Lorsqu'il n'y a pas de référendum en vue et qu'ils ont la permission de Harper de s'exprimer librement, les fédéralistes aiment répéter ad nauseam que l'Alberta paie pour les programmes sociaux du Québec. Les exemples pullulent, comme celui-ci, celui-ci, ou encore celui-ci. Des liens comme ça, je pourrais vous en trouver des centaines.
Ben devinez quoi? C'est de la foutaise.
Extrait de l'article:
Le Québec se paye lui-même ses programmes sociaux plus généreux et continuerait de recevoir de la péréquation du gouvernement fédéral même s’il exploitait de façon beaucoup plus intensive ses ressources naturelles, conclut l’IRIS dans une note de recherche visant à déboulonner le mythe de la province prodigue vivant aux crochets des autres.
En 2009, le Québec recevait d’Ottawa, en péréquation et autres transferts sociaux, entre 1,8 milliard et 3,8 milliards de plus que son poids relatif dans la population ou l’économie du Canada, mais dépensait l’équivalent de 30 milliards de plus que les autres provinces canadiennes (35 % de son produit intérieur brut, contre 25 % dans le reste du pays) pour ses services publics (provinciaux et municipaux), les intérêts de sa dette, le salaire des employés du secteur public, etc., souligne l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS) dans une note de recherche de sept pages dévoilée mercredi.
Comme les paiements de péréquation comptaient pour la moitié de cet argent venant du fédéral, on peut en conclure que ce mécanisme de redistribution de la richesse au Canada n’a pu éponger qu’entre 3% et 6,4% de ces dépenses supplémentaires au Québec, le reste étant assumé par les Québécois eux-mêmes.
«Cette histoire, qu’on entend souvent, d’un Québec qui ferait payer aux autres son choix d’avoir un secteur public plus important qu’ailleurs ne résiste tout simplement pas à l’épreuve des faits, a résumé l’auteur de la note, Francis Fortier. Le Québec reçoit un peu plus que sa part de péréquation et de transferts fédéraux en proportion de sa taille, et dépense plus aussi. Mais ce surplus d’argent d’Ottawa n’est pas déterminant dans l’équation.»
(...) L’une des erreurs généralement commises à cet égard, observe Francis Fortier, est que l’on ne tient pas compte du poids relatif des populations en cause. On peut dire, par exemple, que le Québec a reçu, avec ses 7,8 milliards de péréquations pour l’année 2013-2014, presque la moitié (49 %) des quelque 16 milliards versés par le programme cette année-là, souligne-t-il dans sa note à laquelle a contribué financièrement la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Le Québec n’arrive toutefois plus qu’à l’avant-dernier rang sur les six provinces bénéficiaires lorsque ces montants sont divisés par le nombre d’habitants, à raison de 961 $ par personne, c’est-à-dire bien plus que les 234 $ par habitant versés à l’Ontario, mais nettement moins élevés que les 2343 $ de l’Île-du-Prince-Édouard, les 2001 $ du Nouveau-Brunswick, les 1549 $ de la Nouvelle-Écosse et les 1418 $ du Manitoba.
Ben oui... l'argument principal des fédéralistes s'avère être... de la merde!
Je jubile.
Ben devinez quoi? C'est de la foutaise.
Extrait de l'article:
Le Québec se paye lui-même ses programmes sociaux plus généreux et continuerait de recevoir de la péréquation du gouvernement fédéral même s’il exploitait de façon beaucoup plus intensive ses ressources naturelles, conclut l’IRIS dans une note de recherche visant à déboulonner le mythe de la province prodigue vivant aux crochets des autres.
En 2009, le Québec recevait d’Ottawa, en péréquation et autres transferts sociaux, entre 1,8 milliard et 3,8 milliards de plus que son poids relatif dans la population ou l’économie du Canada, mais dépensait l’équivalent de 30 milliards de plus que les autres provinces canadiennes (35 % de son produit intérieur brut, contre 25 % dans le reste du pays) pour ses services publics (provinciaux et municipaux), les intérêts de sa dette, le salaire des employés du secteur public, etc., souligne l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS) dans une note de recherche de sept pages dévoilée mercredi.
Comme les paiements de péréquation comptaient pour la moitié de cet argent venant du fédéral, on peut en conclure que ce mécanisme de redistribution de la richesse au Canada n’a pu éponger qu’entre 3% et 6,4% de ces dépenses supplémentaires au Québec, le reste étant assumé par les Québécois eux-mêmes.
«Cette histoire, qu’on entend souvent, d’un Québec qui ferait payer aux autres son choix d’avoir un secteur public plus important qu’ailleurs ne résiste tout simplement pas à l’épreuve des faits, a résumé l’auteur de la note, Francis Fortier. Le Québec reçoit un peu plus que sa part de péréquation et de transferts fédéraux en proportion de sa taille, et dépense plus aussi. Mais ce surplus d’argent d’Ottawa n’est pas déterminant dans l’équation.»
(...) L’une des erreurs généralement commises à cet égard, observe Francis Fortier, est que l’on ne tient pas compte du poids relatif des populations en cause. On peut dire, par exemple, que le Québec a reçu, avec ses 7,8 milliards de péréquations pour l’année 2013-2014, presque la moitié (49 %) des quelque 16 milliards versés par le programme cette année-là, souligne-t-il dans sa note à laquelle a contribué financièrement la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Le Québec n’arrive toutefois plus qu’à l’avant-dernier rang sur les six provinces bénéficiaires lorsque ces montants sont divisés par le nombre d’habitants, à raison de 961 $ par personne, c’est-à-dire bien plus que les 234 $ par habitant versés à l’Ontario, mais nettement moins élevés que les 2343 $ de l’Île-du-Prince-Édouard, les 2001 $ du Nouveau-Brunswick, les 1549 $ de la Nouvelle-Écosse et les 1418 $ du Manitoba.
Ben oui... l'argument principal des fédéralistes s'avère être... de la merde!
Je jubile.