Jetons un coup d'oeil aux réactions de nos "bons" gouvernements suite aux attaques islamistes à Paris.
Commençons avec le merveilleux premier ministre du Québec:
Couillard souhaite «donner une leçon aux barbares»
Il fallait s'y attendre, les politiciens font toujours des déclarations en apparence "musclées" suite à des événements comme celui-là afin de donner l'image de leaders "forts" et "déterminés". Évidemment, lorsqu'on s'y attarde, ces déclarations sont toujours vides de sens.
Ainsi, Couillard veut "donner une leçon" aux fanatiques de l'État islamique. C'est ça mon Phil, je suis absolument convaincu qu'en Syrie et en Iraq, les islamistes radicaux n'attendent que la réaction d'un petit premier ministre provincial canadien. Si tu veux que tes propos soient entendus sur la scène internationale mon p'tit Phil, sais-tu ce que ça te prendrait? Un pays! Autrement, tes opinions vont n'avoir des échos que de Gaspé à Gatineau, c'est tout.
Il qualifie également les islamistes de "barbares". Est-ce mieux que la fois où il les avait qualifiés de "chevaliers de l'obscurantisme"? Dans les deux cas, il tente de maquiller la réalité. Et au moins, avec ses chevaliers, il faisait preuve de créativité.
Mais, on va lui donner ça, c'est tout de même moins débile que la fois où il avait affirmé que l’intégrisme «fait partie des choix personnels de chacun». Je doute qu'il réussisse un jour à descendre plus bas que ça.
Renoncer à accueillir des migrants syriens après les événements de Paris marquerait la victoire du terrorisme estime Philippe Couillard. «On va donner une leçon à ces barbares!» a-t-il lancé en point de presse, à l'entrée du conseil général que tient son parti en fin de semaine.
Une victoire pour "le terrorisme"? Voilà le parfait exemple d'une phrase qui ne veut strictement RIEN dire. Le bédéiste Joann Sfar l'explique très bien dans ce dessin:
On ne peut pas vaincre "le terrorisme". On ne peut pas combattre "le terrorisme". On ne peut pas être en guerre contre "le terrorisme". Ça ne rime à rien tout ça! Ça ne veut rien dire! Ça sonne bien, mais ce sont des phrases vides de sens.
Aussi bien déclarer la guerre au "Mal" ou à "la méchanceté" tant qu'à y être, c'est aussi cave. Si les politiciens comme Couillard avaient un minimum de courage, ils cesseraient de tourner autour du pot et ils nommeraient les choses par leur nom. Ce n'est pas "le terrorisme" le problème, ce sont des fanatiques religieux musulmans qui ont été endoctrinés au point de croire que le fait de massacrer des infidèles est la volonté d'Allah, leur chef invisible qui vit dans le ciel.
L'ennemi, donc, ce n'est pas "le terrorisme", c'est le fanatisme religieux musulman. C'est ça la RÉALITÉ.
Et tu crois que tu peux donner une leçon aux fanatiques religieux musulmans, mon p'tit Phil? Tu crois qu'ils vont t'écouter? Comment tu vas t'y prendre, exactement? Tu réalises qu'à leurs yeux, tu es un kafir? Un mécréant? Un infidèle? Un incroyant? Tu réalises que tout ce qui les intéresse, c'est soit te convertir ou préférablement te tuer? Tu crois vraiment qu'ils vont s'asseoir en demi-cercle par terre et qu'ils vont écouter ta petite leçon, mon Phil?
Tu crois vraiment qu'en ouvrant nos portes aux réfugiés syriens, tu vas les faire réfléchir et qu'ils vont soudainement réaliser qu'ils font fausse route? Tu crois vraiment que "cette leçon" va leur faire subitement comprendre que descendre des dizaines de personnes avant de se faire sauter, c'est un geste "barbare"? Tu crois vraiment que les politiques d'accueil de réfugiés des pays occidentaux ont une influence sur les convictions religieuses de ces fanatiques?
T'as vraiment rien compris, mon gros...
Ce que tu es en train de faire, c'est de JUSTIFIER ton programme d'accueil de réfugiés syriens en disant que ce sera une bonne leçon pour les terroristes. Plutôt que de répondre aux questions légitimes du public et de réévaluer ton programme, ce qui serait la chose sensée à faire dans les circonstances, tu l'élèves au niveau de MISSION SAINTE qui, par sa seule existence, constituera une belle leçon pour les barbares... et finalement, tu assimiles toute réévaluation et tout questionnement de ce programme à une capitulation.
Bel effort de manipulation de l'opinion publique, mon Phil. Les multiculturalistes comme toi vont adorer. Ils vont boire ça comme du petit lait. Je les entends déjà hurler à la xénophobie et au racisme dès que quiconque aura l'audace de se demander s'il est réaliste et sensé d'accueillir tant de gens en si peu de temps.
