On n'a même pas fini de digérer ses dernières élucubrations que voilà qu'elle en rajoute.
Quand je vous dis que j'aimerais bloguer à propos d'autres choses que ces conneries insipides, mais que les bombardements féministes sont incessants! Si je voulais répondre à toutes les horreurs qui sont diffusées dans les médias, j'y passerais tout mon temps!
Plongeons ensemble dans la fange haineuse et putride qui constitue l'idéologie féministe de cette Grande Dame. Extrait de l'entrevue (LP sert à identifier les propos de Mme Payette et AB, ceux de la journaliste, Annabelle Blais):
AB: Le regard vif, le discours clair. On oublie presque que Lise Payette a 84 ans. Celle qui a lutté toute sa vie pour l’égalité homme femme défend plus que jamais ses idées et ne compte pas s’excuser un instant auprès des Richard Martineau de ce monde qui l’accusent de ressasser un discours féministe revanchard.
Sincèrement, je suis ravi de l'apprendre. Mon éthique personnelle m'interdirait de répliquer aux propos déjantés d'une personne âgée qui souffre de démence et qui n'a plus toute sa tête. Mais comme ce n'est visiblement pas le cas de Mme Payette, je peux donc lui répondre sans ressentir la moindre culpabilité.
AB: Richard Martineau a réagi à votre passage à Tout le monde en parle en affirmant en avoir «ras le bol du féminisme revanchard et frustré que vous représentez» ? Comment réagissez-vous?
LP: C’est insupportable. Il y a des petites de 14, 15 ou 16 ans qui sont prostituées et ce sont des pères de famille qui ont de l’argent qui leur réclament leur service. Qu’est-ce qu’on va faire pour arrêter ça? Ça, c’est scandaleux. Ça, je crie, je hurle que ça n’a pas de bon sens.
Premièrement, à aucun moment Richard Martineau n'a dit que la prostitution juvénile était acceptable. Comme la vaste majorité des hommes, il est sans doute profondément dégoûté par ces crimes.
Deuxièmement, sur quoi Mme Payette se base-t-elle pour affirmer que les gens qui paient pour violer ces enfants sont tous des pères de famille? Je n'ai vu aucune information à ce propos dans les médias. Son seul argument semble être que ce doit sûrement être ce type d'hommes puisque ce sont eux "qui ont de l'argent".
Cet argument était peut-être valide en 1952, Mme Payette, mais il est ridicule en 2016. Je suis un père de famille et je suis cassé car je dépense la quasi-totalité de mes payes pour subvenir aux besoins de ma famille. Les gens célibataires n'ont pas cette contrainte. Alors pourquoi diaboliser ainsi tous les pères de famille? Il y en a peut-être parmi les clients, c'est tout à fait possible, mais comme aucune preuve ne le démontre pour l'instant, pourquoi les cibler ainsi? Le crime serait-il moins grave lorsque le violeur n'est pas un père de famille? Quelle est cette étrange fixation sur les pères de famille?
En passant, Mme Payette, vous serez sans doute étonnée d'apprendre que je suis un père de famille, et pourtant je n'ai jamais violé qui que ce soit et cela ne figure pas non plus dans mes projets. Je sais, c'est difficile à croire, mais c'est pourtant vrai.
Troisièmement, Madame veut savoir ce qu'on va faire pour arrêter ça. C'est très simple, on doit accorder un financement suffisant aux forces policières pour leur permettre de briser les réseaux de trafic d'enfants et de traîner les responsables devant la justice. On doit accorder un financement suffisant aux centres jeunesse pour leur permettre d'assurer la sécurité de leurs pensionnaires. C'est aussi simple que ça.
Quatrièmement, Mme Payette semble être sous l'impression que ce trafic n'indispose personne sauf elle. Elle semble croire que les HOMMES surtout, demeurent complètement indifférents ou s'en réjouissent. C'est complètement ridicule. Quiconque est sain d'esprit et doté de l'altruisme le plus élémentaire est complètement dégoûté par de telles pratiques. Dans ce contexte, Mme Payette n'a ni besoin de crier, ni besoin de hurler. Et je n'ai pas besoin d'elle pour me dire que ça n'a pas de bon sens.
Cinquièmement, que propose Mme Payette comme solution concrète? Absolument rien. Elle se contente de hurler et de crier que ça n'a pas de bon sens. Si c'est tout ce qu'elle a à offrir, elle serait aussi bien de se taire parce qu'elle ne sert absolument à rien. Les gens hystériques n'aident en rien les gens raisonnables à trouver des solutions. Au contraire, leurs hurlements les empêchent de se concentrer et de travailler sérieusement. Alors quelqu'un peut montrer la porte à la bonne femme qui hurle, s'il vous plaît?
LP: Mais je ne règle pas de comptes. J’aime les hommes, je m’entends bien avec beaucoup d’entre eux (rires), il y en a eu pas mal dans ma vie. Je leur souhaite d’être heureux, je veux juste mes droits.
Vous aimez les hommes, Madame Payette? Vraiment? C'est pour cette raison que vous avez écrit que seuls les hommes sont violents et que les femmes ne peuvent même pas concevoir cette violence? C'est pour ça que vous écrivez que "les hommes portent tous la responsabilité du comportement des autres hommes"? C'est pour ça que vous avez écrit que des hommes applaudissent le fait qu’un homme tue sa femme? C'est parce que vous aimez les hommes que vous avez déclaré que les femmes "sont la plus importante partie des êtres humains québécois"? C'est pour ça que vous affirmez que les hommes "aiment penser qu’ils ont changé" mais que ce "n’est pas évident"? C'est pour ça que vous déclarez qu'il faut "faire comprendre aux hommes que le corps des femmes n’est pas un buffet"?
Votre amour des hommes crève les yeux, Mme Payette. Je ne comprends pas comment j'aie pu le mettre en doute une seule seconde!
LP: Et même si c’était revanchard, est-ce que c’est pire que ce que les hommes nous font endurer?! La puissance des hommes est tout un fardeau à porter.
ENFIN, un peu d'honnêteté. Pour Mme Payette, même si le féminisme était revanchard, ben CE NE SERAIT PAS GRAVE! La vengeance, c'est correct! Les femmes auraient raison de vouloir se VENGER sur les hommes contemporains pour ce que nos ancêtres auraient supposément fait subir à nos aïeules!
C'est le retour à la loi du talion, mes amis! Oeil pour oeil, dent pour dent! Sauf que c'est encore mieux, parce que tu peux te venger non pas seulement contre quelqu'un qui t'a fait directement du mal, mais sur n'importe quel individu doté d'un pénis! C'est-y pas merveilleux?
Bref, pour Mme Payette, même si on réintroduisait demain matin la loi du talion qui légalise les vendettas des femmes contre n'importe quel homme, MÊME ÇA, ce serait MOINS PIRE que "CE QUE LES HOMMES NOUS FONT ENDURER!"
Pas DES hommes, pas CERTAINS hommes... non, non, non, LES hommes!
Mais elle nous aime, souvenez-vous!
LP: Le féministe a été en danger de disparition après Polytechnique [lorsqu’en 1989, un homme armé a tué 14 femmes à l’école Polytechnique de Montréal]. Toutes les femmes porteuses du message féministe n’ont pas été assassinées, mais ont été blessées profondément par l’événement. Pendant deux ans, toutes nos conversations portaient sur Polytechnique et la question était: «Est-ce que nous sommes allées trop loin?» On se sentait coupable... c’est terrible! Ça a pris deux ans avant qu’on reprenne le message. Mais on a un peu recommencé en bas de l’échelle pour reconvaincre les femmes.
Il se trouve que je suis fichtrement bien placé pour parler de ceci puisque, en 1989, j'étais un féministe convaincu. Je croyais au patriarcat, à l'oppression des femmes, à leur soumission historique, à la déviance des hommes, etc. J'avalais tout ça comme du petit lait et je carburais à la honte. Que voulez-vous? J'avais 17 ans, j'avais été élevé là-dedans, je ne connaissais rien à rien et j'étais naïf.
Bref, j'ai vécu ces événements épouvantables en tant que jeune homme féministe et je peux témoigner que ce qu'affirme Mme Payette est complètement faux. Il n'y a pas eu de remise en question du féminisme, il n'y a pas eu de pause de deux ans et ces événements n'ont absolument pas causé de tort à la popularité de cette idéologie.
AU CONTRAIRE! Le fiel des féministes s'est décuplé comme jamais auparavant! Ce crime abominable a été dépeint comme LA PREUVE ULTIME de la haine des hommes (tous les hommes) à l'égard des femmes et a cimenté l'idéologie féministe dans tout ce qu'elle a de plus odieux. On a fait porter le blâme de ces meurtres abominables à TOUS les hommes du Québec! On nous a traités de lâches, comme les étudiants masculins qui avaient accepté d'évacuer la salle de classe avant la tuerie, alors qu'ils auraient dû RESTER et DÉFENDRE les femmes qui, après tout, ont beaucoup plus de valeur qu'eux! Je me souviens avoir moi-même pleuré de honte en entendant ce qui était colporté dans les médias et par mes proches!
Cet événement épouvantable a signalé le début d'une nouvelle ère de diabolisation des hommes. Et ce n'est pas encore fini, les féministes continuent à citer cet événement comme preuve de la haine des hommes! Elles le font régulièrement! Même Pauline Marois l'a fait! Une de mes tantes féministes l'a fait! Elles le font pour diaboliser quiconque remet en question la validité de leurs propos ou de leur idéologie! Polytechnique a servi à propulser le féminisme québécois à de nouveaux sommets! C'est ÇA, la vérité! Payette est une menteuse qui réécrit l'histoire à sa guise pour étayer sa cause et ses arguments malhonnêtes!
AB: Dans la jeune génération, il y a des militantes, mais il y a aussi beaucoup de femmes qui rejettent l’étiquette féministe?
LP: C’est parce qu’elles ne connaissent pas la signification du mot féminisme. Les hommes ont réussi à faire croire que c’était violent.
Le voyez-vous cet affreux mépris féministe? Le voyez-vous? Il est juste là, sous vos yeux. Il n'est pas seulement dirigé contre les hommes, il est aussi dirigé contre les femmes qui rejettent le féminisme. Elles ne se questionnent même pas une seule seconde à propos du point de vue de ces femmes ou des raisons qui motivent leur opposition. Elles ne leur accordent pas la MOINDRE crédibilité! Plutôt que de les écouter, elles préfèrent statuer que, de toute évidence, ce sont des connes qui se sont laissées manipuler par ces salopards d'hommes (toujours eux).
Le mépris qu'expriment les féministes pour les femmes qui ne pensent pas comme elles est au moins égal, sinon supérieur à celui du pire misogyne.
Et encore une fois, ce ne sont pas DES hommes ou CERTAINS hommes qui sont responsables. Non, ce sont tout simplement LES hommes.
Du mépris et de la haine. C'est tout ce qui se trouve au coeur du féminisme.
De plus, remarquez comment, pour les féministes comme Mme Payette, la définition du mot "féminisme" devrait être suffisante pour convaincre n'importe quelle femme d'adhérer sans réserves au mouvement. Mais vous savez ce qui devrait avoir plus de poids qu'une définition de dictionnaire, Mme Payette? Les PROPOS qui sont tenus par les défenseures de cette idéologie.
Or, en lisant votre entrevue jusqu'à maintenant, qu'avons-nous appris à propos du féminisme?
On a appris que des pères de famille veulent violer des petites filles de 14 ans et qu'il faut faire quelque chose pour arrêter ça (parce que, apparemment, personne ne fait rien présentement). On a appris que même si le féminisme était revanchard, que ce serait quand même moins pire que ce que LES HOMMES font endurer aux femmes. On a appris que LES HOMMES réussissent à convaincre quelques pauvres jeunes filles sans défenses que le merveilleux féminisme est violent. Et là, je fais abstraction de toutes les autres déclarations haineuses que Mme Payette a faites dans le passé!
Cette haine et cette misandrie qui s'expriment à chaque fois qu'une féministe ouvre la bouche a beaucoup plus de poids qu'une définition de dictionnaire, Mme Payette.
