Suite à mon entrevueà Maurais Live, quelques citations ont été prises et transformées en article pour le Journal de Montréal et le Journal de Québec:
En passant, non je ne le "crois" pas, je le SAIS! On n'est pas dans le domaine de la croyance, ici.
Je dois vous avouer que l'entrevue a été très éprouvante pour mes nerfs! J'étais très, très stressé. J'ai déjà participé à une émission radiophonique il y a plusieurs années, c'était sur la défunte chaîne CJMS. Il s'agissait à l'époque d'un débat sur la qualité du français au Québec, un sujet beaucoup moins personnel que celui-ci et j'avais bien aimé l'expérience.
Cette fois-ci, c'était autre chose. J'ai très peu dormi la nuit précédente, j'étais très nerveux à l'idée de donner cette entrevue. Il y avait quelque chose de surréaliste dans cette situation. En effet, après plusieurs années de silence pendant lesquelles je n'ai raconté mon histoire qu'à une poignée de gens très, très proches, voilà que je déballais mon sac en pleine radio à Dominic Maurais et à tous ses auditeurs de la grande région de Québec. Je ne tenais pas en place. Pendant que je parlais, je faisais les cents pas dans mon sous-sol. J'étais très, très émotif, j'avais parfois les yeux plein d'eau. On me dit qu'à certains moments, j'ai un trémolo perceptibles dans la voix. Ce fut très intense.
Quand l'entrevue s'est terminée, j'ai d'abord eu l'impression de m'être complètement planté. J'aurais aimé être plus cérébral et moins émotif. Je me disais que j'avais probablement sonné comme un enragé ou un débile. Mais je n'ai pas eu le temps de réécouter l'entrevue parce qu'il me fallait aller travailler.
Pendant la journée, j'ai reçu quelques courriels de gens qui me connaissent et ils étaient très positifs. Bryan Perro, ma chum Sylvie qui a écrit la préface du livre, tout le monde semblait avoir adoré. Je l'ai réécoutée en fin de journée et j'avoue que ce n'était pas si pire. Mais je persiste à croire que je m'exprime beaucoup mieux par écrit qu'oralement.
Malheureusement, le Journal a choisi de citer l'entrevue plutôt que le livre. Mais bon... j'imagine que c'est mieux que l'indifférence totale, n'est-ce pas?
Ce qui m'a particulièrement intéressé, ce sont les commentaires des lecteurs publiés à la suite de l'article. Dans mes deux prochains billets, je vais en partager quelques-uns avec vous. Qu'ils soient favorables ou non, ils sont tous révélateurs, je trouve.
À suivre...
En passant, non je ne le "crois" pas, je le SAIS! On n'est pas dans le domaine de la croyance, ici.
Je dois vous avouer que l'entrevue a été très éprouvante pour mes nerfs! J'étais très, très stressé. J'ai déjà participé à une émission radiophonique il y a plusieurs années, c'était sur la défunte chaîne CJMS. Il s'agissait à l'époque d'un débat sur la qualité du français au Québec, un sujet beaucoup moins personnel que celui-ci et j'avais bien aimé l'expérience.
Cette fois-ci, c'était autre chose. J'ai très peu dormi la nuit précédente, j'étais très nerveux à l'idée de donner cette entrevue. Il y avait quelque chose de surréaliste dans cette situation. En effet, après plusieurs années de silence pendant lesquelles je n'ai raconté mon histoire qu'à une poignée de gens très, très proches, voilà que je déballais mon sac en pleine radio à Dominic Maurais et à tous ses auditeurs de la grande région de Québec. Je ne tenais pas en place. Pendant que je parlais, je faisais les cents pas dans mon sous-sol. J'étais très, très émotif, j'avais parfois les yeux plein d'eau. On me dit qu'à certains moments, j'ai un trémolo perceptibles dans la voix. Ce fut très intense.
Quand l'entrevue s'est terminée, j'ai d'abord eu l'impression de m'être complètement planté. J'aurais aimé être plus cérébral et moins émotif. Je me disais que j'avais probablement sonné comme un enragé ou un débile. Mais je n'ai pas eu le temps de réécouter l'entrevue parce qu'il me fallait aller travailler.
Pendant la journée, j'ai reçu quelques courriels de gens qui me connaissent et ils étaient très positifs. Bryan Perro, ma chum Sylvie qui a écrit la préface du livre, tout le monde semblait avoir adoré. Je l'ai réécoutée en fin de journée et j'avoue que ce n'était pas si pire. Mais je persiste à croire que je m'exprime beaucoup mieux par écrit qu'oralement.
Malheureusement, le Journal a choisi de citer l'entrevue plutôt que le livre. Mais bon... j'imagine que c'est mieux que l'indifférence totale, n'est-ce pas?
Ce qui m'a particulièrement intéressé, ce sont les commentaires des lecteurs publiés à la suite de l'article. Dans mes deux prochains billets, je vais en partager quelques-uns avec vous. Qu'ils soient favorables ou non, ils sont tous révélateurs, je trouve.
À suivre...