«Les dernières heures ont été difficiles à comprendre et surtout impossibles à accepter!», a-t-il lancé dans son discours devant les 400 délégués. «Des criminels souhaitent jeter le chaos et semer la haine dans nos sociétés» dira M. Couillard avant de marteler: «Ces gens ne croient pas à la démocratie. Nous oui! Ils ne croient pas à la liberté. Nous oui! Ils ne croient pas à la justice, à la tolérance et au respect. Nous oui!».
Des barbares! Des criminels! C'est ça, continue à tourner autour du pot, mon Phil.
Et au lieu de nommer ce à quoi ils croient, c'est-à-dire à l'idéologie de l'Islam, parle-nous de ce en quoi ils ne croient PAS! Ils ne croient pas à la démocratie! Ils ne croient pas à la liberté! Ils ne croient pas à la justice! Ils ne croient pas à la tolérance et au respect! C'est ça, mon Phil, mais surtout, ne dis rien de l'idéologie religieuse qui justifie tout ça.
Surtout, évite d'appeler les choses par leur nom, c'est ça. C'est Albert Camus qui écrivait: "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde."Ça s'applique parfaitement à ce que tu fais, mon p'tit Phil.
Le problème avec les petits multiculturalistes comme Phil, c'est que dans leur logique tordue, c'est "mal" de critiquer les croyances d'un groupe minoritaire. C'est pas gentil. C'est raciste. C'est xénophobe. Il ne faut pas faire ça. Il faut respecter les minorités. Même quand ils croient à des conneries.
Ironiquement, en mettant les croyances religieuses débiles à l'abri de toute critique, les multiculturalistes les protègent, leur donnent un air de respectabilité et rendent l'endoctrinement religieux encore plus facile et efficace. Et c'est ce même endoctrinement qui, dans certains cas, mène au fanatisme et à la violence.
Bref, le fait de ne pas nommer la réalité, c'est-à-dire que les auteurs des attaques de Paris ne sont pas des "barbares", des "criminels" ou des "chevaliers de l'obscurantisme", mais bien des FANATIQUES RELIGIEUX MUSULMANS... le fait de ne pas identifier ce lien primordial qui existe entre ces gestes de violence et l'idéologie religieuse de laquelle ils s'inspirent, cela permet non seulement à ce phénomène toxique de perdurer sans être dénoncé, mais encore pire, cela lui facilite la tâche.
Philippe Couillard agit donc comme facilitateur du phénomène qu'il dénonce à mi-mots. Un vrai vaudeville.
Pourtant, n'en déplaise aux multiculturalistes, le fait d'affirmer que les racines du fanatisme proviennent des textes sacrés de l'Islam n'est ni un mensonge, ni une affirmation haineuse. C'est simplement un fait indéniable. Le voir, le nommer et le reconnaître est primordial si on veut le combattre. Les musulmans eux-mêmes doivent absolument voir avec lucidité de quelles sourates et de quels hadiths les fanatiques s'inspirent pour justifier leurs atrocités. Ils doivent être conscients du danger.
Le fait de nommer les choses par leur nom ne signifie pas qu'on déteste les musulmans ou que tous les croyants en l'Islam sont des gens sinistres et dangereux. Cela ne justifie pas non plus qu'on traite les musulmans québécois en citoyens de seconde zone. Ça n'a absolument rien à voir. Il s'agit simplement de décrire la réalité, c'est tout. Et il s'agit d'affirmer clairement qu'une "croyance" n'a pas plus de validité que n'importe quelle autre opinion. Que non seulement on n'a pas l'obligation de la respecter aveuglément, mais qu'il est même sain de la remettre en question.
En dépit des attentats, «personne ne baisse les bras et nous ne le ferons jamais» a-t-il lancé.
Une autre belle phrase qui semble remplie de force et de détermination, mais qui ne veut strictement rien dire.
Nous ne baissons pas les bras?
Tu vois, moi, ce que je considère une capitulation, mon cher Phil, c'est exactement ce que tu es en train de faire. Refuser de nommer les choses par leur nom en utilisant mille euphémismes, c'est une capitulation. Refuser de nommer les gens qui nous tuent, c'est une capitulation. Refuser de critiquer des dogmes religieux, c'est une capitulation. Refuser de qualifier de "haineux"les appels à la violence d'un imam montréalais, c'est une capitulation. Subventionner des écoles religieuses qui endoctrinent des enfants, c'est une capitulation. Pire, augmenter ces subventions, c'est une capitulation encore plus abjecte. Tenter de faire passer une loi qui empêcherait la critique de la religion, c'est une capitulation. Refuser de remettre en question tes politiques en les élevant au statut de sainte mission, c'est une capitulation de la démocratie que tu prétends défendre.
