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Ghomeshi non coupable

Je n'ai pas parlé de l'affaire Ghomeshi avant ce jour pour plusieurs raisons.

Principalement, comme toute personne saine d'esprit qui regarde cette affaire de l'extérieur sans y être directement impliqué, j'ai décidé d'attendre l'issue du procès avant de me faire une idée. Sauter à des conclusions hâtives n'est jamais une idée raisonnable.

Le verdict est maintenant connu. Il n'est donc plus nécessaire de rester neutre.

Ghomeshi est non coupable.

Les femmes qui l'ont accusé ont menti:

Le magistrat a déclaré qu'il ne pouvait tout simplement pas se fier aux témoignages des trois plaignantes étant donné qu'elles ont parfois modifié leur récit en cours de route et ont même été jusqu'à mentir.

(...) «Ce qui est troublant n'est pas l'absence de clarté, mais plutôt la modification des faits d'un témoignage à l'autre», a déclaré le juge Horkins au sujet de l'une des trois plaignantes.

(...) Le juge a accepté cette défense, et a affirmé à plusieurs reprises que les femmes avaient menti, s'étaient montrées manipulatrices et avaient caché de l'information pertinente au sujet des contacts qu'elles avaient eus avec l'accusé après les présumées agressions.

L'avocate de Ghomeshi, d'une extraordinaire efficacité, a su mettre au jour les mensonges des trois accusatrices:

En contre-interrogatoire, toutefois, Marie Henein a fait admettre à la première plaignante qu'elle avait envoyé à Jian Ghomeshi, après l'agression présumée, des courriels aimables lui demandant de la joindre, et même une photo d'elle en bikini. Le témoin a soutenu qu'il s'agissait là d'un «appât» pour pouvoir obtenir des explications sur l'agression. Elle a aussi soutenu au procès que lorsqu'elle a porté plainte à la police, elle avait oublié l'existence de ces courriels.

Me Henein a ensuite fait admettre à Lucy DeCoutere qu'elle avait elle aussi envoyé un courriel à Jian Ghomeshi quelques heures après l'agression présumée, dans lequel elle souhaitait coucher de nouveau avec lui. Elle a aussi produit en preuve une lettre manuscrite que l'actrice avait envoyée à l'accusé quelques jours plus tard et qui se terminait par les mots: «J'adore tes mains».

La troisième plaignante a reconnu en contre-interrogatoire qu'elle avait délibérément induit les policiers en erreur lorsqu'elle a omis de leur dire qu'elle avait eu une relation sexuelle avec Jian Ghomeshi quelques jours après l'agression présumée. Me Henein lui a aussi fait admettre qu'elle et Lucy DeCoutere avaient échangé des milliers de messages dans lesquels les deux plaignantes discutaient de leurs allégations et partageaient leur mépris pour l'accusé.

La malhonnêteté des trois accusatrices est très, très claire:

Le juge a été particulièrement dur avec Lucy Decoutere: «Elle n’a pas pris son serment au sérieux, elle a occulté des informations pertinentes et importantes ». Elle a délibérement caché à la Cour les détails de sa relation avec Ghomeshi.

Lors du procès, pour expliquer qu’elle n’avait pas tout dit aux policiers, une des plaignantes avait plaidé qu’elle ne savait pas «comment naviguer à travers le système judiciaire». Ce matin, le juge lui a répondu de façon cinglante: «Naviguer à travers le système est assez simple: vous dites la vérité, toute la vérité et rien que la vérité.» Et vlan!

Quiconque est doté d'un minimum de bon sens ne peut qu'arriver aux mêmes conclusions que le juge. Ces trois femmes-là ont menti. Les pratiques sexuelles de M. Ghomeshi m'écoeurent, mais ce n'est de toute évidence pas le cas de ces trois dames qui en ont toutes redemandé dans les jours suivants. D'ailleurs, si on se fie à l'extraordinaire popularité du roman 50 Shades of Grey, ces trois-là ne sont pas les seules à fantasmer sur ce type de relation.