J'applaudis ces femmes intelligentes, raisonnables, courageuses et lucides qui voient le féminisme pour ce qu'il est vraiment, c'est-à-dire une idéologie toxique, haineuse et répugnante qui, sous ses prétentions de lutte égalitaire, ne s'intéresse qu'à victimiser et à infantiliser les femmes et à dépeindre les hommes comme des êtres sinistres et dangereux.
Elles sont de plus en plus nombreuses, ces femmes, et elles sont notre seul réel espoir pour un avenir meilleur. Parce que lorsqu'un homme comme moi décrie le féminisme, même dans les termes les plus modérés, il est IMMÉDIATEMENT qualifié de misogyne et ses propos sont rejetés du revers de la main. Mais lorsque c'est une femme qui le fait, il est beaucoup plus difficile pour les féministes de la discréditer, de la diaboliser et de la traiter de misogyne! C'est un privilège féminin!
Découvrez-les par vous-mêmes, ces femmes brillantes et altruistes qui préfèrent la vérité et la justice plutôt que la haine, les privilèges et la domination. Allez lire et écouter les Factual Feminists (Christina Hoff Sommers et Caroline Kitchens), Karen Straughan, Janice Fiamengo, Ceara McCord, la docteure Helen Smith, Erin Pizzey, Janet Bloomfield, Suzanne Venker, Anne Cools, Shoe0nHead, Mercedes Carrera, Lauren Southern, Cassie Jaye, Blaire White, Kassy Neinfemen, Cathy Young et toutes les autres... elles méritent vraiment que vous alliez les entendre.
Personnellement, ma préférée est... ma femme. Si vous croyez que je suis incisif à l'égard des féministes, vous devriez l'entendre!
Des femmes extraordinaires, lucides et libres qui s'intéressent à l'égalité, la VRAIE égalité, ça ressemble à ça!
LP: Mais le féministe existe depuis des siècles. [...] On parle beaucoup de révolution tranquille, mais la seule que je connais est celle des femmes.
Oui, la seule vraie révolution tranquille, c'est celle des femmes!
Ahurissant.
Comme je sais que mes lecteurs ne sont pas des idiots, je n'insulterai pas votre intelligence en vous expliquant en quoi consiste l'extraordinaire époque de l'histoire du Québec qu'on a appelé la Révolution tranquille et qui a complètement modifié le paysage politique, culturel, scientifique, économique et social québécois. Si vous êtes originaires d'ailleurs ou que vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici.
Et en regardant ce documentaire, souvenez-vous que pour Mme Lise Payette, qui a pourtant été une actrice de premier plan dans ces événements, rien de tout ceci n'existe ou ne mérite de porter le nom de "révolution tranquille".
Les réalisations d'aucun homme ne méritent d'être soulignées. La SEULE révolution digne de mention est celle des femmes!
LP: Les femmes ne sont pas entrées dans des écoles de garçons pour leur tirer dessus.
Vous voyez? Quand je vous dis que Polytechnique est l'arme préférée des féministes! C'est leur Claymore, l'arme qu'elles sortent pour décapiter complètement leur adversaire et le faire battre en retraite, dans la honte et l'ignominie.
LES FEMMES ne sont pas entrer dans des écoles de garçons pour leur tirer dessus! Il faut évidemment comprendre que LES HOMMES, eux, l'ont fait!
Pas UN homme. Pas juste un fou furieux appelé Marc Lépine. Non, non, non! LES HOMMES! Nous sommes tous coupables!
Si j'étais une ordure sexiste, je jouerais à ce petit jeu et je blâmerais toutes les féministes (ou encore toutes les femmes) pour la tentative de meurtre de la féministe misandre Valerie Solanas. Mais je ne suis pas un sale sexiste haineux, moi, et je ne dirais (ni même ne penserais) jamais une chose pareille.
LP: Le féminisme n’est pas violent. Il réclame le droit des femmes, mais ne veut pas les enlever aux hommes.
Le féminisme n'est pas violent?
À part Valerie Solanas, que je viens tout juste de mentionner, que pensez-vous de cette féministe qui a décidé de se faire avorter lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte d'un petit garçon? Elle a écrit: "Je ne peux pas amener un autre monstre dans le monde."
Oui, je sais, vous me répondrez sans doute que ce n'est pas un meurtre, que c'est son corps et son choix, bla bla bla. On connait la cassette. Mais le fait demeure: cette femme aurait gardé son bébé s'il avait été une fille. Elle s'est faite avorter PARCE QUE le bébé était un garçon. Ou plutôt, comme elle le dit si bien, un MONSTRE. Mais vous n'y voyez probablement aucune violence, ni même aucune haine, pas vrai?
Ou que pensez-vous de ces féministes québécoises qui ont harcelé un restaurateur et vandalisé son commerce dans Hochelaga-Maisonneuve? "sa vitrine a de nouveau été fracassée. Et cette fois, le symbole de Vénus, souvent utilisé par les féministes, a été peint en mauve sur la grille devant la porte." Ce n'est pas de la violence non plus, ça, je suppose?
Que pensez-vous de ces féministes en Argentine qui ont physiquement agressé, frappé, aspergé de peinture, humilié et craché sur des hommes qui manifestaient pacifiquement et qui voulaient les empêcher de brûler une cathédrale? Pas de la violence ça non plus, c'est ça?
LP: Ce que j’entends c’est que les filles font attention de dire qu’elles ne sont pas féministes, car ça fait peur aux garçons. Alors elles font semblant de ne pas l’être.
Alors voilà l'étendue de l'opinion de Lise Payette à propos des femmes qui ne croient pas au féminisme. Soit elles ont été manipulées par LES HOMMES qui les ont convaincues que c'était un mouvement violent, ou soit ce sont des tartes qui rejettent le féminisme pour PLAIRE AUX GARÇONS.
Vous croyez qu'elle s'est déjà donné la peine d'écouter les propos d'une seule femme qui critique le féminisme avant de passer ce jugement? Juste une?
Mépris, mépris, mépris.
LP: Il y a beaucoup de filles qui sont à la recherche du monsieur qui a assez d’argent et elles se disent qu’elles ne seront pas obligées de travailler. Ça, ce n’est pas l’égalité, c’est le mariage.