À laquelle de ces capitulations ce cher Phil fait-il allusion?
Aucune? Ah... donc, rien ne change, on n'a rien appris et on continue comme si de rien n'était. Je vois.
Dès la matinée, Philippe Couillard avait été catégorique. Pas question de reculer sur l'opération qui permettra à près de 6000 migrants syriens de s'installer au Québec. «Nous allons maintenir l'accueil envers les réfugiés qu'on va recevoir chez nous. Ces personnes sont aussi des victimes de la terreur.»
Premièrement, non mon p'tit Phil, ils ne sont pas victimes de "la terreur". Ils sont victimes des violences perpétrées par les fanatiques islamistes de l'EI. Nomme les vraies affaires, mon Phil. Je croyais que tu aimais ça, les "vraies affaires".
Deuxièmement, on voit bien le dogmatisme multiculturaliste de Couillard dans cette déclaration. En effet, il est "catégorique". Il n'est absolument "pas question" de réfléchir à l'opération d'accueil de réfugiés en provenance de Syrie.
Je ne dis pas qu'il faut immédiatement fermer nos frontières et refuser l'accès aux réfugiés! Ce que je dis, c'est que dans les circonstances, il faudrait peut-être qu'on prenne le temps de se poser quelques questions importantes.
Par exemple, bien que la plupart des réfugiés sont sans doute des gens très corrects qui seront des citoyens exemplaires, il n'est pas impossible que des gens dangereux profitent de ces circonstances pour entrer au pays. Cela ne relève pas de la paranoïa, comme le démontre cette nouvelle troublante:
Le passeport syrien retrouvé par la police française près du corps d'un des auteurs des attaques de Paris appartenait à un migrant enregistré lors de son arrivée sur une île grecque en octobre, a affirmé samedi le ministre grec de la Protection publique Nikos Toskas. «Le détenteur du passeport syrien est arrivé le 3 octobre par l'île grecque de Leros où il a été enregistré conformément aux règles de l'Union européenne», a assuré M. Toskas dans un communiqué. Les enquêteurs français n'ont pas déterminé à ce stade si ce passeport était bien celui de l'assaillant.
Ce matin, nous apprenons également que: Deux migrants enregistrés en Grèce comme demandeurs d’asile sont activement recherchés par les autorités françaises.
Toutes ces questions sont valides et pertinentes. Les inquiétudes qu'elles suscitent sont fondées et compréhensibles. Elles méritent réflexion. Elles méritent que notre premier ministre s'y attarde et qu'il y réponde. Un gouvernement responsable, sensé et préoccupé par le bien-être du peuple qui l'a élu le ferait.
Mais non! Pas question de se pencher là-dessus. Avec Philippe Couillard, le dogmatisme aveugle est roi! Au nom du multiculturalisme, nous devons accueillir 6000 réfugiés le plus rapidement possible. Pas question de réfléchir aux possibles conséquences une seule seconde. Donnons une leçon aux barbares!
Une fois de plus, Couillard faillit à ses responsabilités de premier ministre du Québec. Une fois de plus.
«Toute la société civile doit aujourd'hui rappeler l'importance de la solidarité, ces personnes qui viendront chez nous sont des victimes de la terreur. Ce sont des familles qui ont fui les maisons ont été bombardées dont les parents ont été assassinés cruellement sous leurs yeux». Pour lui on ne peut rien imaginer de pire qu'un réflexe d'isolation, «ce que j'ai vu de pire c'est la bannière à Québec» qui s'opposait à l'arrivée des migrants au Québec.
La bannière dont parle Couillard, c'est celle-ci:
Oui, pour Couillard, cette bannière est "ce qu'il a vu de PIRE!"
Il n'y a rien de pire que ça!
Vraiment mon p'tit Phil? Vraiment?
Moi, tu vois, j'ai vu pire ces dernières heures. Vraiment pire. Comme par exemple ceci:
Mais toi, mon Phil, ce que tu as vu de PIRE, c'est la petite bannière à Québec?
T'es vraiment un crisse de gros insignifiant.
Comprenons-nous bien, je ne suis pas en train de dire que je suis d'accord avec le message de la bannière. Personnellement, je crois qu'il faut accueillir des réfugiés syriens, bien que j'ignore quel nombre serait raisonnable et que je crois qu'il est essentiel de prendre le temps de bien enquêter sur leur passé et leurs motivations AVANT leur entrée au pays.
Ce que je dis, c'est que les gens qui s'y opposent ou qui le remettent en question ont le droit de s'exprimer sans que leur point de vue soit diabolisé par le premier ministre et sans qu'il vienne nous dire, quelques heures après des centaines de massacres sanguinaires, que leur petite bannière est "la pire chose" qu'il ait vu!
