Au royaume du multiculturalisme, on ne ferme pas les "écoles" religieuses qui endoctrinent les enfants et qui ne respectent pas le Régime pédagogique québécois! Ben non! ON LES FINANCE! On les laisse faire et on nie!
Extraits de la nouvelle:
Le ministère de l’Éducation a discrètement renouvelé le financement d’une école dérogeant aux «exigences minimales» du Régime pédagogique, en dépit d’un nouvel «avis défavorable» de la Commission consultative de l’enseignement privé (CCEP).
L’école Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah de Montréal a failli à sa promesse de se conformer aux exigences fixées par le ministère de l’Éducation — et rappelées à maintes reprises au fil des dernières années —, selon la CCEP.
(...) Le «nombre d’heures total attribué aux services éducatifs» par les membres du personnel de l’école juive «ne répond pas aux exigences minimales» du Régime pédagogique, indique l’organisme consultatif, tout en jetant le doute sur la qualification de certains enseignants.
(...) En février 2015, la CCEP a suggéré «au ministre» de retirer le permis en plus de couper les vivres à l’école fondée il y a 75 ans par un groupe de rabbins. «[B]ien qu’elle soit sensible au sort des élèves qui fréquentent cette école, [la Commission]estime que les manquements déjà soulignés devraient maintenant être corrigés.»
Le ministère de l’Éducation a fait fi de l’avis de la CCEP. Il a donné sa bénédiction à l’école Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah afin qu’elle poursuive ses activités. La décision a été prise par la Direction de l’enseignement privé et non le ministre, a précisé le porte-parole du ministère de l’Éducation, Bryan St-Louis.
En 2009, l’école Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah avait promis à la ministre Michelle Courchesne d’apporter tous les «correctifs nécessaires» afin d’être conforme aux exigences gouvernementales, et ce, en moins de quatre ans.
Quatre autres écoles avaient pris un tel engagement, dont les écoles communautaires Skver et Belz. Celles-ci poursuivent leurs activités avec l’assentiment du ministère. Toutes deux continuaient pourtant de bouder le cours Éthique et culture religieuse en 2014-2015. L’école Belz se refusait également à enseigner le programme d’éducation physique et à la santé.
Les écoles communautaires Skver ont recours de «manière générale» au matériel didactique approuvé par le ministère, note la CCEP. La Commission a cependant trouvé «étonnant» que le matériel didactique mis à la disposition des élèves «ne semblait pas avoir été utilisé» au printemps 2015.
(...) Le ministère de l’Éducation a refusé de délivrer un permis d’enseignement primaire et secondaire à l’Académie Beth Esther. L’organisme à but non lucratif (OBNL) offre des services éducatifs depuis 60 ans, dont 55 ans sans permis. Il a détenu un permis seulement cinq ans, entre 2007 et 2012. L’Académie «sans permis» accueillerait bon an mal an environ 300 enfants.
Lors de la visite de la CCEP, l’établissement ne disposait toujours pas de laboratoire de sciences ni de gymnase ni de bibliothèque convenables. Qui plus est, à peine 2 des 24 membres du corps enseignant de l’OBNL possédaient la «qualification légale pour enseigner».
École illégale? Le ministère ne répertorie à l’heure actuelle «aucune école illégale» sur le territoire québécois. «S’il y avait des écoles illégales, on s’en occuperait en ce moment», a soutenu M. St-Louis.
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Extraits de la nouvelle:
Le ministère de l’Éducation a discrètement renouvelé le financement d’une école dérogeant aux «exigences minimales» du Régime pédagogique, en dépit d’un nouvel «avis défavorable» de la Commission consultative de l’enseignement privé (CCEP).
L’école Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah de Montréal a failli à sa promesse de se conformer aux exigences fixées par le ministère de l’Éducation — et rappelées à maintes reprises au fil des dernières années —, selon la CCEP.
(...) Le «nombre d’heures total attribué aux services éducatifs» par les membres du personnel de l’école juive «ne répond pas aux exigences minimales» du Régime pédagogique, indique l’organisme consultatif, tout en jetant le doute sur la qualification de certains enseignants.
(...) En février 2015, la CCEP a suggéré «au ministre» de retirer le permis en plus de couper les vivres à l’école fondée il y a 75 ans par un groupe de rabbins. «[B]ien qu’elle soit sensible au sort des élèves qui fréquentent cette école, [la Commission]estime que les manquements déjà soulignés devraient maintenant être corrigés.»
Le ministère de l’Éducation a fait fi de l’avis de la CCEP. Il a donné sa bénédiction à l’école Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah afin qu’elle poursuive ses activités. La décision a été prise par la Direction de l’enseignement privé et non le ministre, a précisé le porte-parole du ministère de l’Éducation, Bryan St-Louis.
En 2009, l’école Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah avait promis à la ministre Michelle Courchesne d’apporter tous les «correctifs nécessaires» afin d’être conforme aux exigences gouvernementales, et ce, en moins de quatre ans.
Quatre autres écoles avaient pris un tel engagement, dont les écoles communautaires Skver et Belz. Celles-ci poursuivent leurs activités avec l’assentiment du ministère. Toutes deux continuaient pourtant de bouder le cours Éthique et culture religieuse en 2014-2015. L’école Belz se refusait également à enseigner le programme d’éducation physique et à la santé.
Les écoles communautaires Skver ont recours de «manière générale» au matériel didactique approuvé par le ministère, note la CCEP. La Commission a cependant trouvé «étonnant» que le matériel didactique mis à la disposition des élèves «ne semblait pas avoir été utilisé» au printemps 2015.
(...) Le ministère de l’Éducation a refusé de délivrer un permis d’enseignement primaire et secondaire à l’Académie Beth Esther. L’organisme à but non lucratif (OBNL) offre des services éducatifs depuis 60 ans, dont 55 ans sans permis. Il a détenu un permis seulement cinq ans, entre 2007 et 2012. L’Académie «sans permis» accueillerait bon an mal an environ 300 enfants.
Lors de la visite de la CCEP, l’établissement ne disposait toujours pas de laboratoire de sciences ni de gymnase ni de bibliothèque convenables. Qui plus est, à peine 2 des 24 membres du corps enseignant de l’OBNL possédaient la «qualification légale pour enseigner».
École illégale? Le ministère ne répertorie à l’heure actuelle «aucune école illégale» sur le territoire québécois. «S’il y avait des écoles illégales, on s’en occuperait en ce moment», a soutenu M. St-Louis.
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