Récemment, La Presse et les autres médias fédéralistes n'ont pas manqué de claironner sur tous les toits que le Québec recevrait un montant record en péréquation:
On a essentiellement droit au même cirque à chaque année. Le message véhiculé par les médias fédéralistes est clair: le Québec est PAUVRE, il reçoit une somme ÉNORME du gouvernement fédéral et après ça, y'a des zigotos de séparatisses qui viennent essayer de nous faire croire qu'il serait dans notre intérêt de quitter le Canada et de cracher sur ce trésor.
L'argument est alors repris largement par la population. Je ne compte plus le nombre de fois où des gens m'ont parlé de péréquation comme s'il s'agissait de l'argument final, celui qui cassait définitivement toute conversation à propos de la souveraineté. "On est trop pauvres pour se séparer.""On n'a pas les moyens.""Sans les transferts fédéraux, on serait dans la rue!"
Pire, le premier ministre du Québec se sert même de cet argument pour justifier des décision prises à l'encontre des intérêts des citoyens!
Le problème, évidemment, c'est qu'il s'agit ici de propagande pure et simple. Et elle est malheureusement très efficace.
Personnellement, je dois dire que l'argument ne m'intéresse pas vraiment. La question de la souveraineté ne se résume pas pour moi à un simple calcul budgétaire. À mon avis, la souveraineté d'un pays est inestimable, elle n'a pas de prix. C'est pour cette raison qu'on ne voit jamais de petits pays abandonner leur souveraineté à des voisisns plus gros et plus riches qu'eux.
La Nouvelle-Zélande n'a aucune intention de devenir une province de l'Australie, malgré le fait que l'économie de cette dernière soit beaucoup plus puissante et solide que la sienne (sans parler du fait que d'un point de vue linguistique et culturel, ces deux pays sont beaucoup plus semblables que le Québec l'est au reste du Canada). Le Portugal n'a aucune intention d'abandonner sa souveraineté à l'Espagne, malgré son économie précaire. La Grèce est en faillite, pourtant personne là-bas ne parle de devenir une province d'un pays voisin.
Bref, si aucun de ces pays n'envisagent l'abandon de sa souveraineté à un voisin, même si cela représenterait une source de revenus supplémentaire, c'est donc qu'ils jugent que leur souveraineté est plus précieuse que ces revenus.
Mais puisque les fédéralistes que je connais ne semblent pas voir ceci et qu'ils me bombardent inlassablement avec leurs histoires de péréquation, alors je suis bien obligé de parler leur langue pour tenter de leur faire comprendre.
Le problème, c'est que le montant de péréquation qu'annoncent en grandes pompes les médias fédéralistes à chaque année est une fumisterie.
Pourquoi?
Parce qu'il ne prend pas en considération le fait que la fédération canadienne a un coût.
Les Québécois paient des taxes et des impôts au gouvernement fédéral. Ils contribuent financièrement à ce pays.
Les médias aiment beaucoup parler de la péréquation comme s'il s'agissait d'un cadeau tombé du ciel, mais ils ne parlent jamais du COÛT du Canada et elle est là toute leur malhonnêteté servile.
Quel est le coût de notre appartenance à la fédération canadienne?
Il y a tout d'abord les taxes et impôts que les Québécois paient au gouvernement fédéral. C'est l'évidence même et pourtant, personne n'en parle jamais.
Il y a aussi le COÛT de l'exploitation du sable bitumineux de l'Alberta. Les médias nous disent que le paiement de péréquation que nous recevons est GRÂCE à cette exploitation (extraordinairement destructrice pour l'environnement, en passant). Mais encore une fois, ils ne disent pas que l'exportation de cette ressource est en grande partie responsable de l'augmentation de la valeur du dollar canadien, ce qui a grandement contribué à la réduction des exportations québécoises et à l'anéantissement de notre secteur manufacturier.
Vous préférez des industries vibrantes et rentables qui engagent du monde ou un chèque d'Ottawa, vous?
