Extrait de la nouvelle:
Malgré des avertissements à se conformer, de nombreuses écoles privées détentrices de permis, et dont certaines sont même subventionnées par le ministère de l’Éducation (MELS), continuent d’enfreindre la loi, a constaté Le Devoir. Parmi elles, quatre écoles juives, qui ne respectent pas le régime pédagogique depuis au moins sept ans, détiennent toujours un permis et continuent d’être subventionnées par le MELS, malgré d’importantes lacunes, d’après le dernier rapport de la Commission consultative de l’enseignement privé (CCEP) rendu public mardi.
Ces quatre écoles juives orthodoxes subventionnées font partie d’un groupe de cinq qui s’étaient fait donner un ultimatum par Québec pour se conformer au maximum en 2014. L’une d’elles, le Collège rabbinique du Canada, a fermé ses portes et les quatre autres ont vu leur situation à nouveau tolérée l’an dernier, à la demande du ministre de l’Éducation Yves Bolduc.
Or, si des progrès ont été constatés par la CCEP, elles présentent toutes des manquements au régime pédagogique. Les manuels, les matières enseignées et les bulletins ne sont pas tous conformes, le cours Éthique et culture religieuse n’est pas enseigné tel que l’exige le MELS et des enseignants n’ont toujours pas de brevet. Deux des quatre écoles, l’École communautaire Belz et la Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah reçoivent un avis défavorable de la CCEP. Cette dernière école est celle qui éprouve des difficultés majeures à se conformer, et ce, depuis 2008 et même avant.
Les deux autres, les écoles communautaires Skver et l’école Première Mesifta du Canada, présentent elles aussi de nombreux manquements à la loi, mais la CCEP est d’avis que certains progrès ont été réalisés et que leur permis et leur subvention (« l’agrément ») devraient être prolongés d’au moins un an.
(...) Parmi les écoles qui ne respectent pas la loi figure un bon nombre d’écoles religieuses. L’école Le Savoir, dont TVA révélait qu’elle était financée en partie par le Koweït et que ses installations étaient la propriété de la Muslim Association of Canada (MAC), liée aux Frères musulmans, reçoit un avis défavorable de la CCEP en ce qui concerne sa demande de subvention. La CCEP ne mentionne toutefois pas les informations rapportées par TVA et fait remarquer que l’école a accompli certains progrès, tout en soulignant des lacunes au passage.
Subventionnée par le MELS, l’Académie Ibn Sina, qui dessert la communauté chiite de Montréal, a vue son permis renouvelé maintes reprises sous conditions, en raison de ses nombreuses irrégularités. Malgré le fait qu’elle présente encore des lacunes, la CCEP recommande le renouvellement du permis pour une période limitée à deux ans.
L’Académie Étoile du Nord de Laval n’est toujours pas conforme, bien qu’on lui eût retiré son permis pour une année, soit 2011-2012.
En partie subventionnée, l’école Ali Ibn Abi Talib n’est pas non plus conforme en tous points, mais la CCEP souligne que «l’établissement travaille avec sérieux pour répondre aux exigences» et recommande le renouvellement de son permis et de sa subvention.
L’église-école Académie chrétienne de la foi, l’école primaire Académie chrétienne Rive-Nord, l’École apostolique de Chicoutimi et l’école chrétienne Emmanuel présentent aussi des lacunes, mais reçoivent un avis favorable de la CCEP.
Malgré des avertissements à se conformer, de nombreuses écoles privées détentrices de permis, et dont certaines sont même subventionnées par le ministère de l’Éducation (MELS), continuent d’enfreindre la loi, a constaté Le Devoir. Parmi elles, quatre écoles juives, qui ne respectent pas le régime pédagogique depuis au moins sept ans, détiennent toujours un permis et continuent d’être subventionnées par le MELS, malgré d’importantes lacunes, d’après le dernier rapport de la Commission consultative de l’enseignement privé (CCEP) rendu public mardi.
Ces quatre écoles juives orthodoxes subventionnées font partie d’un groupe de cinq qui s’étaient fait donner un ultimatum par Québec pour se conformer au maximum en 2014. L’une d’elles, le Collège rabbinique du Canada, a fermé ses portes et les quatre autres ont vu leur situation à nouveau tolérée l’an dernier, à la demande du ministre de l’Éducation Yves Bolduc.
Or, si des progrès ont été constatés par la CCEP, elles présentent toutes des manquements au régime pédagogique. Les manuels, les matières enseignées et les bulletins ne sont pas tous conformes, le cours Éthique et culture religieuse n’est pas enseigné tel que l’exige le MELS et des enseignants n’ont toujours pas de brevet. Deux des quatre écoles, l’École communautaire Belz et la Yeshiva Gedola Merkaz Hatorah reçoivent un avis défavorable de la CCEP. Cette dernière école est celle qui éprouve des difficultés majeures à se conformer, et ce, depuis 2008 et même avant.
Les deux autres, les écoles communautaires Skver et l’école Première Mesifta du Canada, présentent elles aussi de nombreux manquements à la loi, mais la CCEP est d’avis que certains progrès ont été réalisés et que leur permis et leur subvention (« l’agrément ») devraient être prolongés d’au moins un an.
(...) Parmi les écoles qui ne respectent pas la loi figure un bon nombre d’écoles religieuses. L’école Le Savoir, dont TVA révélait qu’elle était financée en partie par le Koweït et que ses installations étaient la propriété de la Muslim Association of Canada (MAC), liée aux Frères musulmans, reçoit un avis défavorable de la CCEP en ce qui concerne sa demande de subvention. La CCEP ne mentionne toutefois pas les informations rapportées par TVA et fait remarquer que l’école a accompli certains progrès, tout en soulignant des lacunes au passage.
Subventionnée par le MELS, l’Académie Ibn Sina, qui dessert la communauté chiite de Montréal, a vue son permis renouvelé maintes reprises sous conditions, en raison de ses nombreuses irrégularités. Malgré le fait qu’elle présente encore des lacunes, la CCEP recommande le renouvellement du permis pour une période limitée à deux ans.
L’Académie Étoile du Nord de Laval n’est toujours pas conforme, bien qu’on lui eût retiré son permis pour une année, soit 2011-2012.
En partie subventionnée, l’école Ali Ibn Abi Talib n’est pas non plus conforme en tous points, mais la CCEP souligne que «l’établissement travaille avec sérieux pour répondre aux exigences» et recommande le renouvellement de son permis et de sa subvention.
L’église-école Académie chrétienne de la foi, l’école primaire Académie chrétienne Rive-Nord, l’École apostolique de Chicoutimi et l’école chrétienne Emmanuel présentent aussi des lacunes, mais reçoivent un avis favorable de la CCEP.