Dans un système démocratique, le gouvernement est supposé être au service de la population. Il devrait donc informer cette dernière, annoncer publiquement ses intentions, être capable de défendre ses initiatives et être ouvert aux critiques.
Or, depuis son élection, le gouvernement libéral de Couillard se caractérise par des stratégies malhonnêtes qui visent essentiellement à berner la population, à la maintenir ignorante et apathique afin de lui enfoncer dans la gorge des initiatives dont elle ne veut pas et dont il n'a jamais été question dans la dernière campagne électorale.
Ils n'étaient pas encore réélus que les magouilles avaient déjà commencé. L'avocate de l'ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté a obtenu que de nouveaux documents d'enquête policière concernant le PLQ restent secrets jusqu'après les élections provinciales.
Après avoir promis de le faire en campagne électorale, les libéraux refusent de rendre publics des avis juridiques.
Le gouvernement nous dit qu'il n'a pas le choix de sabrer dans les services publics. Il ment. C'est faux. Archi-faux.
Dans le dossier de l'environnement, Couillard dit une chose et fait le contraire.
En éducation, le gouvernement nous fait subir les pires compressions depuis 20 ans. Pourtant, cela n'a jamais été mentionné pendant la campagne, quelques mois plus tôt. Couillard souhaite transformer les cours d'histoire en sessions d'endoctrinement fédéraliste. Ils mentent à la population en lui disant que des classes surpeuplées n'ont pas d'impact sur la réussite des élèves. Ils transfèrent des écoles d'une CS à une autre pour des raisons occultes.
Le ministère de l'environnement agit comme si son mandat était d'aider les pétrolières albertaines plutôt que de protéger le patrimoine naturel du Québec. Et les scientifiques, qui pourraient opposer des objections solides à ces manoeuvres honteuses, sont mis à la porte. Un juge de la Cour supérieure révèle que le ministre ment à la population.
Le gouvernement Couillard lance un Chantier sur l’acceptabilité sociale des projets miniers et énergétiques et même si les discussions portent sur des questions d’intérêt public, celles-ci se tiennent à «huis clos».
Dans le dossier des accommodements religieux, le gouvernement libéral fait semblant d'agir mais c'est de la poudre aux yeux. Ensuite, ils refusent de répondre aux questions.
Le premier ministre Philippe Couillard fait «obstruction» au travail des médias et «nuit fortement à l'information du public» en restreignant la disponibilité de ses ministres auprès de la presse.
Couillard caresse même secrètement des projets de privatiser, au moins partiellement, la SAQ et Hydro-Québec.
Et dans le domaine de la santé, on privatise le système en catimini, sans le dire officiellement. La tactique libérale habituelle, quoi.
Extrait de cet articleécrit par un professeur de philosophie et chargé de cours en science politique:
Dans son article paru le samedi 1er août dans Le Devoir (« La médecine familiale dans la spirale du privé »), la journaliste Jessica Nadeau expliquait comment le privé étend ses tentacules dans notre système de santé. La situation n’est pas nouvelle, il s’agit d’un phénomène qui, avec ou sans loi 20, ne cesse de gagner en ampleur au Québec depuis de nombreuses années.
Au-delà de l’état des lieux, ce qui doit retenir l’attention et interpeller de manière urgente la population, c’est le constat établi par des experts autant dans le privé que dans le public: les acteurs du milieu ont cette impression partagée que Québec à un «plan non dit», soit celui de rendre la médecine de première ligne payante en procédant «à petit feu, sans trop le dire».
(...) Or, en agissant effectivement de manière à ce que la médecine généraliste devienne privée, le gouvernement libéral procède à une dérive autoritaire. Un tel changement ne peut s’effectuer sans de larges consultations de la population. D’autant plus qu’il n’y a aucune raison valable pour privatiser ainsi un nouveau domaine de la santé (après la dentisterie dans les années 1980, comme nous le rappelle l’article).
Nous assistons au dépérissement du service public en faveur du marché. Nos gouvernements serviles des nouveaux maîtres du monde vont avec les courants dominants. Le citoyen cède le pas au consommateur, le patient au client. Jamais l’actuel gouvernement n’a reçu un mandat pour procéder à une privatisation, même partielle, de notre système de santé.
Faut-il s'étonner de ces maoneuvres malhonnêtes compte tenu de ce que l'on sait à propos de l'éthique douteuse de Philippe Couillard et de ses ministres? Jugez pas vous-mêmes:
Couillard et Amorfix
Couillard et les primes
Khadir à son meilleur
Logique Couillard
Priorités libérales
Éthique libérale
Le petit sideline de Bolduc
"Charest et Bibeau ont changé la culture du financement au PLQ"
Le PLQ c'est...
"Complot criminel"
La Presse libérale fédéraliste
Dossier Couillard
PLQ: culot et opportunisme
Couillard à la rescousse!