Or, je connais des gens qui ont subi de véritables agressions sexuelles et je puis vous assurer que ces gens ne demandent jamais d'êtres agressés à nouveau. Tout comme n'importe quelle autre victime de crimes violents, d'ailleurs. Personne n'en redemande, s'il est moindrement sain d'esprit.

Bref, l'histoire est maintenant limpide. Une fois de plus, un homme est faussement accusé par des harpies et une fois de plus, il voit sa carrière anéantie malgré son innocence.

Affaire classée, donc? Vous croyez vraiment? C'est vraiment mal connaître nos amies les féministes!

Des manifestantes féministes attendaient l'ex-animateur à sa sortie du tribunal:

Les manifestants qui attendaient l'ex-animateur de CBC à la sortie du tribunal ont scandé en chœur «I believe survivors» (je crois les survivantes). Un cri de ralliement qui a été repris sur les médias sociaux.

La capacité des féministes de faire fi de la réalité ne cessera jamais de me renverser. Les faits ne les intéressent absolument pas. Elles ont décidé dès le départ, avant même le début de l'enquête, que les trois accusatrices disaient vrai et RIEN ne peut les faire changer d'avis. Le procès a démontré clairement qu'elles ont menti et qu'elles en ont redemandé, mais les féministes continuent à les qualifier de "SURVIVANTES"!

Exactement comme des fanatiques religieux qui refusent de voir toutes les preuves scientifiques qui invalident leurs croyances. C'est précisément la même maudite affaire. Le féminisme est une religion et les croyants se comportent comme les pires hystériques fanatiques.

Sur la toile, c'est la colère et la déception qui ont dominé les commentaires. Ceux qui approuvent la décision du juge étaient plus rares. «Je suis si triste et déçue par le système judiciaire», dit une internaute. «Je me sens moins en sécurité en tant que femme au Canada», affirme une autre sur Twitter.

Pour satisfaire ces hystériques, il aurait fallu que le juge fasse complètement abstraction du fait que les accusatrices ont menti, qu'il n'accorde aucune importance au fait qu'elles ont toutes recontacté leur présumé agresseur dans les jours suivants et qu'il choisisse malgré tout de les croire sur parole. Voilà ce qui aurait satisfait ces fanatiques. 

Ce que ces crétins ne comprennent pas, c'est que toute la crédibilité du système de justice dépend de ce respect fondamental de la présomption d'innocence. Si les juges se mettaient à croire toutes les allégations sans les remettre en question, alors toute personne accusée, à tort ou à raison, se retrouverait punie! Elles-mêmes seraient vulnérables! Tout le monde pourrait faire incarcérer n'importe qui en affirmant n'importe quoi! 

Mais essayer de faire comprendre le gros bon sens à une féministe, c'est comme essayer d'expliquer à un islamiste que son dieu n'existe pas.

Et n'allez pas croire que seules des imbéciles anonymes sur Twitter ont fait des déclarations semblables! Des gens influents ont joint leurs voix à la pitoyable chorale:

La professeure de droit Brenda Cossman, de l'Université de Toronto, a déclaré que les témoins sont tenus à des standards irréalistes lorsqu'il est question de faire la preuve de ce qu'ils avancent dans le système judiciaire actuel.

Irréaliste? Est-il irréaliste de demander aux accusatrices d'être honnêtes et de ne rien cacher aux policiers? Est-il irréaliste de s'attendre à ce que des femmes qui subissent une agression sexuelle ne tentent pas de répéter l'expérience dans les jours suivants? Ben voyons donc...

Amanda Dale, de la Clinique commémorative Barbara Schlifer, croit que les défenseurs des droits verront le verdict comme une raison supplémentaire de se battre pour que des changements soient apportés au système judiciaire.

Les défenseurs des droits? Ça sonne bien, vous ne trouvez pas? Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que pour ces militantes féministes, les "droits" dont il est question ici sont les droits des femmes qui accusent. Ces femmes-là ont LE DROIT D'ÊTRE CRUES! Les hommes accusés qui affirment être innocents ne devraient pas avoir ce droit, eux, évidemment. 