Mais bon, je ne suis pas économiste, alors je laisse des gens plus qualifiés que moi vous expliquer:
On a essentiellement droit au même cirque à chaque année. Le message véhiculé par les médias fédéralistes est clair: le Québec est PAUVRE, il reçoit une somme ÉNORME du gouvernement fédéral et après ça, y'a des zigotos de séparatisses qui viennent essayer de nous faire croire qu'il serait dans notre intérêt de quitter le Canada et de cracher sur ce trésor.
L'argument est alors repris largement par la population. Je ne compte plus le nombre de fois où des gens m'ont parlé de péréquation comme s'il s'agissait de l'argument final, celui qui cassait définitivement toute conversation à propos de la souveraineté. "On est trop pauvres pour se séparer.""On n'a pas les moyens.""Sans les transferts fédéraux, on serait dans la rue!"
Pire, le premier ministre du Québec se sert même de cet argument pour justifier des décision prises à l'encontre des intérêts des citoyens!
Le problème, évidemment, c'est qu'il s'agit ici de propagande pure et simple. Et elle est malheureusement très efficace.
Personnellement, je dois dire que l'argument ne m'intéresse pas vraiment. La question de la souveraineté ne se résume pas pour moi à un simple calcul budgétaire. À mon avis, la souveraineté d'un pays est inestimable, elle n'a pas de prix. C'est pour cette raison qu'on ne voit jamais de petits pays abandonner leur souveraineté à des voisisns plus gros et plus riches qu'eux.
La Nouvelle-Zélande n'a aucune intention de devenir une province de l'Australie, malgré le fait que l'économie de cette dernière soit beaucoup plus puissante et solide que la sienne (sans parler du fait que d'un point de vue linguistique et culturel, ces deux pays sont beaucoup plus semblables que le Québec l'est au reste du Canada). Le Portugal n'a aucune intention d'abandonner sa souveraineté à l'Espagne, malgré son économie précaire. La Grèce est en faillite, pourtant personne là-bas ne parle de devenir une province d'un pays voisin.
Bref, si aucun de ces pays n'envisagent l'abandon de sa souveraineté à un voisin, même si cela représenterait une source de revenus supplémentaire, c'est donc qu'ils jugent que leur souveraineté est plus précieuse que ces revenus.
Mais puisque les fédéralistes que je connais ne semblent pas voir ceci et qu'ils me bombardent inlassablement avec leurs histoires de péréquation, alors je suis bien obligé de parler leur langue pour tenter de leur faire comprendre.
Le problème, c'est que le montant de péréquation qu'annoncent en grandes pompes les médias fédéralistes à chaque année est une fumisterie.
Pourquoi?
Parce qu'il ne prend pas en considération le fait que la fédération canadienne a un coût.
Les Québécois paient des taxes et des impôts au gouvernement fédéral. Ils contribuent financièrement à ce pays.
Les médias aiment beaucoup parler de la péréquation comme s'il s'agissait d'un cadeau tombé du ciel, mais ils ne parlent jamais du COÛT du Canada et elle est là toute leur malhonnêteté servile.
Quel est le coût de notre appartenance à la fédération canadienne?
Il y a tout d'abord les taxes et impôts que les Québécois paient au gouvernement fédéral. C'est l'évidence même et pourtant, personne n'en parle jamais.
Il y a aussi le COÛT de l'exploitation du sable bitumineux de l'Alberta. Les médias nous disent que le paiement de péréquation que nous recevons est GRÂCE à cette exploitation (extraordinairement destructrice pour l'environnement, en passant). Mais encore une fois, ils ne disent pas que l'exportation de cette ressource est en grande partie responsable de l'augmentation de la valeur du dollar canadien, ce qui a grandement contribué à la réduction des exportations québécoises et à l'anéantissement de notre secteur manufacturier.
Vous préférez des industries vibrantes et rentables qui engagent du monde ou un chèque d'Ottawa, vous?
Mais bon, je ne suis pas économiste, alors je laisse des gens plus qualifiés que moi vous expliquer: