a ici comme partout. La question est de savoir si nos institutions, nos règles, nos normes ne génèrent pas des discriminations structurelles selon la couleur de la peau ou l’origine ethnique.
C’est un concept à la mode dans les milieux branchés, comme l’écosystème médiatique ou certains départements universitaires où des chercheurs doivent trouver ce qu’ils cherchent pour justifier leur existence. Quand vous êtes subventionné pour trouver du racisme, vous avez intérêt à en trouver.
Si vous avez l’impression que dans le Québec politique, artistique, sportif, il y a beaucoup de gens de toutes les origines, c’est que vous ne voyez pas l’insidieuse vipère du subtil apartheid québécois.
Si le Québec souffre d’un racisme systémique virulent, c’est à se demander pourquoi tant de gens nés ailleurs rêvent de venir y vivre ou ne retournent pas chez eux après avoir subi ici l’oppression et la persécution.
(...) Un ami me rappelait que le PLQ a périodiquement besoin d’entretenir son capital politique auprès des minorités ethniques, sa plus loyale clientèle.
Il suggérait aussi que le PLQ ne détesterait pas un exercice de culpabilisation collective de la majorité québécoise, pour qu’elle s’estime chanceuse et reconnaissante que la tolérance et l’ouverture canadiennes la protègent de ses propres démons.
Le concept de "racisme systémique" est évidemment un emprunt direct au mouvement de contestation américaine de Black Lives Matter. Le site Poste de veille a créé ces très intéressants vidéos à propos des militants qui tentent d'implanter ce mouvement anti-blanc au Québec:
Ma réaction initiale n'a pas été très positive, principalement parce que je m'attends à une enquête biaisée dont les conclusions seront décidées à l'avance, exactement comme cela semble être le cas pour la commission d'enquête sur les femmes autochtones tuées ou disparues (j'en ai fait la démonstration ici et ici).
Vous faites vraiment confiance à des multiculturalistes fanatiques pour mener une enquête objective sur une question comme celle-là?
Je vais toutefois donner la parole à des gens beaucoup plus brillants et articulés que moi qui ont exprimé des points de vue très pertinents sur la question.
Tout d'abord, Mathieu Bock-Côté:
(...) On peut donc s’attendre à un festival d’accusations contre le Québec commandité par son propre gouvernement.
Au cœur de ce procès, il y aura donc la notion de racisme systémique. En un mot, nos structures sociales seraient racistes et pousseraient à la discrimination contre les différentes minorités.
(...) L’accusation est massive. C’est dans ses fondements que notre société serait coupable. Nos grands principes masqueraient l’exclusion des minorités. Les plus radicaux vont jusqu’à comparer le sort des Noirs québécois à celui des Noirs américains, ce qui relève du délire pur et simple. Cela témoigne moins d’une grande lucidité que d’une américanisation des esprits et d’une inquiétante inculture.
(...) On nous sort sans cesse des statistiques censées prouver ce racisme systémique. Elles prouvent surtout qu’on peut faire dire n’importe quoi à des statistiques, pour peu qu’on les investisse d’une obsession idéologique. Des phénomènes très complexes concernant l’intégration souvent difficile des minorités sont instrumentalisés pour justifier cette accusation.
(...) L’intimidation idéologique joue aussi son rôle: quiconque s’oppose à une telle commission risque la pire accusation. Alors les politiciens se couchent.
Voici maintenant Joseph Facal:
(...) Cette année, le thème retenu pour examen approfondi sera le «racisme systémique» au Québec. Vous avez bien lu. Les jeunes libéraux croient que cela existe et le premier ministre, lui, prend cela au sérieux.
Qui dit «systémique» dit système. Il ne s’agit pas de savoir s’il y a, oui ou non, des individus racistes au Québec. Il y en a ici comme partout. La question est de savoir si nos institutions, nos règles, nos normes ne génèrent pas des discriminations structurelles selon la couleur de la peau ou l’origine ethnique.
C’est un concept à la mode dans les milieux branchés, comme l’écosystème médiatique ou certains départements universitaires où des chercheurs doivent trouver ce qu’ils cherchent pour justifier leur existence. Quand vous êtes subventionné pour trouver du racisme, vous avez intérêt à en trouver.
Si vous avez l’impression que dans le Québec politique, artistique, sportif, il y a beaucoup de gens de toutes les origines, c’est que vous ne voyez pas l’insidieuse vipère du subtil apartheid québécois.
Si le Québec souffre d’un racisme systémique virulent, c’est à se demander pourquoi tant de gens nés ailleurs rêvent de venir y vivre ou ne retournent pas chez eux après avoir subi ici l’oppression et la persécution.
(...) Un ami me rappelait que le PLQ a périodiquement besoin d’entretenir son capital politique auprès des minorités ethniques, sa plus loyale clientèle.
Il suggérait aussi que le PLQ ne détesterait pas un exercice de culpabilisation collective de la majorité québécoise, pour qu’elle s’estime chanceuse et reconnaissante que la tolérance et l’ouverture canadiennes la protègent de ses propres démons.
Le concept de "racisme systémique" est évidemment un emprunt direct au mouvement de contestation américaine de Black Lives Matter. Le site Poste de veille a créé ces très intéressants vidéos à propos des militants qui tentent d'implanter ce mouvement anti-blanc au Québec: