Le gouvernement libéral coupe en éducation, mais n'allez pas croire une seule seconde que c'est la structure administrative qui écope. Ceux qui subissent, ce sont toujours les enseignants et les élèves. C'est toujours la même chose.
Extrait de l'article:
On commence à prendre la pleine mesure des compressions sur les services aux élèves. En cette rentrée scolaire, les coupes ont désormais un visage dans les classes.
Des enseignants en adaptation scolaire n’ont pas obtenu de contrat pour l’automne. Faute de postes disponibles, d’autres se sont vu attribuer la charge d’une classe ordinaire dans laquelle la moitié des élèves ont des difficultés qui nécessitent un plan d’intervention… mais pas suffisamment pour obtenir des services supplémentaires, comme ceux pour lesquels ces enseignants sont justement formés. Quant aux techniciens en éducation spécialisée, qui épaulent les professeurs en travaillant avec les «cas lourds», certains ont vu leurs heures réduites.
(...) En réunissant plus d’enfants dans un groupe, des classes ont pu être fermées, entraînant des économies. Mais la charge de travail est évidemment plus lourde pour les enseignants.
Des élèves plus «fonctionnels» ont aussi été transférés vers des classes ordinaires, sans toutefois obtenir le soutien favorisant leur intégration.
Les compressions des dernières années – 1 milliard en cinq ans, rappelle la Fédération des commissions scolaires du Québec – ont inévitablement des répercussions. Elles touchent le portefeuille des parents par des hausses de tarifs (service de garde, transport), mais elles ont aussi un coût humain lorsqu’elles réduisent les services aux élèves.
Pendant que toute l’énergie est consacrée aux «cas plus lourds», qu’en est-il des autres? Que reste-t-il pour dépister et intervenir auprès des enfants avant que leur problématique ne devienne insurmontable, qu’ils aient accumulé trop de retard scolaire et ne deviennent complètement démotivés ?
Quand la moitié d’un groupe éprouve des difficultés diverses, on ne peut reprocher à l’enseignant d’accorder moins d’attention aux élèves moins turbulents ou à ceux qui réussissent bien. (...) Mais qui se soucie que les meilleurs soient aussi appelés à se dépasser ?
(...) L’éducation n’est pas un poste de dépense comme les autres. C’est un investissement pour former la société de demain.
Et pendant ce temps, ce même parti qui égorge l'éducation sous prétexte que le gouvernement n'a pas d'argent nous offre cette jolie gifle:
La démission des députés libéraux Gilles Ouimet et Marguerite Blais entraînera un coût élevé pour les contribuables. La tenue d'une élection complémentaire dans les circonscriptions qu'ils représentaient nécessitera l'injection d'au moins un million $ de fonds publics.
À ce montant, il faut ajouter les allocations de transition versées aux députés démissionnaires. Dans le cas de Gilles Ouimet, le montant devrait dépasser les 56 000$, et devrait atteindre 150 000$ pour Marguerite Blais.
(...) En moins de deux ans, six élections complémentaires auront été nécessaires depuis le scrutin général d'avril 2014. (...) Chaque élection complémentaire coûte entre 500 000$ et 600 000$.
Austérité, austérité... c'est bon pour les enfants et les écoles, mais on ne va tout de même pas commencer à piocher dans les poches de nos p'tits amis libéraux, tout de même! Après tout, s'enrichir, c'est la raison d'être du parti!
Extrait de l'article:
On commence à prendre la pleine mesure des compressions sur les services aux élèves. En cette rentrée scolaire, les coupes ont désormais un visage dans les classes.
Des enseignants en adaptation scolaire n’ont pas obtenu de contrat pour l’automne. Faute de postes disponibles, d’autres se sont vu attribuer la charge d’une classe ordinaire dans laquelle la moitié des élèves ont des difficultés qui nécessitent un plan d’intervention… mais pas suffisamment pour obtenir des services supplémentaires, comme ceux pour lesquels ces enseignants sont justement formés. Quant aux techniciens en éducation spécialisée, qui épaulent les professeurs en travaillant avec les «cas lourds», certains ont vu leurs heures réduites.
(...) En réunissant plus d’enfants dans un groupe, des classes ont pu être fermées, entraînant des économies. Mais la charge de travail est évidemment plus lourde pour les enseignants.
Des élèves plus «fonctionnels» ont aussi été transférés vers des classes ordinaires, sans toutefois obtenir le soutien favorisant leur intégration.
Les compressions des dernières années – 1 milliard en cinq ans, rappelle la Fédération des commissions scolaires du Québec – ont inévitablement des répercussions. Elles touchent le portefeuille des parents par des hausses de tarifs (service de garde, transport), mais elles ont aussi un coût humain lorsqu’elles réduisent les services aux élèves.
Pendant que toute l’énergie est consacrée aux «cas plus lourds», qu’en est-il des autres? Que reste-t-il pour dépister et intervenir auprès des enfants avant que leur problématique ne devienne insurmontable, qu’ils aient accumulé trop de retard scolaire et ne deviennent complètement démotivés ?
Quand la moitié d’un groupe éprouve des difficultés diverses, on ne peut reprocher à l’enseignant d’accorder moins d’attention aux élèves moins turbulents ou à ceux qui réussissent bien. (...) Mais qui se soucie que les meilleurs soient aussi appelés à se dépasser ?
(...) L’éducation n’est pas un poste de dépense comme les autres. C’est un investissement pour former la société de demain.
Et pendant ce temps, ce même parti qui égorge l'éducation sous prétexte que le gouvernement n'a pas d'argent nous offre cette jolie gifle:
La démission des députés libéraux Gilles Ouimet et Marguerite Blais entraînera un coût élevé pour les contribuables. La tenue d'une élection complémentaire dans les circonscriptions qu'ils représentaient nécessitera l'injection d'au moins un million $ de fonds publics.
À ce montant, il faut ajouter les allocations de transition versées aux députés démissionnaires. Dans le cas de Gilles Ouimet, le montant devrait dépasser les 56 000$, et devrait atteindre 150 000$ pour Marguerite Blais.
(...) En moins de deux ans, six élections complémentaires auront été nécessaires depuis le scrutin général d'avril 2014. (...) Chaque élection complémentaire coûte entre 500 000$ et 600 000$.
Austérité, austérité... c'est bon pour les enfants et les écoles, mais on ne va tout de même pas commencer à piocher dans les poches de nos p'tits amis libéraux, tout de même! Après tout, s'enrichir, c'est la raison d'être du parti!