Moi, quand je lis cette description, je pense à une sangsue. Une femme qui accepte d'échanger du sexe contre de l'argent, mais qui contrairement aux putes, n'a même pas l'honnêteté de s'affirmer telle et qui se fait plutôt passer pour une grande dame respectable, tout en siphonnant le compte de banque d'un mari qu'elle n'aime même pas. Bref, un être détestable.
Pour Mme Payette, c'est tout simplement une femme mariée.
Elle semble considérer que cette définition s'applique parfaitement à n'importe quelle femme mariée.
Apparemment, Mme Payette n'a jamais entendu parler de l'amour. Cela explique probablement comment elle peut avoir un coeur aussi rabougri, desséché et aride.
Mépris, mépris, mépris.
LP: J’ai quitté la politique avec ce rêve de réunir les femmes et de les laisser discuter et leur permettre l’expression des opinions qui peuvent différer, mais qui ne nous séparent pas nécessairement.
Les opinions sont tolérées, tant qu'elles ne divisent pas les féministes. En d'autres termes, pas question de donner la parole à des femmes qui n'adhèrent pas à cette idéologie.
AB: Est-ce que des hommes seront présents lors de ce Sommet?
LP: Il va y en avoir. On ne peut pas leur fermer la porte, ce serait ridicule. Il y a des hommes féministes.
Seuls les hommes féministes seront les bienvenus à ce Sommet. Tant qu'ils disent ce qu'on veut entendre, ils peuvent parler.
AB: Vous avez rédigé un manifeste dans lequel vous exigez des changements. Pourquoi «exiger»?
LP: C’est un verbe [exiger] plus sévère. Les femmes ont tendance à se mettre à genou. Elles sont très polies quand elles demandent des choses. J’en avais un peu marre. Ce qu’il y a dans le manifeste, c’est tellement la base d’une société normale, l’égalité homme-femme, qu’on ne va pas discuter à savoir si c’est une bonne idée.
Habituellement, dans une démocratie, on est supposé débattre de la valeur des idées et des propositions qui sont mises de l'avant.
Pas cette fois-ci.
Mme Payette ne veut pas débattre ou discuter. Elle exige. Elle ne veut pas entendre les opinions contraires à la sienne. Elle a décidé que ses propositions sont bonnes et elle veut les imposer. Seul son jugement à elle compte.
Ce n'est pas démocratique, ça. C'est de l'autoritarisme fasciste.
AB: Comment qualifiez-vous les exigences du Manifeste des femmes?
LP: Elles sont raisonnables. On a volontairement évité de mettre des décisions concernant les femmes voilées, car la réflexion n’est pas terminée.
Oui, les féministes ont soudain des scrupules lorsque vient le temps de critiquer l'Islam, qui est un VÉRITABLE patriarcat. Elles préfèrent crier contre leur patriarcat occidental imaginaire!
Ça me fait penser à cet excellent billet publié par Olivier Kaestlé à propos de la blogueuse féministe Judith Lussier. Il raconte comment cette dernière avait hurlé à la culture du viol après l'incident du message "menaçant" d'une poignée d'étudiants de l'université d'Ottawa. Or, cette même grande féministe n'avait étrangement plus rien à dire lorsque sont survenues les agressions sexuelles perpétrées par des musulmans à Cologne. Pire, elle a finalement brisé le seilence pour déclarer que ces événements n'étaient pas pires que ceux de l'Oktoberfest! Un mensonge, évidemment, habilement démontré par M. Kaestlé.
Les féministes sont toujours prêtes à monter au front pour défendre les femmes occidentales contre la cruauté du sexiste patriarcat blanc! Mais elles deviennent étrangement frileuse lorsqu'il est question des musulmans.
C'est de l'indignation à deux vitesses.
AB: Est-ce que parfois vous auriez aimé être un homme?
LP: Pas du tout. Absolument pas. On m’y a presque obligée en politique.
Être un homme? Ouache! Absolument pas!
Et dites-moi, Mme Payette, en quoi vous a-t-on "presque" obligée à être un homme en politique?
LP: Il a fallu que j’apprenne le langage des hommes pour communiquer avec eux.
Le "langage" des hommes? Ah? Nous avons un "langage"? Intéressant, je suis un homme et je l'ignorais. Dites-moi, qu'est-ce?
LP: Il fallait être capable de dire «calisse» [elle frappe du poing sur la table]. Ce n’était pas dans mes habitudes, mais je l’ai fait deux ou trois fois, très choquée, pour obtenir quelque chose.
Ah! Évidemment, où avais-je la tête? Le "langage" des hommes, c'est évidemment celui de la grossièreté et de la colère! Bien sûr!
C'est le langage des grosses brutes néandertaliennes violentes et colériques que nous sommes tous!
Tout le monde sait que les femmes ne disent JAMAIS de gros mots et qu'elles ne sont JAMAIS en colère! Ce sont des êtres en tout point parfaits!
AB: Que voulez-vous qu’on se rappelle de vous?
LP: Pas grand-chose. Ça ne me fait rien. J’ai vu récemment des funérailles de certaines personnes et je me dis que je ne veux pas ça. Ne me faites pas de funérailles nationales, j’ai horreur de ça. Je ne veux pas de statue, pas de pont, pas d’école. Rien.
Pour une fois, nous sommes d'accord. Je ne crois pas qu'une personne qui exprime ouvertement du mépris pour la moitié de la population du Québec mérite ces honneurs, Madame.
Quand je vous dis que j'aimerais bloguer à propos d'autres choses que ces conneries insipides, mais que les bombardements féministes sont incessants! Si je voulais répondre à toutes les horreurs qui sont diffusées dans les médias, j'y passerais tout mon temps!
Plongeons ensemble dans la fange haineuse et putride qui constitue l'idéologie féministe de cette Grande Dame. Extrait de l'entrevue (LP sert à identifier les propos de Mme Payette et AB, ceux de la journaliste, Annabelle Blais):
AB: Le regard vif, le discours clair. On oublie presque que Lise Payette a 84 ans. Celle qui a lutté toute sa vie pour l’égalité homme femme défend plus que jamais ses idées et ne compte pas s’excuser un instant auprès des Richard Martineau de ce monde qui l’accusent de ressasser un discours féministe revanchard.
