Ce n'est pas moi qui le dit. Extrait de l'article:
Le retour à l’équilibre budgétaire se fera sur le dos des élèves, affirment les acteurs du réseau de l’éducation. Les commissions scolaires estiment le manque à gagner à 350 millions $, ce qui représente les pires compressions depuis près de 20 ans.
Selon la Fédération des commissions scolaires, la faible augmentation de 0,2% de leur budget ne permet pas de couvrir les coûts de système, évalués à 3%. Les coupes dans les services directs aux élèves seront inévitables, prévient-on. Depuis six ans, le réseau scolaire public a dû jongler avec des compressions de plus de 1 milliard $.
Qu'est-ce que vous croyiez? Que les commissions scolaires couperaient dans les fonctionnaires et les bureaucrates! Ha! Elles nous le disent sans détour: ce sont les services directs aux élèves qui vont être coupés. Ça ne saurait être plus clair.
Dans le réseau collégial, la Fédération des cégeps évalue le manque à gagner à 40 millions $ pour 2015-2016. «Pour l’éducation, c’est le budget du désengagement», a lancé Alexis Tremblay, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
Le réseau universitaire écope de son côté d’une coupe nette de 73 millions $ selon les crédits budgétaires, si on tient compte de la ponction de 31 millions $ déjà prélevée au cours de l’année passée. Ce manque à gagner s’ajoute aux compressions record de 200 millions $ imposées en 2014-2015 et ne tient pas compte de la hausse des coûts de système. «On est en train de démolir le réseau universitaire», a affirmé Jonathan Bouchard, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec.
(...)
«Il y a un discours contradictoire de la part du gouvernement. On veut arriver à l’équilibre budgétaire pour l’avenir de nos jeunes, mais ce sont ces mêmes jeunes qu’on est en train d’hypothéquer en coupant dans l’éducation.»
– Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Le retour à l’équilibre budgétaire se fera sur le dos des élèves, affirment les acteurs du réseau de l’éducation. Les commissions scolaires estiment le manque à gagner à 350 millions $, ce qui représente les pires compressions depuis près de 20 ans.
Selon la Fédération des commissions scolaires, la faible augmentation de 0,2% de leur budget ne permet pas de couvrir les coûts de système, évalués à 3%. Les coupes dans les services directs aux élèves seront inévitables, prévient-on. Depuis six ans, le réseau scolaire public a dû jongler avec des compressions de plus de 1 milliard $.
Qu'est-ce que vous croyiez? Que les commissions scolaires couperaient dans les fonctionnaires et les bureaucrates! Ha! Elles nous le disent sans détour: ce sont les services directs aux élèves qui vont être coupés. Ça ne saurait être plus clair.
Dans le réseau collégial, la Fédération des cégeps évalue le manque à gagner à 40 millions $ pour 2015-2016. «Pour l’éducation, c’est le budget du désengagement», a lancé Alexis Tremblay, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
Le réseau universitaire écope de son côté d’une coupe nette de 73 millions $ selon les crédits budgétaires, si on tient compte de la ponction de 31 millions $ déjà prélevée au cours de l’année passée. Ce manque à gagner s’ajoute aux compressions record de 200 millions $ imposées en 2014-2015 et ne tient pas compte de la hausse des coûts de système. «On est en train de démolir le réseau universitaire», a affirmé Jonathan Bouchard, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec.
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«Il y a un discours contradictoire de la part du gouvernement. On veut arriver à l’équilibre budgétaire pour l’avenir de nos jeunes, mais ce sont ces mêmes jeunes qu’on est en train d’hypothéquer en coupant dans l’éducation.»
– Louise Chabot, présidente de la CSQ.