Dans les circonstances, les gens ont raison d'être inquiets. C'est parfaitement légitime. Un leader respectueux et responsable le comprendrait et serait capable de jeter un regard critique sur son propre programme afin d'en identifier les faiblesses et de les corriger.
«Le monde démocratique est en guerre, cela fait des mois que je le dis. Il faut être naïf pour penser qu'on ne fait pas face à un état de guerre, différent de ce qu'on a connu mais tout aussi menaçant», a-t-il soutenu. «Quand on fait face à un ennemi mortel on doit le combattre avec des forces proportionnelles, et c'est ce que fait le conseil, les forces de sécurité». Quand on essaie de tuer les gens, «il faut répondre de façon proportionnelle, et c'est pourquoi que l'engagement concerté des pays de la planète est crucial».
Ouais, l'engagement des PAYS, mon Phil, des PAYS. T'sais, ce que tu ne veux pas que le Québec devienne?
Tu veux être un petit premier ministre provincial soumis, tu veux qu'on se plie à l'autorité d'Ottawa, alors ferme donc ta yeule! Occupe-toi de tes dossiers pis mêle-toi de tes crisse d'affaires. Occupe-toi des dossiers qui sont de ton ressort, comme la santé et l'éducation et laisse les affaires étrangères et la défense aux grandes personnes. Si tu veux avoir un mot à dire dans les stratégies des forces armées canadiennes, ben présente-toi donc aux prochaines élections fédérales et en attendant, ta yeule!
Tiens, parlant de gouvernement fédéral, allons donc voir ce que le merveilleux premier ministre du Canada avait à nous dire, lui:
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a publié une déclaration condamnant des actes «terribles et insensés».
Terribles? C'est une évidence.
Insensés? Au contraire, lorsqu'on les replace dans la logique d'un fanatique musulman, ces actes sont remplis de sens. Pour eux, tuer des kafirs, des mécréants, des gens qui refusent de croire au seul vrai dieu et d'obéir à ses commandements, c'est parfaitement sensé. C'est ce que leur Prophète leur a commandé de faire! Une fois qu'on accepte cette prémisse, ce qui serait insensé c'est de ne pas descendre des incroyants à coups de centaines!
Mais avec ses oeillères multiculturalistes, Juju est tout simplement incapable de le voir ou même de le concevoir. Pour lui, les croyances des "minorités" doivent "respectées" en tout temps et en tout lieu! Il ne faut jamais porter de jugement! Ainsi, même s'il est bien forcé d'admettre que les actes des islamistes sont "terribles", il se refuse obstinément à toute critique de l'idéologie qui motive ces actes.
Plus tard, dans une brève allocution télévisée, il a réitéré ses pensées pour «nos cousins français», avant d'affirmer que le gouvernement n'avait pour l'instant aucune information sur des Canadiens qui auraient pu être victimes des attaques à Paris. M. Trudeau a ajouté que les «conseillers en affaires de sécurité nationale m'assurent qu'on est en train de tout faire pour assurer la sécurité des Canadiens.»
La tournure de la dernière phrase est intéressante, vous ne trouvez pas? Compte tenu de l'incapacité de Juju de s'exprimer clairement en français, ça ne veut peut-être rien dire, mais je trouve fascinant de voir le premier ministre du Canada nous dire que ses conseillers l'assurent que tout va bien.
T'sais, Juju, tu choisis peut-être de croire aveuglément tout ce que te disent "tes conseillers", mais ça ne veut pas dire qu'on doit le faire aussi. Ce ne sont pas tes conseillers qui viennent d'être élus, c'est toi! Qu'est-ce que tu dirais de nous expliquer ce qui est fait exactement pour assurer la sécurité des Canadiens? Qu'est-ce que tu dirais d'au moins faire semblant que tu n'es pas complètement dépassé par les événements, que tu ne t'en remets pas aveuglément à tes conseillers et que tu connais tes dossiers? Qu'est-ce que tu dirais d'avoir au moins l'apparence d'un leader?
C'est trop te demander, pas vrai?
Le nouveau premier ministre a promis de mettre fin à la campagne de bombardements aériens contre le groupe armé État islamique, mais n'a pas voulu spécifier si cette tragédie pourrait l'inciter à revoir son plan. «C'est très tôt pour tirer des conclusions», a-t-il affirmé.
Oui, souvenez-vous, élu depuis à peine quelques heures, Trudeau était tout fier de nous annoncer que, avant même d'avoir parlé à ses propres forces armées, il a informé le président Obama de l'arrêt des frappes canadiennes contre les fanatiques de l'État islamique!
Et maintenant, t'as l'air cave en esti, hein mon Juju?
