C'est maintenant confirmé: Charest et Couillard supervisent la dilapidation des ressources minières québécoises à des prix dérisoires depuis des années.
Extrait de la nouvelle:
(...) le gouvernement du Québec continue de percevoir une très faible portion de la valeur des ressources non renouvelables exploitées chaque année. Selon les données compilées par Le Devoir, les minières ont versé un milliard de dollars de redevances depuis 2009, tandis que la valeur des minerais tirés du sol dépasse les 54 milliards. Cela équivaut à un taux beaucoup plus faible que la moyenne canadienne.
(...) Fait à noter, le montant des redevances payées en 2014-2015 est similaire à celui de 2009-2010. Pourtant, la valeur brute des ressources minérales a connu entre-temps une hausse considérable. Les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) indiquent en effet que la valeur du minerai tiré du sol s’élevait à 5,6 milliards de dollars en 2009, puis à 7,1 milliards en 2010. Elle a ensuite atteint un sommet de 8,5 milliards en 2011.
(...) Cela signifie que le taux moyen de redevances, par rapport à la valeur brute des ressources, se situe à 1,9%. Le taux de redevances perçues au Québec est nettement inférieur à la moyenne canadienne. Cette moyenne avoisine les 4,5%, selon des données du dernier rapport du Entrans Policy Research Group.
(...) Le gouvernement Couillard a déjà fermé la porte à un nouveau débat sur le régime de redevances minières.
(...) Le régime actuel devrait pourtant être révisé, selon la Coalition Québec meilleure mine. «Le régime de redevances n’est pas bon, parce qu’il ne s’applique toujours pas à la valeur brute produite, mais plutôt aux profits que les entreprises déclarent», fait valoir son porte-parole, Ugo Lapointe, en soulignant que les minières peuvent bénéficier de déductions fiscales.
Il rappelle ainsi qu’en 2012, le Parti québécois avait proposé d’imposer une redevance obligatoire de 5% sur la valeur brute. Il s’agissait d’une bonne idée, selon Ugo Lapointe. « Quelle que soit la valeur des profits, il faut tenir compte du fait qu’il s’agit de ressources non renouvelables. Cette richesse ne reviendra jamais, donc il faut s’assurer d’en tirer un bénéfice pour la société. »
(...) Parallèlement aux sommes perçues à travers les redevances, l’État québécois doit payer pour la décontamination et la restauration de plus de 700 sites miniers abandonnés au fil des décennies. La facture pour cet héritage toxique a déjà été évaluée à 1,2 milliard de dollars. Les redevances perçues depuis 2009 ne permettraient donc pas de payer la totalité de la facture.
Pire, le gouvernement assume les coûts de la construction des infrastructures et des services dans ces régions éloignées, ce qui vient dévorer la maigre marge de profit qu'il reste. Bref, le Plan Nord de Charest était une supercherie et que Couillard poursuit son oeuvre sous un autre nom.
Une fois qu'on sait cela, on est en droit de se demander pourquoi les libéraux persistent dans cette voie si cela ne bénéficie à personne. Connaissant la légendaire éthique libérale, il y a fort à parier qu'ils ont trouvé le moyen de se graisser la patte au passage et qu'ils obtiennent des postes pour leurs tinamis... si seulement un vrai journaliste se donnait la peine de fouiller, imaginez les horreurs de corruption qu'il y trouverait!
Extrait de la nouvelle:
(...) le gouvernement du Québec continue de percevoir une très faible portion de la valeur des ressources non renouvelables exploitées chaque année. Selon les données compilées par Le Devoir, les minières ont versé un milliard de dollars de redevances depuis 2009, tandis que la valeur des minerais tirés du sol dépasse les 54 milliards. Cela équivaut à un taux beaucoup plus faible que la moyenne canadienne.
(...) Fait à noter, le montant des redevances payées en 2014-2015 est similaire à celui de 2009-2010. Pourtant, la valeur brute des ressources minérales a connu entre-temps une hausse considérable. Les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) indiquent en effet que la valeur du minerai tiré du sol s’élevait à 5,6 milliards de dollars en 2009, puis à 7,1 milliards en 2010. Elle a ensuite atteint un sommet de 8,5 milliards en 2011.
(...) Cela signifie que le taux moyen de redevances, par rapport à la valeur brute des ressources, se situe à 1,9%. Le taux de redevances perçues au Québec est nettement inférieur à la moyenne canadienne. Cette moyenne avoisine les 4,5%, selon des données du dernier rapport du Entrans Policy Research Group.
(...) Le gouvernement Couillard a déjà fermé la porte à un nouveau débat sur le régime de redevances minières.
(...) Le régime actuel devrait pourtant être révisé, selon la Coalition Québec meilleure mine. «Le régime de redevances n’est pas bon, parce qu’il ne s’applique toujours pas à la valeur brute produite, mais plutôt aux profits que les entreprises déclarent», fait valoir son porte-parole, Ugo Lapointe, en soulignant que les minières peuvent bénéficier de déductions fiscales.
Il rappelle ainsi qu’en 2012, le Parti québécois avait proposé d’imposer une redevance obligatoire de 5% sur la valeur brute. Il s’agissait d’une bonne idée, selon Ugo Lapointe. « Quelle que soit la valeur des profits, il faut tenir compte du fait qu’il s’agit de ressources non renouvelables. Cette richesse ne reviendra jamais, donc il faut s’assurer d’en tirer un bénéfice pour la société. »
(...) Parallèlement aux sommes perçues à travers les redevances, l’État québécois doit payer pour la décontamination et la restauration de plus de 700 sites miniers abandonnés au fil des décennies. La facture pour cet héritage toxique a déjà été évaluée à 1,2 milliard de dollars. Les redevances perçues depuis 2009 ne permettraient donc pas de payer la totalité de la facture.
Pire, le gouvernement assume les coûts de la construction des infrastructures et des services dans ces régions éloignées, ce qui vient dévorer la maigre marge de profit qu'il reste. Bref, le Plan Nord de Charest était une supercherie et que Couillard poursuit son oeuvre sous un autre nom.
Une fois qu'on sait cela, on est en droit de se demander pourquoi les libéraux persistent dans cette voie si cela ne bénéficie à personne. Connaissant la légendaire éthique libérale, il y a fort à parier qu'ils ont trouvé le moyen de se graisser la patte au passage et qu'ils obtiennent des postes pour leurs tinamis... si seulement un vrai journaliste se donnait la peine de fouiller, imaginez les horreurs de corruption qu'il y trouverait!