Le débat public m'exaspère complètement.
On dirait qu'il n'y a pas moyen d'avoir un débat sans que ce dernier dégénère en festival des cons.
Prenons le débat à propos des islamistes fanatiques, par exemple. De part et d'autres, tu as des gens avec des positions stupides: à gauche les multiculturalistes qui associent toute critique à du racisme, de la xénophobie et de "l'islamophobie". À droite, tu as des vrais connards intolérants qui disent n'importe quoi et qui considèrent que la violence contre des musulmans est légitime.
Et dans le milieu de tous ces cons, il y a des gens qui essaient d'avoir une conversation honnête et sensée, avec des arguments raisonnables, mais ils n'y arrivent pas à cause de tous ces cons. Parce que lorsque tu essaies de discuter avec un con de gauche, il va t'associer aux cons de droite: "T'es un raciste!" Et si tu parles à un con de droite, il va t'associer aux cons de gauche: "Tu es à genoux devant les barbus!"
Je prends l'exemple du fanatisme religieux, mais c'est vrai d'un nombre considérable de débats qui mériteraient pourtant qu'on s'y attarde intelligemment et qu'on prenne le temps de débattre calmement, en utilisant des arguments ancrés dans la réalité.
Mais non, c'est toujours la même histoire, que ce soit à propos de la politique, du féminisme, de la crise climatique ou de la souveraineté du Québec, le débat dégénère peu à peu. Les cons polarisent tout et prennent le contrôle. Plutôt que d'écouter ce que la personne dit, on caricature, on extrapole et on tourne ses arguments en dérision. Et comme la plupart des gens ne prennent pas la peine de réfléchir par eux-mêmes ou en sont incapables, ils adoptent une des deux positions extrêmes et la défendent en faisant fi de toutes les contradictions et de la superficialité de leurs pseudo-arguments.
Complètement exaspérant, je vous dis.
J'espère que ceux qui sont aussi écoeurés que moi trouvent occasionnellement sur ce blogue des textes plus nuancés et moins cons que ce dont nous gavent constamment les médias. Et si jamais j'écris des conneries, sentez-vous toujours très à l'aise de me planter.
On dirait qu'il n'y a pas moyen d'avoir un débat sans que ce dernier dégénère en festival des cons.
Prenons le débat à propos des islamistes fanatiques, par exemple. De part et d'autres, tu as des gens avec des positions stupides: à gauche les multiculturalistes qui associent toute critique à du racisme, de la xénophobie et de "l'islamophobie". À droite, tu as des vrais connards intolérants qui disent n'importe quoi et qui considèrent que la violence contre des musulmans est légitime.
Et dans le milieu de tous ces cons, il y a des gens qui essaient d'avoir une conversation honnête et sensée, avec des arguments raisonnables, mais ils n'y arrivent pas à cause de tous ces cons. Parce que lorsque tu essaies de discuter avec un con de gauche, il va t'associer aux cons de droite: "T'es un raciste!" Et si tu parles à un con de droite, il va t'associer aux cons de gauche: "Tu es à genoux devant les barbus!"
Je prends l'exemple du fanatisme religieux, mais c'est vrai d'un nombre considérable de débats qui mériteraient pourtant qu'on s'y attarde intelligemment et qu'on prenne le temps de débattre calmement, en utilisant des arguments ancrés dans la réalité.
Mais non, c'est toujours la même histoire, que ce soit à propos de la politique, du féminisme, de la crise climatique ou de la souveraineté du Québec, le débat dégénère peu à peu. Les cons polarisent tout et prennent le contrôle. Plutôt que d'écouter ce que la personne dit, on caricature, on extrapole et on tourne ses arguments en dérision. Et comme la plupart des gens ne prennent pas la peine de réfléchir par eux-mêmes ou en sont incapables, ils adoptent une des deux positions extrêmes et la défendent en faisant fi de toutes les contradictions et de la superficialité de leurs pseudo-arguments.
Complètement exaspérant, je vous dis.
J'espère que ceux qui sont aussi écoeurés que moi trouvent occasionnellement sur ce blogue des textes plus nuancés et moins cons que ce dont nous gavent constamment les médias. Et si jamais j'écris des conneries, sentez-vous toujours très à l'aise de me planter.