Commençons avec le merveilleux premier ministre du Québec:
Couillard souhaite «donner une leçon aux barbares»
Ainsi, Couillard veut "donner une leçon" aux fanatiques de l'État islamique. C'est ça mon Phil, je suis absolument convaincu qu'en Syrie et en Iraq, les islamistes radicaux n'attendent que la réaction d'un petit premier ministre provincial canadien. Si tu veux que tes propos soient entendus sur la scène internationale mon p'tit Phil, sais-tu ce que ça te prendrait? Un pays! Autrement, tes opinions vont n'avoir des échos que de Gaspé à Gatineau, c'est tout.
Il qualifie également les islamistes de "barbares". Est-ce mieux que la fois où il les avait qualifiés de "chevaliers de l'obscurantisme"? Dans les deux cas, il tente de maquiller la réalité. Et au moins, avec ses chevaliers, il faisait preuve de créativité.
Mais, on va lui donner ça, c'est tout de même moins débile que la fois où il avait affirmé que l’intégrisme «fait partie des choix personnels de chacun». Je doute qu'il réussisse un jour à descendre plus bas que ça.
Une victoire pour "le terrorisme"? Voilà le parfait exemple d'une phrase qui ne veut strictement RIEN dire. Le bédéiste Joann Sfar l'explique très bien dans ce dessin:
On ne peut pas vaincre "le terrorisme". On ne peut pas combattre "le terrorisme". On ne peut pas être en guerre contre "le terrorisme". Ça ne rime à rien tout ça! Ça ne veut rien dire! Ça sonne bien, mais ce sont des phrases vides de sens.
Aussi bien déclarer la guerre au "Mal" ou à "la méchanceté" tant qu'à y être, c'est aussi cave. Si les politiciens comme Couillard avaient un minimum de courage, ils cesseraient de tourner autour du pot et ils nommeraient les choses par leur nom. Ce n'est pas "le terrorisme" le problème, ce sont des fanatiques religieux musulmans qui ont été endoctrinés au point de croire que le fait de massacrer des infidèles est la volonté d'Allah, leur chef invisible qui vit dans le ciel.
L'ennemi, donc, ce n'est pas "le terrorisme", c'est le fanatisme religieux musulman. C'est ça la RÉALITÉ.
Et tu crois que tu peux donner une leçon aux fanatiques religieux musulmans, mon p'tit Phil? Tu crois qu'ils vont t'écouter? Comment tu vas t'y prendre, exactement? Tu réalises qu'à leurs yeux, tu es un kafir? Un mécréant? Un infidèle? Un incroyant? Tu réalises que tout ce qui les intéresse, c'est soit te convertir ou préférablement te tuer? Tu crois vraiment qu'ils vont s'asseoir en demi-cercle par terre et qu'ils vont écouter ta petite leçon, mon Phil?
Tu crois vraiment qu'en ouvrant nos portes aux réfugiés syriens, tu vas les faire réfléchir et qu'ils vont soudainement réaliser qu'ils font fausse route? Tu crois vraiment que "cette leçon" va leur faire subitement comprendre que descendre des dizaines de personnes avant de se faire sauter, c'est un geste "barbare"? Tu crois vraiment que les politiques d'accueil de réfugiés des pays occidentaux ont une influence sur les convictions religieuses de ces fanatiques?
T'as vraiment rien compris, mon gros...
Ce que tu es en train de faire, c'est de JUSTIFIER ton programme d'accueil de réfugiés syriens en disant que ce sera une bonne leçon pour les terroristes. Plutôt que de répondre aux questions légitimes du public et de réévaluer ton programme, ce qui serait la chose sensée à faire dans les circonstances, tu l'élèves au niveau de MISSION SAINTE qui, par sa seule existence, constituera une belle leçon pour les barbares... et finalement, tu assimiles toute réévaluation et tout questionnement de ce programme à une capitulation.
Bel effort de manipulation de l'opinion publique, mon Phil. Les multiculturalistes comme toi vont adorer. Ils vont boire ça comme du petit lait. Je les entends déjà hurler à la xénophobie et au racisme dès que quiconque aura l'audace de se demander s'il est réaliste et sensé d'accueillir tant de gens en si peu de temps.
«Les dernières heures ont été difficiles à comprendre et surtout impossibles à accepter!», a-t-il lancé dans son discours devant les 400 délégués. «Des criminels souhaitent jeter le chaos et semer la haine dans nos sociétés» dira M. Couillard avant de marteler: «Ces gens ne croient pas à la démocratie. Nous oui! Ils ne croient pas à la liberté. Nous oui! Ils ne croient pas à la justice, à la tolérance et au respect. Nous oui!».
Des barbares! Des criminels! C'est ça, continue à tourner autour du pot, mon Phil.
Et au lieu de nommer ce à quoi ils croient, c'est-à-dire à l'idéologie de l'Islam, parle-nous de ce en quoi ils ne croient PAS! Ils ne croient pas à la démocratie! Ils ne croient pas à la liberté! Ils ne croient pas à la justice! Ils ne croient pas à la tolérance et au respect! C'est ça, mon Phil, mais surtout, ne dis rien de l'idéologie religieuse qui justifie tout ça.
Surtout, évite d'appeler les choses par leur nom, c'est ça. C'est Albert Camus qui écrivait: "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde."Ça s'applique parfaitement à ce que tu fais, mon p'tit Phil.
Ironiquement, en mettant les croyances religieuses débiles à l'abri de toute critique, les multiculturalistes les protègent, leur donnent un air de respectabilité et rendent l'endoctrinement religieux encore plus facile et efficace. Et c'est ce même endoctrinement qui, dans certains cas, mène au fanatisme et à la violence.
Bref, le fait de ne pas nommer la réalité, c'est-à-dire que les auteurs des attaques de Paris ne sont pas des "barbares", des "criminels" ou des "chevaliers de l'obscurantisme", mais bien des FANATIQUES RELIGIEUX MUSULMANS... le fait de ne pas identifier ce lien primordial qui existe entre ces gestes de violence et l'idéologie religieuse de laquelle ils s'inspirent, cela permet non seulement à ce phénomène toxique de perdurer sans être dénoncé, mais encore pire, cela lui facilite la tâche.
Philippe Couillard agit donc comme facilitateur du phénomène qu'il dénonce à mi-mots. Un vrai vaudeville.
Pourtant, n'en déplaise aux multiculturalistes, le fait d'affirmer que les racines du fanatisme proviennent des textes sacrés de l'Islam n'est ni un mensonge, ni une affirmation haineuse. C'est simplement un fait indéniable. Le voir, le nommer et le reconnaître est primordial si on veut le combattre. Les musulmans eux-mêmes doivent absolument voir avec lucidité de quelles sourates et de quels hadiths les fanatiques s'inspirent pour justifier leurs atrocités. Ils doivent être conscients du danger.
Le fait de nommer les choses par leur nom ne signifie pas qu'on déteste les musulmans ou que tous les croyants en l'Islam sont des gens sinistres et dangereux. Cela ne justifie pas non plus qu'on traite les musulmans québécois en citoyens de seconde zone. Ça n'a absolument rien à voir. Il s'agit simplement de décrire la réalité, c'est tout. Et il s'agit d'affirmer clairement qu'une "croyance" n'a pas plus de validité que n'importe quelle autre opinion. Que non seulement on n'a pas l'obligation de la respecter aveuglément, mais qu'il est même sain de la remettre en question.
En dépit des attentats, «personne ne baisse les bras et nous ne le ferons jamais» a-t-il lancé.
Une autre belle phrase qui semble remplie de force et de détermination, mais qui ne veut strictement rien dire.
Nous ne baissons pas les bras?
Tu vois, moi, ce que je considère une capitulation, mon cher Phil, c'est exactement ce que tu es en train de faire. Refuser de nommer les choses par leur nom en utilisant mille euphémismes, c'est une capitulation. Refuser de nommer les gens qui nous tuent, c'est une capitulation. Refuser de critiquer des dogmes religieux, c'est une capitulation. Refuser de qualifier de "haineux"les appels à la violence d'un imam montréalais, c'est une capitulation. Subventionner des écoles religieuses qui endoctrinent des enfants, c'est une capitulation. Pire, augmenter ces subventions, c'est une capitulation encore plus abjecte. Tenter de faire passer une loi qui empêcherait la critique de la religion, c'est une capitulation. Refuser de remettre en question tes politiques en les élevant au statut de sainte mission, c'est une capitulation de la démocratie que tu prétends défendre.
À laquelle de ces capitulations ce cher Phil fait-il allusion?
Aucune? Ah... donc, rien ne change, on n'a rien appris et on continue comme si de rien n'était. Je vois.
Dès la matinée, Philippe Couillard avait été catégorique. Pas question de reculer sur l'opération qui permettra à près de 6000 migrants syriens de s'installer au Québec. «Nous allons maintenir l'accueil envers les réfugiés qu'on va recevoir chez nous. Ces personnes sont aussi des victimes de la terreur.»
Premièrement, non mon p'tit Phil, ils ne sont pas victimes de "la terreur". Ils sont victimes des violences perpétrées par les fanatiques islamistes de l'EI. Nomme les vraies affaires, mon Phil. Je croyais que tu aimais ça, les "vraies affaires".
Deuxièmement, on voit bien le dogmatisme multiculturaliste de Couillard dans cette déclaration. En effet, il est "catégorique". Il n'est absolument "pas question" de réfléchir à l'opération d'accueil de réfugiés en provenance de Syrie.