La joke du jour
L'art de nous crosser
Dans les rouages du parti libéral
Or, depuis son élection, le gouvernement libéral de Couillard se caractérise par des stratégies malhonnêtes qui visent essentiellement à berner la population, à la maintenir ignorante et apathique afin de lui enfoncer dans la gorge des initiatives dont elle ne veut pas et dont il n'a jamais été question dans la dernière campagne électorale.
Ils n'étaient pas encore réélus que les magouilles avaient déjà commencé. L'avocate de l'ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté a obtenu que de nouveaux documents d'enquête policière concernant le PLQ restent secrets jusqu'après les élections provinciales.
Après avoir promis de le faire en campagne électorale, les libéraux refusent de rendre publics des avis juridiques.
Le gouvernement nous dit qu'il n'a pas le choix de sabrer dans les services publics. Il ment. C'est faux. Archi-faux.
Dans le dossier de l'environnement, Couillard dit une chose et fait le contraire.
En éducation, le gouvernement nous fait subir les pires compressions depuis 20 ans. Pourtant, cela n'a jamais été mentionné pendant la campagne, quelques mois plus tôt. Couillard souhaite transformer les cours d'histoire en sessions d'endoctrinement fédéraliste. Ils mentent à la population en lui disant que des classes surpeuplées n'ont pas d'impact sur la réussite des élèves. Ils transfèrent des écoles d'une CS à une autre pour des raisons occultes.
Le ministère de l'environnement agit comme si son mandat était d'aider les pétrolières albertaines plutôt que de protéger le patrimoine naturel du Québec. Et les scientifiques, qui pourraient opposer des objections solides à ces manoeuvres honteuses, sont mis à la porte. Un juge de la Cour supérieure révèle que le ministre ment à la population.
Le gouvernement Couillard lance un Chantier sur l’acceptabilité sociale des projets miniers et énergétiques et même si les discussions portent sur des questions d’intérêt public, celles-ci se tiennent à «huis clos».
Dans le dossier des accommodements religieux, le gouvernement libéral fait semblant d'agir mais c'est de la poudre aux yeux. Ensuite, ils refusent de répondre aux questions.
Le premier ministre Philippe Couillard fait «obstruction» au travail des médias et «nuit fortement à l'information du public» en restreignant la disponibilité de ses ministres auprès de la presse.
Couillard caresse même secrètement des projets de privatiser, au moins partiellement, la SAQ et Hydro-Québec.
Et dans le domaine de la santé, on privatise le système en catimini, sans le dire officiellement. La tactique libérale habituelle, quoi.
Extrait de cet articleécrit par un professeur de philosophie et chargé de cours en science politique:
Dans son article paru le samedi 1er août dans Le Devoir (« La médecine familiale dans la spirale du privé »), la journaliste Jessica Nadeau expliquait comment le privé étend ses tentacules dans notre système de santé. La situation n’est pas nouvelle, il s’agit d’un phénomène qui, avec ou sans loi 20, ne cesse de gagner en ampleur au Québec depuis de nombreuses années.
Au-delà de l’état des lieux, ce qui doit retenir l’attention et interpeller de manière urgente la population, c’est le constat établi par des experts autant dans le privé que dans le public: les acteurs du milieu ont cette impression partagée que Québec à un «plan non dit», soit celui de rendre la médecine de première ligne payante en procédant «à petit feu, sans trop le dire».
(...) Or, en agissant effectivement de manière à ce que la médecine généraliste devienne privée, le gouvernement libéral procède à une dérive autoritaire. Un tel changement ne peut s’effectuer sans de larges consultations de la population. D’autant plus qu’il n’y a aucune raison valable pour privatiser ainsi un nouveau domaine de la santé (après la dentisterie dans les années 1980, comme nous le rappelle l’article).
Nous assistons au dépérissement du service public en faveur du marché. Nos gouvernements serviles des nouveaux maîtres du monde vont avec les courants dominants. Le citoyen cède le pas au consommateur, le patient au client. Jamais l’actuel gouvernement n’a reçu un mandat pour procéder à une privatisation, même partielle, de notre système de santé.
Faut-il s'étonner de ces maoneuvres malhonnêtes compte tenu de ce que l'on sait à propos de l'éthique douteuse de Philippe Couillard et de ses ministres? Jugez pas vous-mêmes:
Couillard et Amorfix
Couillard et les primes
Khadir à son meilleur
Logique Couillard
Priorités libérales
Éthique libérale
Le petit sideline de Bolduc
"Charest et Bibeau ont changé la culture du financement au PLQ"
"Complot criminel"
La Presse libérale fédéraliste
Dossier Couillard
PLQ: culot et opportunisme
Couillard à la rescousse!
La joke du jour
L'art de nous crosser
Dans les rouages du parti libéral