Sue Montgomery, la journaliste qui avait participé au lancement du mouvement #agressionsnondénoncées fin 2014, dit que «la Couronne et la police n'ont pas assez soutenu les femmes dans le procès Ghomeshi. Ce n'est pas aux victimes de décider quelles informations sont pertinentes ou non».

Oui, la même tarte qui avait participé à cette grande vague d'hystérie collective n'est absolument pas repentante. Elle persiste et signe!

Pour elle, le rôle de la police et de la Couronne n'est pas d'enquêter sur les faits, de déterminer précisément ce qui s'est passé et de mettre au jour des preuves fiables. Non! Leur rôle devrait être de SOUTENIR LES FEMMES!

Pour elle, les trois accusatrices ne peuvent pas être blâmées d'avoir menti à la police! Ben non! Ce n'est pas de leur faute, voyons! Après tout, ce n'est pas aux VICTIMES de décider quelles informations sont pertinentes ou non!

Complètement délirant. Et ça se prétend journaliste!

La conseillère municipale de Toronto Kristyn Wong-Tam a écrit sur Twitter que «le procès Ghomeshi a confirmé que le système criminel et légal au Canada a un parti pris contre les survivantes d'agression sexuelle».

Encore une fois, les faits n'ont aucune importance. Les accusatrices ne sont pas des menteuses, elles sont des SURVIVANTES et des VICTIMES. Pour les féministes, rien ne peut entacher la crédibilité de ces femmes. Absolument RIEN.

De plus, cette politicienne considère que le fait d'exiger que les accusatrices disent la vérité est UN PARTI PRIS du système légal! Il serait préférable de laisser les accusatrices mentir et se contredire autant qu'elles le souhaitent sans que cela n'ait la moindre conséquence sur leur crédibilité!

Et ce n'est pas tout! Le NPD n'a pas hésité à se joindre à la fête:

Avant même que la décision ne soit rendue, les chefs du NPD fédéral et provincial, Thomas Mulcair et Andrea Horwath, avaient tous les deux publié des communiqués. Andrea Horwath a dit que le procès pourrait être «l'occasion d'examiner si le système de justice fournit le type de protection dont les femmes ont besoin pour se sentir en confiance lorsqu'elles témoignent». Thomas Mulcair a dit aussi qu'il faut accroître la protection des victimes.

L'importance ne devrait plus être placée sur la VÉRITÉ. Le système de justice ne devrait plus avoir pour mission de séparer le vrai du faux. Il ne devrait plus faire un examen minutieux des accusations afin de déterminer si elles sont fondées ou non. Le système de justice devrait plutôt PROTÉGER LES FEMMES afin qu'elles se SENTENT EN CONFIANCE lorsqu'elles témoignent!

Et n'allez pas croire que les conservateurs ont fait preuve de plus de jugement:

La porte-parole du Parti progressiste-conservateur en matière de condition féminine, Laurie Scott, a notamment affirmé qu'il «est inacceptable que la misogynie soit à ce point ancrée dans notre culture et que ça doit changer».

Oui, mettre au jour les mensonges des trois accusatrices, c'est de la MISOGYNIE!

Questionner la parole d'une femme, c'est la même chose que haïr TOUTES les femmes!

Les médias ne font preuve d'absolument aucune compassion envers Ghomeshi qui est la seule vraie victime dans toute cette histoire. Malgré le verdict de non culpabilité et malgré l'anéantissement de sa carrière, on continue à le diffamer et à le traiter comme un violeur qui s'en est sorti indemne. En caricature, on est allé jusqu'à le comparer à Bill Cosby:


Au Québec, le délire a été exactement le même:

(...) la Fédération des femmes du Québec craint que le jugement et le déroulement du procès ne découragent les victimes de dénoncer les agressions.

Savez-vous qui sont les pires ennemies des femmes qui sont réellement victimes d'agressions sexuelles?

