Voici les trois courriels que m'a envoyés M. Marcel Broquet les 12 et 13 avril. Pour mieux en comprendre le contexte, je vous invite à consulter ce billet.
Comme promis, je les reproduis ici sans y apporter la moindre modification. Seul le numéro de téléphone de M. Broquet, qui figurait au bas de chaque message, a été retiré.
* * * * * * * * *
(Courriel envoyé le 12 avril)
Monsieur le Professeur Solitaire !
À mon avis, ces échanges sont tout à fait stériles.
Votre idée est faite sans avoir vérifié vos sources.
Vous vous fiez uniquement à ce genre d’émission qui a pour but, on ne peut le nier, d’organiser un salissage médiatique et d’exciter ses auditeurs. J’appelle cela la dictature des médias dont vous vous faites le complice. On est loin des Fernand Séguin et autres grands journalistes de Radio Canada.
Et je ne suis pas le seul. Qu’il vous suffise de lire les médias et de les regarder. On condamne avant de savoir si la personne ciblée est coupable.
Vous écrivez ou vous permettez que l’on écrive sur votre blogue que je ne paie pas mes droits. Alors que personne n’a affirmé cela lors de cette émission.
J’ai retrouvé certains échanges de courriels avec la dame en question. Nulle part Monsieur, il est fait menton de pressions que j’aurais faites envers elle. Nulle part, il est écrit qu’elle devait acheter des livres pour que je publie. Il est aussi écrit, que madame avait vendu ses 300 exemplaires la même année de la publication. À aucun moment il n’a été mentionné que je lui laissais le marché des Îles et de Québec à sa demande et que j’ai accepté. Il est écrit dans nos échanges que le tirage serait en regard de la demande des libraires (distributeur) et que l’objectif était de 1000. Ce n’est pas moi Monsieur qui décide que le libraire tient tel ou tel livre sur ses rayons. Vous le savez aussi bien que moi.
Mais il y a mieux dans ce dossier. Il restait 100 exemplaires à madame et je lui ai offert de les lui racheter au prix qu’elle les avait payés. Je lui ai aussi offert de réimprimer son livre. Elle a refusé prétextant qu’elle devait faire des changements. Changements que je n’ai jamais reçus.
Bref !
Je pourrais joindre à ce message de nombreux courriels de collègues, de mes auteurs et d’autres que je ne connais pas qui publient ailleurs et qui se disent scandalisés par cette émission et par les jugements péremptoires.
J’ai étudié le dossier à fond vous pouvez l’imaginer. Nulle part, que ce soit à la Sodec ou à notre association, dans les règlements ou dans le code d’éthique, il est écrit que l’on ne peut pas ou que l’on n’a pas le droit de vendre des livres aux auteurs ou à qui que ce soit. Aucun de mes auteurs à qui je vends des livres et croyez-moi, c’est une minorité, ne l’a reproché. Mieux, certains m’ont affirmé qu’ils n’auraient pas publié chez moi si j’avais refusé de leur vendre leur livre. Et dans une réunion de notre association, il m’a été rapporté ceci : c’est quoi cette histoire ? Tolus les éditeurs vendent des livres à leurs auteurs.
Non! Décidément on ne se comprend pas.
Et je ne sais même pas pourquoi je vous écris. Je doute que vous publiiez mon message et la réplique qui l’accompagne.
Bonne chance dans vos projets.
Marcel Broquet
* * * * * * * * *
(Courriel envoyé le 13 avril, 9h06)
Monsieur l’anonyme,
Vous faussez complètement la donne.
Madame a vendu tous ses livres et j’en ai la preuve.
Autrement dit, 400 exemplaires à 39.95, ce qui fait 15'980 $ plus les droits. Faites le calcul. Et si elle en a vendu en librairie, ce serait avec une remise de 20%, ce qui lui laisse encore une bénéfice appréciable en plus de se faire connaître comme auteure.
Retiré le livre pour subvention : faux! Le livre n’a pas été présenté, c’est aussi simple que cela et les livres qui sont publiés avec des achats d’auteurs ou autres organismes ne sont pas éligibles. Tous les éditeurs le savent et si par erreur un est demandé, la Sodec et compagnie vérifie chaque titre et le rejette.
Mise en vente en librairie. Vous savez certainement, mais vous induisez votre lecteur en erreur, que c’est le libraire qui décide de tenir ou non de tenir votre livre. Même chose pour tous les livres. J’ai vérifié pour votre livre dans 4 librairies. Deux n’en ont jamais entendu parlé, les 2 autres ne l’avait pas et ne m’ont pas proposé de le commander. Ce qui n’est pas le cas pour madame.
Poursuites : vous êtes un petit drôle agressif ! On ne poursuit pas Radio Canada. À moins de vouloir jeter l’argent par les fenêtres et de patienter pendant des années. Allez voir sur le site de l’ombudsman de R.C. Vous comprendrez peut-être. Et je ne poursuivrai pas l’auteure du simple fait que je comprends qu’elle a été manipulée par R.C. et des gens comme vous. Quant à la poursuive, il y a une clause au contrat qui prévoit que les parties feront appel à l’arbitrage en cas de différends. Vous ne connaissez sans doute pas cette clause.
