Les élucubrations délirantes des féministes sont mainstream. Elles ont profondément pénétré la conscience collective. Elles ont acquis le statut d'Évangiles. Les médias ne les remettent pas en question et ne les critiquent jamais. Les féministes peuvent littéralement dire n'importe quoi sans que quiconque ne réagisse. Au contraire, les journalistes opinent du chapeau comme si c'était plein de bon sens.
Voilà que Pauline Marois se joint à la fête, apportant aux arguments féministes les plus stupides une couche supplémentaire d'apparente respectabilité.
Extrait de l'ahurissante nouvelle:
Marc Lépine n'était pas qu'un fou: c'est la misogynie et l'inégalité entre les sexes qui ont permis au tireur de Polytechnique de croire qu'il avait le droit de tuer 14 femmes le 6 décembre 1989, croit Pauline Marois.
Prenez le temps de relire cette phrase avant de continuer.
Ouais, vous avez bien lu, notre première première ministre pense que le massacre de Polytechnique n'a pas été principalement provoqué par la maladie mentale du tireur. Non, c'est à cause de la misogynie ambiante! C'est parce que les hommes détestent les femmes!
Tabarnak...
UN débile tue des femmes à UNE reprise il y a 25 ans et quelle conclusion tire-t-elle? MISOGYNIE GÉNÉRALE! LES HOMMES HAÏSSENT LES FEMMES!
Si nous visons dans une société à ce point sexiste et haineuse, Mme Marois, pourquoi n'y a-t-il eu qu'UN seul massacre comme celui de Poly? Si la haine des femmes était à ce point généralisée, on pourrait s'attendre à ce que ce genre de geste monstrueux soit fréquent, non?
Et si demain matin, un détraqué blond entrait dans un centre d'achats et, dans sa lubie hallucinatoire, décidait de séparer les roux des autres badauds et de les abattre froidement, devrait-on conclure que nous vivons dans une société où la haine des roux est généralisée? Faudrait-il faire porter la culpabilité de son geste à tous les blonds pour les 25 prochaines années?
Que des conneries pareilles sortent de la bouche d'une tarte anonyme sur l'Internet est une chose, mais quand il s'agit de notre ex-première ministre, c'est complètement scandaleux.
Et si seulement elle s'était arrêtée là, mais NON!
«Je ne veux pas faire de rapprochements qui seraient inexacts, mais j'ai vécu moi-même un attentat, a-t-elle confié. Mon engagement politique était attaqué, mais je crois que le fait que je sois une femme jouait aussi.»
Elle débloque com-plè-te-ment. C'est pathétique.
Regardons d'abord LES FAITS. Bain, l'espèce de fou furieux qui a tenté d'assassiner Marois, est tout sauf discret. On ne peut pas lui reprocher d'être avare de commentaires. Ses propos déments ont été répétés ad nauseam dans les médias et à la télévision. Il est très transparent lorsqu'il explique son geste. Il n'a aucune gêne, ni aucune auto-censure. Les délires de ce type-là comportent des éléments de racisme, de francophobie, de complexe de persécution et des fantasmes messianiques qui s'approchent du fanatisme religieux.
Et vous savez combien de fois il a évoqué le fait que Marois est une femme pour justifier son geste? Pas une maudite fois.
Pas une seule câlisse de fois!
Sur quoi Mme Marois se base-t-elle pour affirmer ainsi que la misogynie est l'un des facteurs déterminants dans cette affaire?
Sur absolument rien, évidemment. Remarquez que, pour les féministes, les faits sont secondaires, elles n'en ont pas vraiment besoin. Surtout quand ces derniers viennent contredire leurs thèses farfelues!
Richard Bain et Marc Lépine «sont le fruit de nos sociétés», a évalué l'ex-politicienne. «Il peut y avoir des problèmes de santé mentale, il ne faut pas le nier. Mais reste que pour passer à un acte aussi violent, moi je crois qu'il y a profondément quelque chose dans l'inconscient: le fait qu'on puisse s'attaquer aux femmes.»
Mme Marois refuse donc de classer ces attentats comme les actes de simples fous agissant sans contexte. «Je ne suis pas de cette école», a tranché Mme Marois. Ces actes s'inscrivent «dans quelque chose de plus large».
Quelque chose de plus large?
Vous savez pourquoi Mme Marois n'élabore pas sur la nature de ce "quelque chose de plus large"?
Parce qu'elle sait que si elle le fait, elle va avoir l'air d'une crisse de folle.
C'est plus efficace de laisser son "quelque chose de plus large" en suspens. Ainsi, cette belle petite affirmation gratuite peut planer en toute impunité sans être dénoncée.
À l'aide de ses autres propos, définissons plutôt ce "quelque chose de plus large" dont parle Mme Marois.