Sincèrement, je suis ravi de l'apprendre. Mon éthique personnelle m'interdirait de répliquer aux propos déjantés d'une personne âgée qui souffre de démence et qui n'a plus toute sa tête. Mais comme ce n'est visiblement pas le cas de Mme Payette, je peux donc lui répondre sans ressentir la moindre culpabilité.
AB: Richard Martineau a réagi à votre passage à Tout le monde en parle en affirmant en avoir «ras le bol du féminisme revanchard et frustré que vous représentez» ? Comment réagissez-vous?
LP: C’est insupportable. Il y a des petites de 14, 15 ou 16 ans qui sont prostituées et ce sont des pères de famille qui ont de l’argent qui leur réclament leur service. Qu’est-ce qu’on va faire pour arrêter ça? Ça, c’est scandaleux. Ça, je crie, je hurle que ça n’a pas de bon sens.
Premièrement, à aucun moment Richard Martineau n'a dit que la prostitution juvénile était acceptable. Comme la vaste majorité des hommes, il est sans doute profondément dégoûté par ces crimes.
Deuxièmement, sur quoi Mme Payette se base-t-elle pour affirmer que les gens qui paient pour violer ces enfants sont tous des pères de famille? Je n'ai vu aucune information à ce propos dans les médias. Son seul argument semble être que ce doit sûrement être ce type d'hommes puisque ce sont eux "qui ont de l'argent".
Cet argument était peut-être valide en 1952, Mme Payette, mais il est ridicule en 2016. Je suis un père de famille et je suis cassé car je dépense la quasi-totalité de mes payes pour subvenir aux besoins de ma famille. Les gens célibataires n'ont pas cette contrainte. Alors pourquoi diaboliser ainsi tous les pères de famille? Il y en a peut-être parmi les clients, c'est tout à fait possible, mais comme aucune preuve ne le démontre pour l'instant, pourquoi les cibler ainsi? Le crime serait-il moins grave lorsque le violeur n'est pas un père de famille? Quelle est cette étrange fixation sur les pères de famille?
En passant, Mme Payette, vous serez sans doute étonnée d'apprendre que je suis un père de famille, et pourtant je n'ai jamais violé qui que ce soit et cela ne figure pas non plus dans mes projets. Je sais, c'est difficile à croire, mais c'est pourtant vrai.
Troisièmement, Madame veut savoir ce qu'on va faire pour arrêter ça. C'est très simple, on doit accorder un financement suffisant aux forces policières pour leur permettre de briser les réseaux de trafic d'enfants et de traîner les responsables devant la justice. On doit accorder un financement suffisant aux centres jeunesse pour leur permettre d'assurer la sécurité de leurs pensionnaires. C'est aussi simple que ça.
Quatrièmement, Mme Payette semble être sous l'impression que ce trafic n'indispose personne sauf elle. Elle semble croire que les HOMMES surtout, demeurent complètement indifférents ou s'en réjouissent. C'est complètement ridicule. Quiconque est sain d'esprit et doté de l'altruisme le plus élémentaire est complètement dégoûté par de telles pratiques. Dans ce contexte, Mme Payette n'a ni besoin de crier, ni besoin de hurler. Et je n'ai pas besoin d'elle pour me dire que ça n'a pas de bon sens.
Cinquièmement, que propose Mme Payette comme solution concrète? Absolument rien. Elle se contente de hurler et de crier que ça n'a pas de bon sens. Si c'est tout ce qu'elle a à offrir, elle serait aussi bien de se taire parce qu'elle ne sert absolument à rien. Les gens hystériques n'aident en rien les gens raisonnables à trouver des solutions. Au contraire, leurs hurlements les empêchent de se concentrer et de travailler sérieusement. Alors quelqu'un peut montrer la porte à la bonne femme qui hurle, s'il vous plaît?
LP: Mais je ne règle pas de comptes. J’aime les hommes, je m’entends bien avec beaucoup d’entre eux (rires), il y en a eu pas mal dans ma vie. Je leur souhaite d’être heureux, je veux juste mes droits.
Vous aimez les hommes, Madame Payette? Vraiment? C'est pour cette raison que vous avez écrit que seuls les hommes sont violents et que les femmes ne peuvent même pas concevoir cette violence? C'est pour ça que vous écrivez que "les hommes portent tous la responsabilité du comportement des autres hommes"? C'est pour ça que vous avez écrit que des hommes applaudissent le fait qu’un homme tue sa femme? C'est parce que vous aimez les hommes que vous avez déclaré que les femmes "sont la plus importante partie des êtres humains québécois"? C'est pour ça que vous affirmez que les hommes "aiment penser qu’ils ont changé" mais que ce "n’est pas évident"? C'est pour ça que vous déclarez qu'il faut "faire comprendre aux hommes que le corps des femmes n’est pas un buffet"?
Votre amour des hommes crève les yeux, Mme Payette. Je ne comprends pas comment j'aie pu le mettre en doute une seule seconde!
Vous voulez juste vos droits, Mme Payette? Et de quels droits s'agit-il? Nommez-moi UN SEUL DROIT que je possède et dont vous êtes privée. Juste un. Un tout petit droit de rien du tout fera l'affaire, Mme Payette.
LP: Et même si c’était revanchard, est-ce que c’est pire que ce que les hommes nous font endurer?! La puissance des hommes est tout un fardeau à porter.
ENFIN, un peu d'honnêteté. Pour Mme Payette, même si le féminisme était revanchard, ben CE NE SERAIT PAS GRAVE! La vengeance, c'est correct! Les femmes auraient raison de vouloir se VENGER sur les hommes contemporains pour ce que nos ancêtres auraient supposément fait subir à nos aïeules!
C'est le retour à la loi du talion, mes amis! Oeil pour oeil, dent pour dent! Sauf que c'est encore mieux, parce que tu peux te venger non pas seulement contre quelqu'un qui t'a fait directement du mal, mais sur n'importe quel individu doté d'un pénis! C'est-y pas merveilleux?
Bref, pour Mme Payette, même si on réintroduisait demain matin la loi du talion qui légalise les vendettas des femmes contre n'importe quel homme, MÊME ÇA, ce serait MOINS PIRE que "CE QUE LES HOMMES NOUS FONT ENDURER!"
Pas DES hommes, pas CERTAINS hommes... non, non, non, LES hommes!