Et vous est-ce que je devrais vous poursuivre ?
Vous racontez n’importe quoi.
Et j’en déduis que vous craignez les poursuites du simple fait que vous vous cachez derrière le nom «anonyme».
Vous devriez pourtant savoir qu’il est facile de retrouver quelqu’un qui se cache dans les réseaux sociaux.
En définitive, tout ce que vous me reprochez, c’est d’avoir vendu des livres à un auteur.
Est-ce illégal ? Personne n’a affirmé cela dans l’émission ni par la suite.
Même chose pour les droits d’auteur. Vous êtes le seul qui avez fait cette affirmation ou qui a permis de la publier sur votre blogue.
Et je vous mets au défi de publier mon message.
M. Broquet
* * * * * * * * *
(Courriel envoyé le 13 avril, 17h09)
Monsieur le Professeur,
Je ne doute pas de votre bonne volonté à vouloir défendre les auteurs.
Mais dans le cas qui nous occupe, en fait ce n’est qu’une question : avons-nous le droit de vendre des livres à un auteur ?
Je peux vous dire en toute franchise que si je disais non à certains de mes auteurs, ils changeraient d’éditeur.
Eh oui, ce n’est pas du tout illégal. Avec la crise du livre, tant mieux si les auteurs s’impliquent.
J’ai aussi expliqué chaque article du contrat à l’auteure ainsi que la façon dont le distributeur place des livres en librairie. Oui, on ne fait pas nos frais si nous ne pouvons pas vendre environ 1000 exemplaires. Enfin, c’était il y a plus de 3 ans. Aujourd’hui on fait des plus petits tirages.
Monsieur Solitaire, je ne suis pas fâché et je n’en veux à personne, sauf peut-être à Radio Canada. Mais cela passera comme tout ici-bas.
Et votre protégée aura sans doute la chance de pouvoir se faire publier ailleurs. Ce débat aura permis de la faire connaître grâce un peu aussi au méchant éditeur.
J’en serai heureux pour elle, croyez-moi.
Ce que je pense : c’est que vous devriez faire une sorte de mise au point qu’au vu des explications reçues, votre pensée, à ce que je crois, est à présent moins, disons… catégorique. Je peux aussi me tromper.
Quant aux questions que vous voudrez peut-être me poser, pas de problème. Je pense être assez transparent et en tout cas disponible et je ne crains pas les débats dans lesquels on ne peut pas toujours être d’accord avec la partie «adverse».
Bonne chance dans vos projets. Je présume que vous devez en avoir.
Marcel Broquet
Comme promis, je les reproduis ici sans y apporter la moindre modification. Seul le numéro de téléphone de M. Broquet, qui figurait au bas de chaque message, a été retiré.
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(Courriel envoyé le 12 avril)
Monsieur le Professeur Solitaire !
À mon avis, ces échanges sont tout à fait stériles.
Votre idée est faite sans avoir vérifié vos sources.
Vous vous fiez uniquement à ce genre d’émission qui a pour but, on ne peut le nier, d’organiser un salissage médiatique et d’exciter ses auditeurs. J’appelle cela la dictature des médias dont vous vous faites le complice. On est loin des Fernand Séguin et autres grands journalistes de Radio Canada.
Et je ne suis pas le seul. Qu’il vous suffise de lire les médias et de les regarder. On condamne avant de savoir si la personne ciblée est coupable.
Vous écrivez ou vous permettez que l’on écrive sur votre blogue que je ne paie pas mes droits. Alors que personne n’a affirmé cela lors de cette émission.
J’ai retrouvé certains échanges de courriels avec la dame en question. Nulle part Monsieur, il est fait menton de pressions que j’aurais faites envers elle. Nulle part, il est écrit qu’elle devait acheter des livres pour que je publie. Il est aussi écrit, que madame avait vendu ses 300 exemplaires la même année de la publication. À aucun moment il n’a été mentionné que je lui laissais le marché des Îles et de Québec à sa demande et que j’ai accepté. Il est écrit dans nos échanges que le tirage serait en regard de la demande des libraires (distributeur) et que l’objectif était de 1000. Ce n’est pas moi Monsieur qui décide que le libraire tient tel ou tel livre sur ses rayons. Vous le savez aussi bien que moi.
Mais il y a mieux dans ce dossier. Il restait 100 exemplaires à madame et je lui ai offert de les lui racheter au prix qu’elle les avait payés. Je lui ai aussi offert de réimprimer son livre. Elle a refusé prétextant qu’elle devait faire des changements. Changements que je n’ai jamais reçus.
Bref !
Je pourrais joindre à ce message de nombreux courriels de collègues, de mes auteurs et d’autres que je ne connais pas qui publient ailleurs et qui se disent scandalisés par cette émission et par les jugements péremptoires.
J’ai étudié le dossier à fond vous pouvez l’imaginer. Nulle part, que ce soit à la Sodec ou à notre association, dans les règlements ou dans le code d’éthique, il est écrit que l’on ne peut pas ou que l’on n’a pas le droit de vendre des livres aux auteurs ou à qui que ce soit. Aucun de mes auteurs à qui je vends des livres et croyez-moi, c’est une minorité, ne l’a reproché. Mieux, certains m’ont affirmé qu’ils n’auraient pas publié chez moi si j’avais refusé de leur vendre leur livre. Et dans une réunion de notre association, il m’a été rapporté ceci : c’est quoi cette histoire ? Tolus les éditeurs vendent des livres à leurs auteurs.
Non! Décidément on ne se comprend pas.
Et je ne sais même pas pourquoi je vous écris. Je doute que vous publiiez mon message et la réplique qui l’accompagne.
Bonne chance dans vos projets.
Marcel Broquet
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(Courriel envoyé le 13 avril, 9h06)
Monsieur l’anonyme,
Vous faussez complètement la donne.
Madame a vendu tous ses livres et j’en ai la preuve.
Autrement dit, 400 exemplaires à 39.95, ce qui fait 15'980 $ plus les droits. Faites le calcul. Et si elle en a vendu en librairie, ce serait avec une remise de 20%, ce qui lui laisse encore une bénéfice appréciable en plus de se faire connaître comme auteure.
Retiré le livre pour subvention : faux! Le livre n’a pas été présenté, c’est aussi simple que cela et les livres qui sont publiés avec des achats d’auteurs ou autres organismes ne sont pas éligibles. Tous les éditeurs le savent et si par erreur un est demandé, la Sodec et compagnie vérifie chaque titre et le rejette.
Mise en vente en librairie. Vous savez certainement, mais vous induisez votre lecteur en erreur, que c’est le libraire qui décide de tenir ou non de tenir votre livre. Même chose pour tous les livres. J’ai vérifié pour votre livre dans 4 librairies. Deux n’en ont jamais entendu parlé, les 2 autres ne l’avait pas et ne m’ont pas proposé de le commander. Ce qui n’est pas le cas pour madame.
Poursuites : vous êtes un petit drôle agressif ! On ne poursuit pas Radio Canada. À moins de vouloir jeter l’argent par les fenêtres et de patienter pendant des années. Allez voir sur le site de l’ombudsman de R.C. Vous comprendrez peut-être. Et je ne poursuivrai pas l’auteure du simple fait que je comprends qu’elle a été manipulée par R.C. et des gens comme vous. Quant à la poursuive, il y a une clause au contrat qui prévoit que les parties feront appel à l’arbitrage en cas de différends. Vous ne connaissez sans doute pas cette clause.
Et vous est-ce que je devrais vous poursuivre ?
Vous racontez n’importe quoi.
Et j’en déduis que vous craignez les poursuites du simple fait que vous vous cachez derrière le nom «anonyme».
Vous devriez pourtant savoir qu’il est facile de retrouver quelqu’un qui se cache dans les réseaux sociaux.
En définitive, tout ce que vous me reprochez, c’est d’avoir vendu des livres à un auteur.
Est-ce illégal ? Personne n’a affirmé cela dans l’émission ni par la suite.
Même chose pour les droits d’auteur. Vous êtes le seul qui avez fait cette affirmation ou qui a permis de la publier sur votre blogue.
Et je vous mets au défi de publier mon message.
M. Broquet
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(Courriel envoyé le 13 avril, 17h09)
Monsieur le Professeur,
Je ne doute pas de votre bonne volonté à vouloir défendre les auteurs.
Mais dans le cas qui nous occupe, en fait ce n’est qu’une question : avons-nous le droit de vendre des livres à un auteur ?
Je peux vous dire en toute franchise que si je disais non à certains de mes auteurs, ils changeraient d’éditeur.
Eh oui, ce n’est pas du tout illégal. Avec la crise du livre, tant mieux si les auteurs s’impliquent.
J’ai aussi expliqué chaque article du contrat à l’auteure ainsi que la façon dont le distributeur place des livres en librairie. Oui, on ne fait pas nos frais si nous ne pouvons pas vendre environ 1000 exemplaires. Enfin, c’était il y a plus de 3 ans. Aujourd’hui on fait des plus petits tirages.
Monsieur Solitaire, je ne suis pas fâché et je n’en veux à personne, sauf peut-être à Radio Canada. Mais cela passera comme tout ici-bas.
Et votre protégée aura sans doute la chance de pouvoir se faire publier ailleurs. Ce débat aura permis de la faire connaître grâce un peu aussi au méchant éditeur.
J’en serai heureux pour elle, croyez-moi.
Ce que je pense : c’est que vous devriez faire une sorte de mise au point qu’au vu des explications reçues, votre pensée, à ce que je crois, est à présent moins, disons… catégorique. Je peux aussi me tromper.
Quant aux questions que vous voudrez peut-être me poser, pas de problème. Je pense être assez transparent et en tout cas disponible et je ne crains pas les débats dans lesquels on ne peut pas toujours être d’accord avec la partie «adverse».
Bonne chance dans vos projets. Je présume que vous devez en avoir.
Marcel Broquet