Mme Marois considère que nous vivons dans une société où la misogynie est si profondément ancrée dans les moeurs populaires que la violence contre les femmes est considérée ACCEPTABLE. Selon elle, blesser et tuer des femmes, on trouve ça inconsciemment correct.
Vous entendez ça, messieurs? Peu importe que vous n'ayez jamais frappé une femme de votre vie et que l'idée même d'un viol vous répugne et vous écoeure, cela n'a absolument aucune importance! C'est dans votre INCONSCIENT!! Vous détestez les femmes et vous n'en êtes même pas conscients vous-mêmes! La haine des femmes de Lépine est en vous! C'est dans votre nature! Quoi que vous disiez et quoi que vous fassiez, ça ne veut rien dire pour Mme Marois, parce que pour elle, vous êtes tous inconsciemment des salopards misogynes.
C'est ça son "quelque chose de plus large".
Pour Mme Marois, TOUS les hommes doivent porter la culpabilité des gestes d'UN détraqué. Les crimes monstrueux de ce dernier ne nous informent pas seulement à propos de son état mental à lui, non! Ils nous informent à propos de la misogynie généralisée de notre société et de la haine inconsciente des hommes envers les femmes!
On nage dans le délire le plus total.
Vous savez quelle est la différence la plus fondamentale entre vous et moi, Mme Marois?
Non, ce n'est pas le fait que j'ai un pénis et pas vous. Ne vous en déplaise, il y a d'autres facteurs que le sexe à prendre en considération lorsqu'on définit un être humain.
La différence entre vous et moi, Mme Marois, c'est que vous êtes une misérable sexiste et pas moi.
Vous affirmez que la violence d'un seul homme est suffisante pour diaboliser 50% de la population du Québec et leur affubler les plus monstrueuses intentions "inconscientes".
Moi, Mme Marois, j'ai la conviction que la vaste majorité des femmes du Québec, si elles prenaient le temps de réfléchir à ce que vous dites, en serait offensée. Je suis convaincu que la plupart des femmes du Québec souhaitent l'égalité entre les hommes et les femmes, la vraie, et qu'elles n'accepteraient pas de diaboliser tous les hommes pour y parvenir.
C'est ça la différence entre vous et moi.
Vous tenez tous les hommes responsables pour les gestes d'un seul. Moi, la seule personne que je tiens responsable de votre haine, c'est vous-même.
Et pour la première fois depuis les dernières élections, je suis bien content que vous ne soyez plus ma première ministre. Je ne veux pas d'une leader qui me méprise et qui me déteste juste parce que je suis un homme.
Et si j'avais alors su ce que je sais maintenant à propos de vous, lors de votre défaite, j'aurais dit: "Bon débarras!"
Voilà que Pauline Marois se joint à la fête, apportant aux arguments féministes les plus stupides une couche supplémentaire d'apparente respectabilité.
Extrait de l'ahurissante nouvelle:
Marc Lépine n'était pas qu'un fou: c'est la misogynie et l'inégalité entre les sexes qui ont permis au tireur de Polytechnique de croire qu'il avait le droit de tuer 14 femmes le 6 décembre 1989, croit Pauline Marois.
Prenez le temps de relire cette phrase avant de continuer.
Ouais, vous avez bien lu, notre première première ministre pense que le massacre de Polytechnique n'a pas été principalement provoqué par la maladie mentale du tireur. Non, c'est à cause de la misogynie ambiante! C'est parce que les hommes détestent les femmes!
Tabarnak...
UN débile tue des femmes à UNE reprise il y a 25 ans et quelle conclusion tire-t-elle? MISOGYNIE GÉNÉRALE! LES HOMMES HAÏSSENT LES FEMMES!
Si nous visons dans une société à ce point sexiste et haineuse, Mme Marois, pourquoi n'y a-t-il eu qu'UN seul massacre comme celui de Poly? Si la haine des femmes était à ce point généralisée, on pourrait s'attendre à ce que ce genre de geste monstrueux soit fréquent, non?
Et si demain matin, un détraqué blond entrait dans un centre d'achats et, dans sa lubie hallucinatoire, décidait de séparer les roux des autres badauds et de les abattre froidement, devrait-on conclure que nous vivons dans une société où la haine des roux est généralisée? Faudrait-il faire porter la culpabilité de son geste à tous les blonds pour les 25 prochaines années?
Que des conneries pareilles sortent de la bouche d'une tarte anonyme sur l'Internet est une chose, mais quand il s'agit de notre ex-première ministre, c'est complètement scandaleux.
Et si seulement elle s'était arrêtée là, mais NON!
«Je ne veux pas faire de rapprochements qui seraient inexacts, mais j'ai vécu moi-même un attentat, a-t-elle confié. Mon engagement politique était attaqué, mais je crois que le fait que je sois une femme jouait aussi.»
Elle débloque com-plè-te-ment. C'est pathétique.