Je ne dis pas qu'il faut immédiatement fermer nos frontières et refuser l'accès aux réfugiés! Ce que je dis, c'est que dans les circonstances, il faudrait peut-être qu'on prenne le temps de se poser quelques questions importantes.
Par exemple, bien que la plupart des réfugiés sont sans doute des gens très corrects qui seront des citoyens exemplaires, il n'est pas impossible que des gens dangereux profitent de ces circonstances pour entrer au pays. Cela ne relève pas de la paranoïa, comme le démontre cette nouvelle troublante:
Le passeport syrien retrouvé par la police française près du corps d'un des auteurs des attaques de Paris appartenait à un migrant enregistré lors de son arrivée sur une île grecque en octobre, a affirmé samedi le ministre grec de la Protection publique Nikos Toskas. «Le détenteur du passeport syrien est arrivé le 3 octobre par l'île grecque de Leros où il a été enregistré conformément aux règles de l'Union européenne», a assuré M. Toskas dans un communiqué. Les enquêteurs français n'ont pas déterminé à ce stade si ce passeport était bien celui de l'assaillant.
Ce matin, nous apprenons également que: Deux migrants enregistrés en Grèce comme demandeurs d’asile sont activement recherchés par les autorités françaises.
Nous n'avons effectivement pas encore tous les détails, mais cette découverte est suffisamment inquiétante pour qu'on se pose de sérieuses questions sur le processus d'acceptation des réfugiés. Si le premier ministre du Québec avait vraiment à coeur les intérêts de la population qu'il représente, plutôt que d'essayer de jouer aux dés avec leur sécurité, il prendrait le temps de se poser ces questions.
Par exemple, prend-on bien le temps d'identifier ces gens avant de leur ouvrir toutes grandes nos portes? A-t-on le temps et les ressources pour s'assurer qu'ils ne représentent pas une menace? Des milliers de personnes qui entrent en si peu de temps, est-ce réaliste? Les coûts associés à cette opération sont-ils envisageables dans le climat actuel d'austérité? Peut-on justifier de telles dépenses pour prendre en charge ces gens alors qu'on coupe dans les budgets de l'éducation et de la santé? Avons-nous de quoi les loger? Avons-nous les ressources nécessaires pour éduquer et franciser leurs enfants? Avons-nous les ressources nécessaires pour les soigner et traiter les traumatismes que plusieurs d'entre eux ont sans doute subis? Combien cela va-t-il coûter à la société?Comment justifier de tels moyens extraordinaires pour venir en aide à des étrangers quand, dans les rues de Montréal, 3000 Québécois sont sans abris à l'approche de l'hiver? Ils n'ont pas le droit à un logement et à des services en psychiatrie, eux? Comment justifier de telles dépenses quand nos propres enfants sont privés de services dans nos écoles vétustes et parfois carrément malsaines? Comment justifier de telles dépenses quand nos personnes âgées en perte d'autonomie ne reçoivent pas les soins qu'ils mériteraient? On a les moyens ou on ne les a pas?
Toutes ces questions sont valides et pertinentes. Les inquiétudes qu'elles suscitent sont fondées et compréhensibles. Elles méritent réflexion. Elles méritent que notre premier ministre s'y attarde et qu'il y réponde. Un gouvernement responsable, sensé et préoccupé par le bien-être du peuple qui l'a élu le ferait.
Mais non! Pas question de se pencher là-dessus. Avec Philippe Couillard, le dogmatisme aveugle est roi! Au nom du multiculturalisme, nous devons accueillir 6000 réfugiés le plus rapidement possible. Pas question de réfléchir aux possibles conséquences une seule seconde. Donnons une leçon aux barbares!
Une fois de plus, Couillard faillit à ses responsabilités de premier ministre du Québec. Une fois de plus.
«Toute la société civile doit aujourd'hui rappeler l'importance de la solidarité, ces personnes qui viendront chez nous sont des victimes de la terreur. Ce sont des familles qui ont fui les maisons ont été bombardées dont les parents ont été assassinés cruellement sous leurs yeux». Pour lui on ne peut rien imaginer de pire qu'un réflexe d'isolation, «ce que j'ai vu de pire c'est la bannière à Québec» qui s'opposait à l'arrivée des migrants au Québec.
La bannière dont parle Couillard, c'est celle-ci:
Oui, pour Couillard, cette bannière est "ce qu'il a vu de PIRE!"
Il n'y a rien de pire que ça!
Vraiment mon p'tit Phil? Vraiment?
Moi, tu vois, j'ai vu pire ces dernières heures. Vraiment pire. Comme par exemple ceci:
Mais toi, mon Phil, ce que tu as vu de PIRE, c'est la petite bannière à Québec?
T'es vraiment un crisse de gros insignifiant.
Comprenons-nous bien, je ne suis pas en train de dire que je suis d'accord avec le message de la bannière. Personnellement, je crois qu'il faut accueillir des réfugiés syriens, bien que j'ignore quel nombre serait raisonnable et que je crois qu'il est essentiel de prendre le temps de bien enquêter sur leur passé et leurs motivations AVANT leur entrée au pays.
Ce que je dis, c'est que les gens qui s'y opposent ou qui le remettent en question ont le droit de s'exprimer sans que leur point de vue soit diabolisé par le premier ministre et sans qu'il vienne nous dire, quelques heures après des centaines de massacres sanguinaires, que leur petite bannière est "la pire chose" qu'il ait vu!
Dans les circonstances, les gens ont raison d'être inquiets. C'est parfaitement légitime. Un leader respectueux et responsable le comprendrait et serait capable de jeter un regard critique sur son propre programme afin d'en identifier les faiblesses et de les corriger.
«Le monde démocratique est en guerre, cela fait des mois que je le dis. Il faut être naïf pour penser qu'on ne fait pas face à un état de guerre, différent de ce qu'on a connu mais tout aussi menaçant», a-t-il soutenu. «Quand on fait face à un ennemi mortel on doit le combattre avec des forces proportionnelles, et c'est ce que fait le conseil, les forces de sécurité». Quand on essaie de tuer les gens, «il faut répondre de façon proportionnelle, et c'est pourquoi que l'engagement concerté des pays de la planète est crucial».
Ouais, l'engagement des PAYS, mon Phil, des PAYS. T'sais, ce que tu ne veux pas que le Québec devienne?
Tu veux être un petit premier ministre provincial soumis, tu veux qu'on se plie à l'autorité d'Ottawa, alors ferme donc ta yeule! Occupe-toi de tes dossiers pis mêle-toi de tes crisse d'affaires. Occupe-toi des dossiers qui sont de ton ressort, comme la santé et l'éducation et laisse les affaires étrangères et la défense aux grandes personnes. Si tu veux avoir un mot à dire dans les stratégies des forces armées canadiennes, ben présente-toi donc aux prochaines élections fédérales et en attendant, ta yeule!
Tiens, parlant de gouvernement fédéral, allons donc voir ce que le merveilleux premier ministre du Canada avait à nous dire, lui:
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a publié une déclaration condamnant des actes «terribles et insensés».
Insensés? Au contraire, lorsqu'on les replace dans la logique d'un fanatique musulman, ces actes sont remplis de sens. Pour eux, tuer des kafirs, des mécréants, des gens qui refusent de croire au seul vrai dieu et d'obéir à ses commandements, c'est parfaitement sensé. C'est ce que leur Prophète leur a commandé de faire! Une fois qu'on accepte cette prémisse, ce qui serait insensé c'est de ne pas descendre des incroyants à coups de centaines!
Mais avec ses oeillères multiculturalistes, Juju est tout simplement incapable de le voir ou même de le concevoir. Pour lui, les croyances des "minorités" doivent "respectées" en tout temps et en tout lieu! Il ne faut jamais porter de jugement! Ainsi, même s'il est bien forcé d'admettre que les actes des islamistes sont "terribles", il se refuse obstinément à toute critique de l'idéologie qui motive ces actes.
Plus tard, dans une brève allocution télévisée, il a réitéré ses pensées pour «nos cousins français», avant d'affirmer que le gouvernement n'avait pour l'instant aucune information sur des Canadiens qui auraient pu être victimes des attaques à Paris. M. Trudeau a ajouté que les «conseillers en affaires de sécurité nationale m'assurent qu'on est en train de tout faire pour assurer la sécurité des Canadiens.»
T'sais, Juju, tu choisis peut-être de croire aveuglément tout ce que te disent "tes conseillers", mais ça ne veut pas dire qu'on doit le faire aussi. Ce ne sont pas tes conseillers qui viennent d'être élus, c'est toi! Qu'est-ce que tu dirais de nous expliquer ce qui est fait exactement pour assurer la sécurité des Canadiens? Qu'est-ce que tu dirais d'au moins faire semblant que tu n'es pas complètement dépassé par les événements, que tu ne t'en remets pas aveuglément à tes conseillers et que tu connais tes dossiers? Qu'est-ce que tu dirais d'avoir au moins l'apparence d'un leader?
C'est trop te demander, pas vrai?
Le nouveau premier ministre a promis de mettre fin à la campagne de bombardements aériens contre le groupe armé État islamique, mais n'a pas voulu spécifier si cette tragédie pourrait l'inciter à revoir son plan. «C'est très tôt pour tirer des conclusions», a-t-il affirmé.