L'autre jour, je parlais de la situation de paranoïa qui prévaut à l'université d'Ottawa présentement et, par hasard, je suis tombé sur cette entrevue avec Karen Straughan qui touche au sujet du viol. Plusieurs faits intéressants se dégagent de celle-ci et ils viennent bousculer plusieurs des préjugés misandres qui existent dans notre société. Je retiens ceux-ci:
1- (2:50) Il est tout à fait possible que des femmes soient être physiquement violentes sans que ce soit nécessairement de l'auto-défense.
2- (6:30) Lorsque des gens comme Straughan sont invités à parler dans des universités, par exemple, les groupes féministes organisent des démonstrations le même jour, mais à propos d'un sujet complètement différent afin de détourner l'attention des médias.
3- (8:50) Des groupes féministes ont donné des "séminaires" aux employés de Facebook afin que ces derniers soient en mesure de faire disparaître le contenu misogyne, mais la censure dépasse le mandat initiale en faisant disparaître les résultats d'études qui viennent invalider certains arguments du féminisme, comme par exemple une étude gouvernementale qui démontrait qu'il y a autant d'hommes qui sont victimes de violence aux mains des femmes qu'il y a de femmes victimes de violence aux mains des hommes.
4- (10:30) Aux États-Unis, 40% des viols commis en 2009 ont été perpétrés par des femmes contre des hommes. Or, ces statistiques demeurent largement ignorées à cause de la définition traditionnelle du viol qui exige qu'il y ait pénétration de la victime. Cette définition a été proposée par... vous l'avez deviné... une féministe.
5- (14:40) Le discours féministe veut nous faire croire que les femmes sont victimes de la vaste majorité des viols et que cet aspect prédateur est tout simplement un comportement propre aux hommes, passant sous silence le fait que des femmes en sont également coupables. De plus, il attache cette déviance sexuelle dont ne sont coupables qu'une infime partie des hommes, au concept même de masculinité. Bref, le viol n'est pas une pathologie, c'est simplement un comportement mâle. Pourtant, seulement environ 5% des hommes commettent un ou des viols au cour de leur vie.
6- (16:20) Certaines féministes vont jusqu'à affirmer que tous les hommes seraient des violeurs s'ils en avaient l'opportunité.
7- (16:40) Une véritable hystérie existe dès qu'il est question de viol. Il est impossible d'avoir une discussion calme et posée à propos de ce sujet. Les tentatives d'aborder le sujet dégénèrent en attaques mesquines de la part des féministes. Elle cite en exemple un article publié par le New York Times dans lequel un chroniqueur attrait l'attention sur l'injustice qui prévaut dans des cas de relations sexuelles où l'alcool est en cause. En effet, même si l'homme est aussi saoul que la femme et que les deux ont consenti dans cet état à avoir une relation sexuelle, les deux participants auront des conséquences fort différentes le lendemain matin en cas de regrets: l'homme sera automatiquement perçu comme un violeur et la femme comme une victime. L'état d'ébriété libère la femme du consentement qu'elle a donné, mais l'homme est considéré encore plus coupable que s'il avait été à jeun. Bref, l'article du NYT a tellement enragé les féministes que 14 articles furieux ont été publiés le lendemain, exigeant tous son congédiement.
8- (26:00) Dans le cas de n'importe quel crime, la personne est considéré innocente jusqu'à preuve du contraire, il te revient donc de prouver que du tort t'a été causé. Tu dois prouver que ton accusation est fondée. Mais dans le cas de viols, les féministes considèrent que ce processus est opprimant pour les femmes et qu'il devrait être inversé. Elles voudraient que ce soit l'homme qui ait à prouver qu'il y avait consentement. En fin de compte, elles voudraient inverser tout le processus judiciaire pour ce seul crime qu'elles considèrent comme un crime masculin dont les femmes sont les victimes, ce qui est inexact.
9- (27:30) On veut nous faire croire que nous vivons dans une société qui est tolérante du viol, or c'est faux. La plupart des hommes qui ont été lynchés jusqu'aux années 30 aux USA l'ont été à cause d'accusations de crimes sexuels. Lorsqu'on demande aux hommes de quel crime ils souhaitent le moins être accusés entre le vol, le viol et le meurtre, la majorité d'entre eux répond le viol, parce que c'est un geste qui les répugne. Des gens qui sont accusés de viol, à trot ou à raison, sont agressés par des vigilantes. Mais malgré tout cela, on veut nous faire croire que nous vivons dans une culture qui est tolérante à l'égard du viol.
10- (34:50) Pourquoi une femme accuserait-elle quelqu'un de viol si ce n'était pas vrai? Malheureusement, pour toute une panoplie de raisons. Écoutez ce segment pour quelques exemples.