Regardons d'abord LES FAITS. Bain, l'espèce de fou furieux qui a tenté d'assassiner Marois, est tout sauf discret. On ne peut pas lui reprocher d'être avare de commentaires. Ses propos déments ont été répétés ad nauseam dans les médias et à la télévision. Il est très transparent lorsqu'il explique son geste. Il n'a aucune gêne, ni aucune auto-censure. Les délires de ce type-là comportent des éléments de racisme, de francophobie, de complexe de persécution et des fantasmes messianiques qui s'approchent du fanatisme religieux.
Et vous savez combien de fois il a évoqué le fait que Marois est une femme pour justifier son geste? Pas une maudite fois.
Pas une seule câlisse de fois!
Sur quoi Mme Marois se base-t-elle pour affirmer ainsi que la misogynie est l'un des facteurs déterminants dans cette affaire?
Sur absolument rien, évidemment. Remarquez que, pour les féministes, les faits sont secondaires, elles n'en ont pas vraiment besoin. Surtout quand ces derniers viennent contredire leurs thèses farfelues!
Richard Bain et Marc Lépine «sont le fruit de nos sociétés», a évalué l'ex-politicienne. «Il peut y avoir des problèmes de santé mentale, il ne faut pas le nier. Mais reste que pour passer à un acte aussi violent, moi je crois qu'il y a profondément quelque chose dans l'inconscient: le fait qu'on puisse s'attaquer aux femmes.»
Mme Marois refuse donc de classer ces attentats comme les actes de simples fous agissant sans contexte. «Je ne suis pas de cette école», a tranché Mme Marois. Ces actes s'inscrivent «dans quelque chose de plus large».
Quelque chose de plus large?
Vous savez pourquoi Mme Marois n'élabore pas sur la nature de ce "quelque chose de plus large"?
Parce qu'elle sait que si elle le fait, elle va avoir l'air d'une crisse de folle.
C'est plus efficace de laisser son "quelque chose de plus large" en suspens. Ainsi, cette belle petite affirmation gratuite peut planer en toute impunité sans être dénoncée.
À l'aide de ses autres propos, définissons plutôt ce "quelque chose de plus large" dont parle Mme Marois.
Mme Marois considère que nous vivons dans une société où la misogynie est si profondément ancrée dans les moeurs populaires que la violence contre les femmes est considérée ACCEPTABLE. Selon elle, blesser et tuer des femmes, on trouve ça inconsciemment correct.
Vous entendez ça, messieurs? Peu importe que vous n'ayez jamais frappé une femme de votre vie et que l'idée même d'un viol vous répugne et vous écoeure, cela n'a absolument aucune importance! C'est dans votre INCONSCIENT!! Vous détestez les femmes et vous n'en êtes même pas conscients vous-mêmes! La haine des femmes de Lépine est en vous! C'est dans votre nature! Quoi que vous disiez et quoi que vous fassiez, ça ne veut rien dire pour Mme Marois, parce que pour elle, vous êtes tous inconsciemment des salopards misogynes.
C'est ça son "quelque chose de plus large".
Pour Mme Marois, TOUS les hommes doivent porter la culpabilité des gestes d'UN détraqué. Les crimes monstrueux de ce dernier ne nous informent pas seulement à propos de son état mental à lui, non! Ils nous informent à propos de la misogynie généralisée de notre société et de la haine inconsciente des hommes envers les femmes!
On nage dans le délire le plus total.
Vous savez quelle est la différence la plus fondamentale entre vous et moi, Mme Marois?
Non, ce n'est pas le fait que j'ai un pénis et pas vous. Ne vous en déplaise, il y a d'autres facteurs que le sexe à prendre en considération lorsqu'on définit un être humain.
La différence entre vous et moi, Mme Marois, c'est que vous êtes une misérable sexiste et pas moi.
Vous affirmez que la violence d'un seul homme est suffisante pour diaboliser 50% de la population du Québec et leur affubler les plus monstrueuses intentions "inconscientes".
Moi, Mme Marois, j'ai la conviction que la vaste majorité des femmes du Québec, si elles prenaient le temps de réfléchir à ce que vous dites, en serait offensée. Je suis convaincu que la plupart des femmes du Québec souhaitent l'égalité entre les hommes et les femmes, la vraie, et qu'elles n'accepteraient pas de diaboliser tous les hommes pour y parvenir.
C'est ça la différence entre vous et moi.
Vous tenez tous les hommes responsables pour les gestes d'un seul. Moi, la seule personne que je tiens responsable de votre haine, c'est vous-même.
Et pour la première fois depuis les dernières élections, je suis bien content que vous ne soyez plus ma première ministre. Je ne veux pas d'une leader qui me méprise et qui me déteste juste parce que je suis un homme.
Et si j'avais alors su ce que je sais maintenant à propos de vous, lors de votre défaite, j'aurais dit: "Bon débarras!"