Mais elle nous aime, souvenez-vous!
LP: Le féministe a été en danger de disparition après Polytechnique [lorsqu’en 1989, un homme armé a tué 14 femmes à l’école Polytechnique de Montréal]. Toutes les femmes porteuses du message féministe n’ont pas été assassinées, mais ont été blessées profondément par l’événement. Pendant deux ans, toutes nos conversations portaient sur Polytechnique et la question était: «Est-ce que nous sommes allées trop loin?» On se sentait coupable... c’est terrible! Ça a pris deux ans avant qu’on reprenne le message. Mais on a un peu recommencé en bas de l’échelle pour reconvaincre les femmes.
Il se trouve que je suis fichtrement bien placé pour parler de ceci puisque, en 1989, j'étais un féministe convaincu. Je croyais au patriarcat, à l'oppression des femmes, à leur soumission historique, à la déviance des hommes, etc. J'avalais tout ça comme du petit lait et je carburais à la honte. Que voulez-vous? J'avais 17 ans, j'avais été élevé là-dedans, je ne connaissais rien à rien et j'étais naïf.
Bref, j'ai vécu ces événements épouvantables en tant que jeune homme féministe et je peux témoigner que ce qu'affirme Mme Payette est complètement faux. Il n'y a pas eu de remise en question du féminisme, il n'y a pas eu de pause de deux ans et ces événements n'ont absolument pas causé de tort à la popularité de cette idéologie.
AU CONTRAIRE! Le fiel des féministes s'est décuplé comme jamais auparavant! Ce crime abominable a été dépeint comme LA PREUVE ULTIME de la haine des hommes (tous les hommes) à l'égard des femmes et a cimenté l'idéologie féministe dans tout ce qu'elle a de plus odieux. On a fait porter le blâme de ces meurtres abominables à TOUS les hommes du Québec! On nous a traités de lâches, comme les étudiants masculins qui avaient accepté d'évacuer la salle de classe avant la tuerie, alors qu'ils auraient dû RESTER et DÉFENDRE les femmes qui, après tout, ont beaucoup plus de valeur qu'eux! Je me souviens avoir moi-même pleuré de honte en entendant ce qui était colporté dans les médias et par mes proches!
Cet événement épouvantable a signalé le début d'une nouvelle ère de diabolisation des hommes. Et ce n'est pas encore fini, les féministes continuent à citer cet événement comme preuve de la haine des hommes! Elles le font régulièrement! Même Pauline Marois l'a fait! Une de mes tantes féministes l'a fait! Elles le font pour diaboliser quiconque remet en question la validité de leurs propos ou de leur idéologie! Polytechnique a servi à propulser le féminisme québécois à de nouveaux sommets! C'est ÇA, la vérité! Payette est une menteuse qui réécrit l'histoire à sa guise pour étayer sa cause et ses arguments malhonnêtes!
AB: Dans la jeune génération, il y a des militantes, mais il y a aussi beaucoup de femmes qui rejettent l’étiquette féministe?
LP: C’est parce qu’elles ne connaissent pas la signification du mot féminisme. Les hommes ont réussi à faire croire que c’était violent.
Le voyez-vous cet affreux mépris féministe? Le voyez-vous? Il est juste là, sous vos yeux. Il n'est pas seulement dirigé contre les hommes, il est aussi dirigé contre les femmes qui rejettent le féminisme. Elles ne se questionnent même pas une seule seconde à propos du point de vue de ces femmes ou des raisons qui motivent leur opposition. Elles ne leur accordent pas la MOINDRE crédibilité! Plutôt que de les écouter, elles préfèrent statuer que, de toute évidence, ce sont des connes qui se sont laissées manipuler par ces salopards d'hommes (toujours eux).
Le mépris qu'expriment les féministes pour les femmes qui ne pensent pas comme elles est au moins égal, sinon supérieur à celui du pire misogyne.
Et encore une fois, ce ne sont pas DES hommes ou CERTAINS hommes qui sont responsables. Non, ce sont tout simplement LES hommes.
Du mépris et de la haine. C'est tout ce qui se trouve au coeur du féminisme.
De plus, remarquez comment, pour les féministes comme Mme Payette, la définition du mot "féminisme" devrait être suffisante pour convaincre n'importe quelle femme d'adhérer sans réserves au mouvement. Mais vous savez ce qui devrait avoir plus de poids qu'une définition de dictionnaire, Mme Payette? Les PROPOS qui sont tenus par les défenseures de cette idéologie.
Or, en lisant votre entrevue jusqu'à maintenant, qu'avons-nous appris à propos du féminisme?
On a appris que des pères de famille veulent violer des petites filles de 14 ans et qu'il faut faire quelque chose pour arrêter ça (parce que, apparemment, personne ne fait rien présentement). On a appris que même si le féminisme était revanchard, que ce serait quand même moins pire que ce que LES HOMMES font endurer aux femmes. On a appris que LES HOMMES réussissent à convaincre quelques pauvres jeunes filles sans défenses que le merveilleux féminisme est violent. Et là, je fais abstraction de toutes les autres déclarations haineuses que Mme Payette a faites dans le passé!
Cette haine et cette misandrie qui s'expriment à chaque fois qu'une féministe ouvre la bouche a beaucoup plus de poids qu'une définition de dictionnaire, Mme Payette.
J'applaudis ces femmes intelligentes, raisonnables, courageuses et lucides qui voient le féminisme pour ce qu'il est vraiment, c'est-à-dire une idéologie toxique, haineuse et répugnante qui, sous ses prétentions de lutte égalitaire, ne s'intéresse qu'à victimiser et à infantiliser les femmes et à dépeindre les hommes comme des êtres sinistres et dangereux.
Elles sont de plus en plus nombreuses, ces femmes, et elles sont notre seul réel espoir pour un avenir meilleur. Parce que lorsqu'un homme comme moi décrie le féminisme, même dans les termes les plus modérés, il est IMMÉDIATEMENT qualifié de misogyne et ses propos sont rejetés du revers de la main. Mais lorsque c'est une femme qui le fait, il est beaucoup plus difficile pour les féministes de la discréditer, de la diaboliser et de la traiter de misogyne! C'est un privilège féminin!
Découvrez-les par vous-mêmes, ces femmes brillantes et altruistes qui préfèrent la vérité et la justice plutôt que la haine, les privilèges et la domination. Allez lire et écouter les Factual Feminists (Christina Hoff Sommers et Caroline Kitchens), Karen Straughan, Janice Fiamengo, Ceara McCord, la docteure Helen Smith, Erin Pizzey, Janet Bloomfield, Suzanne Venker, Anne Cools, Shoe0nHead, Mercedes Carrera, Lauren Southern, Cassie Jaye, Blaire White, Kassy Neinfemen, Cathy Young et toutes les autres... elles méritent vraiment que vous alliez les entendre.
Personnellement, ma préférée est... ma femme. Si vous croyez que je suis incisif à l'égard des féministes, vous devriez l'entendre!
LP: Mais le féministe existe depuis des siècles. [...] On parle beaucoup de révolution tranquille, mais la seule que je connais est celle des femmes.
Oui, la seule vraie révolution tranquille, c'est celle des femmes!
Ahurissant.
Comme je sais que mes lecteurs ne sont pas des idiots, je n'insulterai pas votre intelligence en vous expliquant en quoi consiste l'extraordinaire époque de l'histoire du Québec qu'on a appelé la Révolution tranquille et qui a complètement modifié le paysage politique, culturel, scientifique, économique et social québécois. Si vous êtes originaires d'ailleurs ou que vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici.
Et en regardant ce documentaire, souvenez-vous que pour Mme Lise Payette, qui a pourtant été une actrice de premier plan dans ces événements, rien de tout ceci n'existe ou ne mérite de porter le nom de "révolution tranquille".
Les réalisations d'aucun homme ne méritent d'être soulignées. La SEULE révolution digne de mention est celle des femmes!
LP: Les femmes ne sont pas entrées dans des écoles de garçons pour leur tirer dessus.
Vous voyez? Quand je vous dis que Polytechnique est l'arme préférée des féministes! C'est leur Claymore, l'arme qu'elles sortent pour décapiter complètement leur adversaire et le faire battre en retraite, dans la honte et l'ignominie.
LES FEMMES ne sont pas entrer dans des écoles de garçons pour leur tirer dessus! Il faut évidemment comprendre que LES HOMMES, eux, l'ont fait!
Pas UN homme. Pas juste un fou furieux appelé Marc Lépine. Non, non, non! LES HOMMES! Nous sommes tous coupables!
Si j'étais une ordure sexiste, je jouerais à ce petit jeu et je blâmerais toutes les féministes (ou encore toutes les femmes) pour la tentative de meurtre de la féministe misandre Valerie Solanas. Mais je ne suis pas un sale sexiste haineux, moi, et je ne dirais (ni même ne penserais) jamais une chose pareille.
LP: Le féminisme n’est pas violent. Il réclame le droit des femmes, mais ne veut pas les enlever aux hommes.
Le féminisme n'est pas violent?
À part Valerie Solanas, que je viens tout juste de mentionner, que pensez-vous de cette féministe qui a décidé de se faire avorter lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte d'un petit garçon? Elle a écrit: "Je ne peux pas amener un autre monstre dans le monde."
Oui, je sais, vous me répondrez sans doute que ce n'est pas un meurtre, que c'est son corps et son choix, bla bla bla. On connait la cassette. Mais le fait demeure: cette femme aurait gardé son bébé s'il avait été une fille. Elle s'est faite avorter PARCE QUE le bébé était un garçon. Ou plutôt, comme elle le dit si bien, un MONSTRE. Mais vous n'y voyez probablement aucune violence, ni même aucune haine, pas vrai?
Ou que pensez-vous de ces féministes québécoises qui ont harcelé un restaurateur et vandalisé son commerce dans Hochelaga-Maisonneuve? "sa vitrine a de nouveau été fracassée. Et cette fois, le symbole de Vénus, souvent utilisé par les féministes, a été peint en mauve sur la grille devant la porte." Ce n'est pas de la violence non plus, ça, je suppose?
Laissez-moi deviner: un geste est seulement violent si un homme le commet? Si c'est une femme, alors par définition, elle doit avoir de bonnes raisons qui le justifient et donc, ce n'est pas vraiment violent! C'est plutôt de la légitime défense? C'est ce que vous voulez dire, pas vrai?
Pour ce qui est de la seconde partie de l'affirmation de Payette, selon laquelle le féminisme ne souhaite pas enlever de droits aux hommes, c'est faux.
En cas d'allégations ou d'accusations de viol, les féministes demandent que la présumée victime soit immédiatement CRUE! Elles hurlent à la misogynie lorsque des gens raisonnables refusent de condamner immédiatement l'homme accusé. Elles s'indignent lorsque la crédibilité des plaignantes est remise en question par les avocats ou les juges. Elles aimeraient que dans ces cas-là, la présomption d'innocence de l'accusé n'existe pas, ce qui permettrait à n'importe quelle femme d'anéantir la réputation de n'importe quel homme sans que ce dernier ait la possibilité de se défendre! Ceci est un exemple patent de tentative d'enlever aux hommes un droit fondamental.
Sophie Durocher en a d'ailleurs fait un excellent papier récemment.
Pour ce qui est de la seconde partie de l'affirmation de Payette, selon laquelle le féminisme ne souhaite pas enlever de droits aux hommes, c'est faux.
En cas d'allégations ou d'accusations de viol, les féministes demandent que la présumée victime soit immédiatement CRUE! Elles hurlent à la misogynie lorsque des gens raisonnables refusent de condamner immédiatement l'homme accusé. Elles s'indignent lorsque la crédibilité des plaignantes est remise en question par les avocats ou les juges. Elles aimeraient que dans ces cas-là, la présomption d'innocence de l'accusé n'existe pas, ce qui permettrait à n'importe quelle femme d'anéantir la réputation de n'importe quel homme sans que ce dernier ait la possibilité de se défendre! Ceci est un exemple patent de tentative d'enlever aux hommes un droit fondamental.
Sophie Durocher en a d'ailleurs fait un excellent papier récemment.
LP: Ce que j’entends c’est que les filles font attention de dire qu’elles ne sont pas féministes, car ça fait peur aux garçons. Alors elles font semblant de ne pas l’être.
Alors voilà l'étendue de l'opinion de Lise Payette à propos des femmes qui ne croient pas au féminisme. Soit elles ont été manipulées par LES HOMMES qui les ont convaincues que c'était un mouvement violent, ou soit ce sont des tartes qui rejettent le féminisme pour PLAIRE AUX GARÇONS.
Vous croyez qu'elle s'est déjà donné la peine d'écouter les propos d'une seule femme qui critique le féminisme avant de passer ce jugement? Juste une?
Mépris, mépris, mépris.
LP: Il y a beaucoup de filles qui sont à la recherche du monsieur qui a assez d’argent et elles se disent qu’elles ne seront pas obligées de travailler. Ça, ce n’est pas l’égalité, c’est le mariage.
Moi, quand je lis cette description, je pense à une sangsue. Une femme qui accepte d'échanger du sexe contre de l'argent, mais qui contrairement aux putes, n'a même pas l'honnêteté de s'affirmer telle et qui se fait plutôt passer pour une grande dame respectable, tout en siphonnant le compte de banque d'un mari qu'elle n'aime même pas. Bref, un être détestable.
Pour Mme Payette, c'est tout simplement une femme mariée.
Elle semble considérer que cette définition s'applique parfaitement à n'importe quelle femme mariée.
Apparemment, Mme Payette n'a jamais entendu parler de l'amour. Cela explique probablement comment elle peut avoir un coeur aussi rabougri, desséché et aride.
Mépris, mépris, mépris.
LP: J’ai quitté la politique avec ce rêve de réunir les femmes et de les laisser discuter et leur permettre l’expression des opinions qui peuvent différer, mais qui ne nous séparent pas nécessairement.
Les opinions sont tolérées, tant qu'elles ne divisent pas les féministes. En d'autres termes, pas question de donner la parole à des femmes qui n'adhèrent pas à cette idéologie.
AB: Est-ce que des hommes seront présents lors de ce Sommet?
LP: Il va y en avoir. On ne peut pas leur fermer la porte, ce serait ridicule. Il y a des hommes féministes.
Seuls les hommes féministes seront les bienvenus à ce Sommet. Tant qu'ils disent ce qu'on veut entendre, ils peuvent parler.
AB: Vous avez rédigé un manifeste dans lequel vous exigez des changements. Pourquoi «exiger»?
LP: C’est un verbe [exiger] plus sévère. Les femmes ont tendance à se mettre à genou. Elles sont très polies quand elles demandent des choses. J’en avais un peu marre. Ce qu’il y a dans le manifeste, c’est tellement la base d’une société normale, l’égalité homme-femme, qu’on ne va pas discuter à savoir si c’est une bonne idée.
Habituellement, dans une démocratie, on est supposé débattre de la valeur des idées et des propositions qui sont mises de l'avant.
Pas cette fois-ci.
Mme Payette ne veut pas débattre ou discuter. Elle exige. Elle ne veut pas entendre les opinions contraires à la sienne. Elle a décidé que ses propositions sont bonnes et elle veut les imposer. Seul son jugement à elle compte.
Ce n'est pas démocratique, ça. C'est de l'autoritarisme fasciste.
AB: Comment qualifiez-vous les exigences du Manifeste des femmes?
LP: Elles sont raisonnables. On a volontairement évité de mettre des décisions concernant les femmes voilées, car la réflexion n’est pas terminée.
Oui, les féministes ont soudain des scrupules lorsque vient le temps de critiquer l'Islam, qui est un VÉRITABLE patriarcat. Elles préfèrent crier contre leur patriarcat occidental imaginaire!
Ça me fait penser à cet excellent billet publié par Olivier Kaestlé à propos de la blogueuse féministe Judith Lussier. Il raconte comment cette dernière avait hurlé à la culture du viol après l'incident du message "menaçant" d'une poignée d'étudiants de l'université d'Ottawa. Or, cette même grande féministe n'avait étrangement plus rien à dire lorsque sont survenues les agressions sexuelles perpétrées par des musulmans à Cologne. Pire, elle a finalement brisé le seilence pour déclarer que ces événements n'étaient pas pires que ceux de l'Oktoberfest! Un mensonge, évidemment, habilement démontré par M. Kaestlé.
Les féministes sont toujours prêtes à monter au front pour défendre les femmes occidentales contre la cruauté du sexiste patriarcat blanc! Mais elles deviennent étrangement frileuse lorsqu'il est question des musulmans.
C'est de l'indignation à deux vitesses.
AB: Est-ce que parfois vous auriez aimé être un homme?
LP: Pas du tout. Absolument pas. On m’y a presque obligée en politique.
Être un homme? Ouache! Absolument pas!
Et dites-moi, Mme Payette, en quoi vous a-t-on "presque" obligée à être un homme en politique?
LP: Il a fallu que j’apprenne le langage des hommes pour communiquer avec eux.
Le "langage" des hommes? Ah? Nous avons un "langage"? Intéressant, je suis un homme et je l'ignorais. Dites-moi, qu'est-ce?
LP: Il fallait être capable de dire «calisse» [elle frappe du poing sur la table]. Ce n’était pas dans mes habitudes, mais je l’ai fait deux ou trois fois, très choquée, pour obtenir quelque chose.
Ah! Évidemment, où avais-je la tête? Le "langage" des hommes, c'est évidemment celui de la grossièreté et de la colère! Bien sûr!
C'est le langage des grosses brutes néandertaliennes violentes et colériques que nous sommes tous!
Tout le monde sait que les femmes ne disent JAMAIS de gros mots et qu'elles ne sont JAMAIS en colère! Ce sont des êtres en tout point parfaits!
AB: Que voulez-vous qu’on se rappelle de vous?
LP: Pas grand-chose. Ça ne me fait rien. J’ai vu récemment des funérailles de certaines personnes et je me dis que je ne veux pas ça. Ne me faites pas de funérailles nationales, j’ai horreur de ça. Je ne veux pas de statue, pas de pont, pas d’école. Rien.
Pour une fois, nous sommes d'accord. Je ne crois pas qu'une personne qui exprime ouvertement du mépris pour la moitié de la population du Québec mérite ces honneurs, Madame.