Réponse: des connes qui font de fausses accusations.

Ce sont elles qui font le plus grand tort à la crédibilité des VRAIES victimes. C'est à cause d'elles si les VRAIES victimes ne sont pas crues. Mais non, pour les féministes, ces femmes sont des héroïnes:

La présidente de l'organisme, Mélanie Sarazin, tient à réaffirmer que, bien que la cour n'ait pas reconnu Jian Ghomeshi coupable, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu d'agressions sexuelles. Mme Sarazin souligne le courage des trois femmes qui ont porté plainte.

Le tribunal a démontré que les trois accusatrices étaient des menteuses malhonnêtes. Pas grave, pour la valeureuse Fédération des femmes du Québec, ces femmes sont COURAGEUSES!

Le tribunal a démontré que les trois accusatrices ont gardé contact avec l'accusé après les prétendues agressions et qu'elles en redemandaient. Pas grave, pour la valeureuse Fédération des femmes du Québec, il s'agit quand même d'agressions sexuelles!

Les féministes ont vraiment perdu tout contact avec la réalité.

Et Québec solidaire de joindre sa voix au choeur des féministes fanatiques:

La députée de Québec solidaire Françoise David, ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec, tient des propos similaires. Mme David se dit attristée par le verdict. Elle craint que plusieurs femmes victimes d'agression sexuelle concluent que les dénonciations ne valent pas la peine, parce que le système de justice est "trop compliqué". Françoise David souligne que les démarches entourant les dénonciations sont déjà très "souffrantes" pour les victimes.

Oui, dire la vérité, c'est décidément "trop compliqué".

David s'attriste en pensant à la "souffrance" des fausses dénonciatrices, mais se câlisse éperdument de la souffrance d'un homme injustement accusé qui a complètement perdu sa carrière à cause de trois menteuses!

Mais le déferlement de conneries se poursuit, inlassablement:

«Les femmes sont «encore coupables d’avoir été agressées», dénonce Nathalie Duhamel, coordonnatrice du Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS). Ce procès «a réussi à faire oublier les faits reprochés à l’agresseur tout en relayant les victimes au banc des accusés.» 

Pour les féministes, il ne s'agit pas que de trois menteuses! Non! Ce sont LES FEMMES (toutes les femmes!) qui sont ENCORE COUPABLES D'AVOIR ÉTÉ AGRESSÉES! 

Le procès a démontré que les trois accusatrices ont menti! Mais cela n'a absolument aucune importance! Elles demeurent des VICTIMES! En fait, pour les féministes, elles sont DOUBLEMENT VICTIMES: elles sont victimes de Ghomeshi ET victimes du système de justice! 

Complètement délirant!

C'est bien simple, pour les féministes, LES FEMMES doivent toujours être crues et leurs témoignages ne doit JAMAIS être remis en question. Les hommes, eux, doivent être systématiquement dépouillés de la présomption d'innocence. Être accusé devrait immédiatement entraîner un verdict de culpabilité. 

Tout être civilisé devrait y voir la plus abjecte des barbaries. Les féministes, elles, n'y voient que du feu. Une fois de plus, leur haine des hommes les aveugle complètement.

Une des rares voix sensées qui s'est élevée au Québec, c'est celle de Sophie Durocher. Le respect et l'admiration que j'éprouve pour cette journaliste ne fait qu'augmenter avec chacune de ses chroniques. Elle écrit:

La plaignante #1 a écrit à la journaliste du magazine Châtelaine qui couvre le procès: «(Le jugement) est une insulte pour les femmes». Non Madame.

Ce jugement est un message à tous les usagers du système de justice, qu’ils soient homme ou femme, victime d’agression sexuelle, de vol ou de fraude : Ne mentez pas à la Cour, ne cachez pas de preuves à la Couronne et n’omettez pas de détails cruciaux dans vos témoignages.

Exactement! Et si ce verdict peut faire réfléchir des menteuses avant qu'elles diffament quelqu'un, ben tant mieux!




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