Extrait du très intéressant témoignage:
(...) Gerry Van Kessel en a assez de voir le gouvernement libéral constamment fixer des objectifs pour le programme d'accueil des réfugiés de la Syrie, puis, les changer.
«Il y a un côté superficiel dans tout cela, qui garde l'attention sur les apparences et non sur la substance», a-t-il dit en entrevue.
(...) M. Van Kessel était le directeur général, section des Réfugiés, pour le ministère de l'Immigration lorsque le Canada a évacué 5000 Kosovars et accéléré la relocalisation de plus de 2000 autres en 1999.
Dès que ses anciens collègues et lui ont vu le programme syrien du gouvernement, ils ont su qu'il serait impossible de faire venir plus de trois fois cette quantité de gens en seulement quatre mois.
Ce qui s'est produit depuis, ce n'est rien d'autre que de la politique, assure-t-il.
«C'est devenu un enjeu politique pour les libéraux - leur nervosité découlant du fait qu'ils se rendent compte de leur incapacité à tenir leur promesse - donc ils font semblant qu'ils la tiennent.»
(...) Gerry Van Kessel voit deux écueils potentiels au fait de se mettre autant de pression avec une date: que les fonctionnaires ressentent l'obligation de prendre des raccourcis pour réaliser les objectifs, et que les autres programmes soient négligés.
«Le programme de réinstallation est un vraiment bon programme, lâche-t-il. Et je n'aime pas qu'il serve à des jeux politiques.»
Superficiel... garde l'attention sur les apparences... sans substance... fait semblant de tenir ses promesses... petits jeux politiques...
Ouais, ça résume bien la nouvelle ère Trudeau, ça!
(...) Gerry Van Kessel en a assez de voir le gouvernement libéral constamment fixer des objectifs pour le programme d'accueil des réfugiés de la Syrie, puis, les changer.
«Il y a un côté superficiel dans tout cela, qui garde l'attention sur les apparences et non sur la substance», a-t-il dit en entrevue.
(...) M. Van Kessel était le directeur général, section des Réfugiés, pour le ministère de l'Immigration lorsque le Canada a évacué 5000 Kosovars et accéléré la relocalisation de plus de 2000 autres en 1999.
Dès que ses anciens collègues et lui ont vu le programme syrien du gouvernement, ils ont su qu'il serait impossible de faire venir plus de trois fois cette quantité de gens en seulement quatre mois.
Ce qui s'est produit depuis, ce n'est rien d'autre que de la politique, assure-t-il.
«C'est devenu un enjeu politique pour les libéraux - leur nervosité découlant du fait qu'ils se rendent compte de leur incapacité à tenir leur promesse - donc ils font semblant qu'ils la tiennent.»
(...) Gerry Van Kessel voit deux écueils potentiels au fait de se mettre autant de pression avec une date: que les fonctionnaires ressentent l'obligation de prendre des raccourcis pour réaliser les objectifs, et que les autres programmes soient négligés.
«Le programme de réinstallation est un vraiment bon programme, lâche-t-il. Et je n'aime pas qu'il serve à des jeux politiques.»
Superficiel... garde l'attention sur les apparences... sans substance... fait semblant de tenir ses promesses... petits jeux politiques...
Ouais, ça résume bien la nouvelle ère Trudeau, ça!