L'aspect le plus détestable, le plus corrompu et le plus antidémocratique de la politique américaine est dorénavant une réalité canadienne. Extrait de la nouvelle:
Le pouvoir occulte de l’argent prend une place grandissante dans la campagne électorale qui s’amorce au pays: inspirés par les États-Unis, des groupes de pression lancent des messages financés à coups de millions de dollars sans aucun contrôle d’Élections Canada.
Un nouveau groupe conservateur vient de plonger dans la mêlée pour favoriser la réélection du gouvernement Harper. Le groupe nomméHarperPAC s’inspire directement des «political action committees» (PAC) américains. Le HarperPAC, formé majoritairement d’anciens stratèges conservateurs à Ottawa, a lancé lundi une campagne négative contre le chef libéral, Justin Trudeau.
Cette offensive conservatrice se veut une réplique directe à l’organisation Engage Canada, mise sur pied la semaine dernière par des militants libéraux et néodémocrates pour diffuser le message progressiste en vue des élections fédérales. Le groupe a lancé lui aussi une vaste campagne visant à défaire le gouvernement Harper au scrutin du mois d’octobre prochain.
Ces organisations sont en désaccord sur le plan politique, mais ont plusieurs points en commun: les électeurs canadiens ignorent exactement qui est derrière les deux groupes, combien d’argent ils ont amassé et qui fournit les millions de dollars nécessaires à leurs campagnes. Ils peuvent aussi dépenser sans aucune limite tant que la campagne électorale n’aura pas été officiellement déclenchée par le premier ministre Stephen Harper, probablement à la mi-septembre.
(...) «On ne sait pas où ils prennent leur argent. Ça peut provenir d’entreprises, de syndicats ou d’autres groupes du Canada, ou même de l’étranger, des États-Unis jusqu’à la Chine», affirme-t-il au Devoir.
«On s’était inspirés de René Lévesque pour limiter l’influence des entreprises et des syndicats dans la démocratie canadienne. Mais on s’en vient comme aux États-Unis, où il n’y a aucun contrôle sur l’argent dépensé en campagne électorale», ajoute M. Kingsley.
Le pouvoir occulte de l’argent prend une place grandissante dans la campagne électorale qui s’amorce au pays: inspirés par les États-Unis, des groupes de pression lancent des messages financés à coups de millions de dollars sans aucun contrôle d’Élections Canada.
Un nouveau groupe conservateur vient de plonger dans la mêlée pour favoriser la réélection du gouvernement Harper. Le groupe nomméHarperPAC s’inspire directement des «political action committees» (PAC) américains. Le HarperPAC, formé majoritairement d’anciens stratèges conservateurs à Ottawa, a lancé lundi une campagne négative contre le chef libéral, Justin Trudeau.
Cette offensive conservatrice se veut une réplique directe à l’organisation Engage Canada, mise sur pied la semaine dernière par des militants libéraux et néodémocrates pour diffuser le message progressiste en vue des élections fédérales. Le groupe a lancé lui aussi une vaste campagne visant à défaire le gouvernement Harper au scrutin du mois d’octobre prochain.
Ces organisations sont en désaccord sur le plan politique, mais ont plusieurs points en commun: les électeurs canadiens ignorent exactement qui est derrière les deux groupes, combien d’argent ils ont amassé et qui fournit les millions de dollars nécessaires à leurs campagnes. Ils peuvent aussi dépenser sans aucune limite tant que la campagne électorale n’aura pas été officiellement déclenchée par le premier ministre Stephen Harper, probablement à la mi-septembre.
(...) «On ne sait pas où ils prennent leur argent. Ça peut provenir d’entreprises, de syndicats ou d’autres groupes du Canada, ou même de l’étranger, des États-Unis jusqu’à la Chine», affirme-t-il au Devoir.
«On s’était inspirés de René Lévesque pour limiter l’influence des entreprises et des syndicats dans la démocratie canadienne. Mais on s’en vient comme aux États-Unis, où il n’y a aucun contrôle sur l’argent dépensé en campagne électorale», ajoute M. Kingsley.